Débat autour de la Transidentité
Que pensez-vous du débat autour des personnes transgenres ? Ce débat a pris des orientations assez compliquées, polémiques et sensibles aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Le cas de ces deux pays est d’ailleurs très différents, avec d’un côté des positions particulièrement polémiques du gouvernement de Donald Trump aux Etats-Unis, tandis que ce sont les plus hautes instances de la justice anglaise qui ont conduit aux mêmes résultats de l’exclusion des personnes transgenres et d’une reconnaissance du sexe féminin (ou masculin) non pas sur le genre mais selon le sexe de naissance.
Peut-on avoir une position non polémique sur ce sujet ? Au fond, je n’ai pas de positions arrêtées sur ce sujet. Je pense juste qu’il y a un problème de société dans la multiplication des déclarations de changements de genre dans l’époque actuelle. Il y a quelque chose qui ne tourne plus rond dans le monde actuel !
Quelques exemples cités par les médias permettent de pointer les dysfonctionnements du système légal actuel et permettent de comprendre ce qui motivent ceux qui contestent l’utilisation du genre auto-défini pour définir ce qu’est le sexe féminin.
Evidemment, il ne s’agit que de cas très particuliers qui ne peuvent représenter le sort de tous ceux qui se déclarent transgenres ou qui déclarent vouloir changer de genre/sexe.
Le premier concerne le Royaume-Uni et la déclaration de changement de genre d’anciens hommes violeurs de femmes demandant à être incarcérées dans des prisons pour femmes parce qu’ils se déclarent désormais du genre féminin. Qu’une loi protégeant les personnes transgenres puissent servir à des violeurs de femmes de se retrouver dans une prison au milieu de femmes n’est-il pas une forme d’absolue aberration. On peut se demander si ce changement de sexe fortuit après une condamnation correspond réellement à un sentiment de changement de genre de cette personne ou bien qu’il est lié
Plusieurs cas de ce genre ont été observés au Royaume-Uni. Est-ce également le cas en France ? Très probablement même si l’information n’a pas été médiatisée probablement en raison des lois interdisant la transphobie.
On a aussi eu le cas de la nageuse Riley Gaines, «qui avait fait part de son humiliation de devoir partager, sans avoir été prévenue, les vestiaires avec Lia Thomas, qu’elle décrit comme un homme de 22 ans d’un mètre quatre-vingts entièrement intact, avec des organes génitaux masculins. L’épisode s’était déroulé «le 18 mars 2022, alors que la nageuse était alignée sur le 200 yards (182,88 mètres) nage libre aux championnats universitaires, et Riley Gaines avait fini 5è, à égalité avec Lia Thomas, une athlète transgenre qui, pendant les années précédant la pandémie de Covid-19, concourait chez les hommes».
Là aussi, n’y a-t-il pas une forme d’aberration à choisir de considérer comme une femme une personne qui a tous les attributs d’un homme et de leur faire partager les mêmes vestiaires, potentiellement les mêmes douches, sous prétexte que cette personne se déclare de sexe féminin, transgenre ou binaire ? Au minimum, la question doit se poser.
Inclusivité ou équité : le sport face au dilemme des athlètes transgenres
La décision d’exclusion des athlètes transgenre a évidemment été prise par Donald Trump mais celle-ci ne s’applique pas forcément, comme le démontre la disqualification et l’élimination de l’escrimeuse Sophie Turner du tournoi d’escrime The Cherry Blossom, à l’université du Maryland, dans la banlieue de Washington, dimanche 30 mars» 2025, parce qu’elle «a refusé d’affronter Redmond Sullivan, athlète transgenre passée de l’équipe masculine à l’équipe féminine du Wagner College, à Staten Island (New York) en 2024».
«Pour son cinquième match, après être montée sur la piste, Sophie Turner a d’abord retiré son masque, puis posé un genou à terre en signe de protestation. J’ai regardé l’arbitre et j’ai dit : je suis désolée. Je ne peux pas faire ça. Je suis une femme et c’est un homme, c’est un tournoi féminin, a raconté l’intéressée sur la chaîne Fox News. La tireuse a reçu un carton noir, synonyme d’exclusion immédiate, puis a été informée qu’elle ne pourrait pas poursuivre le tournoi.»
J’ai lu des articles de presse sur le cas de tri-athlètes de sexe masculin qui, pour démontrer l’aberration de ces changements de genre, s’étaient déclarés de sexe féminin pour s’aligner en compétitions féminines et les remporter haut la main. Je n’ai plus les références de ces articles mais ils doivent être faciles à retrouver. Il y a bien une aberration à accepter les changements de genre avec une telle et une aussi grande facilité, sans imposer avant toute chose d’être arrivé au bout de la procédure physique de changement de sexe.
Les écarts entre les performances des athlètes masculins et féminines expliquent vraisemblablement une partie de ces envies de changement de genre. En tennis de table par exemple, un homme aux alentours de la 30.000ème placé chez les hommes (avec 1600 points FFTT) pourrait être classé parmi les 300 meilleures féminines. Si j’étais une femme, je pourrais disputer le titre de championne de la Réunion avec des chances de l’emporter, chez toutes les femmes et dans ma tranche d’âge, alors que je n’ai évidemment aucune chance chez les hommes. Le nombre d’athlètes de sexe féminin est beaucoup plus faible de même que le niveau moyen des compétiteurs. Évidemment, je ne cherche pas à généraliser quelques exemples particuliers. Le niveau des meilleures joueuses tennis mondiales est largement hors de portée d’une immense partie des joueurs comme dans la majeure partie des autres sports.
Comme le propose la gymnaste américaine Simone Biles, la solution serait peut-être d’inventer une nouvelle classe de compétitions pour les athlètes transgenre, queer, non binaires et autres. Exactement ce qui a aussi été mis en œuvre par certaines fédérations américaines. De même, des vestiaires et des toilettes qui leur seraient réservés comme il en existe déjà pour les hommes et pour les femmes. Des quartiers dans les prisons qui leur seraient aussi réservés. De la même manière que nul ne conteste l’existence de toilettes pour handicapés ou des compétitions handisport, même si la transidentité n’a rien à voir avec un handicap physique ou mental. Simplement, ils ne doivent pas pouvoir concourir chez les femmes pour des raisons de tricherie ni chez les hommes puisqu’ils ne croient plus être des hommes.
Mais cela mis de côté, il ne s’agit que de cas très particuliers, d’exagérations comme le fait pour un violeur de femmes, de pouvoir prétendre être placés dans une prison réservée aux femmes. Il faut penser à toutes les autres personnes transgenres qui souffrent énormément de cette situation, des sportives exclues des compétitions aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni …
En même temps, que les détenues féminines se fassent justice elles-mêmes vis-à-vis de tels transgenres. Une émasculation me semblerait être une peine bien légère pour ce violeur qui cherche vraissemblablement les problèmes. Une sorte d’expiation ou de justice divine … Je doute qu’ils remettront des violeurs de femmes ou d’enfants dans des prisons de femmes après cela.
Au fond, je ne pense pas que le débat autour de la transidentité soit juste un problème d’accès aux compétitions sportives, un problème d’évitement des prisons pour hommes. C’est bien plus grave ; un combat de société et de principes entre les femmes et ceux et celles qui veulent prendre leur place, qui veulent être reconnues comme elles, à leur place …
Saucratès
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