Sur les médias
L’impossible neutralité des médias sur le climat
L’impossible neutralité des médias sur le climat
Par Saucratès
Saint-Denis de la Reunion, dimanche 26 mars 2023
La lutte contre le réchauffement climatique est une religion d’extrémistes, dont les principaux dirigeants, ou le Dieu tout puissant, est le merveilleux GIEC et ses saints, les divers membres de cette sorte de secte religieuse.
Pour les membres de cette religion, pour les adeptes de cette secte, il n’est nullement nécessaire de prouver ou de réfléchir à leurs propositions, à leurs modalités d’action. Comme pour une religion, il faut obéir aux oukases de cette divinité, aux paroles de cette divinité ou de ses saints et représentants sur Terre. Seule l’obéissance aux Lois divines du GIEC nous sauvera, pour les extrémistes/écologistes/collapsologistes et leurs zélateurs et zélatrices.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/03/24/l-echec-du-bilan-carbone-obligatoire-symbole-du-mepris-des-enjeux-climatiques_6166785_4355770.html
Seul point positif, cet article est particulièrement complet sur ce sujet. Mais le problème est que cette presse partisane n’est pas là pour informer, n’est pas là pour rendre compte. Ce journalisme est là pour influencer le lectorat du Monde, pour influer sur l’opinion publique, pour manipuler les esprits.
Médias et l’impossible neutralité - Le cas de l’industrie automobile
Médias et l’impossible neutralité - Le cas de l’industrie automobile
Par Saucratès
Saint-Denis de la Reunion, samedi 25 mars 2023
À mon sens, les médias devraient avant tout informer sur l’actualité, sans manipuler l’opinion publique, sans manipuler leurs lecteurs ou auditeurs, sans juger de chaque situation et sans mettre en avant leur seul jugement. Rester neutre et factuel ; vaste utopie lorsque l’on parle de journalisme.
C’est ainsi le cas pour le sujet du véhicule automobile à moteur à explosion. Mais au fond, n’est-ce pas également ce que l’on attendrait du monde politique dans son ensemble. Et lorsqu’un journal de premier plan comme Le Monde cite un parlementaire européen twittant qu’un accord entre le Parlement européen et les États européens est historique parce qu’il acte la fin des véhicules automobiles autres qu’électriques en 2035, ne prend-il pas position lui-même sur ce texte en le qualifiant aussi d’historique? Sinon, n’eut-il pas dû aussi afficher la position de ceux qui estiment que c’est un jour noir pour l’Union européenne? Prendre position n’est-il pas le contraire de l’éthique du journalisme? Sinon, comment faire la part des choses entre ‘informations’ et ‘opinions’ et ‘manipulations’?
Personnellement, je reste un adorateur convaincu des véhicules thermiques automobiles allemands, mais aussi électriques. Mais je ne comprends pas cette volonté de bannir les véhicules à moteur thermique des ventes, même avec hybridation, à partir de 2035, ou de les bannir des centres-villes dès aujourd’hui, pour tous ceux qui sont de générations un peu anciennes. J’ai donc pour ma part trouvé extrêmement courageux et intéressant la volonté allemande de bloquer le processus de validation de cette décision europeenne actant la fin du moteur thermique.
Mais là aussi, on découvre des prises de position incompréhensible du journal Le Monde à ce sujet. Quel besoin de parler de «décision incompréhensible et démesurée» en parlant d’une décision de l’Etat allemand dans ces discussions avec Bruxelles. Quel besoin de citer les dires de certains observateurs, ou d’un député social-démocrate allemand, ultra-partisan dans cette affaire :
«L’affaire a aussi endommagé l’image de l’Allemagne à Bruxelles et porté atteinte à la crédibilité des institutions, estiment de nombreux observateurs. Un Etat membre menace de provoquer une crise constitutionnelle de l’UE (non-respect du résultat d’une procédure législative) et n’obtient rien de substantiel en retour, un vrai désastre, a dénoncé l’eurodéputé social-démocrate allemand René Repasi»
Pour ma part, je ne pense pas que la voiture électrique soit la bonne réponse à la massification de la production de véhicules automobiles nécessaires pour les prochaines années. Il s’agit d’une position écolo-dogmatique des députés écologistes européens et de leurs affidés ultra-gauchistes et c’est un non-sens absolu. Une aberration démocratique dont on ne pourra s’extraire que par la sortie de l’Union européenne.
