Critiques de notre temps

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Réchauffement climatique


L’avis de la CIJ sur le réchauffement climatique

Que faut-il penser de l’avis de la Cour de justice internationale de l’ONU traitant de justice climatique internationale et des différents articles de presse en rendant compte ?

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/23/le-changement-climatique-est-une-menace-urgente-et-existentielle-declare-la-cij-dans-un-avis-historique_6623222_3244.html

 

1. Pourquoi cette résistance populaire aux mesures de lutte contre le réchauffement climatique ?

 

Je me suis souvent opposé aux arguments et aux velléités liberticides des écologistes et collapsologistes de tout crin, de toute espèce, en France et en Europe. Je ne rejoins pas leurs arguments, leurs alertes, leurs appels à agir de toute urgence. 

 
Je combats aussi et surtout l’activisme médiatique à tout crin de tous les journaux et médias bien-pensants qui martèlent leurs discours alarmistes sur tous les tons, obéissant en cela au gouvernement français et à son bras armé, l’ARCOM, qui impose de lier toute information sur le climat aux conséquences du réchauffement climatique. Je ne sais pas si l’effet observé de cet acharnement médiatique ne sera pas l’inverse de l’effet escompté ou recherché. À force d’entendre tout lier au réchauffement climatique à longueur de JT et à longueur de pages, j’en viens à douter de tout ce discours. Évidemment, j’ai plutôt un esprit d’opposition. Mais la crise des gilets jaunes m’a démontré une chose : je suis loin d’être le seul à avoir un esprit d’opposition. L’immense majorité des citoyens français ne sont pas des citoyens moutons lambdas qui avalent tout ce que les médias et les JT leur vendent. Ce qui pouvait marcher en 2007 pour la violence et l’insécurité ne fonctionne pas pour un mensonge de spécialistes comme le réchauffement climatique. 
 
Il faudrait en faire un sujet d’étude à part entière, qui doit d’ailleurs exister. Pourquoi ce qui fonctionne pour la violence et l’insécurité ne fonctionne probablement pas pour le réchauffement climatique. Le discours sur la violence et l’insécurité répondait à un sentiment de vécu par la population et par les électeurs. Ces mêmes électeurs et citoyens ressentent deja que la lutte contre le réchauffement climatique est une arnaque pour imposer des mesures liberticides et les faire payer toujours plus. Tout ce battage médiatique ne sert ainsi à rien si ce n’est à les persuader que le gouvernement, les écologistes, les élites veulent les priver un peu plus des maigres libertés qui leur reste, les imposer un peu plus, leur faire payer toujours plus, les priver toujours plus de libertés. 
 
Cet acharnement médiatique est contre-productif, mais si les gens qui nous dirigent nous reconnaissaient quelques bribes d’intelligence, quelques bribes de compétences, ils ne seraient plus là. Ils vont donc continuer, et avec eux les juges administratifs, les fonctionnaires de toute sorte, les spécialistes du climat, de la biodiversité … à force de considérer le peuple comme un troupeau de gens stupides, ils se préparent une révolution d’envergure, comme l’exemple américain nous le démontre parfaitement. 
 
Dans un système idéologique reposant sur l’idéal du peuple souverain, il est d’ailleurs surprenant que ces mêmes élites puissent être autant aveugles et arrogantes, persuadées de la stupidité de la masse des citoyens lambdas.

 

2. L’avis de la CIJ est important mais présente un risque financier catastrophique pour les États occidentaux

 
Et pourtant, il nous faut prendre en compte cet avis marquant en matière de justice climatique internationale de la part de la Cour de justice internationale de l’ONU. 

Selon Le Monde, «Il s’agit d’un avis certes consultatif mais inédit, destiné à influencer la jurisprudence mondiale. Les Etats qui violent leurs obligations climatiques commettent un acte illicite et pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés, a conclu, mercredi 23 juillet, la Cour internationale de justice (CIJ).

La plus haute juridiction de l’ONU, basée à La Haye, établit à l’unanimité dans cet avis, initialement demandé par des étudiants sur l’archipel de Vanuatu, une interprétation juridique du droit international, dont des législateurs, avocats et juges du monde entier peuvent désormais se saisir pour changer les lois ou attaquer en justice les Etats pour leur inaction climatique.

 

(…) La partie la plus conséquente de l’avis, et qui suscitera le plus de résistance chez les pays riches, découle selon la Cour de ces obligations : les compensations dues aux pays ravagés par le climat. La violation des obligations climatiques par un Etat constitue un fait internationalement illicite engageant sa responsabilité, a déclaré Yuji Iwasawa. Les conséquences juridiques résultant de la commission d’un fait internationalement illicite peuvent inclure (…) la réparation intégrale du préjudice subi par les Etats lésés sous forme de restitution, de compensation et de satisfaction, a également dit le président de la CIJ.»

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/23/le-changement-climatique-est-une-menace-urgente-et-existentielle-declare-la-cij-dans-un-avis-historique_6623222_3244.html

 

Je suis bien obligé de noter le caractère exceptionnel de cet avis de la CIJ et de son impact potentiel phénoménal sur les futures décisions de justice qui seront rendues en matière climatique. Il s’agit quand même de la plus haute Cour de justice du monde, et à ce titre, cet avis, certes consultatif, pris à l’unanimité, est exceptionnellement important. 
 
