Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Réchauffement climatique


Réchauffement climatique et climatosceptisme

Après avoir reconnu récemment que je suis complotiste et conspirationniste (https://saucrates.blog4ever.com/du-complotisme), peut-être est-il aussi temps de m’avouer, de reconnaître que je suis un abominable climatosceptique, ou plutôt, que j’en ai marre de devoir douter en permanence de chaque information climatique que les médias nous assènent à longueur de temps et d’émission.

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/09/mois-de-juin-record-en-europe-de-l-ouest-et-encore-parmi-les-plus-chauds-ailleurs_6620098_3244.html

 

Par exemple, que faut-il penser des affirmations de cet article, notamment quand ce journaliste écrit :

 

«Dans le monde, le mois dernier était le troisième mois de juin le plus chaud, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2°C plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06°C) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.»

 

Magnifique affirmation ! Mais faut-il la mettre en doute ? Evidemment, le journal a rajouté fort à propos un lien avec le réchauffement climatique (important si quelqu’un avait oublié son catéchisme du parfait petit écologiste) pour satisfaire les gendarmes des médias. Ne pas faire le lien à chaque phrase pourrait suffire à faire encourir au Monde les foudres de l’ARCOM.

 
Evidemment, il fait chaud ; tout le monde peut s’en rendre compte. La grande difficulté est évidemment de savoir s’il fait plus chaud que d’habitude ou non, à la même période. Et je n’ai aucune possibilité personnellement de m’en assurer. Hier, en commission, mon président m’a asséné un retentissant «et pourtant certains contestent encore l’existence du réchauffement climatique !». Comment après cela faire entendre une voix discordante sur la réalité mesurable de cette exception ?

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/09/sans-le-changement-climatique-la-recente-canicule-en-europe-aurait-ete-jusqu-a-4-c-moins-intense-selon-une-etude_6620160_3244.html

 
Il en va de même pour cet autre article à la méthode scientifique probable imparable. Mais en même temps, je ne vois nulle part indiqué dans cet article et dans la présentation de cette étude que toute cette belle démonstration repose sur des hypothèses gratuites. Il me semble qu’en mathématiques, on appelle une telle démonstration le serpent qui se mord la queue. 

«Pour évaluer l’influence du changement climatique, les scientifiques ont simulé l’intensité de cet épisode dans un monde qui n’aurait pas connu la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, en partant des données météorologiques historiques. Ils ont conclu que la vague de chaleur aurait été de 2 à 4 °C moins intense sans le changement climatique dans onze des douze villes étudiées.»

 

On simule qu’une partie du dioxyde de carbone est anthropique et que 2 à 4 degrés de température supérieure lui sont imputables, et les scientifiques en déduisent qu’une partie des morts dues à la chaleur lui est donc imputable. CQFD. Bon évidemment, sur la base d’autres hypothèses, si la hausse des températures imputable aux émissions anthropiques n’avaient été que de +1 degré, l’impact aurait été beaucoup plus faible !

 

Pour ma part j’ai une autre question. Comment tout ceci peut-il s’articuler avec des épisodes de chaleur et de sécheresse extrême du passé, que l’on ne peut pas imputer au réchauffement climatique actuel ? Par exemple la canicule de 1911.

 

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-06-30/70-jours-en-enfer-voici-l-histoire-de-la-canicule-oubliee-la-plus-meurtriere-en-france-323515d5-9d7b-4515-a586-d597ac6a1b9c#

 

Parce que si on considère que dès 1911, cette canicule était déjà liée au réchauffement climatique lié aux activités anthropiques, alors il n’y a plus lieu de s’inquiéter. On connaîtra encore pendant des siècles des étés chauds et des hivers doux, et d’autres étés et hivers plus froids comme avant les années 2000.

 
Et si la canicule de l’été 1911 n’est pas imputable au réchauffement climatique anthropique, il n’y a pas lieu non plus de devoir trop s’inquiéter puisque cet épisode donne consistance à l’argumentation de la variabilité climatique. Évidemment, vous me direz qu’on ne sait pas exactement  quelles températures ont pu être mesurées lors de la canicule oubliée de l’été 1911 ni si on peut les comparer aux températures actuelles. 

