Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Réchauffement climatique


Sur l’écologie punitive

Du discours des écologistes 

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, dimanche 3 décembre 2023

 
Petit retour en arrière sur l’écologie punitive. Mon argumentation première était de considérer que l’écologie et la collapsologie n’étaient pas solubles dans la démocratie libérale, si tant soit peu que l’on puisse considérer le régime politique français comme une démocratie …

 
1. Dialogue avec Bruno Bourgeon

 

Un lecteur, le docteur Bruno Bourgeon, m’avait longuement répondu en insistant d’abord sur la nécessité des lois, pour nous interdire de nuire aux autres en matière d’écologie et de préservation des milieux naturels. Il insistait aussi sur l’idée que, loin que de parler uniquement d’écologie punitive, il faudrait considérer que ce sont les pollueurs, le capitalisme, qui portent atteinte à notre liberté «de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides».

 

Je ne reprendrais pas ici la totalité de sa critique, sur notre insupportable égoïsme qui pousse certains d’entre nous à continuer à consommer sans limitation en considérant que seul notre contentement compte. «À force de s’abreuver à ce genre de langage (individualiste), les  gens se soucient de plus en plus de leurs libertés individuelles de consommateurs et de moins en moins du bien commun».

 

Il existe donc une rhétorique et une opposition frontale autour de la notion des libertés individuelles ! Et c’est le point d’achoppement frontal entre Bruno Bourgeon et moi-même, entre nous en tant que consommateurs, face à l’idéologie écologiste et collapsologiste.

 

Quelle est donc la principale des libertés individuelles ou publiques ?

 

• Le fait «de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides», quelque puisse en être le coût en terme de libertés individuelles ?

 

• Ou au contraire, le fait de conserver et de se battre pour conserver le maximum de libertés individuelles, même s’il peut y avoir un impact climatique à nos actions individuelles ? 

 
Je considère pour ma part que l’argumentation présentée par Bruno Bourgeon est parfaitement défendable lorsqu’il aborde le problème de manière collective. Le capitalisme est évidemment responsable de la destruction des écosystèmes, de la surconsommation des ressources de la planète. La course au profit a conduit des milliers d’entreprises à privilégier leur intérêt personnel, celui de leurs administrateurs, celui des représentants des plus grands de leurs actionnaires, à l’intérêt de la préservation de la planète. La technologie des cryptomonnaies est responsable de la consommation énergétique des entreprises de minage de blockchains qui consomment énormément. Les fabricants de véhicules automobiles ou d’électroménagers sont responsables à la fois des politiques d’usure prématurée de leurs produits, de ce que l’on appelle l’obsolescence programmée, et de leur consommation énergétique, en terme de ressources ou en terme de carburant. Cette industrie aurait pu chercher à minimiser autant que possible l’empreinte de la consommation énergétique de leurs produits plutôt que de privilégier leurs marges et leurs chiffres d’affaires. Apple est forcément responsable du développement des smartphones et de la frénésie de remplacement des consommateurs, même si, si cela n’avait pas été Apple, d’autres fabricants les auraient remplacés dans le cœur des consommateurs. 

Peut-être est-ce là la principale source de nos difficultés écologiques : l’évolution technologique effrénée. Nous ne vivons plus dans un monde immobile. Pendant des siècles, le progrès technique est resté stationnaire. Pendant des millénaires, on a continué à utiliser l’araire pour labourer les champs, le moulin à vent ou à eau pour moudre la farine de blé, et à s’éclairer à la chandelle puis à la lampe à huile. Et tout ceci a perduré pendant plusieurs milliers d’années. La précédente révolution technologique de l’humanité remontait au néolithiqué, avec l’invention de l’araire. Et puis en l’espace de quelques siècles, on a vécu la révolution industrielle du moteur à explosion, de l’électricité, du train, puis la révolution de l’informatique, et maintenant la révolution de la connaissance et bientôt celle de l’intelligence artificielle. 

La population mondiale est passée en quelques siècles de moins d’un milliard d’habitants à plus de huit milliards d’habitants sur notre pauvre planète, et la durée de vie du moindre outil, du moindre objet que nous possédons, ne se compte plus en nombre de générations, mais ne dépasse pas 4 ou 5 ans avant de devenir complètement obsolète. Forcément, cette juxtaposition d’effets pernicieux est générateur d’une catastrophe. Des milliards de consommateurs potentiels qui cherchent à disposer du dernier objet à la mode. Et le capitalisme au milieu de tout ça qui se réjouit de cette mondialisation de la demande qui lui est adressée. L’objectif ou le rêve des capitalistes : pouvoir produire pour l’ensemble de la planète, disposer d’une demande presque infinie.

 

Voilà ce que Bruno Bourgeon me répondait le 4 septembre 2022 :

 

«Quelle liberté pourrait exister dans un monde où tout est permis, y compris la possibilité de nuire aux autres ? À quoi ressemblerait une société sans aucune loi où n’importe qui pourrait être soumis à quelqu’un d’autre ? C’est proprement contre cette idée que se dresse le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau : nous troquons la loi du plus fort, contre des devoirs qui doivent permettre l’égalité de droit. Cette idée se retrouve d’ailleurs plus généralement à l’époque des Lumières, et elle donnera naissance au célèbre adage -la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres-.

 

Or, dans le cas de l’écologie, on se situe précisément dans cette configuration. Le but de  l’écologie est de préserver la planète afin que l’humanité puisse continuer à y vivre dignement. Interdire les pratiques nocives d’une minorité en vue de mieux respecter l’environnement, ce n’est pas une atteinte à la liberté, mais la défense du bien commun.


On pourrait d’ailleurs renverser l’accusation en arguant que nous  souhaitons conserver la liberté de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides. En agissant contre l’intérêt commun, ce sont les pollueurs qui portent atteinte à nos libertés, c’est la croissance non consentie qui s’impose, le capitalisme qui dicte le monde (…)»

 

Je n’ai repris qu’une partie de la réponse de Bruno Bourgeon. Et au fond, ce qu’il dit ne présente pas de difficultés. On peut être facilement d’accord avec ce qu’il écrit. Mais ce qu’il écrit n’est pas la totalité de l’idéologie écologiste. Ce n’est qu’une argumentation visant à rendre légitime son discours. Mais ce n’est pas cela l’écologie. Ou plutôt, ce n’est plus seulement cela l’écologie et la collapsologie.


Le problème de Bruno Bourgeon, le problème des écologistes, le problème de Sainte Greta Thurnberg et compagnie, c’est que leur idéologie ne s’arrête pas à ce qu’ils disent combattre, à ce qu’ils écrivent, à ce que Bruno Bourgeon nous écrit. 

 

Combattre les grands groupes capitalistes multinationaux, les méthodes publicitaires agressives et d’obsolescence programmée, leur absence de prise en compte de la limitation des ressources terrestres, est extrêmement compliqué et difficile pour les militants écologistes, et ne suffira pas pour sauver suffisamment rapidement la planète. C’était la méthode du Rainbow Warrior et des écologistes dans les années 1980, mais il s’agissait d’un combat dangereux et difficile. Des gens sont morts ou ont été emprisonnés.