Les conséquences de cet avis de la CIJ seront probablement terribles pour les finances publiques de nombreux États de part le monde, et notamment pour la France. Parce qu’avec des juges administratifs qui ne réfléchissent en aucun cas aux conséquences financières funestres de leur décision de justice, la France a toute raison de craindre la prise de jugements catastrophiques pour ces finances publiques. Aux Etats-Unis également, avec le conflit politique actuellement en cours, où des juges fédéraux démocrates pourraient être tentés de ruiner l’Etat fédéral dans leur conflit politique, des risques existent. Mais leur Cour Suprême veille chez eux. Pas chez nous, inféodée aux intérêts de nos élites, de ceux qui les ont nommés.

Imaginons la Chine condamner l’Etat chinois pour inaction climatique ou donner raison à un groupe d’activistes antipatriotiques ? Même une entreprise étrangère perd ses procès en Chine même quand le droit lui donne raison. C’est au fond normal ; c’est ce que l’on appelle à tord ou à raison le patriotisme. Rien de cela en France ou en Europe. On estime être des États de droit, où l’indépendance de la Justice est naturelle et normale, inscrit dans la Constitution. Tout justiciable est égal, qu’il soit riche, puissant ou pauvre. Et donc, quelque soit sa nationalité et sa raison pour laquelle il attaque l’Etat ou une entreprise. 
 
Dans une planète où la justice est partout patriotique, il est stupide et dangereux d’avoir une justice anti-patriotique en France ou en Europe. Suicidaire pour l’exprimer simplement, L’Etat français pourrait donc être le premier Etat au monde à tomber en faillite du fait des jugements de sa propre justice interne. Ou si ce n’est pas la France, très probablement, cela pourra être dans un autre pays européen. Le problème, c’est que la faillite de la France impactera l’ensemble des contribuables français. Ceux qui paieront au final, ce seront les contribuables qui n’auront pas réussi à fuir la France.

 

3. Quelles alternatives aux législations coercitives écologiques ?

 
Il n’en reste pas moins que cette décision de la CIJ est une immense victoire pour la justice climatique ou environnementale. Parce que si je ne rejoins pas les législations coercitives et liberticides bien-pensantes de nos libéraux et écologistes français, qui cherchent à nous interdire tout ce qu’ils estiment individuellement mauvais (par exemple les barbecues masculins selon l’écologiste Sandrine Rousseau…), je reste persuadé que les atteintes à l’environnement et au climat par les grands pollueurs doivent être réglementées et interdites.
 
Mais il reste à se mettre d’accord sur ce qu’est un grand pollueur, sur ce qui est une atteinte ou non à l’environnement ou au climat, et à quel niveau doit se situer la responsabilité ?

 

  • Est-on individuellement coupable d’atteinte à l’environnement du fait de sa consommation ?

 

  • L’utilisateur lambda d’un véhicule à moteur pour se déplacer ou aller travailler est-il coupable d’atteinte à l’environnement ? 

 

  • Celui qui trafiquerait son véhicule à moteur thermique pour qu’il soit plus puissant, et plus polluant, est-il coupable ?

 

  • Comment faire la part entre les différentes types d’atteintes à l’environnement ou au climat ? L’écologiste qui se déplacerait en avion pour voyager ou se rendre à un colloque est-il plus ou moins coupable que l‘automobiliste lambda qui utilise son véhicule pour faire ses courses ou aller à son travail ?

 

  • Et qui décide surtout de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas ? Qui est juge et partie ? L’écologiste polluant qui donne des leçons à tout le monde sur leurs graves atteintes au climat est-il légitime à édicter ce qui est bon ou mauvais pour le reste de la planète et pour le reste de ces concitoyens, pour les autres ?

 

Toutes ces interrogations ne remettent pas en cause l’importance de ce jugement rendu par cette importante instance de justice internationale. Elle interroge surtout la légitimité des politiques prises pour combattre le réchauffement climatique. Mais elle interroge aussi la légitimité de ceux qui décident et votent les lois pour nous. 
 

 

Saucratès 


30/08/2025
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Le supposé renoncement écologique français

Il est d’usage désormais de dénoncer dans les milieux militants le renoncement de la France en matière de lutte contre le réchauffement climatique, à la suite des dernières décisions politiques prises par le Parlement français dans le cadre du vote de la loi pour la simplification de la vie des entreprises, supprimant notamment les ZFE, ou zones à faible émission de gaz d’échappement, ainsi que les contraintes liées au concept de ZAN, ou zéro artificialisation nette, ou encore de la loi Duplomb sur la réintroduction d’un insecticide décrié.

 
Dans les faits, nous nous trouvons ainsi face à une pure diversité morale, ou pluralisme de normes et de valeurs, entre d’un côté les écologistes purs et durs, les militants du climat et de l’écologie radicale, et les pseudos libéraux-écologistes de pacotille opportunistes qui cherchent à mettre en place des législations contraignantes vis-à-vis des citoyens, et de l’autre, les ruraux, les élus de terrain et les mouvements populistes qui cherchent à préserver les citoyens des conséquences des politiques publiques mal conçues et intrusives.

