Sujets de société
Inquiétant regain du masculinisme ou inquiétante montée du féminisme
Et si la question n’était pas tant l’inquiétant regain du masculinisme que l’inquiétante montée du féminisme ?
Par Saucratès
Saint-Denis de la Réunion, lundi 15 avril 2024
J’ai évidemment de nombreuses similitudes de point de vue avec les masculinistes. Comme eux, je me sens en permanence agressé par les multitudes de plaintes émanant de femmes contre des hommes publics ou connus, célèbres. Sauf à être homosexuel, il devient dangereux de devenir ou d’être célèbre ou publiquement connu. Probablement parce que les plaintes pour agression sexuelle sont les seules plaintes pour lesquelles il n’existe aucune présomption d’innocence. Vous voulez la peau de quelqu’un, faites en sorte que quelqu’un porte plainte pour agression sexuelle. De la même manière qu’en entreprise, il suffit de faire en sorte que quelqu’un porte plainte pour harcèlement moral. Le licencie assuré sauf si c’est contre le patron lui-même !
Comme les masculinistes, je me suis senti agressé par #meetoo et par #balancetonporc.org. Ce climat de délation généralisée, qui se pense ou se comprend comme une justice enfin offerte aux femmes victimes des violences sexuelles des hommes, mais qui n’a aucun attribut de la justice. Ni procès équitable, ni droit d’être défendu par un avocat, ni présomption d’innocence. S‘il s’agit effectivement d’une justice, c’est d’une justice de femmes, une justice féministe, où la peine prononcée est connue dès l’ouverture du procès médiatique, la culpabilité évidente dès que la plaignante s’exprime, où seule la parole des femmes comptent, et la mort du condamné automatique, indispensable. Une véritable société matriarcale en somme.
Comme les masculinistes, je ne pense pas seulement que l’on «s’acharne sur les hommes» mais que les féministes de toutes sortes veulent nous éradiquer, nous les hommes.
«A partir de données de plus d’une vingtaine de pays, un article du Financial Times a mis en évidence la progression, depuis six ans, d’un fossé idéologique de 30 points environ entre les filles et les garçons de la génération Z, notamment sur les questions d’égalité.
La France n’est pas épargnée par cet inquiétant phénomène. L’alerte a été donnée en janvier par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les résultats de son Baromètre annuel du sexisme rapportent, là aussi, un écart de près de 30 points entre les femmes et les hommes de moins de 35 ans, sur la perception des inégalités dans la famille (28 points) comme dans la rue ou les transports (27 points). Le clivage se confirme et se polarise, s’alarment les auteurs du rapport, qui constatent que plus l’engagement en faveur de femmes s’exprime dans le débat public, plus la résistance s’organise. Ils s’inquiètent notamment de la progression des réflexes masculinistes et comportements machistes chez les jeunes hommes adultes : 28 % des 25-34 ans estiment que les hommes sont davantage faits pour être patrons (contre 9 % des 50-64 ans) ; 52 % pensent qu’on s’acharne sur les hommes.
Je n’étais pas supposé évoluer de cette manière. J’ai toujours défendu l’égalité des sexes entre les hommes et les femmes, ou entre les femmes ou les hommes comme il faut désormais l’écrire. Et c’est vraisemblablement là où réside le problème, si l’on ne reconnaît qu’une façon de dire les choses pour être un bon défenseur de l’égalité des sexes.
J’adore mon épouse et j’ai toujours eu pour principe de partager toutes les tâches ménagères, ou plutôt de vivre dans un équilibre où chacun participe. Je n’ai aucun problème avec l’égalité des salaires entre hommes et femmes, ayant longtemps milité pour une telle égalité en entreprises.
Bon évidemment, pour suivre les points évoqués par le Haut conseil à l’égalité, je me suis fait à l’idée de toujours payer les additions, que l’homme doit défendre la femme, même si j’abandonne plaisamment l’idée de la galanterie puisque c’est antinomique avec l’égalité des sexes. Surtout, je sais que les mères ou les femmes peuvent être aussi facilement des dragons que les hommes, peuvent dominer ou écraser leurs conjoints ou leurs enfants. Ce n’est pas le sexe qui compte mais le comportement de chacun et chacune. Et l’éducation reçue, le travail psychologique réalisé sur soi, sur ses propres déviances, sur ses propres démons.
Non, mon seul problème, c’est le féminisme agressif, c’est cette agressivité féministe cherchant à rendre responsable les hommes de tous les malheurs qui tombent sur certaines femmes. Cette explication si simple à leur situation personnelle ou professionnelle dont elles rendent responsables le sexisme de la société et des hommes qui les entourent.
La cause de ma bascule dans le masculinisme, c’est #meetoo, c’est #balancetonporc.org, c’est toutes les affaires successives qui éclaboussent un par un tous les hommes un tant soit peu célèbres ou connus.