 

Il est tellement plus simple de dégonfler des pneus de SUV et de 4x4 avec des grains de riz pour alerter leurs possesseurs sur le risque qu’ils font courir à la planète. Lorsqu’un écologiste dégonfle vos roues, c’est un beau combat, même si vous risquez d’en mourir si vous conduisez malgré tout. Dégonflez les pneus d’un écologiste ou d’une maire écologiste, et là, c’est un attentat contre l’Etat. C’est un crime haineux. 

 

S’attaquer aux individus lambda est devenu le Graal de tous ceux qui se croient investis d’un rôle de robins des bois ou de sauveurs de la planète. Pour peu que ces abominables individus lambda soient les possesseurs de quelques biens considérés comme un crime contre la Terre. Non pas les possesseurs de yachts protégés par des armées privées. Non beaucoup trop dangereux. Mme Sandrine Rousseau va ainsi s’attaquer aux beaufs qui aiment faire des barbeuques alors que c’est mauvais pour la planète, et que ce sont les ennemis des féministes écologistes qui se font appeler les louves alpha, contraire à l’égalité des sexes, parce que cela réactive le vieux syndrome de l’homme préhistorique et de l’inferiorité feminin … et en plus on parle de grillades de boeuf, qui est en plus le pire émetteur de méthane. 

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/01/sandrine-rousseau-et-l-entrecote-symbole-de-virilite-les-faits-derriere-la-polemique_6139857_4355770.html

 

Selon Bruno Bourgeon encore :

 

«En réalité, ces arguments ‘épouvantails’ ont surtout pour but de conserver des modes de vie  qui deviennent incompatibles avec la vie sur terre. Il n’est pas raisonnable de continuer à détruire les sols alors que nous en avons besoin pour nous nourrir. Il n’est pas raisonnable de dérégler le climat alors qu’il peut entraîner des bouleversements irréversibles pour notre survie et celle des non-humains, victimes collatérales injustes de notre désir insatiable de liberté consumériste.

 
Pourtant, une immense partie de la population, des élites et de la classe politique continue  dans cette voie. Une fraction d’entre elle a décidé d’ignorer la crise environnementale, voire de nier son existence ou sa gravité. Une autre portion a même décidé de s’en moquer, estimant que sa situation sociale lui permettrait d’échapper au pire.  


Il s’agit alors de conserver des privilèges et un mode de vie le plus libre possible. Et tant pis si cet exercice de la liberté nuit à la société en général. Pour les conservateurs, on est plutôt face à un refus de changer ses habitudes ; on a toujours fait comme ça (…)»

 
Au fond, pour les écologistes comme Bruno Bourgeon et consorts, un grand nombre de citoyens n’ont pas droit aux libertés publiques, n’ont pas le droit de choisir ce qu’ils ont le droit de consommer, la manière dont ils ont le droit de vivre librement, parce qu’ils font les mauvais choix. Non pas une infime partie de l’élite, mais «une immense partie de la population» comme nous l’écrit Bruno Bourgeon. 

 

2. Le discours écologiste n’est que dictature

 
Quel est donc ce type de régime politique où l’on considère qu’une immense partie de la population n’a pas le droit de décider librement de ses choix parce qu’ils feront forcément les mauvais choix ? Quel est donc ce type de régime politique où seule une infime minorité de la population, qui s’estime éclairée, qui estime faire elle les bons choix, s’arroge le droit de décider pour tout le monde ? 

 
Ce régime politique n’est pas une démocratie, mais une dictature. Dans le cas présent une dictature écologiste. Mais rien ne la séparera des dictatures du prolétariat que l’on a pu connaître par le passé, ou des dictatures fascistes qui s’étaient répandu en Europe pendant la période de l’entre-deux guerres, dans les années 1930-1940. Ce n’est pas l’idéologie affichée qui compte. Toutes les dictatures ont pour but de sauver l’humanité d’un grand péril, d’accoucher d’un nouvel homme, d’une nouvelle race. Ce n’est pas parce que la dictature écologiste croit avoir pour noble but de sauver la Terre que les moyens qu’elle entend utiliser pour cela seront pour autant bon. Le MAL engendre le MAL. 

 
«Cette rhétorique de l’atteinte aux libertés n’est pas seulement utilisée pour la  question écologique. Elle a aussi été appliquée au domaine social, comme on a pu le constater lors des élections législatives. Emmanuel Macron, se sentant en danger, avait pointé la gauche du doigt en soulignant que leur programme proposait plus d’une trentaine d’interdictions. Pourtant, là aussi, il s’agissait d’interdictions destinées à améliorer le bien commun. Qui peut sérieusement s’insurger qu’on interdise de louer des passoires thermiques ou de procéder à des licenciements boursiers ?

 
Ce qui est logique pour des dirigeants néolibéraux puisque leur citoyen idéal est le consommateur docile, contenté par ce système.
Il faut dire que les élites font également tout pour dégoûter les gens de la notion même de  solidarité, préférant pointer du doigt une minorité de soi-disant assistés et glorifiant les  structures privées tout en dénigrant les services publics. Avec un tel discours, on glisse donc  lentement vers un système libertarien où l’État deviendrait accessoire et où les libertés individuelles passeraient avant tout dans une sorte de course impossible de laquelle ne pourraient ressortir gagnants que les déjà-plus-riches et qui plongerait tout le reste dans l’illusion d’un jour atteindre la première place. Et, ce, peu importe le bien commun.»

   

3. Mes arguments contre le discours écologiste

 

Au fond, que peut-on répondre aux arguments des écologistes ? Comment contester leur soif de tout interdire ?

 

«Effectivement, je suis contre la majeure partie des interdictions stupides de ces gouvernements, quand elles ne visent qu’à gêner, écraser, contrôler un peu plus notre vie et contrôler nos pauvres droits et libertés publiques restantes. On devrait être autorisé à ne respecter que les lois auxquelles on accepte d’obéir. 

 

Je vise des positions très particulières ; le fait d’interdire ou réglementer la consommation de viande bovine et de la cuire sur un BBQ ; la ségrégation entre LGBT et hétérosexuels ; et enfin la lutte contre les SUV pour les rendre inutiles. Parle-t-on ici de bien commun, de sauvegarde de la planète, de lutte contre des consommateurs ultra-riches égoïstes qui ne pensent qu’à leur plaisir ? Ou bien de lubies et de cibles faciles d’écolos féministes extrémistes ? On ne parle que du droit à manger de la viande de bœuf, une entrecôte, et on arrive à vouloir décompter ce que mange un homme et une femme, et estimer que l’homme moyen doit s’aligner sur la consommation de la femme moyenne. 