 
Pour un écologiste comme notre ami Bruno Bourgeon ou la députée écologiste Sandrine Rousseau, toute mesure attentatoire aux libertés publiques et aux droits individuels de chacun doit être applaudie des deux mains pour peu que cette mesure ait un effet réel ou fantasmé sur le processus du réchauffement climatique.

 

Méchant et injuste me direz-vous ? Même pas je le crains. Si une loi venait à interdire aux particuliers de faire des barbecues, Sandrine Rousseau l’applaudirait à deux mains, et probablement de même Bruno Bourgeon. Ils n’appellent de leurs vœux que la mise en place de lois de plus en plus coercitives, comme par exemple la mise en place de lois de plus en plus coercitive sur la circulation des véhicules individuels émettant des gaz à effet de serre.
 
Ils applaudiraient aussi à l’interdiction ou à la limitation du droit de se déplacer dans des vols aériens long courrier, sauf exception les concernant. Et ils applaudiraient également à une décision d’arrêt immédiat des centrales nucléaires françaises. Même si, sur ce point-là, comment leur donner tord ? Nous voulons tous d’une électricité nucléaire, mais personne ne veut d’une centrale nucléaire à proximité, comme le prouve la contestation dans le Finistère breton de la centrale de Plogoff dans les années 1970.
 
Pourquoi n’est-il pas possible d’imaginer des politiques publiques de lutte contre le réchauffement climatique qui n’impliquent pas des mesures attentatoires aux libertés, ou liberticides, pour les citoyens français ? Il y a évidemment une première contrainte : agir sur les comportements individuels implique de renchérir les prix des pratiques non souhaitées par le biais de taxes, ce qui est à la base de la théorie économique des taxes pigouviennes. Et ces taxes créent des mécontentements chez les consommateurs impactés. Mais il y a des taxes acceptables et d’autres qui sont stupides. Les taxes sur l’alcool ou le tabac, voire même sur l’essence, représentent des montants extraordinaires mais elles sont plus ou moins acceptées. Les taxes sur le CO2 des vehicules à moteur sont quant à elles aberrantes et outrageuses. Mais j’y reviendrais.

 
Pour un militant radical écologiste, toute taxe ou toute législation prise venant combattre le réchauffement climatique ou les atteintes à la biodiversité sont forcément des BONNES Lois et toute remise en cause de ces BONNES Lois est une abomination et un crime politique.
 
La loi Duplomb serait ainsi un crime politique, parce qu’elle permettrait la réintroduction d’un pesticide, l’acétamipride, toxique pour les abeilles, faciliterait l’installation de mégabassines ou des élevages intensifs. Quelle valeur donner à la pétition de quelques extrémistes militantes qui dépasserait les 1,5 millions de signatures. Les militants écologistes extrémistes sont des hackeurs : combien de robots ont-ils fait voter en chaîne pour cette petition ? Combien de doubles, triples ou quintuples votants pour cette pétition sachant qu’un simple brouilleur d’IP suffit pour vous permettre de voter plusieurs fois ? Évidemment, il ne faut surtout rien contester pour la réalité de cette pétition et de ses plus d’un million de signataires fantoches. 
 
Toute BONNE Loi sur laquelle revient le parlement ou le gouvernement relève forcément de l’aveuglement. Que les français contestent ces lois iniques et stupides ? Ce sont forcément des électeurs du Rassemblement national ce qui leur retire toute légitimité. Les militants extrémistes écologistes ne discutent pas avec les imbéciles : ils les insultent, les agressent, leur hurlent dessus. La violence en politique est devenue la norme, comme par exemple de la part de ceux qui disent défendre les enfants ou se disent victimes  de violence comme à Betharram, de celles qui se disent victimes d’agressions sexuelles, et désormais de celles qui combattent la loi Duplomb en se proclamant victimes du cancer, comme Fleur Breteau, hurlant sa rage et sa frustration à l’Assemblée nationale. 
 
L’extrémisme militant des écologistes appelle en réponse l’extrémisme des agriculteurs et de leurs représentants. Je ne peux même pas condamner le déversement de lisier et d’ordures devant les permanences du parti des écologistes parce que cette violence répond simplement à la violence des attaques dont les agriculteurs sont eux-mêmes victimes de la part des militants et députés écologistes. Le lisier, les œufs, c’est naturel ; ce n’est aucunement condamnable. Et cela a l’avantage de répondre aux mensonges des écologistes et des militants extrémistes circulant dans les pétitions selon lesquels la loi Duplomb n’avantage que les énormes exploitations et qu’eux défendent notamment les petits agriculteurs. Ben non, le lisier devant vos permanences vous rappelle que les agriculteurs petits ou gros ne se sentent pas défendus par un parti de militants extrémistes féministes de bobos des villes.
 
https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/23/loi-duplomb-des-agriculteurs-jettent-du-fumier-et-des-ordures-sur-les-locaux-des-ecologistes-a-toulouse-et-limoges_6623087_3245.html

 
Est-ce donc une BONNE Loi que les ZFE pour zone à faible émission ? Et pourtant, ces ZFE vont interdire à des millions d’urbains ne vivant pas dans les centre-villes de rentrer dans la majeure partie des grandes agglomérations où ils ont pourtant parfois besoin de venir pour des démarches, pour des achats, pour voir leur banques, pour se faire soigner et accéder à des hôpitaux ou des spécialistes. Leurs adversaires rappellent qu’ils pourront accéder un certain nombre de jours par an aux centre-villes, qu’ils n’ont donc pas besoin de contester ces ZFE. Mais combien de temps dureront ces tolérances ? Quelle certitude ont les pèquenauds des campagnes de continuer à avoir le droit d’accéder librement aux centre-villes ? Et déjà qu’ils se sentent exclus et mis à l’écart de la société française, ils n’ont pas besoin d’une BONNE Loi qui vienne leur rappeler à tout moment qu’ils ne sont que tolérer dans les villes où les bourgeois les regardent de haut.

