Critiques de notre temps

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Coronavirus, confinement et politique


Confinement, un besoin de justice

Les violations des libertés publiques édictées par Macron et par le gouvernement macroniste au cours de l’épidémie de coronavirus n’ont jamais été jugées ni remises en cause, ni les responsables de ces violations inculpés, jugés, condamnés, voire même simplement mis en cause. Et pourtant, les exceptions aux libertés publiques que ces gens-là ont choisi d’appliquer, de mettre en œuvre, supposément pour nous protéger et nous préserver, doivent être jugées et leurs responsables doivent être châtiés vigoureusement si on veut que la démocratie perdure. 

Justice se doit d’être faite sur ces événements gravissimes. On peut penser que la sanction est déjà tombée. Aucun des politiques responsables de ces événements, de ces violations, de ces décisions abominables ne sont plus actuellement en poste ou en responsabilité. Même le dernier survivant de ces criminels, Olivier Véran, a été battu aux dernières élections législatives. Renversé par un candidat du Rassemblement National. Il y a une justice en politique, essentiellement parce qu’il n’y a pas de justice en soi, que la République elle-même ne défend pas et ne protège pas les citoyens lambda de ce pays !

 

Qui faut-il donc juger aujourd’hui pour ces événements ? Et pour quels événements doit-on les juger ? Les événements, les décisions aberrantes prises concernent les violations des libertés publiques suivantes :

 

  • le confinement et l’obligation de fournir une auto-attestation de sortie, d’une durée limitée, pour des motifs énumérés, et les contrôles et les verbalisations excessives que le non-respect de ces attestations ou de la durée autorisaient.

 

  • l’obligation de vaccination faite à tous les citoyens et encore aux personnels soignants pour supposément les protéger et protéger les personnes fragiles, âgées, malades.

 

  • et enfin la suspension des personnels de santé réfractaires ou opposés à l’obligation vaccinale ou au vaccin, qui s’est accompagnée d’une absence de rémunération, sans accès aux minimums sociaux, sans droit d’exercer une quelconque autre activité, sans limite dans le temps. 

 

Alors que M. Macron avait promis le 24 novembre 2020 qu’il n’y aurait aucune obligation vaccinale, le 12 juillet 2021, ce même M. Macron impose l’obligation vaccinale à tous les soignants et décide la suspension et l’élimination sociale de tous les soignants qui n’accepteront pas de se faire vacciner. Tout ceci sur la base d’une recommandation de la Haute autorité de santé (HAS).

 
Source : 
https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/FAUQUETTE/66566

 

Dans les faits, c’est Emmanuel Macron lui-même qu’il faudrait pouvoir inculper, juger et condamner. Ainsi que tous les parlementaires qui ont voté ces lois iniques et qui ne se sont pas révoltés contre la machinerie administrative qui nous a tous broyés, qui nous a tous violés nos libertés publiques supposément inaliénables. Il s’agit aussi de juger et condamner ceux qui étaient sensés nous protéger inconditionnellement, les juges du Conseil constitutionnel qui ont failli collectivement à la protection des libertés publiques de notre démocratie. Un Conseil constitutionnel qui s’est couché chaque jour un peu plus devant les injonctions de Macron, du gouvernement et des partisans de la plus grande fermeté, les thuriféraires du contrôle, des vaccins, les anti-conspirationnistes des conspirationnistes. 
 

Et enfin, ceux qu’il faut absolument inculper, juger, condamner, ceux auxquels il faut absolument demander des comptes, ce sont les membres de cette Haute autorité de santé. Ceux auxquels il nous faut absolument demander des comptes, mettre en face de leurs responsabilités et de leurs actions, afin que jamais plus, de telles décisions publiques liberticides ne soient prises dans le futur par de nouvelles personnalités politiques liberticides, sans qu’ils ne sachent qu’on leur demandera ultérieurement des comptes sur leurs décisions liberticides. Et afin que cette abomination ne se reproduise jamais, c’est la peine de mort qu’il faudrait prononcer et exécuter sur ces personnes-là, de préférence publiques, à la mode japonaise, pour que jamais de tels actes et de telles décisions ne soient reprises dans le futur. 

Vous le savez comme moi, notre démocratie n’est pas prête à demander que la lumière soit faite sur ces événements et sur les décisions qui ont été prises dans cette époque troublée, troublée par les décisions aberrantes, par les ultimatums et oukases sécuritaires et sanitaires de tous ceux qui aboyaient au gouvernement ou dans les médias. Ces aboyeurs sont toujours là, un peu partout, ils ont certes changé de sujets après lesquels aboyer, et ils pourraient très facilement s’acharner sur toute personne ou tout mouvement qui voudrait leur demander des comptes sur leurs propres agissements ou sur les agissements de ceux qui ont aboyé avec eux. 