Continuons plus loin. Comparons ce que mange une éthiopienne et une française et légiférons pour que les français et les françaises ne consomment pas plus qu’une éthiopienne moyenne ! En plus, je n’exagère même pas puisque les écologistes font déjà cette comparaison, en comparant le nombre de Terre consommée par tel ou tel habitant de telle ou telle nation. Aucun d’eux, ni Sandrine Rousseau, ni une autre extrémiste, n’a encore mis en cause les français et françaises et proposé de légiférer à ce sujet. Interdire les restaurants, limiter le nombre de repas à un par jour, ou restreindre à manger juste une mesure de riz … ou que sais-je encore …

La lutte contre les SUV est évidemment une constante des écologistes. Les écologistes extrémistes trouvaient autrefois amusant d’agresser les conducteurs de 4x4. Le mouvement Rébellion Extinction trouve amusant aujourd’hui de dégonfler les pneus des SUV. Mais qui vous autorise à décider ce qui est bien ou mal ? En fonction de quoi si ce n’est de vos propres lubies ? Pourquoi ne pas dégonfler les pneus des avions à Gillot ? L’extrémiste d’Extinction Rébellion ne prend-il jamais l’avion ? Son homologue est peut-être venu à la nage à La Réunion ? Ils s’attaquent à ce qu’ils estiment mauvais pour la planète et qu’ils n’utilisent pas. Et ils veulent les interdire aux autres sous ce prétexte là. 

C’est exactement la même chose pour Sandrine Rousseau ou pour les leaders d’EELV. Ils veulent la transparence sur les mouvements des yachts privés ? Qu’ils soient donc eux aussi transparents sur leur propre usage des avions pour leurs déplacements ministériels et personnels ? Il y a eu une ministre écologiste qui se promenait à bicyclette, même si je crains qu’il ne s’agissait que d’affichage : n’a-t-elle jamais pris l’avion à l’époque et depuis ?  

C’est cela qui me met en boule : l’égoïsme des écologistes qui veulent faire interdire ce qu’ils n’utilisent pas, ce qu’ils considèrent comme coupable, mais en aucun cas ce qu’eux-mêmes utilisent même si c’est tout autant mauvais pour la planète. Ou pire. Un double langage. 

Donc évidemment, je suis d’accord sur votre diatribe sur la pollution industrielle, sur les pesticides, sur la sauvegarde de la planète, mais je le suis beaucoup moins sur les moyens d’y parvenir, sur l’usage des interdictions, sur les actions des ayatollahs et des papesses de l’écologie. 

Aucune des mesures gouvernementales prises ne trouvent grâce à mes yeux. Le malus automobile est une aberration. 40.000 euros de malus pour des voitures sportives (60.000 euros à partir de 2024), cela devient débile, en sachant qu’à quelques kilomètres de là, en Allemagne ou ailleurs, ces voitures peuvent circuler librement et passer la frontière. Ou qu’il suffit aux plus riches de les immatriculer de l’autre côté de la frontière pour être exonéré de cette taxe. Mais encore faut-il disposer de sociétés étrangères pour échapper au fisc. De même, il est débile de donner un bonus de 3.000 ou 6.000 euros pour des voitures électriques majoritairement fabriquées en Chine, ou aux Etats-Unis. Les américains ont au moins l’intelligence de réserver les primes à des véhicules américains, mais l’Europe le conteste en défendant l’intérêt des fabricants chinois de véhicules électriques ! Mais les européens sont-ils stupides ? A-t-on besoin d’utiliser l’argent de nos impôts et taxes pour le donner aux constructeurs automobiles chinois, américains ou allemands ? 

Il reste à traiter l’argument des plus riches qui pourraient continuer à profiter grâce à leur argent de ce que les écologistes voudraient nous interdire, ou de ce qui reviendrait trop cher pour nos finances. Bruno, vous prônez un ordre mondial policier, pire que le communisme stalinien, pour être sûr que nul ne pourrait faire telle ou telle chose que vous souhaiteriez voir interdire ? On parle bien ici de fascisme écologique au nom de la sauvegarde de la planète, ou bien au nom de la police de la planète ? Ce que vous proposez, ce que les écolos fascistes proposent, me fait frémir.

Effectivement, je préfère la liberté au monde que vous souhaitez. Un monde de règles respectueuses des libertés individuelles plutôt que votre monde policier fasciste écologiste extrémiste, en fonction des lubies de quelques gourous féministes ou fascistes. 

 

Enfin, je vous parle de mesurettes qui n’auront aucun effet global mesurable sur le réchauffement climatique, prises pour emmerder les certains français, en fonction de lubies personnelles de quelques pseudo intellectuels politiciens, et vous, vous me parlez de victimes du capitalisme mondialisé.

 

Des mineurs qui ruinent leur santé, il y en a toujours eu. Ces mines pourraient être automatisées, mais pour quelques dollars, ces gosses, ces adultes cherchent à survivre en se tuant à petits feux. Effectivement, je ne me sens pas concerné. Vous leur interdiriez d’y creuser qu’ils chercheraient des façons encore plus dangereuses de gagner leur vie, même au mépris de nos vie ou de celles de nos jeunes (drogues).

 

Et les migrants climatiques (économiques) sont pour moi avant tout un danger civilisationnel. Évidemment, les amérindiens eussent pu dire la même chose devant l’immigration européenne aux Etats-Unis, ainsi que les aborigènes australiens devant les pionniers et les déportés anglo-saxons. Même justement, n’est-ce pas exactement ce qui s’est passé pour eux, aborigènes australiens ou amérindiens ? N’ont-ils pas été les victimes d’un ethnocide ?»

  
 

Saucratès


03/12/2023
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COP-28. Au fond, il n’y a rien à en attendre

Entre postures personnelles et idéologiques, les COP ne sont rien qu’une immense perte de temps. Notre seul espoir : qu’elles ne débouchent sur rien.

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, jeudi 1er décembre 2023

 

La COP-28 a démarré ce jeudi 30 novembre à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Elle se tiendra du 30 novembre jusqu’au 12 décembre 2023. Elle est présidée par le Sultan émirati Ahmed al-Jaber, ministre de l’Industrie et PDG de la compagnie nationale Abu Dhabi National Oil Company.

 
Le terme COP signifie «Conférences des Parties (conferences of the parties) des États signataires de la CCNUCC (convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques)». Les 197 pays signataires de la CCNUCC sont appelés «Parties à la Convention». Cette convention-cadre fait partie des trois conférences-cadres signée lors du sommet de la Terre, à Rio-de-Janeiro en 1992. Les deux autres conventions signées lors du sommet de la Terre sont la «Convention sur la diversité biologique» (CDB) et la «Convention sur la lutte contre la désertification» (CLD).

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/cop28-recit-tout-le-monde-s-en-foutait-le-constat-d-une-crise-climatique-se-heurte-a-l-indifference-politique.html#lente_prise_conscience

 

Que peut-on attendre de cette nouvelle ‘conférence des parties», de cette COP-28 de Dubaï ? Qu’est-ce que, pour ma part, j’en attends ? Pour ma part, surtout rien du tout. Surtout que rien ne change. Pour avoir vécu de suffisamment près la COP-21 de Paris, cette COP exceptionnelle qui accoucha de ce que l’on appela l’Accord de Paris, je me rappelle surtout que ces COP ont d’abord et avant tout des enjeux de carrière, de politique intérieure et extérieure.

 

• Pour les personnalités qui en assument l’organisation comme à l’époque Laurence Tubiana, également présidente de l’Agence française de Développement.

 

• C'était d’ailleurs aussi le cas pour le directeur de l’Agence française de Développement de l’époque, Jean-Michel Severino, dont l’objectif à atteindre était la réussite de cette conférence parisienne, et pour laquelle derrière lui toute l’Agence française de Développement s’attela.