 

Est-ce également une BONNE Loi que le concept de ZAN ou zéro artificialisation nette ? Cette idée que désormais, aucune zone agricole ou végétale ne doit plus être artificialisée, sauf à être remplacée par une zone artificialisée rendue à la nature ? Tout ceci marche très bien pour Paris et les grandes villes métropolitaines longuement artificialisées, mais cela ne fonctionne en aucun cas pour le reste des campagnes françaises et des outre-mer qui sont encore en plein développement ou aménagement. 
 
Est-ce enfin une BONNE Loi que le malus automobile ? Si à une époque, l’existence d’un malus de 10.000 euros maximum pouvait paraître acceptable dans le principe en contrepartie de l’octroi d’un bonus pour l’achat de véhicules vertueux, en oubliant cependant que les véhicules hybrides et électriques qui pouvaient bénéficier du bonus maximal étaient des véhicules de marque étrangère importés. Ce n’est plus le cas aujourd’hui avec des malus qui peuvent désormais atteindre 70.000 euros ou 80.000 euros, pouvant désormais doubler ou tripler le prix de certains véhicules comme une Golf GTI ou une GOLF R. Quel sens une telle taxe scélérate peut-elle encore avoir, alors que l’achat de tels véhicules n’est soumis à aucune de ces taxes aberrantes dans les pays européens environnants ?

 
L’objectif de cette BONNE Loi stupide et scélérate vise-t-elle par idéologie écologiste et par extrémisme militant à détruire et à faire disparaître l’industrie automobile en France ? L‘existence d’une législation contraignante et de la vignette autobile en France dans les années 1970 et 1980 avait déjà désavantagé lourdement les constructeurs automobiles français en les cantonnant au développement de moteur de petite cylindrée, alors que leurs concurrents anglais, allemandes ou italiens se développaient aussi dans le haut de gamme. A-t-on la moindre idée des conséquences de la législation du malus automobile sur le développement de l’industrie automobile française ? La disparition des petites sportives Peugeot GTI en est un des exemples.

 
De toute façon, il est probable que les militants écologistes extrémistes songent à l’interdiction tout court des véhicules automobiles même électriques, militant pour l’adoption par tous de moyens collectifs de transport. À terme, ils visent bien la disparition de tous les constructeurs automobiles.

 
Que peut-on faire pousser sur un champ de ruines ? L’exemple de la taxation du malus CO2 comme celle de la vignette automobile nous rappelle que des législations idéologiques mal pensées ont des impacts industriels importants et des effets pervers catastrophiques. L’industrie automobile française a longtemps été ainsi incapables de concurrencer les constructeurs allemands sur le haut de gamme.

 
 
Saucratès


23/07/2025
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Réchauffement climatique et climatosceptisme

Après avoir reconnu récemment que je suis complotiste et conspirationniste (https://saucrates.blog4ever.com/du-complotisme), peut-être est-il aussi temps de m’avouer, de reconnaître que je suis un abominable climatosceptique, ou plutôt, que j’en ai marre de devoir douter en permanence de chaque information climatique que les médias nous assènent à longueur de temps et d’émission.

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/09/mois-de-juin-record-en-europe-de-l-ouest-et-encore-parmi-les-plus-chauds-ailleurs_6620098_3244.html

 

Par exemple, que faut-il penser des affirmations de cet article, notamment quand ce journaliste écrit :

 

«Dans le monde, le mois dernier était le troisième mois de juin le plus chaud, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2°C plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06°C) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.»

 

Magnifique affirmation ! Mais faut-il la mettre en doute ? Evidemment, le journal a rajouté fort à propos un lien avec le réchauffement climatique (important si quelqu’un avait oublié son catéchisme du parfait petit écologiste) pour satisfaire les gendarmes des médias. Ne pas faire le lien à chaque phrase pourrait suffire à faire encourir au Monde les foudres de l’ARCOM.

 
Evidemment, il fait chaud ; tout le monde peut s’en rendre compte. La grande difficulté est évidemment de savoir s’il fait plus chaud que d’habitude ou non, à la même période. Et je n’ai aucune possibilité personnellement de m’en assurer. Hier, en commission, mon président m’a asséné un retentissant «et pourtant certains contestent encore l’existence du réchauffement climatique !». Comment après cela faire entendre une voix discordante sur la réalité mesurable de cette exception ?