Les quelques articles suivants, toujours du Monde, et un peu moins partisans et connotés, sont intéressants :
Saucratès
Les médias, par-delà le BIEN et le MAL
Les médias, par-delà le BIEN et le MAL
Par Saucratès
Saint-Denis de la Réunion, dimanche 12 février 2022
Mes pensées de ce dimanche soir, et mon premier écrit de ce mois de février 2023, me ramènent au domaine de la politique, que l’on peut penser être une perte de temps.
Pourquoi parler de politique ? A quoi cela sert-il de parler encore une fois de politique, de cette politique française qui n’est ni intéressante, ni importante, ni en danger ?
C’est bien cela qui pose problème au fond. Cette pensée sur ce qui est important, ce qui est vital, ce qui est fondamentalement vital, et ce qui ne l’est pas. Si on écoute les uns et les autres, si on lit les journaux, consulte les médias …
- La guerre en Ukraine ? Vital. Horrible. La guerre aux portes de l’Europe.
- La répression en Algérie contre le Hirak ? Horrible. Un régime en passe de totalitarisme. Un régime qui traque ses derniers contestataires …
- Les tremblements de terre en Syrie et en Turquie ? Horrible. Heureusement, l’aide internationale afflue ! Pas un mot pourtant sur ces biens courageux sauveteurs français ou occidentaux qui se rendent dans ces coupes-gorges où il ne faisait mettre les pieds lorsque l’on est occidental il y a à peine encore quelques semaines.
- L’implantation et la notabilisation de l’extrême-droite française au parlement ? Horrible. Dangereux pour notre démocratie. Le spectre de l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite en France doit rappeler les heures les plus sombres des années 1930 en Europe et doit nécessiter le réveil de tous les démocrates français, à l’image de tous ceux qui se battirent pour la démocratie dans les années 1939-1945 !
- Le mouvement de contestation syndicale de la réforme des retraites françaises ? Une lubie d’enfants trop gâtés, de fainéants invétérés alors que tous les peuples européens ont courageusement et intelligemment relevé l’âge de départ à la retraite à 65 ans voire 67 ans !
C’est bien tout ceci qui pose problème. La couverture médiatique des événements qui secouent ou qui touchent le monde est analysée à travers le prisme d’une caste de journalistes et de commentateurs politiques qui ne voient le monde qu’en fonction d’une certaine grille de lecture. Certes ils sont indépendants, certes ils sont libres, mais ils pensent tous pareils, ils sont tous formés au travers du même moule, formatés au travers des mêmes impératifs : metoo, balancetonporc.org, touche pas à mon pote, Sos Racisme … Et ceux qui ne rentrent pas dans le moule (C8, Hanouna, Zemmour…) sont les grands méchants contrôlés par le grand capital, par un méchant milliardaire qui veut contrôler tous les médias et contre lequel les gentils chevaliers blancs se battent héroïquement (accessoirement eux-mêmes milliardaires, actionnaires de médias qui ont fait élire l’un des leurs en tant que président de la république française).
Mais tous ces mouvements, tous ces politiques, tous ces médias ont une vision bien particulière de la démocratie. La démocratie n’est pas de penser librement, mais de penser comme tout le monde, de penser BIEN, de penser DROIT (ou plutôt GAUCHE vaudrait-il mieux dire). Sauf bien sûr qu’à GAUCHE, il est de mauvais ton de battre ou de frapper sa femme, d’être soupçonné d’être violent avec sa femme, ou de défendre l’un des vôtres qui est tombé (Strauss-Kahn, Quatennens…). Il y a une chose qui ne peut être pardonné : le fait de défendre un tel homme, un homme condamné pour violence envers sa femme. La présomption d’innocence ? Elle ne peut pas exister dans un tel cas, dixit Mme Rousseau et les louves alpha écologistes. Seules les femmes comptent !
La démocratie selon ces gens, c’est détruire, c’est combattre tout ceux qui s’opposent à eux, tous ceux qui véhiculent des opinions contraires à leurs valeurs, mais défendre sur la base de la liberté d’opinion toute attaque, toute critique contre eux, leurs journaux, leurs idées, leurs médias.
En fait, leur vision de la démocratie, c’est une capacité à s’offenser, à s’offusquer à sens variable.
C’est Macron et les syndicats, c’est la phrase de Macron et «la capture de l’intérêt général par des gens au profit de leurs intérêts particuliers». Quand c’est lui-même ou ses affidés qui en profitent, cela semble tout à fait normal, conforme à la morale et à la démocratie, mais lorsque ce sont des responsables syndicaux, il s’agit alors d’intérêts particuliers corporatistes.
C’est l’injonction faites aux syndicats par Macron de laisser jouer le libre exercice de la démocratie, du débat au parlement, même si j’y mettrais fin dès que je le voudrais par le biais d’un recours à l’article 49.3 de la Constitution si le débat s’éternise. Les syndicats empêchent le libre fonctionnement de la démocratie quand ils manifestent, mais pas le gouvernement quand ils actionnent le 49.3 ?