 

• Pour le président de la république François Hollande qui avait prévu de décrocher un accord, à tout prix.

 

• Pour les pays les plus industrialisés enfin qui ne peuvent se permettre de laisser de petits États accueillant les COP s’enorgueillir d’obtenir la conclusion d’accords marquants. Raison pour laquelle tous les accords de quelque envergure ne sont signés que lorsque les COP se tiennent en Occident (Paris, Bonn, Copenhague, Montréal…)

 

• Pour les autres Etats industrialisés qui auront tendance à vouloir réserver à leur propre conférence la signature de ces accords, pour peu qu’il y en ait une qui soit organisée chez eux juste après.


Les COP sont en fait des jeux de dupes. Jeux de dupes dans lesquels les risques pour la planète, pour les équilibres de la planète, pour les jeunes générations et les générations futures sont complètement oubliés. Parce que ce qui compte pour les gouvernants de tous pays, pour les personnalités publiques de tous pays, c’est d’abord et avant tout eux-mêmes, et en aucun cas l’espoir de l’humanité.

 

De toute façon, que pourrait-il en sortir ? Dans la partie d’en face, dans les diverses ONG et mouvements activistes, leurs leaders n’attendent que l’interdiction de toute forme d’activités polluantes, la condamnation et l’interdiction de consommer, d’acheter, de produire ou d’extraire tout ce qui de près ou de loin participe à l’émission de gaz à effet de serre. Ces gens-là ne se satisferont que de cela, d’interdictions totales vertueuses et des condamnations morales de ceux qui polluent. 

Le problème, c’est que c’est comme dans une révolution, comme dans une libération armée d’un pays, comme dans les territoires ukrainiens libérés, comme dans la France libérée en 1944 et 1945, comme dans l’Italie libérée de 1945, tout le monde pollue, tout le monde peut être condamné et exécuté pour avoir pollué la planète, même la sainte Greta Thurnberg, jusqu’à la sainte Greta Thurnberg. Tout le monde peut donc être dénoncé comme pollueur par l’armée des activistes ; tout le monde peut donc être jugé et condamné par ces nuées de militants activistes, tout le monde peut être accusé et condamné. 

On ne va pas empêcher l’eau des océans de monter ou les températures de grimper. Ces nuées d’activistes n’attendent qu’une chose : l’imposition d’une dictature écologiste dont ils seront les papes et les papesses. Eux seuls sauront ce que nous sommes autorisés à faire, à acheter, à consommer et eux seuls sauront ce que nos leaders éclairés, c’est-à-dire eux-mêmes, auront le droit de continuer à utiliser comme moyens polluants pour continuer à militer, à se rendre dans les sauteries climatiques internationales.

 

Quelqu’un s’est-il intéresser au coût climatique des déplacements et de l’hébergement des acteurs de la société civile, des activistes, des manifestants, qui accompagnent et participent à ces diverses COP depuis désormais plus d’une ou deux décennies ? Combien de millions de tonnes de CO2 ces chers militants, ces troupeaux de manifestants et d’activistes, qui cherchent tous à se faire voir pour exister, ont-ils pu émettre pour alerter les décideurs et acteurs politiques ? Beaucoup plus que ce qui était nécessaire de toute façon.

 

C’est bien là le problème. Il est évident que ces millions de tonnes de CO2 ont été émis à tord, pour rien. Ils auraient pu s’en passer et la Terre s’en serait bien porter. Sans eux, il n’y aurait pas eu d’accord de Paris ? Probablement que si. Il y a le sommet de la Terre. Le protocole de Kyoto.

 

Le problème, c’est lorsque ceux qui jugent de la pertinence et l’impertinence des émissions de gaz à effet de serre sont à la fois juges et parties. Le problème, c’est lorsque les juges sont partiaux, partie prenante au problème et que leurs jugements sont arbitrairement subjectifs.

 

Je n’attends surtout rien de la COP-28 de Dubaï parce que je crois que la solution et la réponse devra être technologique, et que la seule réponse non technologique que j’attendrais, la limitation drastique des naissances par exemple par la stérilisation générale de l’humanité au-delà d’un premier enfant, ne sera jamais être prise par cette COP-28. Parce que la limitation des naissances est une chimère ; il suffit de regarder le carnage mahorais et son extension désormais à la Réunion.

 

 
Saucratès

 

 

Post scriptum : Liste des conférences des parties de la CCNUCC

 

• COP 1 à Berlin (Allemagne) en mars-avril 1995, qui donna naissance à la décision connue sous le nom de 'mandat de Berlin', où les parties entamèrent un cycle de négociations en vue de décider d'engagements plus solides et plus détaillés pour les pays industrialisés.

 

• COP 2 à Genève (Suisse) du 8 au 19 juillet 1996.

 

• COP 3 à Kyoto (Japon) du 1er au 12 décembre 1997, et qui vit l'adoption du Protocole de Kyoto.

 

• COP 4 à Bueno Aires (Argentine) du 2 au 14 novembre 1998.

 

• COP 5 à Bonn (Allemagne) du 25 octobre au 5 novembre 1999.

 

• COP 6 à La Haye (Pays Bas) du 13 au 24 novembre 2000.

 

• COP 7 à Marrakech (Maroc) du 29 octobre au 10 novembre 2001, qui débouchera sur la signature des accords dits de Marrakech, qui présentent la traduction juridique des règles de mise en œuvre du Protocole de Kyoto.

 

• COP 8 à New Delhi (Inde) en novembre 2002.

 

• COP 9 à Milan (Italie) en novembre 2003.

 

• COP 10 à Buenos Aires (Argentine) en novembre 2004.

 

• COP 11 à Montréal (Canada) en novembre 2005, qui donnera naissance au processus de Montréal.

 

• COP 12 à Nairobi (Kenya) du 6 au 17 novembre 2006.

 

• COP 13 à Bali (Indonesie) du 3 au 14 décembre 2007.

 

• COP 14 à Poznan (Pologne) du 1er au 12 décembre 2008.

 

• COP 15 à Copenhague (Danemak) du 7 au 18 décembre 2009, qui débouchera sur la signature d'un accord non contraignant dit de Copenhague.

 

• COP 16 à Cancun (Mexique) du 29 novembre au 10 décembre 2010.

 

• COP 17 à Durban (Afrique du Sud) du 28 novembre au 11 décembre 2011.

 

• COP 18 à Doha (Qatar) du 26 novembre au 7 décembre 2012.

 

• COP 19 à Varsovie (Pologne) du 11 au 23 novembre 2013.

 

• COP 20 à Lima (Pérou) du 1er au 14 décembre 2014.

 

• COP 21 à Paris (France) du 30 novembre au 12 décembre 2015, qui a donné lieu à la signature de l'accord de Paris.

 

• COP 22 à Marrakech (Maroc) du 7 au 18 novembre 2016.

 

• COP 23 à Bonn (Allemagne) du 6 au 17 novembre 2017, qui a donné lieu au lancement du dialogue de Talanoa, à l'invitation du Premier ministre fidjien Frank Bainimaram.

 

• COP 24 à Katowice (Pologne) du 3 au 14 décembre 2018.