Et si le problème n’était pas le masculinisme mais le féminisme ? Mais si les médias comme Le Monde, comme la majeure partie des journalistes télévisés ou de presse écrite, n’étaient pas essentiellement composés de femmes, peut-être qu’une autre opinion médiatique pourrait émerger dans les médias. Elles ont déjà gagné la guerre en France. Et ceux qui osent le contester sont attaqués judiciairement ou considérés comme des masculinistes.
M’est-il possible de dire réellement que le seul problème est le féminisme ? Non. Les femmes sont régulièrement victimes d’agression sexuelle au cours de leur vie, ce qui n’est pas le cas des hommes. Elles seront aussi plus fréquemment victimes de commentaires misogynes au cours de leur vie professionnelle, à la différence des hommes. Tout ceci n’est pas contestable. Je me réjouis même d’avoir des fils plutôt que des filles, parce que j’aurais peur pour elles dès lors qu’elles devraient sortir. Un garçon n’a qu’à craindre un détraqué sexuel. Une fille doit craindre potentiellement tous les hommes qu’elle croise. Tout est plus dangereux pour une femme, comme par exemple une simple ballade en montagne ou au bord de la mer.
Mais le féminisme est aujourd’hui allé trop loin, dans sa rage contre les hommes. Une femme âgée peut se trouver avec de jeunes hommes sans jugement négatif. Un homme âgé avec de jeunes femmes est un sale pervers et il est immédiatement considéré comme ayant abusé d’elles et elles seront incitées à porter plainte, à se plaindre d’agressions sexuelles et d’emprises. #meetoo et #balancetonporc.org sont allés beaucoup trop loin pour que je me sente encore le moins du monde féministe.
Même les lois sur la parité en matière électorale et politique vont également trop loin. Et pourquoi ne pas imposer des listes sur lesquelles on trouvera un ouvrier, une ouvrière, un paysan, une paysanne (au SMIC maximum), un cadre et une cadre, un enseignant et une enseignante, une infirmière et un infirmier ? Pourquoi prioriser la représentation des genres sexuels (bientôt il faudra aussi des binaires, des transsexuels, des homosexuels et des homosexuelles) et pourquoi ne pas prioriser l’appartenance à la catégorie sociale des gens qui font les lois ou qui nous gouvernent ? Ou bien leur appartenance à des classes d’âge ? Moins de 30 ans, de 30 ans à 49 ans, plus de 50 ans ? Parce que ce serait une énorme usine à gaz ? Mais c’est déjà une énorme usine à gaz électorale.
Comment et de quelles manières les féministes ont-elles réussi à faire accepter, à faire considérer, que l’appartenance à un milieu social ou à une classe d’âge n’avait aucune importance, que cela n’influait en aucune façon sur les lois ou les règlements qui étaient votés ou mis en œuvre, mais que le sexe des élus avait par contre une énorme importance et qu’il fallait une parité, ou une majorité de femmes, pour que les lois soient bien votées ou le gouvernement bien géré ? Si les uns ou les autres n’ont supposément aucune importance, alors que pourtant, les jeunes, les ouvriers sont très mal représentés au parlement ou dans les échelons communaux ou régionaux, il n’y a aucune raison que le sexe ait plus d’importance. Si ce n’est pour plaire à une obligation de féminisme auquel nous sommes tous contraints d’obéir. Même moi puisque cet article sera taxé de sexisme et d’anti féminisme puisque je n’y respecte pas l’obligation de saluer le féminisme.
Saucratès
Du racisme anti-blancs
Quelques questions sur le racisme
Par Saucratès
Saint-Denis de la Réunion, dimanche 10 décembre 2023
Nota bene : Je ne voudrais pas que l’on m’accuse de considérer que le racisme n’existe pas, que seul le racisme anti-blancs existe en France. Ce n’est pas mon idée. Le racisme existe évidemment, en France comme partout ailleurs. Même si, au sein de cette France, le département de la Réunion constitue une sorte de havre de paix où de nombreuses communautés ont réussi à vivre de manière sereine, où les apparences et les couleurs de peau sont juste des évidences (chinois, malbaraise, cafre, créole, mahorais, zoreil), sans que cela ne dénote aucun jugement, aucun racisme.
Il reste à déterminer ce qui, dans ce racisme, relève de la haine et de la stupidité des autres, des racistes, et ce qui relève de l’attitude et le regard des victimes elles-mêmes, notamment face à ce que les sociologues appellent le racisme institutionnel de l’administration française elle-même. Il me semblait néanmoins important de le souligner en introduction pour qu’on ne se méprenne pas sur le sens de mon argumentation. Le racisme anti-blanc, de même que l’antisémitisme, n’est qu’une fraction des comportements racistes que l’on observe en France.
Qu’est-ce que le racisme ? Est-ce une question qui a un sens aux yeux de tous ? Ceux qui indiquent en être victimes depuis leur plus jeune âge peuvent-ils accepter que l’on pose cette question ? Pour ces populations issues de l’immigration en France, dont la couleur de peau n’est pas blanche, qui peuvent considérer que le racisme, c’est ce qu’ils vivent tous les jours, tout le temps. Et que le fait de tenter de le définir, revient à considérer comme nul et non avenu ce qu’ils vivent régulièrement. Comme si on leur demandait : «dites-nous en quoi ce que vous vivez est du racisme ?»