Cette canicule de 1911 durera 70 jours, s’étalant du 4 juillet 1911 au 13 septembre 1911, avec des températures qui dépassent en moyenne 36 degrés, jusqu’à 40 degrés sans tomber en dessous de 35 degrés. Comment ces deux discours peuvent-ils donc être combinés entre eux ? 
 
Les épisodes récents de canicule de ce début d’été 2025 ne seraient ainsi pas si extraordinaires que cela à l’échelle de notre siècle. Il se trouve juste qu’à notre époque hyper connectée et hyper médiatisée, face au rouleau compresseur de la certitude climatique imposée par les gouvernements et les médias, il est facile de faire croire à une aggravation catastrophique des impacts du réchauffement climatique, afin de faire plier les peuples et les hommes politiques réfractaires aux mesures antisociales nécessaires selon ceux qui s’autorisent à penser. Pilonnage médiatique par ceux-là mêmes qui sont sensés nous informer et en aucun cas manipuler nos esprits et nos pensées. Mais il doit s’agir d’une cause supérieure autorisant les journalistes à violer leur déontologie ?

 

Si l’été 1911 fut caniculaire, les années de la première guerre mondiale furent pourtant particulièrement froides. Il serait intéressant de pouvoir se rappeler les différentes périodes caniculaires du passé, comme l’été 1976 qui fut aussi particulièrement chaud au

 

Il y a un autre souci avec les affirmations scientifiques autour du réchauffement climatique ; jusqu’à quel point les mesures mondiales des températures sont-elles comparables ? N’est-il pas gratuit de déclarer que les années 2020 sont les plus chaudes jamais enregistrées si on ne peut pas remonter très loin dans le passé. Connaît-on au niveau mondial ou européen la température moyenne du mois de juin, juillet ou août 1911 ? Ou les températures mondiales de l’été 1976 ? Les mesures sont-elles d’ailleurs partout comparables et normées ? Et depuis quand, alors que l’on affirme sans rire que les dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées ? Les mesures de 1911 ou 1976 dont-elles vraiment comparables ? 
 
Bon, là encore, je dois juste reconnaître qu’au fond, je suis simplement climatosceptique et que j’en arrive à voir des complots et des conspirations partout, dans chaque information médiatique véhiculée. L’été 1911 est-il donc un bon contre-argument à l’argumentation du réchauffement climatique ?

 
 
Saucratès


09/07/2025
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Quelques mots sur la COP 29 de Bakou

Ces derniers jours, des réactions assez critiques visent les résultats obtenus lors de la COP 29 qui se déroulait à Bakou en Azerbaïdjan. Contestations autour de l’insuffisance des promesses de financements de la transition écologique pour les États en développement par les riches pays industrialisés … et pourtant la COP 29 a accouché difficilement d’un accord portant sur l’octroi de 300 milliards de financements … par an pour 2035 …

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/25/le-signal-d-alarme-de-la-cop29_6413041_3232.html

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/23/cop29-a-bakou-apres-la-colere-des-pays-les-plus-exposes-au-dereglement-climatique-les-discussions-ont-repris_6410655_3245.html

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/11/24/a-la-cop29-un-accord-au-gout-tres-amer-pour-les-pays-du-sud_6411298_3244.html

 
Cet accord de la COP 29 de Bakou est-il marquant ou non ? 300 milliards de dollars de dons ou de prêts annuels aux États menacés par le dérèglement climatique semble insuffisant pour certains groupes de pays qui en demandaient au moins le double. S’agissant de prêts, il faudra d’ailleurs qu’ils les remboursent, jusqu’à ce qu’ils en demandent l’apurement. Gageons que le sujet reviendra sur la table pour le prochain cycle de négociation l’année prochaine, lors de la COP 30. Encore et toujours remettre l’ouvrage sur le métier …

 

Le leitmotiv répétitif de ces cycles de négociations : faire payer aux pays occidentaux les émissions de gaz à effet de serre du passé, l’esclavage, la colonisation !

