La guerre des sexes aura bien lieu
La guerre des sexes a commencé. Elle a peut-être toujours existé et les femmes y étaient peut-être les uniques victimes, les uniques personnes à ignorer que cette guerre avait lieu. Aujourd’hui, les femmes ne sont plus les seules victimes de cette guerre des sexes. Certains de leurs bourreaux, de leurs harceleurs sont poursuivis et condamnés, mais plus largement, c’est l’ensemble des hommes qui en sont des victimes potentielles, des victimes collatérales.
Pourquoi cela me touche-t-il tant ? Probablement parce que pendant très longtemps, je me suis senti féministe, touché et concerné par les difficultés et par les arguments de mes collègues féministes. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Je ne me sens plus concerné parce que j’ai bien compris que pour toutes les féministes actuelles, je fais moi-même partie du problème, pour la simple raison d’être un homme.
Les féministes revendiquent donc désormais d’être misandres. Que la misandrie est inséparable du féminisme et de la defense des intérêts des femmes. De manière amusante, elles ne se disent pas detester les hommes individuellement mais collectivement. Assumons donc leur nouvelle position extrémiste assumée et assumons d’être nous les hommes misogynes. Il n’y a pas de raison de se présenter indéfiniment en tant que bouc émissaire de blessures narcissiques imaginées par ces vipères haineuses.
Soyons clair. Les hommes qui collaboreront avec les mouvements féministes sont des traîtres à l’espèce humaine, à leurs frères. Il faut que chacun comprenne qu’on ne peut plus, nous hommes, combattre à côté des féministes et défendre leurs revendications sans préparer désormais notre anéantissement, notre exclusion de la vie publique, nos accès à l’emploi. Que s’est-il passé entre l’époque où je défendais l’égalité des sexes au côté des féministes et aujourd’hui. Non pas seulement #metoo ou #balancetonporc.org, mais plus largement l’émergence de mouvements féministes qui prônent la haine du patriarcat et assument désormais leur haine des hommes. C’était évidemment visible dans chaque procès intenté contre un pervers, dans les décomptes des victimes des feminicides, dans leur refus de décompter les victimes d’homicides ; ces assassinats d’hommes tués par leur compagne ou pour leur épouse. Osons nous-aussi la misogynie ! Osons detester les femmes comme celles-ci détestent les hommes. Assumons d’exclure les femmes du champ public comme elles l’ont si longtemps été. Refermons de notre poigne de fer le dégel des conditions féminines et mettons fin à leur émancipation. Il n’existe nulle paix possible avec cette autre mpitié de l’humanité !
Dans une guerre, il y a des combats, des batailles perdues ou gagnées, et il y a des victimes et
des idéologies. Mais c’est une guerre où nos chefs ignorent qu’ils sont rentrés en guerre. Une guerre où l’ennemie est seule à manoeuvrer, à œuvrer dans l’ombre afin de renverser ses ennemis. En quelque sorte, le féminisme misandre est le terroriste des temps présents. Celui qui agit dans l’ombre, secrètement, traîtreusement et qui masque chacune de ses attaques dans l’ombre. Celui qui s’attaque aux civils innocents, coupables aux yeux des terroristes féministes misandres d’être tout simplement un homme, le bénéficiaire du monde qui l’a vu naître.
N’ayez pas peur, les féministes n’hésiterons pas à faire disparaître l’égalité des sexes dès lors qu’elles occuperont la majorité des postes de pouvoir. Ce jour-là, il ne sera plus question d’égalité des sexes mais d’une vengeance pour les temps passés, par les humiliations anciennes. Sauf si les hommes remportent cette guerre, une nouvelle fois, comme une telle guerre s’est forcément déroulée dans le passé.
Les affaires successives de pervers et de monstres qui hantent les comptes rendus des procès médiatiques posent problèmes. Comme l’affaire Charlie ou Samuel Paty ont été un déclencheur de la prise en compte du terrorisme, de la même manière, l’affaire Pelicot, cet homme qui avait fait violer sa femme par une centaine d’inconnus, l’affaire Le Squarznec, ce médecin qui a violé des centaines de jeunes enfants, ou désormais, l’affaire Phuoc-Vinh Tran, ce gynécologue accusé de viols sur des dizaines de ses patientes, posent problème.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/23/un-gynecologue-renvoye-en-proces-pour-des-viols-sur-92-femmes-une-affaire-d-exception-beaucoup-d-interrogations_6607841_3224.html
Autant l’affaire Pélicot me touchait particulièrement parce je pouvais me sentir concerner, en tant que mari et homme, autant les deux autres affaires me touchent moins parce que je ne suis en aucun cas médecin. Le procès nous dira si Phuoc-Vinh Tran est réellement coupable de viol ? Si le consentement dans le cas d’un examen médical peut être invoqué ?
Le probleme de toutes ces affaires, c’est bien le traitement médiatique qui en est fait. Le Monde nous tiendra au courant des haies des femmes venant supporter les pauvres victimes innocentes de Phuoc-Vinh Tran. Il nous parlera des victimes éplorées, du criminel muré dans son silence et ses dénégations, du silence digne des spectatrices témoins ou spectatrices de ce nouveau procès hors normes. Mais Le Monde devrait plutôt nous éclairer sur le nombre de procès intentés par des femmes vis-à-vis de leurs gynécologues, qui a conduit à introduire la notion de consentement de la patiente avant de procéder à un examen vaginal. Imagine-t-on de refuser d’ouvrir la bouche devant son médecin pour qu’il inspecte votre gorge et votre larynx, mais attendre de lui qu’il vous soigne et trouve ce que vous avez ?
La guerre des sexes a débuté. Les pervers comme Pelicot qui défraient aujourd’hui les chroniques judiciaires seront peut-être considérés demain comme les premiers résistants et leurs premières victimes de cette guerre larvée entre les hommes et les femmes misandres.
Saucratès
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