Voilà ce qu’écrit France Info sur le racisme anti-Blancs et le racisme en général :
«L'existence d'un racisme anti-Blancs fait toutefois l'objet de débats en France. Si la justice a bien reconnu des cas d'injures racistes pour des paroles prononcées envers des personnes blanches, les études d'opinion et les travaux de sociologues montrent qu'il existe une vraie différence entre ces insultes et l'expérience des personnes non-blanches en France. Les Blancs ne rencontrent pas de désavantages en raison de leur couleur dans les orientations à l'école, l'accès à l'emploi, au logement, à la santé ou dans les relations avec les institutions, détaillait ainsi le démographe et sociologue Patrick Simon.»
L’ancien premier ministre Édouard Philippe se prononce donc lui aussi sur ce racisme anti-blancs, objet de tous les débats, à la suite du Rassemblement national, mais assez simplement en ne l’excluant pas immédiatement.
Il y a donc opposition d’expériences et de vécus entre les blancs et les noirs autour de cette question du racisme. Et tenter de le définir ou de le circonvenir est une manière comme une autre de se faire une opinion sur cette question du racisme.
Si le racisme c’est de rejeter l’autre en fonction de sa couleur de peau, de l’insulter et de l’agresser physiquement ou oralement dans un endroit où cette personne est minoritaire ou bien non majoritaire, alors effectivement, le racisme non-blancs existe dans nos cités, dans nos villes et aussi dans certains départements d’outre-mer français.
Si on retient une définition plus institutionnelle du racisme, dans un regard plus sociologique comme l’écrit le sociologue Paul Simon, on retiendra alors pour définir le racisme, comme il l’indique, des expériences de désavantages en raison de leur couleur de peau dans les orientations à l'école, l'accès à l'emploi, au logement, à la santé ou dans les relations avec les institutions.
Au fond, pour ceux que l’on appelle les personnes racisées, issues de l’immigration, elles ont l’impression que le racisme a muté. Avec le développement d’une forme de tolérance accrue dans la société envers les différences de couleur de peau, avec la criminalisation de tout acte raciste fondé sur la couleur de peau, les personnes racisées ne sont plus forcément très souvent confrontées aux insultes et aux agressions verbales ou physiques quant à leur apparence et à leur couleur de peau. Ce n’est peut-être plus tout à fait leur vécu. Par contre, le racisme pour ces personnes continue de correspondre à ce qui fait leur vécu : l’orientation à l’école, l’accès à l’emploi, au logement, à la santé et les relations avec les institutions.
Si le racisme est le fait d’être victime plus que de raison de contrôles (au faciès) par les forces de police en comparaison d’autres personnes de couleur blanches, ces personnes racisées s’estimeront victimes du racisme institutionnel de la police, même si les policiers qui les contrôlent sont eux-mêmes racisées.
Inversement, pour les personnes blanches de peau, le racisme restera les insultes et les agressions les visant en tant que personnes de couleur blanche de peau. Ces personnes-là ne rencontrent pas encore, ou bien très rarement, de difficultés dans l’orientation à l’école, dans l’accès à l’emploi, au logement, à la santé ou dans les relations institutionnelles, ou bien parce qu’elles ne les rattachent pas à leur couleur de peau. Parce qu’on a tous parfois des difficultés à communiquer avec des enseignants, à obtenir la bonne orientation pour nos enfants, à vivre des situations d’injustice en matière scolaire, punitions injustes. On a tous parfois des difficultés à trouver un travail et on peut rester longuement au chômage. De même, l’accès au logement est compliqué et la concurrence entre locataires féroce. Les réponses des médecins ne sont pas toujours faciles à obtenir. Et il vaut mieux pour tout le monde à ne pas avoir affaire à la police, à la gendarmerie ou à la justice. Donc on fait forcément profil bas lors d’un contrôle, parce qu’à tout moment, ce contrôle peut déraper. Alors effectivement, quelque soit la personne en face de vous, si vous partez en live, si vous l’accusez d’être raciste, si vous la traitez d’incompétente ou si vous lui niez le droit de vous contrôler, cette personne, quelque soit son statut, gendarme, flic, juge, caissière, vigile de supermarché, vous pourrira la vie, même si vous pensez être dans votre bon droit. Même si c’est à raison.
Au fond, le problème est peut-être de considérer comme des comportements racistes toutes ces petites violences institutionnelles, tous ces petits tracas institutionnels, qui concernent tout le monde, qui frappent tout le monde. Peut-être que certains d’entre nous en ont plus que les autres. Certains d’entre nous sont peut-être plus confrontés que d’autres à ces situations. À moins que leurs comportements, leurs attitudes, leurs façons d’être ou de vivre les exposent plus que d’autres à ces petits tracas, à ces petites violences.