 

Pour ceux qui ne s’en rappelle pas, le terme de COP signifie «conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques» (CCNUCC ou UNFCCC en anglais) adoptée le 9 mai 1992 au cours du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, qui a été signée par plus de 150 pays.

 

Son objectif ultime est de «stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique». Aux termes de la Convention, les Parties figurant à l'annexe I devaient s'employer à ramener en 2000 les émissions de gaz à effet de serre non réglementées par le Protocole de Montréal à leurs niveaux de 1990. La Convention est entrée en vigueur en mars 1994. Elle a été complétée par le Protocole de Kyoto en décembre 1997, après qu'il soit apparu que les engagements pris par les états dans la Convention-cadre étaient insuffisants pour prévenir les effets négatifs des activités humaines sur le climat (second rapport du GIEC de 1995).

 

https://saucrates.blog4ever.com/rechauffement-climatique-abecedaire 


Le sommet de la Terre de Rio de Janeiro au Brésil s’était déroulé du 3 au 14 juin 1992, où 131 chefs d'Etat avaient adopté l'Agenda 21, liste de 2 500 recommandations d'action pour le 21ème siècle, et où trois conventions internationales avaient été ouvertes à signature : la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la Convention sur la diversité biologique et la Convention sur la lutte contre la désertification.


Quant à la première conférence sur le climat (Cop 1), elle s'était tenue à Berlin en Allemagne en mars-avril 1995, qui donna naissance à la décision connue sous le nom de 'Mandat de Berlin' (où les Parties entamèrent un cycle de négociations en vue de décider d’engagements plus solides et plus détaillés pour les pays industrialisés). Depuis lors, sauf exception (épidémie de coronavirus en 2020), une nouvelle COP a lieu chaque année, régulièrement au cours du quatrième trimestre depuis la troisième conférence sur le climat qui s’était tenue à Kyoto au Japon en 1997. 


Le Protocole de Kyoto a été adopté le 11 décembre 1997 lors de la troisième session de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui s'est tenue à Kyoto au Japon. Le protocole est entré en vigueur le 16 février 2005 pour les pays l'ayant ratifié, après sa ratification par la Russie. Le protocole n’est réellement entré en vigueur au niveau mondial que le 30 novembre 2005 après l’adoption formelle de ses premières modalités de fonctionnement, lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de Montréal (COP 11 du 28 novembre au 9 décembre 2005).

Le protocole de Kyoto a été ratifié à ce jour par 172 pays, à l'exception notable des Etats-Unis qui en sont pourtant signataires. Il comporte des engagements contraignants, en plus de ceux qui figurent dans la CCNUCC (convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques). Les pays visés à l'annexe B du Protocole (la plupart des pays de l'OCDE et des pays à économie en transition) se sont engagés à ramener leurs émissions anthropiques de gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC et SF6) à 5% au moins au dessous de leurs niveaux de 1990 pendant la période d'engagement (2008 à 2012).

 

Liste des conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques :

 

