Pensées de fin d’année
Ce mois de décembre 2024 approche déjà de sa fin et j’ai bien peu écrit dans ce blog ce mois-ci. Nous sommes déjà le 21 décembre 2024 et Noël approche déjà à grands pas. Noël et les grandes vacances estivales qui l’accompagnent. Noël et la période de réjouissances qui l’accompagnent également. C’est l’époque de la trêve de fin d’année, période que l’on appelle également ‘trêve des confiseurs’.
L’expression ’trêve des confiseurs’ trouve son origine en décembre 1874, au commencement de la troisième république, dans le cadre des débats politiques entre parlementaires républicains, monarchistes et bonapartistes sur la future constitution. «De crainte de nuire au commerce parisien, on ajourna la discussion ; c’est ce que l’on nomma la trêve des confiseurs». En mémoire du «repos» que s’accordèrent les parlementaires pendant la période entre Noël et le 1er de l’An.
https://www.bnf.fr/fr/lorigine-de-lexpression-la-treve-des-confiseurs#
On approche de ce moment de l’année où on fait le point sur l’année écoulée, où on réfléchit à nos réussites et à nos échecs, à nos avancées et à nos reculs. C’est ce moment de l’année où l’on se prépare à se projeter vers le futur, où l’on se prépare à faire notre introspection intime. Sur ce que l’on a fait de bien, ce que l’on a fait de moins bien, ou bien rien de tout cela … La fin du mois de décembre peut aussi bien être une période de l’année comme une autre, ou bien un mois de fêtes et de réjouissances endiablées, de soirées et de beuveries.
Pour ma part, je suis plutôt adepte de l’introspection silencieuse, du fait de se rappeler qu’il existe des endroits sur Terre où les célébrations ne sont pas de mises. L’idée même de célébrer la fin de l’année est d’ailleurs excessivement occidentalo-française, puisqu’il n’y a qu’en Occident que le calendrier de l’année se finit le 31 décembre de l’année, et que l’on y fête Noël au sens de la naissance du Christ ou de l’enfant Jésus. Le 1er de l’an chinois ou musulman n’ont ainsi pas de rapport avec notre début d’année civile catholique et occidentale. L’idée même d’un an zéro remontant à la naissance de l’enfant Jésus, selon une convention purement hypothétique, qui cherchait à récupérer une fête traditionnelle antérieure à l’établissement de la religion chrétienne, est également d’un arbitraire absolu.
Toute notre histoire se base d’ailleurs sur un même type d’arbitraire, puisque l’histoire que nous nous racontons est en permanence réécrite pour correspondre à une histoire supposément officielle. Quelques quarante à cinquante années me séparent de mon enfance et de l’histoire que l’on m’y a enseignée. Où sont passées les leçons d’histoire sur la guerre de cent ans, sur les aventures du sieur du Guesclin, sur les combats contre les royaumes des Almoravides et des Almohades ? À cette époque où l’on réécrit l’histoire et où l’on célèbre l’amitié entre les peuples européens, il devient politiquement correct d’effacer de l’histoire officielle les conflits entre la France, l’Espagne, l’Angleterre et bientôt d’avec l’Allemagne.
2024 se clôturera prochainement, dans un peu plus d’une semaine désormais. Il nous reste quelques jours encore pour préparer nos futures bonnes résolutions pour 2025,
Saucratès
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