Il faut espérer que la justice passera un jour prochain, dans dix ans ou dans un siècle, que l’on se posera la question de savoir si ces mesures liberticides étaient nécessaires, justes, constitutionnelles. Et malgré les validations des membres achetés et vendus du Conseil constitutionnel, et de son président, ces mesures étaient injustes, illégales et inconstitutionnelles. Il faut espérer qu’un jour, la Justice se fera. Que le parlement français se saisira de cette affaire, demandera des comptes aux membres de cette Haute autorité de la santé qui ont validé ces avis, ces décisions. Qu’un peu de lumière se posera sur cet épisode sombre de notre Histoire !

 
Nota : Les membres de la Haute autorité de la santé en 2021 étaient les suivants (huit membres), désignés par le président de la république sur proposition du ministre des Solidarités et de la Santé ou du président du Conseil économique, social et environnemental :

https://media.profilpublic.fr/wp-content/uploads/profilpublic/13935/has_en_bref-1.pdf

 

  • présidente : Professeur Dominique Le Guludec
  • Isabelle Adenot,
  • Professeur Élisabeth Bouvet,
  • Professeur Pierre Cochat,
  • Catherine Geindre, 
  • Cédric Grouchka,
  • Valérie Paris,
  • Christian Saout

 

Ce sont ces gens-là, pour la plupart même pas médecins de formation, sans probablement même de connaissances médicales, même pas professeurs en médecine, qui ont pris ces décisions abominables, iniques, inhumaines. Et c’est ces gens-là, quelques soient les hauts postes administratifs qu’ils occupent aujourd’hui, qu’il nous faut juger et faire condamner. Pour que justice soit faite.

 
 
Saucratès


07/12/2024
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Vaccination – La grande méprise

Vaccination – La grande méprise
Entre experts et antivax, où se trouve la vérité ?

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Reunion, jeudi 19 janvier 2023, jour de grève 

 

Qui a raison, des antivax ou des journalistes obsédés de porter la voix de la Macronie et de la raison ?

 

Nous n’aurons jamais la réponse, coincé entre les antivax qui se sentent confortés par tout nouveau décès qu’ils attribuent forcément à la vaccination et au vaccin, et les journalistes et experts gouvernementaux, qui ne reconnaitront jamais le moindre lien entre vaccination et décès, même si les décès devaient exploser.

 

C’est certainement là le cœur du problème ; le fait qu’il n’y aura jamais de réponse. Parce qu’on ignore à partir de combien de centaires de milliers ou de millions de décès le gouvernement et les experts reconnaitront qu’il y a un problème et qu’ils en sont les instigateurs avec l’obligation vaccinale qu’ils auront mis en œuvre ! Parce qu’il y a forcément des décès les années passant, même pour des causes naturelles, mais que chacun de ces décès vient conforter la position des antivax, et que chaque dénégation des experts et du gouvernement vient les conforter dans leur certitude !

 

Si on lit le journal Le Monde, ardent partisan et défenseur de la vaccination obligatoire, ardent partisan et défenseur des confinements et du tour de vis policier et sécuritaire de la démocratie française, ardent partisan et défenseur de l’exclusion des soignants ou des salariés essentiels ou non-essentiels non vaccinés, on comprend que ce journal mène une croisade acharnée contre les positions des antivax. Avec le terme ‘croisade’, on est effectivement très proche de la réalité de ce combat mené par Le Monde, un combat entre le ‘BIEN’ (le vaccin, les gens sérieux, vaccinés, le gouvernement et le président Macron …) et le ‘MAL’ (les antivax, ennemis d’aujourd’hui, et les fascistes et membres de l’ultra-droite, les opposants au confinement, les ‘gilets jaunes’ …). Le Monde se croit du côté du BIEN, se prend pour un soldat du BIEN, qui doit combattre inlassablement les fausses informations (tout ce qui est contraire à la logique, à la raison, aux positions du gouvernement).

 

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/01/14/les-infarctus-de-sportifs-de-l-obsession-antivax-morbide-a-la-manipulation-ehontee_6157842_4355770.html

 

Ma position au milieu de tout cela ?