De même lorsque le musicien Roger Waters défend ou prend parti pour la Russie devant le conseil de sécurité de l’ONU, c’est MAL, mais lorsque c’est Zelensky qui déambule un peu partout, parle devant toutes les assemblées internationales, c’est BIEN, c’est BEAU, c’est GRANDISSIME.
Au fond, nous sommes tous responsables de ces travers. Nous individuellement. Les français collectivement. Pour avoir voté pour Macron en 2017 et en 2022, malgré sa politique économique et sociale démarrée dès les ordonnances Macron de 2017, malgré sa politique de confinement et d’enfermement des français pendant la crise du coronavirus, en 2020, malgré la réforme des retraites que l’on savait, que les syndicats de salariés et patronaux savaient être, dans son programme électoral lors de la présidentielle de 2022.
Nous en sommes aussi responsables parce que nous lisons ces médias, nous achetons ces journaux, nous regardons et nous consultons ces médias ! Pourquoi se remettraient-ils en cause ?
Saucratès
Le monde est toujours fou
Le monde est toujours fou
Elon Musk, Twitter, les journalistes et la Commission européenne
Par Saucratès
Saint-Denis de la Réunion, lundi 19 décembre 2022
Un réseau social comme Twitter peut suspendre puis bannir le président en exercice des États-Unis d’Amérique, puisque c’est un populiste, mais Twitter ne peut pas suspendre les comptes de journalistes américains sans que la Commission Européenne ou l’ONU ne menace son dirigeant, M. Elon Musk, de sanctions. On peut menacer et suspendre des dirigeants démocratiquement élus. On ne peut suspendre des connards des journalistes qui manipulent l’opinion publique à longueur de temps ! Incroyable ! Invraisemblable ! Comme si le fait d’être des journalistes faisait de ces personnes des êtres à part.
Sauf si évidemment il s’agit de vilains journalistes qui défendent de mauvaises idées. Je pense notamment aux médias interdits en Europe par cette même Commission Européenne parce qu’ils défendent la Russie et sa guerre en Ukraine ! Aux yeux de la Commission Européenne, on peut donc penser qu’il y a les méchants que l’on peut exclure de Twitter ou auxquels on peut interdire d’exercer le métier de journalistes, parce qu’ils sont méchants, qu’ils disent ou défendent de méchantes idées, et puis il y a les autres, les gentils à leurs yeux, aux yeux des bons, qu’il ne faut surtout pas suspendre, défendre envers et contre tout.
C’est quoi un méchant ? Grande question tellement simple à répondre. Un méchant est un méchant que l’on peut suspendre ou bannir, ou interdire d’exercer son métier. CQFD. Et attention Elon, tu te rapproches de plus en plus des méchants pas beaux.
Ce même Elon qui découvre donc les dangers des référendums, puisque c’est à peu près ce qu’il a fait avec son sondage auprès des utilisateurs de Twitter. Elon peut-il laisser partir en fumée plus de 40 milliards de dollars en laissant disparaître Twitter ? En même temps, les réseaux sociaux changent si rapidement d’opinions et les informations effacent si rapidement les précédentes que dans quelques jours, presque tout le monde aura oublié cette nouvelle, ou bien celle-ci sera reléguée très loin dans les mémoires et les médias.
La preuve : nul n’a relevé que cette même Commission Européenne qui défend mordicus la liberté d’expression des journalistes était la même qui avait interdit quelques temps auparavant les médias russes. Ah oui, rien à voir c’est vrai. C’était des grands méchants qui défendaient des grands méchants ! Ils avaient été retirés de la race des journalistes et de l’humanité.
Il y a un gouvernement qui agissait comme les représentants des grandes démocraties, comme la Commission Européenne, comme Macron, comme Biden, pour lesquels certaines fractions de la population se voyaient exclus de l’humanité (journalistes russes, gilets jaunes, republicains AGA, …), sous prétexte qu’ils étaient l’ennemi … Il s’agissait des nazis. Étaient-ils vraiment si différents des nazis ?
Vive la liberté d’expression à la mode des gentils, des démocrates si proches des nazis qui nous gouvernent ! Et vive la manipulation de l’opinion publique défendue et mise en œuvre par tous les journalistes de tous les bons médias qu’il ne faut surtout pas suspendre ou bannir de Twitter !