 

• COP 25 à Madrid (Espagne) du 2 au 13 décembre 2019, dans les faits présidée par le gouvernement du Chili et organisée avec le soutien de l’Espagne

 

• COP 26 à Glasgow (Royaume-Uni) du 31 octobre au 12 novembre 2021

 

• COP 27 à Charm el-Cheikh (Égypte) du 6 au 18 novembre 2022.

 

• et donc pour finir, COP 28 à Dubaï (Emirats Arabes Unis) du 30 novembre au 12 décembre 2023.


30/11/2023
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Prise d’otage de la Bnp Paribas - L’excuse climatique a bon dos

Prise d’otage de la Bnp Paribas

L’excuse climatique a bon dos

Par Saucratès 

 

Saint-Denis de la Réunion, dimanche 30 octobre 2022

 

Si vous l’avez loupé l’information médiatique, un certain nombre d’associations qui avait attaqué avec succès l’Etat français pour inaction climatique s’attaquent désormais à la BNP Paribas pour la faire également condamner en tant que premier financeur mondial des principales majors du pétrole et du gaz.

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/26/bnp-paribas-mise-en-demeure-de-cesser-de-financer-les-energies-fossiles-et-le-chaos-climatique_6147358_3244.html

 

Certains de mes lecteurs seront certainement persuadés que c’est l’une des seules façons de forcer les entreprises et les banques à mettre fin à l’exploitation des énergies fossiles. Une telle condamnation aurait certainement un impact important, mais elle aurait aussi un impact terrible sur nos vies, sur notre façon de nous considérer les uns les autres. 

 

«Après L’affaire du siècle, l’affaire BNP Paribas ? Les organisations non gouvernementales Notre affaire à tous et Oxfam France, qui ont contribué à faire condamner l’Etat en justice pour son inaction climatique, entendent désormais ouvrir le procès d’un financeur du chaos climatique. Un premier jalon a été posé, mercredi 26 octobre : les ONG, rejointes dans leur démarche par Les Amis de la Terre, ont mis formellement en demeure la première banque française de cesser de soutenir le développement des énergies fossiles, a appris Le Monde.

 

Elles s’appuient sur la loi concernant le devoir de vigilance, qui oblige les grandes entreprises françaises à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves à l’environnement et aux droits humains pouvant résulter de leurs activités. En l’espèce, les associations reprochent à BNP Paribas de ne pas l’appliquer en matière climatique, en continuant à financer des projets pétroliers et gaziers. Elles fixent un ultimatum au groupe bancaire : il a trois mois pour se mettre en conformité avec la loi. A défaut, les associations saisiront le tribunal judiciaire de Paris. Avec l’objectif d’aboutir au premier contentieux climatique au monde impliquant une banque commerciale. Jusqu’ici, seuls des Etats (la France, les Pays-Bas) et des groupes pétroliers (Shell) ont été condamnés.

  
BNP Paribas est responsable de la crise climatique, car elle finance les énergies fossiles. Elle est en train de devenir coupable, car, depuis l’accord de Paris [sur le climat, conclu en décembre 2015, lors de la COP21], malgré ses grandes promesses, la première banque française n’a toujours pas coupé le robinet, s’insurge Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France et ancienne patronne des Verts.Nous sommes convaincus que la justice nous aidera à mettre fin à une hypocrisie en passe de devenir mortelle.

 

Pourquoi cibler BNP Paribas plutôt qu’une autre banque ? Parce qu’elle est le premier financeur mondial des principales majors du secteur, justifie Lorette Philippot, spécialiste des questions climatiques et financières aux Amis de la Terre. Entre 2016 (après la conclusion de l’accord de Paris) et 2021, le groupe a injecté plus de 43 milliards de dollars (43,4 milliards d’euros) dans les huit principales compagnies pétrolières et gazières européennes et américaines.

 

Aucune autre banque au monde n’a investi autant sur cette période, selon les données compilées dans l’édition 2022 du Banking on Climate Chaos, rapport de référence piloté par une dizaine d’ONG, dont Reclaim Finance. Les américaines City et J.P. Morgan Chase, qui complètent le podium, ont seulement injecté 36 milliards de dollars sur la même période. Toujours à titre de comparaison, les françaises Crédit agricole et Société générale se classent en neuvième et dixième position, avec respectivement 15 milliards et 13 milliards de dollars. BNP Paribas est ainsi le premier bailleur de fonds de BP et Shell et le financeur majeur pour six autres géants : Total, Chevron, ExxonMobil, ENI, Repsol et Equinor.»

 

Stéphane Mandard, Le Monde

 

Nous sommes face à des preneurs d’otages médiatiques qui ont gagné leur première prise d’otages et qui sont désormais certains de pouvoir attaquer et vaincre sans risque en prenant d’autres cibles en otage. Les juges, l’Etat français en les encourageant afin de prendre le contre-pied des gilets jaunes français, les gendarmes des marchés financiers, ont une responsabilité écrasante dans cette situation, dans ces prises d’otages et celles qui suivront. 

Car il s’agit ni plus ni moins que de déformer complètement l’objet des lois francaises pour leur faire dire ce qu’elles ne disent pas. Ces diverses associations chapeautées par les anarcho-écologistes comme les louves alpha des mouvements écologistes, par Cécile Duflot ou par Lorette Philippot, ne doivent pas pouvoir décider ce que nous aurons le droit de consommer, ce que nous aurons le droit d’acheter, de faire financer par une banque. Elles ne doivent pas pouvoir décider si nous avons ou non droit d’acheter un véhicule à moteur thermique ou électrique, ou si nous devons nous déplacer en bus ou en vélo, si nous avons le droit d’acheter et de vivre dans une maison individuelle, dans une zone pavillonnaire, ou si au contraire nous devons vivre dans des barres d’immeubles, si nous devons partager à 4, 5 ou 10 des appartements éco-responsables. 

Si ces gens-là l’emportent, gagnent, s’ils réussissent à faire condamner BNP Paribas en tant que financeur et responsable du chaos climatique, les banques seront après cela obligées de juger, contrôler ce qu’elles financent et l’objet que l’on fait de leurs financements. Demain, des écologistes, des louves alpha, Cécile Duflot et son association de féministes écologistes extrémistes, auront la possibilité de faire condamner vous ou moi sous prétexte que l’on aura eu un train de vie dispendieux en terme climatique. Il achetait de la viande une fois par mois, vous vous rendez compte ! Il circulait dans une vieille guimbarde qui brûlait du diesel, rendez-vous compte !

 

Nous rentrons dans une dictature écologiste. Ces gens-là ne doivent pas gagner, et ce ne sera pas facile, car un avocat de mes amis me racontait que les juges sont fainéants et qu’ils ne lisent jamais leurs dossiers. Les juges ne connaissent même pas la loi ; ils ne s’intéressent qu'à ce qui sera bon pour leur carrière. Et évidemment, un procès de ce type sera extrêmement bénéfique pour le juge qui en sera bénéficiaire. Bien au contraire, ne pas condamner la banque serait s’exposer à une campagne médiatique terrible, à des plaintes pour harcèlement sexuel de la part des louves alpha des mouvements ecologistes, et ce juge n’aura pour seule possibilité de condamner la BNP Paribas même si la loi visée par ces associations écologistes, Oxfam, ‘Notre affaire à tous’ et ‘Les amis de la Terre’, ne concerne en aucun cas ce qu’ils veulent faire condamner. 