Quelle est-elle ? Je suis à la fois gêné par les positions extrémistes des antivax, parce que ce qu’ils racontent ne tient pas la route, un peu comme face un naturopathe fou que vous n’arriveriez pas à suivre dans ces délires naturistes et énergétiques, mais également gêné par les positions des journalistes et des experts gouvernementaux, parce que je sens bien qu’ils ne cherchent qu’à nous manipuler, à nous mentir, à inventer de nouvelles règles pour mieux nous imposer leurs règles et leurs décisions. Et évidemment, je suis également vacciné comme une large fraction des français, un peu contraint, un peu forcé, sans avoir vraiment eu le choix … Cette contrainte m’aurait plutôt poussé à ne pas me faire vacciner que l’inverse.

 

Parce qu’on n’aura jamais la réponse, sauf à ce que la mort s’arrête complètement (ce qui enlèvera tout argument aux antivax) ou bien sauf à ce que la mort et le vaccin extermine totalement l’immense majorité de la population occidentale (ce qui donnera raison aux antivax), il me reste à répondre à une autre question …

 

Comment tout ceci est-il né ?

Tout ceci est né d’une méprise ou plutôt de non-dits. Les arguments des antivax se nourrissent de tous les à-peu-près de la communication du gouvernement depuis l’apparition du coronavirus, c’est-à-dire depuis 2020. On ne va pas revenir sur l’argument des masques chirurgicaux, première erreur de communication du gouvernement et des ministres. On pourrait parler des confinements en dépit du bon sens qui a été mis en œuvre partout dans les mêmes conditions, qu’il y ait des cas de coronavirus dans les départements ou qu’il n’y avait pas de circulation de l’épidémie. 

 

Mais, à l’inverse, si le gouvernement avait confiné le territoire métropolitain mais pas la Réunion ou pas les Antilles, que n’aurait-on entendu sur un gouvernement qui ne protégeait pas la population domienne, dont la santé ne lui importait pas. Résultat, nous avons été confiné alors qu’il n’y avait que quelques cas épisodiques dans l’île. Des entreprises mises à l’arrêt. Des salariés interdits de se déplacer librement.

 

Non, je ne m’intéresserais qu’à la seule question de l’obligation vaccinale et de l’exclusion des soignants et des personnels essentiels non vaccinés. Et là, on se trouve véritablement face à une méprise et à une déformation des faits.

 

Quel est l’impact des déboires des précédentes campagnes de vaccination, notamment contre la grippe H1N1, sur les décisions prises par ce gouvernement pendant l’épidémie de coronavirus ? Une ministre comme Roselyne Bachelot a pu être moquée et mise en cause sur l’histoire des millions de doses inutilisées de vaccins contre le virus de la grippe H1N1 ; Macron et le gouvernement ne voulaient en aucun cas se retrouvaient dans une telle situation. Et la seule façon d’y échapper, lorsqu’il est apparu clair que la manipulation médiatique des publicités pour la vaccination ne suffirait pas, cela a été de mettre en place la vaccination obligatoire pour tout le monde. On a ainsi imposé la vaccination de tout le monde pour éviter de dilapider des millions de doses de vaccins commandés et livrés

 

Quelles sanctions pouvait-on mettre en œuvre pour rendre obligatoire la vaccination ? Puisque qui dit ‘obligation’ implique forcément de penser ‘sanctions’ et ‘exclusions’. La première solution retenue a été d’interdire aux citoyens non vaccinés de sortir dans des restaurants, en boite, dans les bars, à défaut de pouvoir les forcer à rester chez eux enfermés. N’oublions pas les mots du président de la république à cette époque, indiquant « qu’il avait bien envie d’emmerder les non-vaccinés ». Et le plus triste, ce fut cette absence de réactions de toute la presse et tous les médias. Aucune condamnation unanime des propos de Macron de la part de la classe politique ou des médias, dont la majeure partie véhiculait les mêmes arguments, les mêmes positions idéologiques.

 

La deuxième solution quelques mois plus tard fut d’aller encore plus loin dans l’emmerdement des non-vaccinés, en leur refusant le droit de travailler s’ils n’étaient pas vaccinés. Mais là encore, il y avait méprise et travestissement de la réalité. L’argument de Macron, des ministres du gouvernement, des parlementaires et des journalistes, c’était qu’il était intolérable d’attraper le Covid et d’être contaminé en étant hospitalisé. C’est même ce qui motive toujours le maintien de l’obligation vaccinale pour les soignants et le refus de leur réintégration. 