  1. La COP 1, en mars-avril 1995, à Berlin
  2. La COP 2, du 8 au 19 juillet 1996, à Genève en Suisse
  3. La COP 3, du 1er au 12 décembre 1997, à Kyoto au Japon (qui vit l’adoption du Protocole de Kyoto)
  4. La COP 4, du 2 au 14 novembre 1998, à Buenos Aires en Argentine
  5. La COP 5, du 25 octobre au 5 novembre 1999, à Bonn en Allemagne.
  6. La COP 6, du 13 au 24 novembre 2000, à La Haye aux Pays-Bas. (ses travaux ont repris lors à Bonn en juillet 2001).
  7. La COP 7, du 29 octobre au 10 novembre 2001, à Marrakesh au Maroc (accords dits de Marrakech).
  8. La COP 8, en novembre 2002, à New Delhi en Inde.
  9. La COP 9, en novembre 2003, à Milan en Italie.
  10. La COP 10, en novembre 2004, à Buenos aires en Argentine.
  11. La COP 11, en novembre 2005, à Montréal au Canada (processus de Montréal).
  12. La COP 12, du 6 au 17 novembre 2006, à Nairobi au Kenya.
  13. La COP 13, du 3 au 14 décembre 2007, à Bali en Indonésie.
  14. La COP 14, du 1er au 12 décembre 2008, à Poznan en Pologne.
  15. La COP 15, du 7 au 18 décembre 2009, à Copenhague au Danemark (accord non contraignant dit de Copenhague).
  16. La COP 16, du 29 novembre au 10 décembre 2010, à Cancun au Mexique.
  17. La COP 17, du 28 novembre au 11 décembre 2011, à Durban en Afrique du Sud.
  18. La COP 18, du 26 novembre au 7 décembre 2012, à Doha au Qatar.
  19. La COP 19, du 11 au 23 novembre 2013, à Varsovie en Pologne.
  20. La COP 20, du 1er au 14 décembre 2014, à Lima au Pérou.
  21. La COP 21, du 30 novembre au 12 décembre 2015, à Paris en France (accord de Paris).
  22. La COP 22, du 7 au 18 novembre 2016, à Marrakech au Maroc.
  23. La COP 23, du 6 au 17 novembre 2017, à Bonn en Allemagne (dialogue de Talanoa).
  24. La COP 24, du 3 au 14 décembre 2018, à Katowice en Pologne.
  25. La COP 25, du 2 au 13 décembre 2019, à Madrid en Espagne.
  26. La COP 26, du 31 octobre au 12 novembre 2021, à Glasgow au Royaume-Uni.
  27. La COP 27, du 6 au 18 novembre 2022, à Charm el-Cheikh en Égypte.
  28. La COP 28, du 30 novembre au 12 décembre 2023, à Dubaï, Emirats Arabes Unis.
  29. La COP 29, en novembre 2024, à Bakou en Azerbaïdjan.

 

https://saucrates.blog4ever.com/que-dire-de-la-cop26-de-glasgow

 

https://saucrates.blog4ever.com/la-cop-15-sur-la-desertification-de-mai-2022-et-la-question-fonciere

 

https://saucrates.blog4ever.com/cop-28-au-fond-il-ny-a-rien-a-en-attendre


25/11/2024
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Paradigmes problématiques des théories sur le réchauffement climatique

La lutte contre le réchauffement climatique se doit de reposer sur des idées simplistes et facilement observables. Cette lutte repose sur la nécessité d’une contrainte imposée aux gouvernements mondiaux et aux populations de l’ensemble des pays développés. Elle repose sur la peur des catastrophes naturelles, sur la peur du submergement des terres habitées, alors que la majorité des endroits dans le monde ne seront pas impactés par une remontée des mers de quelques dizaines de centimètres sur près d’un siècle. Elle repose sur la culpabilisation des uns et des autres, des consommateurs, des puissants, des riches, des vieux et des pauvres. Elle repose sur la contrainte imposée à tous. Il y a des réponses politiques des gauchistes, des écologistes, des collapsologistes mais aussi du centre et de la droite, selon qu’on en rende responsable uniquement les riches, les vieux, les consommateurs effrénés ou que l’on croit à une réponse technologique.

 
Tout fait qui ne collerait pas avec la théorie médiatique dominante de l’effondrement généralisé des écosystèmes n’existe pas, ne doit pas exister, doit être nié, sera présenté par ses côtés catastrophiques. Tout fait qui remettrait en cause la théorie officielle dominante représente un danger gravissime pour la théorie officielle du GIEC. Si on commençait à pouvoir montrer que le réchauffement climatique pourrait avoir un aspect positif pour certaines populations, en Afrique notamment, ce serait l’effondrement de l’ensemble de la théorie officielle de l’effondrement des écosystèmes. Si on commençait à remettre en cause le système, ce serait tout le travail médiatique de persuasion et de culpabilisation des politiques et des citoyens qui s’effriterait. 
 
Existe-t-il donc des faits que la théorie dominante et officielle de l’extrême dangerosité du réchauffement climatique généralisé et de la responsabilité humaine (ou anthropique) dans cet emballement du réchauffement climatique a choisi d’ignorer ou qu’elle présente uniquement par ses aspects négatifs exacerbés ? Je pense que la variabilité du climat et de la pluviosité dans le désert du Sahara en fait partie.