Dans le racisme institutionnel, tout est peut-être manière de voir. Si vous estimez qu’un contrôle d’identité est forcément un contrôle au faciès, et qu’il vous humilie devant vos enfants ou vos proches, vous le prendrez comme un acte raciste au lieu d’y voir le signe d’une police qui vous protège, vous et votre famille. Un enseignant d’anthropologie aimait raconter ces difficultés pour trouver un logement en France, racontant qu’après s’être fait éconduire par un propriétaire, il s’était fait passer pour un blanc au téléphone pour s’entendre dire que le logement était toujours libre. Certes. Mais combien de personnes de toute couleur de peau se font éconduire par des propriétaires qui recherchent le locataire disposant des meilleures références et des meilleures garanties. Et concernant l’accès au travail, n’est-il pas tout aussi compliqué de trouver un travail pour un salarié de plus de 50 ans ou de plus de 60 ans, sans que cela puisse être considéré comme un acte raciste ? Du racisme anti-vieux ?
Au-delà de ce racisme institutionnel qui ne dépend que du point de vue et de l’état d’esprit de celui qui y est confronté, de sa manière de voir ces petits tracas et violences quotidiennes, il y a le racisme caractérisé, ces violences physiques et verbales qui constituent des actes racistes.
Dans notre société française où la couleur de peau racisée est devenue un brevet de coolitude, où les personnes racisées subissent peut-être moins que par le passé cette forme de racisme primaire, banalisée, il est peut-être normal que ces mêmes personnes s’opposent à l’idée que ces mêmes violences dirigées contre des blancs sont considérés comme du racisme. Il ne faut pas que les exploiteurs blancs puissent se présenter eux-aussi comme des victimes ! Ce serait le monde à l’envers. D’où le fait que SOS Racisme se prononce rarement en défense de personnes de couleur blanche de peau victimes d’injures ou d’agressions racistes. Ou qu’elle ne se prononce pas sur ces faits aux Antilles. Probablement parce que les blancs n’ont rien à y faire, que ce soit aux Antilles, en Afrique ou ailleurs, surtout pour s’y comporter en terrain conquis.
D’où désormais un débat national pour modifier le regard sur le racisme, afin que les violences et les agressions verbales et physiques visant les blancs ne soient pas considérées comme des actes racistes, pour privilégier tous ces actes de la vie quotidienne qui sont sensés pourrir la vie des pauvres victimes racisées victimes du racisme de la société française dans son ensemble. Ou quand le sociologue investit le champ politique pour défendre les intérêts d’un groupe d’individus particulier en délaissant l’objectivité des situations!
Saucratès
Les émeutes … et après ?
Les émeutes … et après ?
Par Saucratès
Saint-Denis de la Réunion, samedi 8 juillet 2023
Quelles analyses tirer des émeutes urbaines de 2005 ou de 2023 ? Je me suis vraisemblablement d’avantage senti concerné par ces émeutes de 2023 parce que j’étais à ce moment-là en France métropolitaine, lorsque ces événements surgirent, lorsque ces émeutes se déroulèrent. Loin des lieux de ces émeutes, mais en même temps, la simple écoute des stations de radio et des émissions de RTL suffirent à me donner l’impression que la situation pouvait exploser à tout moment, partout en France, et donc proche de moi.
En 2005 pour la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, comme en 2016 pour la mort d’Adama Traoré, ou enfin en 2023 avec la mort de Nahël, l’incident générateur est la mort d’un ou de plusieurs délinquants, défavoblement connus des forces de l’ordre, mort imputée à chaque fois à l’intervention des forces de l’ordre. À chaque fois, également, les délinquants deviennent des icônes populaires en lesquels tous les jeunes des banlieues disent se reconnaître, des sortes de saints dont tous les méfaits sont immédiatement oubliés, absous.
Et de la même manière, tous ces jeunes qui vont s’en prendre aux forces de l’ordre, aux gendarmes, aux policiers qui tentent de faire régner l’ordre, aux pompiers qui tentent d’éteindre les incendies que ces groupes allument, qui deviennent également des égéries du réveil de la conscience populaire, de ces icônes de la pop culture, de ces combattants des forces du Bien.
La vraie question qu’il faudrait peut-être se poser, c’est pourquoi reconstruit-on ce que ces jeunes de ces mêmes quartiers détruisent ? Comment voulez-vous que ces jeunes et ces moins jeunes comprennent la connerie de leurs actions stupides si vous reconstruisez à neuf tout ce qu’ils ont brûlés, tout ce qu’ils ont incendiés, tout ce qu’ils ont détruits ? S’ils devaient désormais vivre au milieu des gravats de leurs actions, si leurs proches, si les générations suivantes, leurs enfants, devaient désormais vivre au milieu des ruines, s’ils devaient s’en expliquer auprès de leurs proches, au lieu de se raconter leurs faits d’armes au cours de ces révoltes urbaines, peut-être que le message passerait mieux. Evidemment, ces abrutis changeraient de villes, de quartiers, et ceux qui subiraient le déclassement de vivre au milieu d’infrastructures détruites ne seraient probablement pas ceux qui les auraient brulées. Mais pourquoi l’Etat s’emmerde-t-il à reconstruire ce que ces abrutis d’émeutiers ont détruit ? Ils recommenceront dès qu’ils le pourront, dès que l’occasion leur en sera donnée. À la première injustice qu’ils estimeront suffisante. Ou bien dès qu’ils se croiront protéger et anonymes dans la masse des émeutiers.