 

Mais c’est un travestissement de la réalité, puisqu’une personne vaccinée peut toujours être contagieuse, porteuse du virus, et qu’elle peut contaminée des patients ou d’autres soignants. Evidemment, le risque est censé être plus faible que pour une personne vaccinée, mais il y aura bien toujours potentiellement des malades qui auront été hospitalisés et qui auront été contaminé à l’hôpital. Ce qui était supposé être intolérable.

 

Il n’y a pas de réponse définitive. L’argumentaire du gouvernement relayé jusqu’à plus soif par les médias n’effaceront jamais l’énorme gâchis démocratique que la gestion abracadabrantesque de cette épidémie par le gouvernement de Macron a causé. Parce que ce gouvernement était incapable de faire entendre raison aux français, de persuader les français qu’ils agissaient pour leur bien, pour le bien commun de tous, ils ont pris des décisions abracadabrantesques, obligatoires, imposées sans concertation, ce qui a encore plus creusé un fossé béant, un gouffre infranchissable, entre ce gouvernement et les citoyens français qui ne croient plus en ce gouvernement.

 

Et si demain, ce gouvernement a véritablement besoin de l’appui des citoyens face à un nouveau danger, il ne trouvera pratiquement plus personne pour le croire, pour adhérer à ses alertes. C’est une victoire à la Pyrrhus, si l’on peut dire, avec une grosse proportion des français, des classes moyennes qui ne se reconnaitront plus dans ses discours et dans ses actions.

 

La vaccination aurait dû demeurer un choix individuel. Le droit de chacun d’entre nous à disposer de son corps aurait dû pouvoir résister à cette épidémie et à ses conséquences. Le droit de pouvoir faire ses propres choix et d’en assumer les conséquences aurait dû survivre à cette épidémie. Et c’était le rôle du gouvernement français de protéger ce droit, de protéger nos libertés publiques. Et non pas l’inverse.

 

 
Saucratès


19/01/2023
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Ce coronavirus représente une remise en cause drastique de tous les fondements de la vie en société

Ce coronavirus représente une remise en cause drastique de tous les fondements de la vie en société

 

Par Saucratès 

 

Saint-Denis de la Réunion, mardi 1er mars 2022

 

Cette épidémie de coronavirus qui nous touche tous intimement depuis le premier trimestre 2020 constitue une remise en cause drastique de tous les fondements de notre société et de la vie en société, de tout ce en quoi nous croyons, de toutes nos valeurs, de tout ce qui compte pour nous.

 

Le coronavirus a vraisemblablement mis en lumière le pire en chacun d’entre nous, le pire en la majorité d’entre nous. D’une certaine manière, c’est ce que la seconde guerre mondiale et l’occupation de l’Europe par l’Allemagne nazie avait déjà permis de faire apparaître. Le pire ou le meilleur pour chacun des européens de ces générations-là. Soldats, bourreaux ou victimes, collaborateurs ou résistants. Pleutres ou courageux. C’est le propre des guerres, des massacres, des épidémies mortelles, des pandémies de faire ressortir le pire ou le meilleur chez les personnes qui traversent ces événements.

 

Nous nous sommes d’abord trouvés confrontés à une maladie potentiellement mortelle, extrêmement contagieuse, qui continue encore, deux ans après son apparition, à échapper à tout contrôle et à tout moyen de surveillance et de ‘containment’. L’homme et la femme occidentale n’étaient pas préparés à cette confrontation à la mort et à la maladie. La dernière grande épidémie datait de la grippe espagnole de 1917. Notre monde moderne tellement asseptisé a été percuté de plein fouet par cette irruption de la maladie, de la contagiosité, et de la mort. Et les réactions des personnes face à cette irruption ont été extrêmement diverses.

Et c’est sur ce dernier point que l’on peut parler également d’une remise en cause par cette épidémie de toutes nos valeurs morales, pour chacun d’entre nous. Je parle des valeurs morales permettant de vivre en société, de faire société. Selon nos opinions, selon notre philosophie, selon nos valeurs, cela peut signifier une chose et son contraire. Pour certains, c’est le refus de se faire vacciner, c’est le refus d’être confiné qui a été considéré comme une violation des règles morales, des règles de vie en société. Le pape François lui-même a appelé ses fidèles à se faire vacciner et a donné lui-même l’exemple en se faisant vacciner. Le pape François s’est ainsi désolidarisé de tous les catholiques refusant la vaccination 

 

Inversement, pour d’autres, c’est l’obligation vaccinale, ce sont les privations de libertés publiques qui sont des violations des règles de vivre ensemble.

