Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Sur l’écologie punitive

Du discours des écologistes 

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, dimanche 3 décembre 2023

 
Petit retour en arrière sur l’écologie punitive. Mon argumentation première était de considérer que l’écologie et la collapsologie n’étaient pas solubles dans la démocratie libérale, si tant soit peu que l’on puisse considérer le régime politique français comme une démocratie …

 
1. Dialogue avec Bruno Bourgeon

 

Un lecteur, le docteur Bruno Bourgeon, m’avait longuement répondu en insistant d’abord sur la nécessité des lois, pour nous interdire de nuire aux autres en matière d’écologie et de préservation des milieux naturels. Il insistait aussi sur l’idée que, loin que de parler uniquement d’écologie punitive, il faudrait considérer que ce sont les pollueurs, le capitalisme, qui portent atteinte à notre liberté «de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides».

 

Je ne reprendrais pas ici la totalité de sa critique, sur notre insupportable égoïsme qui pousse certains d’entre nous à continuer à consommer sans limitation en considérant que seul notre contentement compte. «À force de s’abreuver à ce genre de langage (individualiste), les  gens se soucient de plus en plus de leurs libertés individuelles de consommateurs et de moins en moins du bien commun».

 

Il existe donc une rhétorique et une opposition frontale autour de la notion des libertés individuelles ! Et c’est le point d’achoppement frontal entre Bruno Bourgeon et moi-même, entre nous en tant que consommateurs, face à l’idéologie écologiste et collapsologiste.

 

Quelle est donc la principale des libertés individuelles ou publiques ?

 

• Le fait «de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides», quelque puisse en être le coût en terme de libertés individuelles ?

 

• Ou au contraire, le fait de conserver et de se battre pour conserver le maximum de libertés individuelles, même s’il peut y avoir un impact climatique à nos actions individuelles ? 

 
Je considère pour ma part que l’argumentation présentée par Bruno Bourgeon est parfaitement défendable lorsqu’il aborde le problème de manière collective. Le capitalisme est évidemment responsable de la destruction des écosystèmes, de la surconsommation des ressources de la planète. La course au profit a conduit des milliers d’entreprises à privilégier leur intérêt personnel, celui de leurs administrateurs, celui des représentants des plus grands de leurs actionnaires, à l’intérêt de la préservation de la planète. La technologie des cryptomonnaies est responsable de la consommation énergétique des entreprises de minage de blockchains qui consomment énormément. Les fabricants de véhicules automobiles ou d’électroménagers sont responsables à la fois des politiques d’usure prématurée de leurs produits, de ce que l’on appelle l’obsolescence programmée, et de leur consommation énergétique, en terme de ressources ou en terme de carburant. Cette industrie aurait pu chercher à minimiser autant que possible l’empreinte de la consommation énergétique de leurs produits plutôt que de privilégier leurs marges et leurs chiffres d’affaires. Apple est forcément responsable du développement des smartphones et de la frénésie de remplacement des consommateurs, même si, si cela n’avait pas été Apple, d’autres fabricants les auraient remplacés dans le cœur des consommateurs. 

Peut-être est-ce là la principale source de nos difficultés écologiques : l’évolution technologique effrénée. Nous ne vivons plus dans un monde immobile. Pendant des siècles, le progrès technique est resté stationnaire. Pendant des millénaires, on a continué à utiliser l’araire pour labourer les champs, le moulin à vent ou à eau pour moudre la farine de blé, et à s’éclairer à la chandelle puis à la lampe à huile. Et tout ceci a perduré pendant plusieurs milliers d’années. La précédente révolution technologique de l’humanité remontait au néolithiqué, avec l’invention de l’araire. Et puis en l’espace de quelques siècles, on a vécu la révolution industrielle du moteur à explosion, de l’électricité, du train, puis la révolution de l’informatique, et maintenant la révolution de la connaissance et bientôt celle de l’intelligence artificielle. 