Parce qu’il y a les bons et les méchants, mais il y a aussi tout ce peuple qui pense mal et qu’il faut manipuler afin d’orienter son opinion, afin que ce peuple pense bien, qu’il pense ce qu’il faut qu’il pense, c’est-à-dire comme les bons journalistes autorisés à s’exprimer et à exprimer les bonnes opinions ! Afin que le peuple pense bien. Le meilleur des mondes. Ce qu’il fallait démontrer !
Saucratès
Codicille 1 - «Actus dicatur bonus qui est conformis legi et rationi»
«Un acte est dit bon lorsqu'il est conforme à la loi et à la raison». Le recours d’Eric Zemmour auprès de la CEDH a été rejeté. Il faisait appel de sa condamnation pour provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance à une religion, en raison d’un passage d’une émission de «C à vous» du 6 septembre 2016 sur France 5, où il avait affirmé «qu’il fallait donner aux musulmans le choix entre l’islam et la France. Selon lui, la France vivrait depuis trente ans une invasion».
Les paroles prononcées par Éric Zemmour étaient-elles réellement condamnables, incitaient-elles à la discrimination, à la haine et à la violence ? En tout cas, c’est à peu près ce que pense une grande partie des français, que nous avons un problème de civilisation avec l’islam et l’islamisme. De même que de nombreux intellectuels, que je pense à Renaud Camus, à Michel Houellebecq ou à Michel Onfray, sans oublier Huntington. Dire ce que pense une large part des français peut-il être condamnable ?
Bon en tout cas, la CEDH adore condamner à tout bout de champ la France pour des conneries, défendre des immigrés ou des sans-papiers, mais s’agissant de défendre la liberté d’expression, des candidats à l’élection présidentielle opposés au pouvoir en place, ou des français tout simplement, il ne faut donc en aucun cas compter sur elle et sur son aide. Après tout, Eric Zemmour avait osé la critiquer. Pourquoi l’auraient-ils aidé ou défendu !
Codicille 2 - «In nomine patris et filii spiritus sancti»
Pour rester sur le sujet de la liberté d’expression bafouée dans notre si belle démocratie, je relisais il y a peu la condamnation de l’ancienne députée Martine Wonner par le Conseil de l’ordre des médecins pour ces propos sur le Covid 19, sur le port du masque et sur les dangers de la vaccination. Là aussi, on découvre que la liberté d’expression n’est qu’un pieux mensonge pour tous ceux qui professent des opinions contraires à l’opinion dominante ou scientifiquement autorisée par ceux-qui-pensent-droit. Au rythme où on avance vers la négation de toute liberté d’opinion, les députés et sénateurs, le gouvernement LAREM (ou quelque soit son nom aujourd’hui, que ce soit RENAISSANCE ou autre) devraient faire inscrire dans la constitution française LAREM que «nulle opinion contraire à celle des puissants, de ceux-qui-pensent-droit, ne sera autorisée» !
Lorsque une association des bien-pensants comme AVAAZ en appelle à financer les mouvements terroristes, pour le bien de la planète et des peuples autochtones
Lorsque une association des bien-pensants comme AVAAZ en appelle à financer les mouvements terroristes, pour le bien de la planète et des peuples autochtones
Par Saucratès
Rome, jeudi 6 octobre 2022
Message typique reçu de AVAAZ. Un illustre inconnu nous écrit pour nous appeler au secours. Cet inconnu est José Gregorio Díaz Mirabal, chef du peuple autochtone Wakuenai Kurripaco et coordinateur général des organisations autochtones du bassin amazonien (COICA).
Ce qui est amusant, c’est que ces mêmes peuples dont il est le représentant, nous auraient bouffé et tué s’ils nous avaient croisé dans la jungle amazonienne, ou qu’ils bouffent encore les étrangers qu’ils découvrent, mais là, ils nous demandent notre argent pour les aider. Diantre !
Aider à faire quoi ? En tout premier lieu, «financer un puissant soulèvement autochtone qui viendrait s’inviter aux deux sommets majeurs sur le climat et la biodiversité qui auront lieu cette année. Nous y défendrons des traités internationaux ambitieux pour stopper la destruction de la nature.» AVAAZ cherche ainsi à financer un mouvement révolutionnaire terroriste, mais le fait qu’il soit populaire et autochtone semble faire de ce soulèvement un acte bon et moral puisqu’il combattra les forces du Mal de Bolsonaro.
Accessoirement, toute personne qui donnera à AVAAZ participera au financement d’un mouvement terroriste ce qui le rendra passible de peine de prison à vie aux Etats-Unis.
Je vous laisse lire la prose d’AVAAZ. Je crois qu’il se fout de notre tête avec un grand discours New Age, un peu comme tous les charlatans qui veulent sauver la Terre.
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