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/09/sans-le-changement-climatique-la-recente-canicule-en-europe-aurait-ete-jusqu-a-4-c-moins-intense-selon-une-etude_6620160_3244.html

 
Il en va de même pour cet autre article à la méthode scientifique probable imparable. Mais en même temps, je ne vois nulle part indiqué dans cet article et dans la présentation de cette étude que toute cette belle démonstration repose sur des hypothèses gratuites. Il me semble qu’en mathématiques, on appelle une telle démonstration le serpent qui se mord la queue. 

«Pour évaluer l’influence du changement climatique, les scientifiques ont simulé l’intensité de cet épisode dans un monde qui n’aurait pas connu la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, en partant des données météorologiques historiques. Ils ont conclu que la vague de chaleur aurait été de 2 à 4 °C moins intense sans le changement climatique dans onze des douze villes étudiées.»

 

On simule qu’une partie du dioxyde de carbone est anthropique et que 2 à 4 degrés de température supérieure lui sont imputables, et les scientifiques en déduisent qu’une partie des morts dues à la chaleur lui est donc imputable. CQFD. Bon évidemment, sur la base d’autres hypothèses, si la hausse des températures imputable aux émissions anthropiques n’avaient été que de +1 degré, l’impact aurait été beaucoup plus faible !

 

Pour ma part j’ai une autre question. Comment tout ceci peut-il s’articuler avec des épisodes de chaleur et de sécheresse extrême du passé, que l’on ne peut pas imputer au réchauffement climatique actuel ? Par exemple la canicule de 1911.

 

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-06-30/70-jours-en-enfer-voici-l-histoire-de-la-canicule-oubliee-la-plus-meurtriere-en-france-323515d5-9d7b-4515-a586-d597ac6a1b9c#

 

Parce que si on considère que dès 1911, cette canicule était déjà liée au réchauffement climatique lié aux activités anthropiques, alors il n’y a plus lieu de s’inquiéter. On connaîtra encore pendant des siècles des étés chauds et des hivers doux, et d’autres étés et hivers plus froids comme avant les années 2000.

 
Et si la canicule de l’été 1911 n’est pas imputable au réchauffement climatique anthropique, il n’y a pas lieu non plus de devoir trop s’inquiéter puisque cet épisode donne consistance à l’argumentation de la variabilité climatique. Évidemment, vous me direz qu’on ne sait pas exactement  quelles températures ont pu être mesurées lors de la canicule oubliée de l’été 1911 ni si on peut les comparer aux températures actuelles. 

Cette canicule de 1911 durera 70 jours, s’étalant du 4 juillet 1911 au 13 septembre 1911, avec des températures qui dépassent en moyenne 36 degrés, jusqu’à 40 degrés sans tomber en dessous de 35 degrés. Comment ces deux discours peuvent-ils donc être combinés entre eux ? 
 
Les épisodes récents de canicule de ce début d’été 2025 ne seraient ainsi pas si extraordinaires que cela à l’échelle de notre siècle. Il se trouve juste qu’à notre époque hyper connectée et hyper médiatisée, face au rouleau compresseur de la certitude climatique imposée par les gouvernements et les médias, il est facile de faire croire à une aggravation catastrophique des impacts du réchauffement climatique, afin de faire plier les peuples et les hommes politiques réfractaires aux mesures antisociales nécessaires selon ceux qui s’autorisent à penser. Pilonnage médiatique par ceux-là mêmes qui sont sensés nous informer et en aucun cas manipuler nos esprits et nos pensées. Mais il doit s’agir d’une cause supérieure autorisant les journalistes à violer leur déontologie ?

 

Si l’été 1911 fut caniculaire, les années de la première guerre mondiale furent pourtant particulièrement froides. Il serait intéressant de pouvoir se rappeler les différentes périodes caniculaires du passé, comme l’été 1976 qui fut aussi particulièrement chaud au

 

Il y a un autre souci avec les affirmations scientifiques autour du réchauffement climatique ; jusqu’à quel point les mesures mondiales des températures sont-elles comparables ? N’est-il pas gratuit de déclarer que les années 2020 sont les plus chaudes jamais enregistrées si on ne peut pas remonter très loin dans le passé. Connaît-on au niveau mondial ou européen la température moyenne du mois de juin, juillet ou août 1911 ? Ou les températures mondiales de l’été 1976 ? Les mesures sont-elles d’ailleurs partout comparables et normées ? Et depuis quand, alors que l’on affirme sans rire que les dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées ? Les mesures de 1911 ou 1976 dont-elles vraiment comparables ? 
 
Bon, là encore, je dois juste reconnaître qu’au fond, je suis simplement climatosceptique et que j’en arrive à voir des complots et des conspirations partout, dans chaque information médiatique véhiculée. L’été 1911 est-il donc un bon contre-argument à l’argumentation du réchauffement climatique ?