 

Quand il n’y a plus consensus sur un socle minimal de droits et de devoirs, il n’y a plus de vie en société possible. On en voit la conséquence ultime, le signe qu’un point de retour absolu a été franchi pour le maintien d’une société, lorsque la personne sensée incarnée l’Etat, la collectivité des citoyens, en arrive à exclure du champ de la citoyenneté la minorité de ceux qui s’opposent à lui, voire simplement qui refuse la vaccination. «Les français non vaccinés, j’ai bien envie de les emmerder».

 

Là aussi, on se rapproche de la ligne rouge, du retrait de citoyenneté et de nationalité pour les juifs français ou allemands au cours de cette même seconde guerre mondiale. 

 

Après, on se trouve bien confronté à une double dichotomie, entre ceux qui estiment que se faire vacciner est une obligation morale afin de protéger les autres, et soi-même, et que les non-vaccinés sont des égoïstes qui ne pensent qu’à eux, et de l’autre, ceux qui estiment qu’ils doivent pouvoir rester maître de leur corps, que la vaccination obligatoire est une absurdité face à des vaccins qui sont encore en phase expérimentale et sur lesquels on n’a pas suffisamment de recul (tout juste un an).

 

Déterminer qui a tord ou raison n’est pas si facile à dire. Au fond, le problème moral ne naît pas de ce questionnement, au fond naturel, mais du fait que les vaccinés en font une question morale. De tout temps, des français ont refusé les vaccins, de la même manière que certains adeptes de certaines religions refusent les transfusions sanguines. Ces personnes opposées à la vaccination de leurs enfants doivent juste assumer leur décision en organisant l’enseignement à domicile de leurs enfants. On ne les a jamais accusé de constituer des réservoirs aux virus ou aux microbes et on ne les a jamais menacé de leur retirer la citoyenneté. Ceux qui refusent la ceinture de sécurité (pour reprendre l’argument fétiche des pro-vaccins) doivent éviter la conduite automobile. Qu’il y est un prix à payer, au fond ce n'est pas si choquant … mais quand ce prix à payer, c'est l’exclusion de toute vie sociale, dans le seul et unique but d‘emmerder ces personnes, les priver de toute possibilité de vie en société, je trouve que c’est excessif et inimaginable.

 

Cette crise épidémique, ou pandémique, a aussi vu la mise en œuvre de décisions politiques qui étaient jusque-là inimaginables par temps de paix. Confinement de tous les citoyens français chez eux, avec nécessité de fournir une autorisation pour se déplacer. Le seul exemple historique d’une telle mesure de contrôle des masses remontait aussi à la France occupée, ou les attestations devaient être signées par la Kommandantur. Après, on a eu les couvre-feux et il faut aussi remonter bien loin pour en trouver des traces au niveau de la France entière. Peut-être pendant la guerre d’Algérie, ou à défaut, une fois encore, sous la France occupée. Puis nous avons eu des lois scélérates pour commencer à ségréguer les français non vaccinés. Ce fut la loi sur le pass sanitaire, et maintenant le pass vaccinal. Et là encore, on a vu des organisations sensées représenter tous les français, le peuple français, voter des lois, vérifier la constitutionnalité des lois, vérifier la conformité aux lois des actes administratifs des préfets et des ministres, défendre les droits des français, on a vu ces organisations obéirent aveuglément aux ordres iniques et injustes de ce gouvernement et valider toutes ces entraves et atteintes aux libertés publiques !

 

On nous explique aujourd’hui, dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qu’il faut sanctionner les députés de la Douma russe pour avoir voté une loi reconnaissant l’absorption de portions du territoire ukrainien ! Il nous faudrait donc aussi sanctionner tous les députés français LAREM qui ont voté les lois scélérates et liberticides pondues par le gouvernement Macron. Et sanctionner aussi les membres de ce gouvernement et ce président. 

 
 

Saucratès


01/03/2022
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La profession la plus détestée de France et le concours mondial pour emmerder le plus possible les non-vaccinés

La profession la plus détestée de France et le concours mondial pour emmerder le plus possible les non-vaccinés

 
Ou les principes de la république bafouée

 

Par Saucratès 

 

Saint-Denis de la Reunion, lundi 17 janvier 2022

 

Je commencerais par la plainte de l’AFP pour l’agression dont ont été victimes deux de leurs reporters et les deux agents chargés de leur sécurité, pris à partie par des manifestants à Paris, alors que cette équipe couvrait une manifestation des Patriotes contre le Pass Vaccinal.
 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/16/apres-l-agression-de-ses-journalistes-l-afp-va-porter-plainte_6109729_3224.html
 
Je ne vais pas rentrer dans le débat de condamner ou de défendre cette agression envers des journalistes faisant leur travail. Je ne suis pas favorable à la violence physique, ou verbale, dans toutes les situations de la vie, et je ne participerais pas à de telles violences. Mais je la comprends, cette violence. Je sais d’où elle vient, cette violence dont ces journalistes ont été les victimes.