La population mondiale est passée en quelques siècles de moins d’un milliard d’habitants à plus de huit milliards d’habitants sur notre pauvre planète, et la durée de vie du moindre outil, du moindre objet que nous possédons, ne se compte plus en nombre de générations, mais ne dépasse pas 4 ou 5 ans avant de devenir complètement obsolète. Forcément, cette juxtaposition d’effets pernicieux est générateur d’une catastrophe. Des milliards de consommateurs potentiels qui cherchent à disposer du dernier objet à la mode. Et le capitalisme au milieu de tout ça qui se réjouit de cette mondialisation de la demande qui lui est adressée. L’objectif ou le rêve des capitalistes : pouvoir produire pour l’ensemble de la planète, disposer d’une demande presque infinie.

 

Voilà ce que Bruno Bourgeon me répondait le 4 septembre 2022 :

 

«Quelle liberté pourrait exister dans un monde où tout est permis, y compris la possibilité de nuire aux autres ? À quoi ressemblerait une société sans aucune loi où n’importe qui pourrait être soumis à quelqu’un d’autre ? C’est proprement contre cette idée que se dresse le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau : nous troquons la loi du plus fort, contre des devoirs qui doivent permettre l’égalité de droit. Cette idée se retrouve d’ailleurs plus généralement à l’époque des Lumières, et elle donnera naissance au célèbre adage -la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres-.

 

Or, dans le cas de l’écologie, on se situe précisément dans cette configuration. Le but de  l’écologie est de préserver la planète afin que l’humanité puisse continuer à y vivre dignement. Interdire les pratiques nocives d’une minorité en vue de mieux respecter l’environnement, ce n’est pas une atteinte à la liberté, mais la défense du bien commun.


On pourrait d’ailleurs renverser l’accusation en arguant que nous  souhaitons conserver la liberté de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides. En agissant contre l’intérêt commun, ce sont les pollueurs qui portent atteinte à nos libertés, c’est la croissance non consentie qui s’impose, le capitalisme qui dicte le monde (…)»

 

Je n’ai repris qu’une partie de la réponse de Bruno Bourgeon. Et au fond, ce qu’il dit ne présente pas de difficultés. On peut être facilement d’accord avec ce qu’il écrit. Mais ce qu’il écrit n’est pas la totalité de l’idéologie écologiste. Ce n’est qu’une argumentation visant à rendre légitime son discours. Mais ce n’est pas cela l’écologie. Ou plutôt, ce n’est plus seulement cela l’écologie et la collapsologie.


Le problème de Bruno Bourgeon, le problème des écologistes, le problème de Sainte Greta Thurnberg et compagnie, c’est que leur idéologie ne s’arrête pas à ce qu’ils disent combattre, à ce qu’ils écrivent, à ce que Bruno Bourgeon nous écrit. 

 

Combattre les grands groupes capitalistes multinationaux, les méthodes publicitaires agressives et d’obsolescence programmée, leur absence de prise en compte de la limitation des ressources terrestres, est extrêmement compliqué et difficile pour les militants écologistes, et ne suffira pas pour sauver suffisamment rapidement la planète. C’était la méthode du Rainbow Warrior et des écologistes dans les années 1980, mais il s’agissait d’un combat dangereux et difficile. Des gens sont morts ou ont été emprisonnés.

 

Il est tellement plus simple de dégonfler des pneus de SUV et de 4x4 avec des grains de riz pour alerter leurs possesseurs sur le risque qu’ils font courir à la planète. Lorsqu’un écologiste dégonfle vos roues, c’est un beau combat, même si vous risquez d’en mourir si vous conduisez malgré tout. Dégonflez les pneus d’un écologiste ou d’une maire écologiste, et là, c’est un attentat contre l’Etat. C’est un crime haineux. 