 
 
Saucratès


09/07/2025
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Quelques mots sur la COP 29 de Bakou

Ces derniers jours, des réactions assez critiques visent les résultats obtenus lors de la COP 29 qui se déroulait à Bakou en Azerbaïdjan. Contestations autour de l’insuffisance des promesses de financements de la transition écologique pour les États en développement par les riches pays industrialisés … et pourtant la COP 29 a accouché difficilement d’un accord portant sur l’octroi de 300 milliards de financements … par an pour 2035 …

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/25/le-signal-d-alarme-de-la-cop29_6413041_3232.html

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/23/cop29-a-bakou-apres-la-colere-des-pays-les-plus-exposes-au-dereglement-climatique-les-discussions-ont-repris_6410655_3245.html

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/24/a-la-cop29-un-accord-au-gout-tres-amer-pour-les-pays-du-sud_6411298_3244.html

 
Cet accord de la COP 29 de Bakou est-il marquant ou non ? 300 milliards de dollars de dons ou de prêts annuels aux États menacés par le dérèglement climatique semble insuffisant pour certains groupes de pays qui en demandaient au moins le double. S’agissant de prêts, il faudra d’ailleurs qu’ils les remboursent, jusqu’à ce qu’ils en demandent l’apurement. Gageons que le sujet reviendra sur la table pour le prochain cycle de négociation l’année prochaine, lors de la COP 30. Encore et toujours remettre l’ouvrage sur le métier …

 

Le leitmotiv répétitif de ces cycles de négociations : faire payer aux pays occidentaux les émissions de gaz à effet de serre du passé, l’esclavage, la colonisation !

 

Pour ceux qui ne s’en rappelle pas, le terme de COP signifie «conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques» (CCNUCC ou UNFCCC en anglais) adoptée le 9 mai 1992 au cours du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, qui a été signée par plus de 150 pays.

 

Son objectif ultime est de «stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique». Aux termes de la Convention, les Parties figurant à l'annexe I devaient s'employer à ramener en 2000 les émissions de gaz à effet de serre non réglementées par le Protocole de Montréal à leurs niveaux de 1990. La Convention est entrée en vigueur en mars 1994. Elle a été complétée par le Protocole de Kyoto en décembre 1997, après qu'il soit apparu que les engagements pris par les états dans la Convention-cadre étaient insuffisants pour prévenir les effets négatifs des activités humaines sur le climat (second rapport du GIEC de 1995).

 

https://saucrates.blog4ever.com/rechauffement-climatique-abecedaire 


Le sommet de la Terre de Rio de Janeiro au Brésil s’était déroulé du 3 au 14 juin 1992, où 131 chefs d'Etat avaient adopté l'Agenda 21, liste de 2 500 recommandations d'action pour le 21ème siècle, et où trois conventions internationales avaient été ouvertes à signature : la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la Convention sur la diversité biologique et la Convention sur la lutte contre la désertification.


Quant à la première conférence sur le climat (Cop 1), elle s'était tenue à Berlin en Allemagne en mars-avril 1995, qui donna naissance à la décision connue sous le nom de 'Mandat de Berlin' (où les Parties entamèrent un cycle de négociations en vue de décider d’engagements plus solides et plus détaillés pour les pays industrialisés). Depuis lors, sauf exception (épidémie de coronavirus en 2020), une nouvelle COP a lieu chaque année, régulièrement au cours du quatrième trimestre depuis la troisième conférence sur le climat qui s’était tenue à Kyoto au Japon en 1997. 


Le Protocole de Kyoto a été adopté le 11 décembre 1997 lors de la troisième session de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui s'est tenue à Kyoto au Japon. Le protocole est entré en vigueur le 16 février 2005 pour les pays l'ayant ratifié, après sa ratification par la Russie. Le protocole n’est réellement entré en vigueur au niveau mondial que le 30 novembre 2005 après l’adoption formelle de ses premières modalités de fonctionnement, lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de Montréal (COP 11 du 28 novembre au 9 décembre 2005).

Le protocole de Kyoto a été ratifié à ce jour par 172 pays, à l'exception notable des Etats-Unis qui en sont pourtant signataires. Il comporte des engagements contraignants, en plus de ceux qui figurent dans la CCNUCC (convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques). Les pays visés à l'annexe B du Protocole (la plupart des pays de l'OCDE et des pays à économie en transition) se sont engagés à ramener leurs émissions anthropiques de gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC et SF6) à 5% au moins au dessous de leurs niveaux de 1990 pendant la période d'engagement (2008 à 2012).

 

Liste des conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques :

 