Cette France que j’aime a été mise à feu et à sang par des interventions présidentielles médiatiques dommageables, qui dressent l’une contre l’autre deux fractions de la France et deux fractions des français. Cette France a été mise à feu et à sang par une politique gouvernementale insupportable, avilissante, culpabilisante et infantilisante, et celle-ci a créé un sentiment de haine pour tout ce qui ressemble aux éléments du pouvoir macroniste. Et les journalistes en font partie, de ce système. Ces journalistes paient aussi le prix de l’importance prise par la judiciarisation des images des reportages TV depuis les manifestations des gilets jaunes et les multiples mises en examen décidées sur la base d’images journalistiques. Comment ne pas les comprendre, ces gilets jaunes détestant les médias, ces manifestants anti-pass sanitaires en sachant les multiples dérapages de médias cherchant juste à faire de l’audimat, des journalistes cherchant juste à percer dans ce métier et à sortir le scoop du siècle. 

À d’autres époques, dans d’autres pays, les journalistes cherchent à rendre compte des violences subies par les manifestants, par les opposants politiques, par les victimes de juntes militaires. En France, aujourd’hui, les journalistes ne cherchent plus qu’à faire le buzz et à devenir célèbres. Leurs images ne rendra pas compte des violences subies par les manifestants, les flics éborgneurs de manifestants ne seront jamais filmés, par contre, de pauvres boxeurs défendant les faibles seront traqués et les images transmis au pouvoir pour lui permettre de frapper, de punir, d’incarcérer ses opposants. Comme le disait le candidat Eric Zemmour, «les journalistes sont les professionnels les plus détestés de France». Il disait vrai, en parlant de toute cette frange des non-citoyens français, d’extrême-droite, populaires ou populistes, gilets jaunes ou anti-pass sanitaire. 

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/10/presidentielle-2022-eric-zemmour-critique-les-journalistes-professionnels-les-plus-detestes-de-france_6108932_823448.html

 

On peut ainsi se demander ce que l’on préfère : Un président de la République qui rend hommage aux journalistes, mais insulte toute une fraction des français non vaccinés, ou le candidat Zemmour qui rappelle que les journalistes sont les personnes les plus détestées de France, mais défend le respect de nos libertés publiques ?

 

Il est amusant dans un deuxième temps de noter qu’il semble y avoir une sorte de concours mondial lancé pour emmerder les non-vaccinés, leur pourrir la vie, les exclure de la société dans de nombreux pays du monde. 

 

- Certains pays européens ont ainsi opté pour l’obligation vaccinale – comme l’Autriche ou l’Italie, et les non-vaccinés y seront passibles d‘amendes de 100 à 300 euros chaque mois ou chaque trimestre !

 

Singapour ne prend plus en charge les frais médicaux des malades du Covid-19 ayant refusé de se faire vacciner.

 

- Au Canada, le gouvernement fédéral étudie la possibilité de priver d’indemnités chômage les Canadiens sans emploi qui refusent de se faire vacciner.

 

- Et au Québec, le gouvernement veut mettre en place une taxe pour les adultes qui refusent d’être vaccinés contre le Covid-19 sans raison médicale, les commerces non essentiels vont aussi être interdits aux non-vaccinés, comme les magasins vendant de l’alcool et du cannabis.

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/12/covid-19-le-quebec-veut-taxer-les-non-vaccines-qualifies-de-fardeau-pour-le-systeme-de-sante_6109115_3244.html

 

Evidemment, lorsqu’il y a quelques mois, on se mettait à comparer la situation des non-vaccinés avec la situation politique des années 1940, on nous taxait de fous, d’antisémites malades puisqu’il faut être un antisémite notoire pour oser comparer nos belles et merveilleuses démocraties à l’Europe sous la coupe du reich nazi ! Mais encore quelques mois, et on ne sera plus très loin de la situation des années 1940. Déjà, leur droit à la citoyenneté (à quand le retrait de leur nationalité) leur a été retiré verbalement par le Président de la République ! Il restera à les affubler d’un petit signe distinctif, ou les priver d’un passeport indispensable à leur vie sociale (ben ça, c’est déjà fait avec le pass sanitaire puis demain le pass vaccinal). Et enfin, de prévoir de les interner dans quelques camps de non-vaccinés privés de leur citoyenneté. 