 

S’attaquer aux individus lambda est devenu le Graal de tous ceux qui se croient investis d’un rôle de robins des bois ou de sauveurs de la planète. Pour peu que ces abominables individus lambda soient les possesseurs de quelques biens considérés comme un crime contre la Terre. Non pas les possesseurs de yachts protégés par des armées privées. Non beaucoup trop dangereux. Mme Sandrine Rousseau va ainsi s’attaquer aux beaufs qui aiment faire des barbeuques alors que c’est mauvais pour la planète, et que ce sont les ennemis des féministes écologistes qui se font appeler les louves alpha, contraire à l’égalité des sexes, parce que cela réactive le vieux syndrome de l’homme préhistorique et de l’inferiorité feminin … et en plus on parle de grillades de boeuf, qui est en plus le pire émetteur de méthane. 

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/01/sandrine-rousseau-et-l-entrecote-symbole-de-virilite-les-faits-derriere-la-polemique_6139857_4355770.html

 

Selon Bruno Bourgeon encore :

 

«En réalité, ces arguments ‘épouvantails’ ont surtout pour but de conserver des modes de vie  qui deviennent incompatibles avec la vie sur terre. Il n’est pas raisonnable de continuer à détruire les sols alors que nous en avons besoin pour nous nourrir. Il n’est pas raisonnable de dérégler le climat alors qu’il peut entraîner des bouleversements irréversibles pour notre survie et celle des non-humains, victimes collatérales injustes de notre désir insatiable de liberté consumériste.

 
Pourtant, une immense partie de la population, des élites et de la classe politique continue  dans cette voie. Une fraction d’entre elle a décidé d’ignorer la crise environnementale, voire de nier son existence ou sa gravité. Une autre portion a même décidé de s’en moquer, estimant que sa situation sociale lui permettrait d’échapper au pire.  


Il s’agit alors de conserver des privilèges et un mode de vie le plus libre possible. Et tant pis si cet exercice de la liberté nuit à la société en général. Pour les conservateurs, on est plutôt face à un refus de changer ses habitudes ; on a toujours fait comme ça (…)»

 
Au fond, pour les écologistes comme Bruno Bourgeon et consorts, un grand nombre de citoyens n’ont pas droit aux libertés publiques, n’ont pas le droit de choisir ce qu’ils ont le droit de consommer, la manière dont ils ont le droit de vivre librement, parce qu’ils font les mauvais choix. Non pas une infime partie de l’élite, mais «une immense partie de la population» comme nous l’écrit Bruno Bourgeon. 

 

2. Le discours écologiste n’est que dictature

 
Quel est donc ce type de régime politique où l’on considère qu’une immense partie de la population n’a pas le droit de décider librement de ses choix parce qu’ils feront forcément les mauvais choix ? Quel est donc ce type de régime politique où seule une infime minorité de la population, qui s’estime éclairée, qui estime faire elle les bons choix, s’arroge le droit de décider pour tout le monde ? 

 
Ce régime politique n’est pas une démocratie, mais une dictature. Dans le cas présent une dictature écologiste. Mais rien ne la séparera des dictatures du prolétariat que l’on a pu connaître par le passé, ou des dictatures fascistes qui s’étaient répandu en Europe pendant la période de l’entre-deux guerres, dans les années 1930-1940. Ce n’est pas l’idéologie affichée qui compte. Toutes les dictatures ont pour but de sauver l’humanité d’un grand péril, d’accoucher d’un nouvel homme, d’une nouvelle race. Ce n’est pas parce que la dictature écologiste croit avoir pour noble but de sauver la Terre que les moyens qu’elle entend utiliser pour cela seront pour autant bon. Le MAL engendre le MAL. 

 
«Cette rhétorique de l’atteinte aux libertés n’est pas seulement utilisée pour la  question écologique. Elle a aussi été appliquée au domaine social, comme on a pu le constater lors des élections législatives. Emmanuel Macron, se sentant en danger, avait pointé la gauche du doigt en soulignant que leur programme proposait plus d’une trentaine d’interdictions. Pourtant, là aussi, il s’agissait d’interdictions destinées à améliorer le bien commun. Qui peut sérieusement s’insurger qu’on interdise de louer des passoires thermiques ou de procéder à des licenciements boursiers ?