  1. La COP 1, en mars-avril 1995, à Berlin
  2. La COP 2, du 8 au 19 juillet 1996, à Genève en Suisse
  3. La COP 3, du 1er au 12 décembre 1997, à Kyoto au Japon (qui vit l’adoption du Protocole de Kyoto)
  4. La COP 4, du 2 au 14 novembre 1998, à Buenos Aires en Argentine
  5. La COP 5, du 25 octobre au 5 novembre 1999, à Bonn en Allemagne.
  6. La COP 6, du 13 au 24 novembre 2000, à La Haye aux Pays-Bas. (ses travaux ont repris lors à Bonn en juillet 2001).
  7. La COP 7, du 29 octobre au 10 novembre 2001, à Marrakesh au Maroc (accords dits de Marrakech).
  8. La COP 8, en novembre 2002, à New Delhi en Inde.
  9. La COP 9, en novembre 2003, à Milan en Italie.
  10. La COP 10, en novembre 2004, à Buenos aires en Argentine.
  11. La COP 11, en novembre 2005, à Montréal au Canada (processus de Montréal).
  12. La COP 12, du 6 au 17 novembre 2006, à Nairobi au Kenya.
  13. La COP 13, du 3 au 14 décembre 2007, à Bali en Indonésie.
  14. La COP 14, du 1er au 12 décembre 2008, à Poznan en Pologne.
  15. La COP 15, du 7 au 18 décembre 2009, à Copenhague au Danemark (accord non contraignant dit de Copenhague).
  16. La COP 16, du 29 novembre au 10 décembre 2010, à Cancun au Mexique.
  17. La COP 17, du 28 novembre au 11 décembre 2011, à Durban en Afrique du Sud.
  18. La COP 18, du 26 novembre au 7 décembre 2012, à Doha au Qatar.
  19. La COP 19, du 11 au 23 novembre 2013, à Varsovie en Pologne.
  20. La COP 20, du 1er au 14 décembre 2014, à Lima au Pérou.
  21. La COP 21, du 30 novembre au 12 décembre 2015, à Paris en France (accord de Paris).
  22. La COP 22, du 7 au 18 novembre 2016, à Marrakech au Maroc.
  23. La COP 23, du 6 au 17 novembre 2017, à Bonn en Allemagne (dialogue de Talanoa).
  24. La COP 24, du 3 au 14 décembre 2018, à Katowice en Pologne.
  25. La COP 25, du 2 au 13 décembre 2019, à Madrid en Espagne.
  26. La COP 26, du 31 octobre au 12 novembre 2021, à Glasgow au Royaume-Uni.
  27. La COP 27, du 6 au 18 novembre 2022, à Charm el-Cheikh en Égypte.
  28. La COP 28, du 30 novembre au 12 décembre 2023, à Dubaï, Emirats Arabes Unis.
  29. La COP 29, en novembre 2024, à Bakou en Azerbaïdjan.

 

https://saucrates.blog4ever.com/que-dire-de-la-cop26-de-glasgow

 

https://saucrates.blog4ever.com/la-cop-15-sur-la-desertification-de-mai-2022-et-la-question-fonciere

 

https://saucrates.blog4ever.com/cop-28-au-fond-il-ny-a-rien-a-en-attendre


25/11/2024
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Paradigmes problématiques des théories sur le réchauffement climatique

La lutte contre le réchauffement climatique se doit de reposer sur des idées simplistes et facilement observables. Cette lutte repose sur la nécessité d’une contrainte imposée aux gouvernements mondiaux et aux populations de l’ensemble des pays développés. Elle repose sur la peur des catastrophes naturelles, sur la peur du submergement des terres habitées, alors que la majorité des endroits dans le monde ne seront pas impactés par une remontée des mers de quelques dizaines de centimètres sur près d’un siècle. Elle repose sur la culpabilisation des uns et des autres, des consommateurs, des puissants, des riches, des vieux et des pauvres. Elle repose sur la contrainte imposée à tous. Il y a des réponses politiques des gauchistes, des écologistes, des collapsologistes mais aussi du centre et de la droite, selon qu’on en rende responsable uniquement les riches, les vieux, les consommateurs effrénés ou que l’on croit à une réponse technologique.

 
Tout fait qui ne collerait pas avec la théorie médiatique dominante de l’effondrement généralisé des écosystèmes n’existe pas, ne doit pas exister, doit être nié, sera présenté par ses côtés catastrophiques. Tout fait qui remettrait en cause la théorie officielle dominante représente un danger gravissime pour la théorie officielle du GIEC. Si on commençait à pouvoir montrer que le réchauffement climatique pourrait avoir un aspect positif pour certaines populations, en Afrique notamment, ce serait l’effondrement de l’ensemble de la théorie officielle de l’effondrement des écosystèmes. Si on commençait à remettre en cause le système, ce serait tout le travail médiatique de persuasion et de culpabilisation des politiques et des citoyens qui s’effriterait. 
 
Existe-t-il donc des faits que la théorie dominante et officielle de l’extrême dangerosité du réchauffement climatique généralisé et de la responsabilité humaine (ou anthropique) dans cet emballement du réchauffement climatique a choisi d’ignorer ou qu’elle présente uniquement par ses aspects négatifs exacerbés ? Je pense que la variabilité du climat et de la pluviosité dans le désert du Sahara en fait partie.

 
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Je pense que la fixité des climats et des systèmes météorologiques, que l’on pourrait appeler le ‘fixisme’, est à la base de cette théorie dominante. Le climat ne doit pas changer, il doit rester fixe, alors que les évolutions des systèmes climatiques semblent être une constante de l’histoire terrestre. Le Sahara a connu des nombreux passages d’épisodes pluvieux à des épisodes de grande aridité, sans intervention humaine, sur la base d’un cycle d’environ 21.000 ans.

 

https://saucrates.blog4ever.com/afrique-du-sahara-vert-au-grand-aride-1

 
Des phases glaciaires et interglaciaires se sont également déroulées par le passé, à plusieurs reprises au cours du dernier million d’années, et lors du dernier épisode de sortie d’une ère glaciaire, les océans sont remontés de plus de cent mètres et les températures moyennes de près de dix degrés centigrades. Qui pourrait assurer qu’il faisait meilleur de vivre dans l’hémisphère nord ou en Afrique il y a plus de dix mille ou plus de vingt mille ans, lors de la dernière ère glaciaire ? Le ‘fixisme’ des collapsologues et du GIEC n’a pas de pertinence selon moi.