 
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Je pense que la fixité des climats et des systèmes météorologiques, que l’on pourrait appeler le ‘fixisme’, est à la base de cette théorie dominante. Le climat ne doit pas changer, il doit rester fixe, alors que les évolutions des systèmes climatiques semblent être une constante de l’histoire terrestre. Le Sahara a connu des nombreux passages d’épisodes pluvieux à des épisodes de grande aridité, sans intervention humaine, sur la base d’un cycle d’environ 21.000 ans.

 

https://saucrates.blog4ever.com/afrique-du-sahara-vert-au-grand-aride-1

 
Des phases glaciaires et interglaciaires se sont également déroulées par le passé, à plusieurs reprises au cours du dernier million d’années, et lors du dernier épisode de sortie d’une ère glaciaire, les océans sont remontés de plus de cent mètres et les températures moyennes de près de dix degrés centigrades. Qui pourrait assurer qu’il faisait meilleur de vivre dans l’hémisphère nord ou en Afrique il y a plus de dix mille ou plus de vingt mille ans, lors de la dernière ère glaciaire ? Le ‘fixisme’ des collapsologues et du GIEC n’a pas de pertinence selon moi.

 
Ainsi, il existe de nombreuses observations d’inondations et d’une pluviométrie exacerbée dans le désert du Sahara et aux portes du désert du Sahara. On observe au cours de la dernière décennie une remontée beaucoup plus importante des flux de mousson dans le désert du Sahara, bien au-delà de ce qui était observé depuis les années 1980, au cours des décennies qui avait vu l’extension de la zone sahélienne, zones arides qui descendaient de plus en plus profondément en Afrique de l’Ouest, jusqu’aux portes de Dakar.

 

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/trucs-et-astuces/le-sahara-sous-les-eaux-quand-la-pluie-bouleverse-le-plus-grand-désert-du-monde/ss-AA1swcaS 

 
Le fait que le Sahara soit périodiquement sous les eaux n’est absolument pas une bonne nouvelle pour tous ceux qui prêchent
la fin du monde imminente, l’urgence de mesures immédiates pour restreindre les émissions de gaz à effet de serre, l’urgence de restrictions massives à l’encontre des populations occidentales. Ils ont besoin de flux migratoires massifs de réfugiés climatiques, de catastrophes naturelles qu’ils imputeront systématiquement au réchauffement climatique, en rappelant qu’il y en aura toujours plus demain, dans le futur, si rien n’est fait.

 
Les inondations dont est ainsi victime l‘ensemble de la zone sahélienne sont ainsi présentées comme des catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique. Des catastrophes qui causent des décès absurdes comme le fait de mourir de noyade en plein désert. Aucune importance le fait que cela s’explique par l’affaiblissement de la cellule nord polaire ou bien par une évolution des courants autour de l’Afrique. Le GIEC a prévu une baisse des précipitations sur l’Afrique et une variabilité des conditions climatiques pouvant conduire à des episodes climatiques extrêmes. CQFD. Le GIEC aura ainsi toujours raison et les faits ne pourront que verifier la justesse de leurs prévisions climatiques.

 
Le verdissement du Sahara ne se verra pas à l’échelle d’une vie humaine, mais à l’échelle d’un millénaire. En somme, dans plusieurs siècles, les experts futurs du GIEC pourront se targuer de la justesse des travaux passés du GIEC et de leurs actions dans le cas où le Sahara se mettrait à reverdir. Il suffit pour l’instant de nier toute évolution positive du climat saharien et sahélien, cacher toute information contraire des médias et ignorer tout questionnement et toute remise en cause des préconisations et explications du GIEC. 

 

Pour ma part, je ne sais pas si l’évolution climatique observée au Sahara va se poursuivre ou non. Je sais juste que l’explication anthropique par le réchauffement climatique n’est pas l’unique explication, qu’il y a des raisons climatiques probablement plus larges qui expliquent à la fois les évolutions passées du climat et des alternances entre périodes arides et périodes pluvieuses. Je pense aussi que de nier des phénomènes observables parce qu’ils dérangent l’effort de manipulation de l’opinion publique mondiale est une mauvaise idée. 
 