 
Ce qui est logique pour des dirigeants néolibéraux puisque leur citoyen idéal est le consommateur docile, contenté par ce système.
Il faut dire que les élites font également tout pour dégoûter les gens de la notion même de  solidarité, préférant pointer du doigt une minorité de soi-disant assistés et glorifiant les  structures privées tout en dénigrant les services publics. Avec un tel discours, on glisse donc  lentement vers un système libertarien où l’État deviendrait accessoire et où les libertés individuelles passeraient avant tout dans une sorte de course impossible de laquelle ne pourraient ressortir gagnants que les déjà-plus-riches et qui plongerait tout le reste dans l’illusion d’un jour atteindre la première place. Et, ce, peu importe le bien commun.»

   

3. Mes arguments contre le discours écologiste

 

Au fond, que peut-on répondre aux arguments des écologistes ? Comment contester leur soif de tout interdire ?

 

«Effectivement, je suis contre la majeure partie des interdictions stupides de ces gouvernements, quand elles ne visent qu’à gêner, écraser, contrôler un peu plus notre vie et contrôler nos pauvres droits et libertés publiques restantes. On devrait être autorisé à ne respecter que les lois auxquelles on accepte d’obéir. 

 

Je vise des positions très particulières ; le fait d’interdire ou réglementer la consommation de viande bovine et de la cuire sur un BBQ ; la ségrégation entre LGBT et hétérosexuels ; et enfin la lutte contre les SUV pour les rendre inutiles. Parle-t-on ici de bien commun, de sauvegarde de la planète, de lutte contre des consommateurs ultra-riches égoïstes qui ne pensent qu’à leur plaisir ? Ou bien de lubies et de cibles faciles d’écolos féministes extrémistes ? On ne parle que du droit à manger de la viande de bœuf, une entrecôte, et on arrive à vouloir décompter ce que mange un homme et une femme, et estimer que l’homme moyen doit s’aligner sur la consommation de la femme moyenne. 

Continuons plus loin. Comparons ce que mange une éthiopienne et une française et légiférons pour que les français et les françaises ne consomment pas plus qu’une éthiopienne moyenne ! En plus, je n’exagère même pas puisque les écologistes font déjà cette comparaison, en comparant le nombre de Terre consommée par tel ou tel habitant de telle ou telle nation. Aucun d’eux, ni Sandrine Rousseau, ni une autre extrémiste, n’a encore mis en cause les français et françaises et proposé de légiférer à ce sujet. Interdire les restaurants, limiter le nombre de repas à un par jour, ou restreindre à manger juste une mesure de riz … ou que sais-je encore …

La lutte contre les SUV est évidemment une constante des écologistes. Les écologistes extrémistes trouvaient autrefois amusant d’agresser les conducteurs de 4x4. Le mouvement Rébellion Extinction trouve amusant aujourd’hui de dégonfler les pneus des SUV. Mais qui vous autorise à décider ce qui est bien ou mal ? En fonction de quoi si ce n’est de vos propres lubies ? Pourquoi ne pas dégonfler les pneus des avions à Gillot ? L’extrémiste d’Extinction Rébellion ne prend-il jamais l’avion ? Son homologue est peut-être venu à la nage à La Réunion ? Ils s’attaquent à ce qu’ils estiment mauvais pour la planète et qu’ils n’utilisent pas. Et ils veulent les interdire aux autres sous ce prétexte là. 

C’est exactement la même chose pour Sandrine Rousseau ou pour les leaders d’EELV. Ils veulent la transparence sur les mouvements des yachts privés ? Qu’ils soient donc eux aussi transparents sur leur propre usage des avions pour leurs déplacements ministériels et personnels ? Il y a eu une ministre écologiste qui se promenait à bicyclette, même si je crains qu’il ne s’agissait que d’affichage : n’a-t-elle jamais pris l’avion à l’époque et depuis ?  