 
Ainsi, il existe de nombreuses observations d’inondations et d’une pluviométrie exacerbée dans le désert du Sahara et aux portes du désert du Sahara. On observe au cours de la dernière décennie une remontée beaucoup plus importante des flux de mousson dans le désert du Sahara, bien au-delà de ce qui était observé depuis les années 1980, au cours des décennies qui avait vu l’extension de la zone sahélienne, zones arides qui descendaient de plus en plus profondément en Afrique de l’Ouest, jusqu’aux portes de Dakar.

 

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/trucs-et-astuces/le-sahara-sous-les-eaux-quand-la-pluie-bouleverse-le-plus-grand-désert-du-monde/ss-AA1swcaS 

 
Le fait que le Sahara soit périodiquement sous les eaux n’est absolument pas une bonne nouvelle pour tous ceux qui prêchent
la fin du monde imminente, l’urgence de mesures immédiates pour restreindre les émissions de gaz à effet de serre, l’urgence de restrictions massives à l’encontre des populations occidentales. Ils ont besoin de flux migratoires massifs de réfugiés climatiques, de catastrophes naturelles qu’ils imputeront systématiquement au réchauffement climatique, en rappelant qu’il y en aura toujours plus demain, dans le futur, si rien n’est fait.

 
Les inondations dont est ainsi victime l‘ensemble de la zone sahélienne sont ainsi présentées comme des catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique. Des catastrophes qui causent des décès absurdes comme le fait de mourir de noyade en plein désert. Aucune importance le fait que cela s’explique par l’affaiblissement de la cellule nord polaire ou bien par une évolution des courants autour de l’Afrique. Le GIEC a prévu une baisse des précipitations sur l’Afrique et une variabilité des conditions climatiques pouvant conduire à des episodes climatiques extrêmes. CQFD. Le GIEC aura ainsi toujours raison et les faits ne pourront que verifier la justesse de leurs prévisions climatiques.

 
Le verdissement du Sahara ne se verra pas à l’échelle d’une vie humaine, mais à l’échelle d’un millénaire. En somme, dans plusieurs siècles, les experts futurs du GIEC pourront se targuer de la justesse des travaux passés du GIEC et de leurs actions dans le cas où le Sahara se mettrait à reverdir. Il suffit pour l’instant de nier toute évolution positive du climat saharien et sahélien, cacher toute information contraire des médias et ignorer tout questionnement et toute remise en cause des préconisations et explications du GIEC. 

 

Pour ma part, je ne sais pas si l’évolution climatique observée au Sahara va se poursuivre ou non. Je sais juste que l’explication anthropique par le réchauffement climatique n’est pas l’unique explication, qu’il y a des raisons climatiques probablement plus larges qui expliquent à la fois les évolutions passées du climat et des alternances entre périodes arides et périodes pluvieuses. Je pense aussi que de nier des phénomènes observables parce qu’ils dérangent l’effort de manipulation de l’opinion publique mondiale est une mauvaise idée. 
 
J’ignore même si ce phénomène d’augmentation des précipitations sur le Sahara va se poursuivre au-delà d’une dizaine d’années, puisque les années 1950-1960 ont également enregistré une telle situation avant une nouvelle phase de désertification dans les années 1970-1990. Le problème des analyses conduites par le GIEC, et par les médias qui servent son idéologie, c’est l’absence de profondeur historique de leurs analyses dès lors que cette histoire dessert leur idéologie et leurs arguments. On a donc droit à de magnifiques graphiques historiques sur des centaines d’années lorsque l’on parle d’émissions de CO2 ou d’évolutions des températures. Mais rien dès lors que ces analyses viendraient fragiliser la théorie centrale ou bien lorsqu’elles reviennent à démontrer la variabilité des conditions climatiques pour des raisons autres que le réchauffement climatique anthropique.

 
Comme le rappelle le «guide de défense intellectuelle» du Monde diplomatique, le principe même des médias est la simplification des messages adressés à leurs lecteurs. Ainsi, la possible réélection de Donald Trump doit être présentée comme la pire chose arrivée à la démocratie américaine, sans s’intéresser au sort réservé par la supposée démocratie américaine aux noirs, aux indiens, à sa population d’apparence asiatique pendant la seconde guerre mondiale ainsi qu’aux victimes du Maccartisme. Il en va de même pour le réchauffement climatique anthropique. Et tout media qui s’écarterait de la norme imposée par le gouvernement et les élites en relativisant l’impact de ce réchauffement climatique, se verrait condamner ou menacer de sanctions comme l’a été Sud Radio par l’Arcom. Comme le disait la Dame de fer : «There is no alternative» (TINA).

 
https://www.arcom.fr/nos-ressources/espace-juridique/decisions/emission-bercoff-dans-tous-ses-etats-diffusee-le-25-mars-et-le-2-mai-2024-sud-radio-et-sud-radio-mises-en-garde-0

 

https://www.liberation.fr/environnement/climat/larcom-met-en-garde-sud-radio-pour-des-propos-climatosceptiques-une-premiere-20240626_2UV2TPHY6VAHHILI4ENJC43HYU/

 
 
Saucratès


03/11/2024
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