Thomas Piketty, grand économiste français dont j’admire les travaux sur la répartition des richesses et les déséquilibres qui en résultent en matière de répartition du Capital, pointé du doigt les écarts de prix du foncier entre les villes et les plus chères, et donc celui, celles où la richesse se concentre, et les autres villes où le prix de l’immobilier est beaucoup moins cher. Thomas Piketty ne devra pas s’intéresser à la politique car il y raconte des âneries. Les français veulent-ils vraiment que le prix de l’immobilier atteigne partout les prix parisiens ou le prix des quartiers coquets du Sud de la France ou de la région parisienne. Ne soyons pas stupides ! Ce sont des quartiers où les jeunes ménages ne peuvent plus s’installer, ne peuvent plus acheter ou reprendre un bien immobilier, ni même y louer un appartement. C’est cela que Thomas Piketty veut ? Une France où les jeunes générations ne peuvent plus investir ? L’Allemagne où les prix de l’immobilier ne sont absolument comparables, bien moins chers, où les loyers sont également bien moins chers, n’est pas une région déshéritée pour autant. Bien au contraire. Tout ceci est stupide.
Obliger les émeutiers à rendre compte de leurs actes est aujourd’hui indispensable. Non pas forcément devant la justice puisqu’en fait, la majorité d’entre ces casseurs, ces émeutiers, ces jeunes, n’auront pas été interpellés et ne seront pas poursuivis. Parce que la réponse judiciaire ne sera jamais à la hauteur de ce qu’ils auront détruit, brulé, cassé. Il faut les obliger à rendre compte devant leurs pairs, devant leurs petits frères et petites sœurs, qui devront désormais être scolarisés dans les ruines de ce qu’ils auront brûlés, devant leurs parents auxquels on aura coupé les allocations, et devant leurs propres enfants pour que le discours de fierté, j’y étais, devienne un discours de honte. Il faut surtout empêcher que dans quelques années, les discours de victimisation de ces quartiers ne soit prétexte à des municipalités de gauche ou écologistes de lancer de grands travaux de réhabilitation. Il faut que ces émeutiers apprennent à vivre dans des ruines pour que les générations suivantes cessent d’idéaliser les émeutes urbaines et les émeutiers. Il faut qu’ils payent !
L’écart entre la France des riches et la France des pauvres et des quartiers populaires deviendra-t-elle encore plus importante ? La prochaine fois, les jeunes des quartiers populaires qui voudront en découdre avec les forces de l’ordre iront-ils brûler les quartiers bourgeois de nos villes ? La bourgeoisie française a-t-elle intérêt à faire reconstruire sur fonds publics les quartiers populaires pour éviter que demain, ces mêmes groupes de jeunes désœuvrés et déscolarisés ne viennent s’en prendre à leurs quartiers cossus, à leurs infrastructures publiques ?
Au fond, sommes-nous uniquement obligés la survenue de prochains épisodes du même type dans quelques années ou dizaines d’années ? Est-ce sans espoir ? Il faudrait pourtant que ces bandes de jeunes abrutis et abruties payent !
Saucratès
Post scriptum : Je ne parle pas du meurtre en lui-même de ce jeune par un policier. Choquant ou non, cela ne donne en aucun cas selon moi raison aux hordes de jeunes émeutiers de faire ce qu’ils ont fait. Bizarrement, un jeune guinéen est également assassiné à Angoulême pour un même refus d’obtempérer et pratiquement personne n’en parle ou ne se soulève. Mais il ne parle peut-être pas aux jeunes de banlieue ; ce n’est pas un délinquant et il n’a pas la nationalité française.