Qu’est-ce donc que «ce devoir de vigilance, qui oblige les grandes entreprises françaises à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves à l’environnement et aux droits humains pouvant résulter de leurs activités» ? Il s’agit d’une loi adoptée définitivement en mars 2017, n° 2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre, à l’issue d’une épopée législative, et en partie censurée par le Conseil constitutionnel. Elle ne concerne apparemment que les entreprises employant plus de 5.000 salariés en France (ou 10.000 dans le monde) en leur sein et dans leurs filiales directes et indirectes.

 

https://plan-vigilance.org/wp-content/uploads/2019/06/2018-VPRG-Français.pdf
 

«L’entreprise a l’obligation de mettre en place un plan de vigilance élaboré, mis en œuvre et publié par l’entreprise, contenant des mesures propres à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement, résultant des activités de la société, de ses filiales, ainsi que des activités des sous-traitants ou fournisseurs avec lesquels est entretenue une relation commerciale établie.

 

  • Une cartographie des risques ;  
  • Des procédures d’évaluation régulière de la chaîne de valeur ; 
  • Des actions adaptées d’atténuation des risques ou de prévention des atteintes graves ; 
  • Un mécanisme d’alerte et de recueil des signalements ; 
  • Un dispositif de suivi des mesures mises en œuvre et d’évaluation de leur efficacité.»

 

Il parait qu’il faut avoir confiance en la justice ! Mais la justice peut-elle ne pas être politicienne ? Le juge qui sera chargé de ce jugement privilégiera-t-il son intérêt personnel, son exposition médiatique, le tribunal médiatique qui lui sera offert, comme les juges des plus hautes instances administratives françaises dans l’affaire du siècle ? 

Il est surprenant d’observer que ces affaires n’éclatent qu’en France et aux Pays-Bas, c’est-à-dire dans des pays où la justice trouve amusant de condamner leurs propres autorités ou leurs propres entreprises nationales, où les juges ne protègent ni les petites gens, ni leur pays ! Aux Etats-Unis, en Chine ou en Russie, les responsables de ces associations seraient probablement empêchées de continuer de nuire. Raison vraisemblablement pour laquelle ces associations ne nuisent que chez nous, en Europe et en France ! 

 

Saucratès


30/10/2022
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Le peuple et le réchauffement climatique

Le peuple et le réchauffement climatique

 

Par Saucratès 

 

Saint-Denis de La Réunion, vendredi 6 mai 2022

 

Parlons de réchauffement climatique. Les experts du GIEC nous alertent régulièrement sur les graves conséquences qu’auraient une hausse des températures moyennes de 2 degrés centigrades au niveau mondial, et les journaux occidentaux relaient tout aussi régulièrement ces informations aux populations occidentales.

 

Pour ma part, je remonterais de 15.000 à 10.000 ans dans le temps, à l’époque de la fin de la précédente et dernière période glaciaire, en imaginant le monde tel qu’il existait alors. En regard de cette période glaciaire, peut-on dire que le monde était plus habitable à cette époque-là ?

 

Les glaciers arrivaient jusqu’à la hauteur des îles britanniques, et couvraient aussi une partie de la France. On croisait des mammouths et des rhinocéros laineux dans les plaines françaises. L’essentiel de l’Afrique était inhabitable, à l’exception des côtes de ses deux extrémités, sur la Méditerranée et en Afrique australe. Pour le reste de l’Afrique, cette période est appelée «le grand aride». J’ai moins d’informations sur les conséquences de cette glaciation sur l’Asie du Sud-est voire sur la région du Moyen-Orient. Mais l’on sait qu’une grande partie de d’Indonésie, de l’Irian-Jaya et de l’Australie etaient émergées et rattachées dans une seul continent, et que l’homme préhistorique a pu rejoindre à pied l’Australie venant de l’Asie du Sud-est. Par rapport à cette période, en quelques milliers d’années, les températures ont pu remonter de plus de 6 degrés à l’échelle du globe et les mers ont remonté d’une centaine de mètres en quelques millénaires. 

Les conséquences de cette catastrophe climatique monstrueuse ont pourtant été le dégel de toute l’Europe et le recul des calottes glaciaires à leur niveau actuel, le verdissement de l’Afrique et même du Sahara, avant que la modification des précipitations et des moussons n’entrainent à nouveau sa désertification. Mais on ne parle plus de grande aride. On a aussi assisté à la disparition des mammouths et des rhinocéros laineux mais il n’existait pas encore de journalistes, de médias et de réseaux sociaux pour faire pleurer dans les chaumières sur leur fin tragique, comme c’est aujourd’hui le cas pour les ours polaires perdus sur des glaçons à la dérive ou contraints de rejoindre des villes pour trouver à se nourrir.

 

Je pense que c’est là que se trouve la principale différence entre la situation actuelle et celle d’il y a 15.000 à 10.000 : l’absence ou la présence de médias, de journalistes et de réseaux sociaux. On peut ainsi voir un président d’un atoll quelconque faire un discours au milieu de l’océan (mais sans risque pour sa sécurité, car il avait choisi un endroit sans vagues … mais on pourrait aussi imaginer faire une interview du fond de sa piscine). On est aujourd’hui dans le sensationnel, dans l’attente de grandes mesures, de grandes décisions, que ces mêmes médias, ces mêmes groupes de pression, ces mêmes experts, considèreront toujours comme insuffisants.

 

Mon Dieu, si ces groupes avaient existé il y a 10.000 ou 15.000 ans, on vivrait encore en période glaciaire, au milieu des mammouths et l’Afrique serait inhabitable, comme l’Europe du Nord et la Russie. s’il y aura forcément des gagnants et des perdants à toute évolution du climat, et à tout réchauffement climatique, même si ce ne sont pas les mêmes. Il n’y avait donc pas de cyclones en -13.000 à -8.000 avant Jesus-Christ ? Même si on ne peut pas le vérifier, j’en doute forcément. Les légendes de l’antiquité grecque sont malgré tout remplies de tempêtes et des colères du Dieu Poseidon.

 

Pour en revenir donc à la période actuelle, il nous faudrait croire que les deux mètres de remontée des océans attendus pour les prochaines décennies sont catastrophiques, ainsi que des remontées de températures de quelques dixièmes de degré (puisque les deux degrés sont aujourd’hui déjà presque atteints). Certains expliquaient malgré tout que le problème par rapport au passé, il y a dix millénaires, venait de la taille de notre population. Quelques millions ou bien comme aujourd’hui près de huit milliards d’humains, ce n’est pas la même chose. Mais cela signifie que le problème n’est pas le réchauffement climatique et l’emballement des températures, mais bien l’emballement de la démographie humaine, mais ce n’est pas ce point là qui est remis en cause. On ne parle pas de stérilisation de force de populations dont l’indice de fécondité est trop élevée. Non, la taille de la population mondiale et les mesures pour la contrôler dictatorialement sont des tabous. On préfère culpabiliser les peuples occidentaux de trop consommer et de rouler en véhicules automobiles, plutôt que de soulever le tabou de la stérilisation indispensable pour contenir la population humaine.