 

Une autre conséquence de tout cela, c’est encore une fois la violence des manifestants, dirigée cette fois-ci contre les députés LAREM qui votent et qui défendent ces positions liberticides et ces textes de loi visant à restreindre toujours plus les libertés publiques et les droits des français non-vaccinés (et pour les autres les condamnent à des piqures trimestrielles ad vitam aeternam). 

  

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/10/stephane-claireaux-depute-lrm-de-saint-pierre-et-miquelon-va-porter-plainte-apres-son-agression-contre-des-opposants-au-passe-sanitaire_6108854_823448.html

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/11/ce-sont-les-principes-de-la-republique-qui-sont-en-cause-les-deputes-denoncent-les-agressions-contre-les-elus_6109033_823448.html

 

https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/violences-contre-les-elus-cela-demontre-la-mauvaise-sante-de-notre-democratie

 

https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-12-fevrier-2020

 

Je conclurais aujourd’hui en reprenant ces quelques mots.

 

«Oui, c’est indéniable, la démocratie représentative est en crise. C’est la notion même de représentation qui est mise en cause – on l’a clairement vu avec le mouvement des « gilets jaunes » qui refusait l’existence de représentants. L’idée de la représentation est née de la philosophie libérale du XVIIe siècle et entend séparer les représentants des représentés afin de libérer ces derniers pour qu’ils se consacrent à leurs affaires privées. Mais l’évolution des enjeux économiques, sociaux et politiques a rendu cette barrière abstraite, poussant à demander une intervention directe des citoyens sur l’action publique.»

 

Les principes de la République française ne sont pas bafoués par cette violence envers des élus de la nation. Car les élus de la nation n’existent plus. Il n’existe plus que des personnes minables le plus souvent élues sous une étiquette quelconque, qui ne cherchent même plus à représenter les personnes qui les ont élus. Qui ne cherchent même plus à réfléchir à l’intérêt de la majorité des citoyens de leur nation. Ces gens-là ne croient plus en la grandeur de leur action, mais simplement ils visent juste à être de bons soldats de la majorité présidentielle et à voter ce que leur chef leur dit de voter. Ils ne se drapent dans leur dignité bafouée que pour se protéger du peuple même qui les avait élu.

 

La démocratie représentative est certes en crise, mais uniquement parce qu’une partie du peuple, ceux qui estiment n’avoir plus rien à perdre, en ont marre d’être tondus, pressurés par le système, ignorés et moqués par les élites technocratiques, judiciaires, préfectorales …

 

La démocratie représentative française est en crise parce que le peuple se révolte, refuse de continuer à se faire entuber par des représentants qui servent uniquement leur propre intérêt. Pour moi, la fracture est survenue d’abord avec François Hollande, élu sur un programme socialiste et qui a appliqué un programme économique libéral. Et l’élection et la présidence de Macron a été le coup de grâce, puisque celui-ci a quand même été élu par des électeurs majoritairement socialistes, une nouvelle fois trahis pendant cette présidence. 

 

 

Saucratès


17/01/2022
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Cherche-t-on à détruire médiatiquement le professeur Raoult - Mais saura-t-on un jour la vérité ?

Cherche-t-on à détruire médiatiquement le professeur Raoult - Mais saura-t-on un jour la vérité ?

 

Par Saucratès 

 

Dimanche 16 janvier 2022

 

Autrefois, Ariane Chemin était une de mes journalistes préférées du Monde, aux côtés de Dominique Le Guilledoux. C’était la grande époque des greves des années 1990-2000 et Le Monde était alors encore à l‘écoute des jeunes, des syndicalistes, des français issus du peuple et de ses combats. Mais c’était Le Monde d’avant, du passé. C’était avant le règne de la pensée unique de Macron et de ses milliardaires actionnaires, de la prise de pouvoir au Monde de la pensée indigéniste, ultra féministe, wokiste. Avant, Ariane Chemin écrivait des articles comme ça :

 

https://www.lemonde.fr/archives/article/1997/02/25/nous-ne-voulons-plus-etre-ce-jouet-sombre-au-carnaval-des-autres_3771101_1819218.html

 

Aujourd’hui, Ariane Chemin a changé de bord, de parti, de peuple. Aujourd’hui, Ariane Chemin participe à la politique d’ostracisation et de manipulation des esprits à laquelle Le Monde collabore. Que le fonds de cet article sur le professeur Didier Raoult ait une part de vérité ou pas, n’est pas ce qui compte ici. Ce qui craint sous la plume d’Ariane Chemin, c’est déjà le titre de cet article à charge du Monde contre un professeur émérite de médecine, un chercheur considéré avant l’explosion de l’épidémie de coronavirus, comme l’un des meilleurs épidémiologistes mondiaux.