Il y a évidemment un problème avec le comportement de certains membres des forces de l’ordre. J’ai moi-même expérimenté il y a quelques années, la stupidité de certains policiers de la BAC, heureusement avant qu’ils aient le droit de tirer pour un refus d’obtempérer. Un simple petit geste de deux doigts de la part d’un policier à l’arrière d’une voiture de police de la BAC et je devais comprendre que je devais les suivre et m’arrêter pour un contrôle. Désolé mais ce n’était pas clair. Et parce que j’ai continué mon chemin, le véhicule de la BAC a remonté en sens interdit une rue pour se ruer sur ma voiture. Refus d’obtempérer selon eux, armes sorties. Pour des feux de brouillard allumés. Et un flic complètement allumé, très probablement complètement stone, particulièrement énervé. Mon affaire finie (amende que je n’ai d’ailleurs pas pu faire sauter), le véhicule de la BAC est reparti à vive allure, toute sirène hurlante, à la poursuite d’une autre potentielle victime. Des cowboys lâchés dans la ville. A bien réfléchir, ce jour-là, je ne suis peut-être pas passé très loin d’être moi aussi la victime d’une erreur policière. Ou mon passager. Je n’étais pas jeune, je n’étais ni un jeune noir ni un jeune maghrébin, mon passager avait plus de soixante ans, mais ce n’est pas passé très loin. La police possède en son sein un certain nombre de fous furieux qui ne devraient ni porter une arme, ni faire partie des forces de l’ordre. Mais le problème est que tous les flics qui les entourent les couvrent jusqu’à ce qu’ils commettent l’irréparable.
Des émeutiers
Nouvelle série de violentes émeutes urbaines en France suite à la mort d’un jeune délinquant d’une cité de la région parisienne, tué par un policier lors d’un contrôle routier. Des jeunes délinquants de toutes les régions françaises, jusqu’à La Réunion, à Saint-Denis, à Saint-André, en attendant Le Port, mettent à sac les magasins, les supermarchés, les boutiques de marque Nike ou vendant des cigarettes, et attaquent des mairies, des commissariats, des écoles, des entreprises ou des concessions automobiles.
Y a-t-il un lien de cause à effet entre la mort du jeune délinquant Nahel M. et ces émeutes urbaines ? Entre ce drame survenu à Nanterre le 27 juin 2023 et les émeutes des nuits des 27, 28 et 29 juin 2023 un peu partout en France ? Que faisait un jeune homme de 17 ans dans une voiture (apparemment de location) seul au volant sur la route ? Depuis quand des jeunes de 17 ans sont-ils autorisés à conduire seul en l’absence d’un majeur pour les accompagner ? Il n’en était d’ailleurs pas à son premier délit de fuite d’un contrôle routier, normal puisqu’il était forcément toujours en défaut de permis de conduire.
Pour ma part, je ne vois aucune raison à ces émeutes. Nous n’avons en face de nous que de jeunes et de moins jeunes émeutiers qui ne veulent pas de la France qu’on leur propose, qu’on leur vend, et qui veulent un monde sans limite, sans tabou, qui leur appartiendrait et dans lequel ils pourraient tout casser, tout prendre, se servir sans contraintes, sans règles.
Écouter les dernières émissions de Pascal P. sur RTL est facilement inquiétant. On s’imagine ainsi assez facilement que ces émeutes pourraient s’étendre à peu près partout en France, dans tous les petits bleds, dans toutes les petites villes de province, partout où il y a quelques jeunes désœuvrés ou étrangers. On comprend aussi que si ces groupes de jeunes saccagent les centres villes et les cités dans lesquels eux-mêmes vivent ainsi que leurs familles, c’est parce que, selon les affirmations de certains gauchistes de la NUPES ou plutôt de LFI, ils n’ont pas l’impression que leurs quartiers leur appartiennent, ou que cela les concernent. Rien d’autre ne compte que leur soif de tout détruire, que leurs instincts nihilistes.
Je crains que les politiques gauchistes et les sociologues qui les défendent ou les étudient brossent au sujet de ces groupes de jeunes et de moins jeunes émeutiers des portraits bien trop flatteurs et bien trop idéalistes qui ne leur ressemblent en aucun cas. Foin de réflexion de la part de ces émeutiers, foin d’abolition du discernement, foin de construction idéologique ou sociologique d’une souffrance vécue lors de contrôles difficiles avec la police, ou de bâtiments publics qu’ils n’estiment pas leur appartenir … Ces jeunes émeutiers ne cherchent qu’une seule chose : détruire et accaparer ce qu’ils voient et ce qu’ils aimeraient avoir. Alcool, cigarettes, tennis Nike, voitures …
Il reste à envoyer l’armée dans les rues et tirer à balles réelles sur ces émeutiers afin que la France retrouve une partie de son calme. Ou bien attendre au contraire que dans quelques jours, que dans quelques semaines, les émeutiers eux-mêmes se calment. Parce qu’aujourd’hui, ces jeunes sont peut-être persuadés de combattre et d’endosser le beau rôle, mais ils savent surtout que face aux policiers et aux gendarmes, ils ne courent aucun risque, que le gouvernement et les forces de l’ordre ne prendront pas en aucun cas le risque d’une nouvelle bavure, d’une nouvelle mort. Mais eux, les morts qu’ils peuvent causer en brûlant des immeubles ou en agressant les passants qui n’auraient pas une bonne tête, ils s’en foutent. Persuadés en plus d’être intouchables et anonymes au sein de la foule des émeutiers.