C’est cela qui me met en boule : l’égoïsme des écologistes qui veulent faire interdire ce qu’ils n’utilisent pas, ce qu’ils considèrent comme coupable, mais en aucun cas ce qu’eux-mêmes utilisent même si c’est tout autant mauvais pour la planète. Ou pire. Un double langage. 

Donc évidemment, je suis d’accord sur votre diatribe sur la pollution industrielle, sur les pesticides, sur la sauvegarde de la planète, mais je le suis beaucoup moins sur les moyens d’y parvenir, sur l’usage des interdictions, sur les actions des ayatollahs et des papesses de l’écologie. 

Aucune des mesures gouvernementales prises ne trouvent grâce à mes yeux. Le malus automobile est une aberration. 40.000 euros de malus pour des voitures sportives (60.000 euros à partir de 2024), cela devient débile, en sachant qu’à quelques kilomètres de là, en Allemagne ou ailleurs, ces voitures peuvent circuler librement et passer la frontière. Ou qu’il suffit aux plus riches de les immatriculer de l’autre côté de la frontière pour être exonéré de cette taxe. Mais encore faut-il disposer de sociétés étrangères pour échapper au fisc. De même, il est débile de donner un bonus de 3.000 ou 6.000 euros pour des voitures électriques majoritairement fabriquées en Chine, ou aux Etats-Unis. Les américains ont au moins l’intelligence de réserver les primes à des véhicules américains, mais l’Europe le conteste en défendant l’intérêt des fabricants chinois de véhicules électriques ! Mais les européens sont-ils stupides ? A-t-on besoin d’utiliser l’argent de nos impôts et taxes pour le donner aux constructeurs automobiles chinois, américains ou allemands ? 

Il reste à traiter l’argument des plus riches qui pourraient continuer à profiter grâce à leur argent de ce que les écologistes voudraient nous interdire, ou de ce qui reviendrait trop cher pour nos finances. Bruno, vous prônez un ordre mondial policier, pire que le communisme stalinien, pour être sûr que nul ne pourrait faire telle ou telle chose que vous souhaiteriez voir interdire ? On parle bien ici de fascisme écologique au nom de la sauvegarde de la planète, ou bien au nom de la police de la planète ? Ce que vous proposez, ce que les écolos fascistes proposent, me fait frémir.

Effectivement, je préfère la liberté au monde que vous souhaitez. Un monde de règles respectueuses des libertés individuelles plutôt que votre monde policier fasciste écologiste extrémiste, en fonction des lubies de quelques gourous féministes ou fascistes. 

 

Enfin, je vous parle de mesurettes qui n’auront aucun effet global mesurable sur le réchauffement climatique, prises pour emmerder les certains français, en fonction de lubies personnelles de quelques pseudo intellectuels politiciens, et vous, vous me parlez de victimes du capitalisme mondialisé.

 

Des mineurs qui ruinent leur santé, il y en a toujours eu. Ces mines pourraient être automatisées, mais pour quelques dollars, ces gosses, ces adultes cherchent à survivre en se tuant à petits feux. Effectivement, je ne me sens pas concerné. Vous leur interdiriez d’y creuser qu’ils chercheraient des façons encore plus dangereuses de gagner leur vie, même au mépris de nos vie ou de celles de nos jeunes (drogues).

 

Et les migrants climatiques (économiques) sont pour moi avant tout un danger civilisationnel. Évidemment, les amérindiens eussent pu dire la même chose devant l’immigration européenne aux Etats-Unis, ainsi que les aborigènes australiens devant les pionniers et les déportés anglo-saxons. Même justement, n’est-ce pas exactement ce qui s’est passé pour eux, aborigènes australiens ou amérindiens ? N’ont-ils pas été les victimes d’un ethnocide ?»

  
 

Saucratès



03/12/2023
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