 
Les titres des articles varient au fil du temps. Le titre que l’on peut lire aujourd’hui ne parle plus d’une fin de règne tumultueuse comme initialement prévu, mais la phrase choc : «Jusqu’où ira Didier Raoult, l’idole des antivax qui s’accroche à son poste».

 

«S’accrocher à son poste» ! Quelle tristesse de dire une telle chose, comme si celui-ci n’avait pas le droit de rester à son poste à l’institut qu’il a contribué à fonder. 
 

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/01/12/la-tumultueuse-fin-de-regne-de-didier-raoult-desavoue-par-sa-fille-medecin-et-inquiete-par-la-justice_6109136_4500055.html

 

Lorsque l’on lit ce genre d’article, on se dit qu’il semble y avoir une chasse aux sorcières en France contre tous ceux qui ont osé avoir une autre analyse que le pouvoir en place de l’épidémie de coronavirus. À la lecture de cet article, je me suis dit que ce pouvoir cherchait à avoir la peau de tous ceux qui ne se rangent pas derrière eux, derrière leurs arguments. Sans que je puisse savoir qui est réellement derrière ce pouvoir en place, qui se cache réellement derrière ses autorités médicales sanctionnant tous ceux qui n’ont pas obéi, le doigt sur la couture du pantalon, aux ordres et aux impératifs du gouvernement en place. Big Pharma, les milliardaires autour de Macron, Macron et les technocrates qui l’entourent ?

 

Mais rien ne semble pouvoir arrêter le professeur Didier Raoult, qui, il y a quelques jours, pointait la responsabilité des vaccins dans le développement et la diffusion des nouveaux variants du coronavirus. 
 

https://www.ledauphine.com/sante/2022/01/13/covid-19-non-le-vaccin-n-accelere-pas-l-epidemie-avec-des-ade-comme-le-pretend-didier-raoult

  

Alors évidemment, tous les journaux et les journalistes vont faire assaut d’articles pour contredire les thèses du professeur Didier Raoult, vont s’acharner sur la stupidité évidente (à leurs yeux) de ses positions, vont parler d’infox. Avec une énorme limite : aucun de ces journalistes n’y connaît rien en médecine, en épidémiologie et en biologie cellulaire. Et pourtant, tous ces journalistes pédants et arrogants ont un avis sur la question, comme si ces derniers s’y connaissaient, étaient des spécialistes de ces matières. 
 

Il est extraordinaire que les procès en sorcellerie intentés contre tout antivax qui remet en question les dires des spécialistes de la question, ou leurs préconisations, comme s’il était impossible aux citoyens lambda (ou plutôt aux non-citoyens si on suit l’opinion de M. Macron) de contester les déclarations des grands spécialistes de la question, il est extraordinaire que ce même genre de procès en sorcellerie, en incompétence, ne soit pas intenté contre les journalistes, les journaleux, les politiques arrogants, qui s’attaquent eux aux méchants spécialistes, à ceux qui n’acceptent pas de se ranger à la doxa communément acclamée. Bizarrement, eux, ces journalistes, ils ont le droit de récuser ce que disent les spécialistes lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec eux, lorsque ces spécialistes s’écartent de la doxa dominante !
 

Comme le dit le professeur Didier Raoult, la vaccination est une nouvelle religion.

 

https://www.midilibre.fr/2022/01/06/le-vaccin-contre-le-covid-est-devenu-une-religion-le-pr-raoult-met-en-garde-contre-les-convictions-10030199.php

 

Alors oui, effectivement, il n’est pas possible par les humbles mortels comme nous, citoyens ou non-citoyens, d’avoir une position éclairée sur ce sujet des vaccins. Faut-il se ranger à l’avis majoritaire, hurler avec les loups, en sachant que les voix discordantes y sont de plus en plus rares, parce que les uns après les autres, ce gouvernement, les autorités médicales ont mis à mort et interdit d’exercer tous ceux qui se mettaient en travers de leur route, en travers de la route du gouvernement, en travers de la route de Big Pharma. On ne saura jamais véritablement si on nous a menti, ou si on nous dit la vérité. Même dans trente ans, on n’en saura rien ! Si ce n’est cette impression à jamais d’avoir été berné, manipulé, trompé !

 

 

Saucratès 


16/01/2022
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