Mais si je n’éprouve aucune solidarité à l’égard de ces émeutiers, de leurs mouvements et de leur colère, je fais cependant un lien avec la violence sociale des riches dont parlent Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. Au fond, ils ne se révoltent pas seulement contre un traitement discriminatoire des forces de l’ordre à leur égard qu’ils ont pu vivre à plusieurs reprises, mais contre la violence institutionnelle des riches telle qu’ils peuvent la vivre à chaque fois qu’ils se télescopent avec la France des riches et des puissants, dans les enceintes des tribunaux où ils se sentent diminuer face au monde féminin de la Justice, avocates, juges, procureurs et ministère public, dans les magasins où leurs deux mondes se télescopent parfois, ou dans leurs rares contacts avec le monde du travail où ils ne peuvent accepter les differences de statut ou de remuneration qu’ils voient ou qu’ils effleurent, eux en tant qu’interimaires, les riches en tant que cadres, en tant qu’agents de la DRH ou en tant que patrons.
Violences et infériorités sociales refoulées pendant des années, qui explosent dans ces moments-là, lorsqu’ils peuvent enfin se révolter, brûler et se servir librement, sans devoir avoir suffisamment d’argent. Il y a une responsabilité de leurs parents, de leurs mères ou de leurs pères (s’ils les connaissent), une responsabilité de la défaillance et de la démission parentale. Mais comment des populations majoritairement issues de l’immigration n’ayant pas eux-mêmes compris le fonctionnement de la société et leurs devoirs civiques, pourraient-ils inculquer les valeurs de la République à ces gosses, à ces émeutiers ?
Au fond, peut-être que les puissants, le gouvernement, en rigolent bien. Il n’y a pas longtemps, les syndicats étaient dans la rue et contestaient le gouvernement. Et aujourd’hui, tous se taisent et sont bien emmerdés, parce qu’ils sont désormais objectivement du côté de l’ordre et du gouvernement. Les émeutes ne se déroulent pas dans les quartiers des très riches et des puissants ; les forces de l’ordre sauront les canaliser et les arrêter avant qu’ils ne brûlent les Quinzième et Seizième arrondissements parisiens et les sièges sociaux des grands groupes et des grandes banques internationales. Les émeutiers ne les connaissent même pas. Goldman Sachs ? Fimalac ? S&P ou Fitch ? Les émeutiers brûlent les quartiers pauvres ou des classes moyennes de la société française, et pas du tout les quartiers huppés des riches. Tant qu’ils se tapent et se brûlent entre eux, où est le problème ? Et les forces de l’ordre n’ont qu’à bien faire leur travail, sans aucun nouveau dérapage, s’ils veulent continuer à être défendus du bout des livres pour les politiques.
Au milieu de tout cela, que penser des appels insurrectionnels de LFI, de la NUPES et de ses leaders ? Pas grand chose. Ils sont persuadés que les flics sont des tueurs, que l’idéalisation qu’ils rêvent et prônent vis-à-vis des jeunes émeutiers et du peuple immigré des banlieues, pourra les amener au pouvoir où ils pourront appliquer leur magma idéologique, ou au moins leur apporter des voix suffisantes pour continuer de jouer les troubles-fêtes lors des prochaines élections présidentielles ou législatives. Mais en même temps, peut-on réellement attendre d’eux qu’ils appellent à la désescalade politique, eux qui se rêvent anarchistes alors que certains d’entre eux sont pourtant millionnaires ? Et puis, qu’est-ce que cela changerait ? On imagine vraiment que ces émeutiers, jeunes ou moins jeunes, ont une conscience politique et obéissent à des leaders politiques comme Jean-Luc Mélenchon ?
Quelles solutions à ces émeutes urbaines régulières qui viennent brûler régulièrement la France une à deux fois par décennies ?
1. Autoriser l’intervention de l’armée et tirer à armes réelles sur les émeutiers qui s’attaquent à La France, à ses infrastructures et à ses valeurs.
2. Rétablir le service militaire obligatoire pour tous les citoyens, jeunes filles ou jeunes hommes, pour une durée d’un an, afin de recréer un rite de passage douloureux, marquant, qui évitera que ces jeunes se créer leurs propres rites de passage en brûlant des voitures, des mairies et des entreprises lors des violences urbaines. Cela permettra en plus de leur inculquer à coup de trique et de jours de cachot le respect de valeurs françaises, la construction d’une nation française qui est en train aujourd’hui de se déliter, et l’obéissance aux ordres. Pour «faire peuple».
3. Casser le mythe de l’argent facile, des droits que trop de gens croient pouvoir obtenir sans rien donner en échange, sans avoir conscience des devoirs de chaque citoyen vis-à-vis de la France et de la République. Revenir à la frugalité, à se satisfaire de ce que l’on a, sans envier ce que les autres ont. Interdire en fait toutes les émissions de télé-réalité qui n’engendrent qu’une nouvelle classe de stars, de prédateurs et d’influenceurs qui véhiculent l’idée que l’argent facile existe, sans effort.
Saucratès
Existe-t-il un racisme acceptable ?