 

Il y a un problème entre le peuple et ses élites. Et c’est un très vieux problème ; Julien Benda avait déjà parlé de la trahison des clercs pour la période des années 1930. Les élites ne peuvent pas manipuler et obliger les peuples à agir de certaines manières, à les forcer à se priver et à les punir écologiquement, sans qu’il n’y ait de révoltes sporadiques, sans que se développe un complotisme diffus, virulent, un rejet des messages de ses élites. Il y aura forcément des mouvements populistes ou poujadistes croissants. L’élection de Donald Trump a marqué la victoire du populisme sur les élites. Il y en aura d’autres, même si les élites américaines ont réussi à le renverser, à le présenter comme un fou furieux. Mais lui ne nous a pas conduit au bord du précipice de la troisième guerre mondiale !

 

Le pire, c’est qu’il n’existe pas un complot des élites. Chacun des membres de l’élite médiatique, chacun des experts, chaque journaliste, est persuadé de la valeur de ses avis, de ses combats, de chercher à sauver la démocratie ou la planète. Il n’y a pas de plan caché. Au pire, c’est leur passage obligé par certaines grandes écoles, certaines formations, qui expliquent la similitude de leurs points de vue, leur conformisation à la position dominante. Ils communiquent, ils diffusent de l’information de bonne foi. Ils croient en ce qu’ils disent. Lorsque des journalistes et des politiques expliquent que la gauche se trompe de combat, que les législatives ne seront pas un troisième tour des présidentielles, et qu’il faut donner une majorité au Président de la République pour gouverner, ils sont de bonne foi, ils y croient réellement. 

Il y a un hiatus affolant entre les élites, entre le GIEC et les peuples occidentaux ou d’ailleurs. Il n’est pas acceptable aux yeux de tous ceux qui croient appartenir aux élites, de chercher à contester ou à interroger les positions dominantes défendues par les médias. Remettre en cause les rapports des experts du GIEC sera bientôt considéré comme un crime. Aujourd’hui, c’est déjà une faute impardonnable, un motif de condamnation médiatique. Et les pauvres peuples russes qui croient que le réchauffement climatique peut être une bénédiction sont forcément manipulés, trompés par un tyran devenu complètement fou.

Les élites, les médias et les réseaux sociaux peuvent-ils gagner cette guerre médiatique, contre les peuples. Soyons clair, ils ont déjà pratiquement gagné cette guerre ; les révoltes de tel ou tel peuple, de tel ou tel mouvement de gilets jaunes, ne peuvent conduire qu’à quelques débordements vite contenus, matés sous les tirs de LBD, d’arrestations et de condamnations. À moins d’une nouvelle révolte du peuple comme en 1789, nous allons disparaitre sous les tirs du conformisme et la bien-pensance.

 

 

Saucratès


06/05/2022
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Que dire de la COP26 de Glasgow ?

Que dire de la COP26 de Glasgow ?

Par Saucratès 

 

Saint-Denis de la Réunion, Dimanche 14 novembre 2021
 

La COP 26 se tenait donc jusqu’à hier, samedi 13 novembre, à Glasgow, au Royaume-Uni. Comme pratiquement chaque année, à la même époque, c’est le sommet où il faut être vu, que l’on soit dirigeant de la planète, leader d’un groupe qui se bat pour la planète, responsable ou militant d’une organisation non gouvernementale, ou patron d’un établissement finançant le développement. C’est le lieu où il faut être vu ! «It’s the place to be !»

 
>> Quelques rappels sur ce que représentent les COP ...

 

COP est l’acronyme anglais signifiant «Conférence of Parties», ou «Conférence des parties» signataires de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Son nom anglais est «United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC)». Ce terme ne concerne pas uniquement cette convention cadre et le climat en régle générale, puisque «COP» désigne simplement l’organe suprême de suivi d’un certain nombre de conventions internationales (sur l’interdiction des armes chimiques, contre la désertification …). 

 

Pour mémoire, la première conférence, dite COP1, s’est déroulée à Berlin du 28 mars 1995 au 7 avril 1995. Elle faisait suite au Sommet de la Terre de Rio qui s’était déroulé à Rio de Janeiro au Brésil du 3 juin 1992 au 14 juin 1992 et qui avait donné lieu à l’adoption de trois conventions dites de Rio, sur la diversité biologique (CDB), sur la lutte contre la diversification (CLD) et donc sur les changements climatiques (CCNUCC).

https://www.franceculture.fr/ecologie-et-environnement/il-etait-une-fois-la-cop1-la-premiere-conference-de-lonu-sur-le-climat$

 

Depuis 1995, pratiquement chaque année se déroule donc une nouvelle réunion COP, même si rares sont celles qui ont marqué les esprits ou bien sont passées à la postérité, essentiellement en raison des accords conclus à ces occasions. On pense ainsi à la COP21 qui s’était déroulée à Paris du 30 novembre au 12 décembre 2015, qui avait accouché du célèbre accord de Paris sur le climat. Mais on se rappelle aussi et surtout de la très célèbre COP3 qui s’est tenue du 1er au 10 décembre 1997 à Kyoto et qui a conduit à l’adoption du Protocole de Kyoto, où pour la première fois, les principaux Etats prirent des engagements contraignants de réduction des gaz à effet de serre.

https://saucrates.blog4ever.com/rechauffement-climatique-abecedaire

 

On peut aussi citer parmi les principales COP celle de novembre 2001 (COP7), qui donna naissance aux accords de Marrakesh, ou bien celle de novembre 2005 (COP11) qui conduit au processus de Montréal (mise en application et sur le financement des mécanismes de flexibilité du marché du carbone prévus au Protocole de Kyoto).

 

>> Sur la COP26 et le rapprochement qu’on peut en faire avec la COP21

 

Que peut-on donc penser de cette conférence de Glasgow ? Personnellement, nous français avons connu de l’intérieur les préparatifs de la COP21 de Paris sur le climat. On a vécu toute cette effervescence gouvernementale. On a vu se déployer toute une signalétique autour de cette conférence. C’était comme si l’honneur de la France était en jeu, si l’aura de la France et du président de la République, François Hollande à l’époque, dépendait des résultats de cette conférence sur le climat. Il fallait que cette COP débouche sur un accord ambitieux, mais pas tant pour la planète, mais plutôt pour l’aura de la France !

 
Glasgow, c’est donc d’abord et avant tout une mise en avant du pays qui la reçoit et de son dirigeant Boris Johnson, et des quelques personnalités auxquelles on a confié la responsabilité de son organisation, de sa préparation, des discussions en vue de parvenir à des accords. Pour la COP21, ces personnalités peu connues du grand public était Laurence Tubiana, mais aussi les dirigeants de l’AFD. Mais évidemment, ces conventions sont également des lieux de rencontre de rivalités internationales.

 

Rivalités internationales entre le Royaume-Uni et l’Union Europeenne et/ou la France. Que la Cop26 débouche sur un accord extrêmement ambitieux pour le climat n’est-il pas dangereux dans le cadre de la rivalité entretenue entre la France, l’Europe et le Royaume-Uni ? Heureusement pour Boris Johnson, la prochaine COP ne se déroulera pas dans un grand pays concurrent. La COP27 se déroulera ainsi en 2022 en Égypte, dans la station balnéaire de Charm el Cheikh, tandis que la Cop28 se déroulera en 2023 aux Emirats arabes unis. 
 

