La profession la plus détestée de France et le concours mondial pour emmerder le plus possible les non-vaccinés
La profession la plus détestée de France et le concours mondial pour emmerder le plus possible les non-vaccinés
Ou les principes de la république bafouée
Par Saucratès
Saint-Denis de la Reunion, lundi 17 janvier 2022
Je commencerais par la plainte de l’AFP pour l’agression dont ont été victimes deux de leurs reporters et les deux agents chargés de leur sécurité, pris à partie par des manifestants à Paris, alors que cette équipe couvrait une manifestation des Patriotes contre le Pass Vaccinal.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/16/apres-l-agression-de-ses-journalistes-l-afp-va-porter-plainte_6109729_3224.html
Je ne vais pas rentrer dans le débat de condamner ou de défendre cette agression envers des journalistes faisant leur travail. Je ne suis pas favorable à la violence physique, ou verbale, dans toutes les situations de la vie, et je ne participerais pas à de telles violences. Mais je la comprends, cette violence. Je sais d’où elle vient, cette violence dont ces journalistes ont été les victimes.
Cette France que j’aime a été mise à feu et à sang par des interventions présidentielles médiatiques dommageables, qui dressent l’une contre l’autre deux fractions de la France et deux fractions des français. Cette France a été mise à feu et à sang par une politique gouvernementale insupportable, avilissante, culpabilisante et infantilisante, et celle-ci a créé un sentiment de haine pour tout ce qui ressemble aux éléments du pouvoir macroniste. Et les journalistes en font partie, de ce système. Ces journalistes paient aussi le prix de l’importance prise par la judiciarisation des images des reportages TV depuis les manifestations des gilets jaunes et les multiples mises en examen décidées sur la base d’images journalistiques. Comment ne pas les comprendre, ces gilets jaunes détestant les médias, ces manifestants anti-pass sanitaires en sachant les multiples dérapages de médias cherchant juste à faire de l’audimat, des journalistes cherchant juste à percer dans ce métier et à sortir le scoop du siècle.
À d’autres époques, dans d’autres pays, les journalistes cherchent à rendre compte des violences subies par les manifestants, par les opposants politiques, par les victimes de juntes militaires. En France, aujourd’hui, les journalistes ne cherchent plus qu’à faire le buzz et à devenir célèbres. Leurs images ne rendra pas compte des violences subies par les manifestants, les flics éborgneurs de manifestants ne seront jamais filmés, par contre, de pauvres boxeurs défendant les faibles seront traqués et les images transmis au pouvoir pour lui permettre de frapper, de punir, d’incarcérer ses opposants. Comme le disait le candidat Eric Zemmour, «les journalistes sont les professionnels les plus détestés de France». Il disait vrai, en parlant de toute cette frange des non-citoyens français, d’extrême-droite, populaires ou populistes, gilets jaunes ou anti-pass sanitaire.
On peut ainsi se demander ce que l’on préfère : Un président de la République qui rend hommage aux journalistes, mais insulte toute une fraction des français non vaccinés, ou le candidat Zemmour qui rappelle que les journalistes sont les personnes les plus détestées de France, mais défend le respect de nos libertés publiques ?
Il est amusant dans un deuxième temps de noter qu’il semble y avoir une sorte de concours mondial lancé pour emmerder les non-vaccinés, leur pourrir la vie, les exclure de la société dans de nombreux pays du monde.
- Certains pays européens ont ainsi opté pour l’obligation vaccinale – comme l’Autriche ou l’Italie, et les non-vaccinés y seront passibles d‘amendes de 100 à 300 euros chaque mois ou chaque trimestre !
- Singapour ne prend plus en charge les frais médicaux des malades du Covid-19 ayant refusé de se faire vacciner.
- Au Canada, le gouvernement fédéral étudie la possibilité de priver d’indemnités chômage les Canadiens sans emploi qui refusent de se faire vacciner.
- Et au Québec, le gouvernement veut mettre en place une taxe pour les adultes qui refusent d’être vaccinés contre le Covid-19 sans raison médicale, les commerces non essentiels vont aussi être interdits aux non-vaccinés, comme les magasins vendant de l’alcool et du cannabis.
Evidemment, lorsqu’il y a quelques mois, on se mettait à comparer la situation des non-vaccinés avec la situation politique des années 1940, on nous taxait de fous, d’antisémites malades puisqu’il faut être un antisémite notoire pour oser comparer nos belles et merveilleuses démocraties à l’Europe sous la coupe du reich nazi ! Mais encore quelques mois, et on ne sera plus très loin de la situation des années 1940. Déjà, leur droit à la citoyenneté (à quand le retrait de leur nationalité) leur a été retiré verbalement par le Président de la République ! Il restera à les affubler d’un petit signe distinctif, ou les priver d’un passeport indispensable à leur vie sociale (ben ça, c’est déjà fait avec le pass sanitaire puis demain le pass vaccinal). Et enfin, de prévoir de les interner dans quelques camps de non-vaccinés privés de leur citoyenneté.
Une autre conséquence de tout cela, c’est encore une fois la violence des manifestants, dirigée cette fois-ci contre les députés LAREM qui votent et qui défendent ces positions liberticides et ces textes de loi visant à restreindre toujours plus les libertés publiques et les droits des français non-vaccinés (et pour les autres les condamnent à des piqures trimestrielles ad vitam aeternam).
https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-12-fevrier-2020
Je conclurais aujourd’hui en reprenant ces quelques mots.
«Oui, c’est indéniable, la démocratie représentative est en crise. C’est la notion même de représentation qui est mise en cause – on l’a clairement vu avec le mouvement des « gilets jaunes » qui refusait l’existence de représentants. L’idée de la représentation est née de la philosophie libérale du XVIIe siècle et entend séparer les représentants des représentés afin de libérer ces derniers pour qu’ils se consacrent à leurs affaires privées. Mais l’évolution des enjeux économiques, sociaux et politiques a rendu cette barrière abstraite, poussant à demander une intervention directe des citoyens sur l’action publique.»
Les principes de la République française ne sont pas bafoués par cette violence envers des élus de la nation. Car les élus de la nation n’existent plus. Il n’existe plus que des personnes minables le plus souvent élues sous une étiquette quelconque, qui ne cherchent même plus à représenter les personnes qui les ont élus. Qui ne cherchent même plus à réfléchir à l’intérêt de la majorité des citoyens de leur nation. Ces gens-là ne croient plus en la grandeur de leur action, mais simplement ils visent juste à être de bons soldats de la majorité présidentielle et à voter ce que leur chef leur dit de voter. Ils ne se drapent dans leur dignité bafouée que pour se protéger du peuple même qui les avait élu.
La démocratie représentative est certes en crise, mais uniquement parce qu’une partie du peuple, ceux qui estiment n’avoir plus rien à perdre, en ont marre d’être tondus, pressurés par le système, ignorés et moqués par les élites technocratiques, judiciaires, préfectorales …
La démocratie représentative française est en crise parce que le peuple se révolte, refuse de continuer à se faire entuber par des représentants qui servent uniquement leur propre intérêt. Pour moi, la fracture est survenue d’abord avec François Hollande, élu sur un programme socialiste et qui a appliqué un programme économique libéral. Et l’élection et la présidence de Macron a été le coup de grâce, puisque celui-ci a quand même été élu par des électeurs majoritairement socialistes, une nouvelle fois trahis pendant cette présidence.
Saucratès
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