Saint-Denis de la Réunion, samedi 10 avril 2021
Nouveau samedi soir du mois d’avril 2021. Nouvelles pensées parasitées par les débats et sujets médiatiques, qui m’empêchent de penser à autre chose que les thèmes de ces dernières semaines. Un ami m’expliquait que la force, la puissance des médias n’est pas de contrôler les informations qui nous arrivent, mais plutôt de contrôler l’ordre du jour, le menu, des informations qui nous arrivent. Ce sont eux qui décident des sujets qui seront évoqués mediatiquement, ce qui nous contraint à nous informer et à nous positionner sur ces mêmes sujets. Ils ne peuvent pas nous contraindre à penser telles et telles choses, mais ils peuvent nous contraindre à parler et à penser à tel et tel sujet.
Je me saisirais donc ce soir du sujet des réunions racialisées et non mixtes du syndicat étudiant UNEF, que la présidente de ce mouvement syndical estudiantin avait été contrainte de reconnaître par la presse lors d’une interview. Il est évident que ce sujet des réunions racialisées et non mixtes organisées par l’UNEF devait être un secret de polichinelles dans le tout Paris, dans le milieu estudiantin, dans le milieu politique et dans le milieu journalistique ! Et bizarrement, à un moment donné, cette information est donc sortie, est donc devenue médiatiquement pertinente et utile. Pour quelle raison ? Ce serait utile de le comprendre pour éclairer le principe de la démocratie et de la liberté supposée de la presse. L’affaire Fillon lors de la campagne électorale présidentielle en 2017 en avait donné un autre exemple particulièrement instructif. Des milliers d’autres députés et maris ou femmes de députés s’étaient trouvés dans la même situation que les époux Fillon, et pourtant, c’est tombé sur eux ! Ruinant les espoirs présidentiels de François Fillon, et ouvrant un boulevard au candidat Emmanuel Macron, totalement inconnu quelques mois plus tôt ! Que s’est-il passé lors de cette élection présidentielle de 2017, autour de l’élimination des candidatures de François Fillon mais aussi de François Hollande ? Nous ne le saurons jamais mais ceci ne peut pas être le fruit du hasard !
Pour en revenir à ces réunions non mixtes racialisées de l’UNEF, mais on pourrait dire plus largement du Parti socialiste, puisque certains ténors socialistes (mais pas tous et toutes) ne sont absolument gênées par le principe de telles réunions, trouvant normal de permettre à des groupes de victimes de discriminations de parler entre eux de leurs problèmes, sans intervention des autres, que faut-il en penser ? De telles réunions d’où certains ou certaines sont exclues pour cause de couleur de peau, de sexe ou d’orientation sexuelle sont-elles autorisées ou interdites, souhaitables ou non souhaitables ?
Ce qui devient une opposition, un conflit idéologique entre Droite, Extrême-droite et Gauche, les uns accusant les autres d’instrumentalisés le débat, revient en fait à un simple alternative. Pourquoi les mêmes personnes qui ne trouvent pas choquant les réunions non mixtes racialisées ouvertes aux seuls hommes de couleur, aux seules femmes de couleur, aux seul.es LGBTQI+ (lesbiennes, gay, bi, trans, queer, intersexe et plus), trouveraient-elles choquantes en sens inverse des réunions réservées aux seuls blancs, d’où les personnes colorées ou métisses seraient interdites d’accès, ou les femmes seraient interdites d’accès ? Peut-on envisager une réunion réservée aux seuls hommes blancs d’où les personnes colorées, noires ou métisses, ou par exemple les femmes quel que soit leur couleur de peau seraient interdites ? Les mêmes défenseurs socialistes, gauchistes, indégénistes et islamo-gauchistes, défendraient-ils également avec autant de vigueur le droit des hommes blancs à se réunir entre eux, seulement entre eux, pour parler de leurs affaires, de leurs difficultés, de leurs problèmes ? Pour quelle raison ces gauchistes, ces féministes, ces syndicalistes, ne s’offusquent-ils que dans un seul sens ? Et si ce n’est pas vrai, si des réunions réservées entre hommes blancs ne gênent pas les gauchistes, féministes et syndicalistes, pourquoi les socialistes ont-ils donc pondu autant de textes législatifs pour imposer la mixité et la diversité dans les conseils d’administration des grandes entreprises, dans les instances représentatives du personnel ? Si cela ne les gêne pas, pourquoi donc toutes ces lois imposant la mixité ?
Y a-t-il un racisme acceptable pour les gauchistes, les indigénistes, les féministes, les islamo-gauchistes ? Le racisme et le sexisme dont les blancs et les hommes seraient victimes pourrait-il être considérés comme normal, une juste punition, tandis que le racisme dont seraient victimes les autres, le sexisme dont seraient victimes les femmes, seraient inacceptable, honteux, intolérable, et devrait être combattu ardemment par le biais de la justice et de la Loi, avec obligation faite aux hommes de s’offusquer sous peine d’être considérés comme des racistes et des sexistes ?
Saucratès