En effet, pour en revenir à 2015, à la COP21, et aux COP l’ayant précédée, peut-on imaginer que la France aurait accepté de signer un accord et accepter la signature d’un accord un an avant la COP21 ? Aurait-elle pu tolérer que la COP20, qui s’était tenue à Lima au Pérou, du 1er au 14 décembre 2014, débouche un an avant la COP21 de Paris, sur la signature d’un accord ambitieux sur le climat ? Jamais la France n’aurait pu le tolérer évidemment.  
 

On nous a ainsi vendu, à nous téléspectateurs français, les trésors de diplomatie de Francois Hollande, qui avait réussi à persuader tous les grands chefs d’Etat qui comptent de la planète de se mettre d’accord à Paris et de parvenir à un accord, que l’on présentera ensuite comme un accord extrêmement ambitieux ... Mais au fond, qui se souvient encore de François Hollande et de son rôle pendant la COP21 ?
 

>> Du rôle des médias dans l’interprétation des avancées obtenues en matière de lutte contre le réchauffement climatique

 

Je ne prendrais qu’un exemple. D’un côté, la couverture médiatique accordée à l’annonce que l’Inde promettait la neutralité carbone de son économie pour 2070. Heureuse nouvelle ou grande surprise pour les médias relayant cette nouvelle !

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/02/cop26-l-inde-cree-la-surprise-en-promettant-la-neutralite-carbone-pour-2070_6100669_3244.html

 

Et de l’autre côté, la couverture médiatique consentie à l’annonce russe d’atteindre la neutralité carbone en 2060, que Le Monde ou d’autres médias comme LCI considéraient comme tout à fait insuffisant et inacceptable. Mythe. Aveuglement d’un dirigeant précipitant la planète, et son pays, dans les affres du dérèglement climatique et des incendies. Tout ceci me semble bien bizarre. L’image donnéé par un dirigeant est-elle plus importanté que les annonces elles-mêmes ? 

https://www.lci.fr/planete/rechauffement-climatique-derriere-l-annonce-d-un-plan-climat-la-russie-de-vladimir-poutine-a-la-traine-sur-l-environnement-2142073.html

 

Lutte de pouvoir, d’influence au plan interne tout comme au plan international ; il est à craindre que la COP26 de Glasgow, comme la COP21 et toutes les autres conférences qui se sont déjà tenues, se préoccupent en fait très peu du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. Tout n’y est qu’affichage et lutte de pouvoirs et lieu d’affrontement. Gageons que les COP qui se tiendront à Pékin et à Washington déboucheront toutes deux sur de très grands accords, s’il est un jour prévu qu’une COP se tienne dans leurs murs. De même pour la prochaine COP qui se tiendra un jour à Paris.

 

>> Les résultats de la COP26 sont déjà considérés comme insuffisants … comme c’était déjà le cas à la sortie de la COP21 … sans qu’aucun média français n’ose le relayer …

 

Défiance maximale entre pays pauvres et pays riches … Effort insuffisant en faveur du climat. Mais tout ceci n’est qu’une gigantesque blague, une farce médiatique, un compte-rendu médiatique visant avant tout à nous culpabiliser dans la vie de tous les jours. 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/13/climat-la-cop26-accouche-d-un-accord-en-demi-teinte-notamment-sur-le-charbon_6101980_3244.html

 

Les pays riches ne sont pas seulement des États occidentaux consommateurs de pétrole, mais aussi les États producteurs de pétrole, directement impactés par les mesures anti-énergies fossiles.

 

Et enfin et surtout, le réchauffement climatique n’a pas uniquement pour cause des émissions de gaz à effet de serre, mais également le rythme de progression de la population humaine et les migrations de population qui en résultent ! Et les responsables de cette inflation insoutenable des naissances ne se trouvent pas forcément dans les pays riches, ni ne sont issus des populations des pays riches. Mais tel n’est pas le mandat ou les préoccupations des COP de la CCNUCC.

 

 

Saucratès

 

 
Post scriptum : 
Liste des 26 conférences des parties de la CCNUCC

 

- COP 1 à Berlin (Allemagne) en mars-avril 1995, qui donna naissance à la décision connue sous le nom de 'mandat de Berlin', où les parties entamèrent un cycle de négociations en vue de décider d'engagements plus solides et plus détaillés pour les pays industrialisés.

- COP 2 à Genève (Suisse) du 8 au 19 juillet 1996.

- COP 3 à Kyoto (Japon) du 1er au 12 décembre 1997, et qui vit l'adoption du Protocole de Kyoto.

- COP 4 à Bueno Aires (Argentine) du 2 au 14 novembre 1998.

- COP 5 à Bonn (Allemagne) du 25 octobre au 5 novembre 1999.

- COP 6 à La Haye (Pays Bas) du 13 au 24 novembre 2000.

- COP 7 à Marrakech (Maroc) du 29 octobre au 10 novembre 2001, qui débouchera sur la signature des accords dits de Marrakech, qui présentent la traduction juridique des règles de mise en œuvre du Protocole de Kyoto.

- COP 8 à New Delhi (Inde) en novembre 2002.

- COP 9 à Milan (Italie) en novembre 2003.

- COP 10 à Buenos Aires (Argentine) en novembre 2004.

- COP 11 à Montréal (Canada) en novembre 2005, qui donnera naissance au processus de Montréal.

- COP 12 à Nairobi (Kenya) du 6 au 17 novembre 2006.

- COP 13 à Bali (Indonesie) du 3 au 14 décembre 2007.

- COP 14 à Poznan (Pologne) du 1er au 12 décembre 2008.

- COP 15 à Copenhague (Danemak) du 7 au 18 décembre 2009, qui débouchera sur la signature d'un accord non contraignant dit de Copenhague.

- COP 16 à Cancun (Mexique) du 29 novembre au 10 décembre 2010.

- COP 17 à Durban (Afrique du Sud) du 28 novembre au 11 décembre 2011.

- COP 18 à Doha (Qatar) du 26 novembre au 7 décembre 2012.

- COP 19 à Varsovie (Pologne) du 11 au 23 novembre 2013.

- COP 20 à Lima (Pérou) du 1er au 14 décembre 2014.

- COP 21 à Paris (France) du 30 novembre au 12 décembre 2015, qui a donné lieu à la signature de l'accord de Paris.

- COP 22 à Marrakech (Maroc) du 7 au 18 novembre 2016.

- COP 23 à Bonn (Allemagne) du 6 au 17 novembre 2017, qui a donné lieu au lancement du dialogue de Talanoa, à l'invitation du Premier ministre fidjien Frank Bainimaram.

- COP 24 à Katowice (Pologne) du 3 au 14 décembre 2018.

- COP 25 à Madrid (Espagne) du 2 au 13 décembre 2019, dans les faits présidée par le gouvernement du Chili et organisée avec le soutien de l’Espagne

- COP 26 à Glasgow (Royaume-Uni) du 31 octobre au 12 novembre 2021


14/11/2021
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