J’ignore même si ce phénomène d’augmentation des précipitations sur le Sahara va se poursuivre au-delà d’une dizaine d’années, puisque les années 1950-1960 ont également enregistré une telle situation avant une nouvelle phase de désertification dans les années 1970-1990. Le problème des analyses conduites par le GIEC, et par les médias qui servent son idéologie, c’est l’absence de profondeur historique de leurs analyses dès lors que cette histoire dessert leur idéologie et leurs arguments. On a donc droit à de magnifiques graphiques historiques sur des centaines d’années lorsque l’on parle d’émissions de CO2 ou d’évolutions des températures. Mais rien dès lors que ces analyses viendraient fragiliser la théorie centrale ou bien lorsqu’elles reviennent à démontrer la variabilité des conditions climatiques pour des raisons autres que le réchauffement climatique anthropique.

 
Comme le rappelle le «guide de défense intellectuelle» du Monde diplomatique, le principe même des médias est la simplification des messages adressés à leurs lecteurs. Ainsi, la possible réélection de Donald Trump doit être présentée comme la pire chose arrivée à la démocratie américaine, sans s’intéresser au sort réservé par la supposée démocratie américaine aux noirs, aux indiens, à sa population d’apparence asiatique pendant la seconde guerre mondiale ainsi qu’aux victimes du Maccartisme. Il en va de même pour le réchauffement climatique anthropique. Et tout media qui s’écarterait de la norme imposée par le gouvernement et les élites en relativisant l’impact de ce réchauffement climatique, se verrait condamner ou menacer de sanctions comme l’a été Sud Radio par l’Arcom. Comme le disait la Dame de fer : «There is no alternative» (TINA).

 
https://www.arcom.fr/nos-ressources/espace-juridique/decisions/emission-bercoff-dans-tous-ses-etats-diffusee-le-25-mars-et-le-2-mai-2024-sud-radio-et-sud-radio-mises-en-garde-0

 

https://www.liberation.fr/environnement/climat/larcom-met-en-garde-sud-radio-pour-des-propos-climatosceptiques-une-premiere-20240626_2UV2TPHY6VAHHILI4ENJC43HYU/

 
 
Saucratès


03/11/2024
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Sur l’écologie punitive

Du discours des écologistes 

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, dimanche 3 décembre 2023

 
Petit retour en arrière sur l’écologie punitive. Mon argumentation première était de considérer que l’écologie et la collapsologie n’étaient pas solubles dans la démocratie libérale, si tant soit peu que l’on puisse considérer le régime politique français comme une démocratie …

 
1. Dialogue avec Bruno Bourgeon

 

Un lecteur, le docteur Bruno Bourgeon, m’avait longuement répondu en insistant d’abord sur la nécessité des lois, pour nous interdire de nuire aux autres en matière d’écologie et de préservation des milieux naturels. Il insistait aussi sur l’idée que, loin que de parler uniquement d’écologie punitive, il faudrait considérer que ce sont les pollueurs, le capitalisme, qui portent atteinte à notre liberté «de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides».

 

Je ne reprendrais pas ici la totalité de sa critique, sur notre insupportable égoïsme qui pousse certains d’entre nous à continuer à consommer sans limitation en considérant que seul notre contentement compte. «À force de s’abreuver à ce genre de langage (individualiste), les  gens se soucient de plus en plus de leurs libertés individuelles de consommateurs et de moins en moins du bien commun».

 

Il existe donc une rhétorique et une opposition frontale autour de la notion des libertés individuelles ! Et c’est le point d’achoppement frontal entre Bruno Bourgeon et moi-même, entre nous en tant que consommateurs, face à l’idéologie écologiste et collapsologiste.

 

Quelle est donc la principale des libertés individuelles ou publiques ?

 

• Le fait «de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides», quelque puisse en être le coût en terme de libertés individuelles ?

 

• Ou au contraire, le fait de conserver et de se battre pour conserver le maximum de libertés individuelles, même s’il peut y avoir un impact climatique à nos actions individuelles ? 

 
Je considère pour ma part que l’argumentation présentée par Bruno Bourgeon est parfaitement défendable lorsqu’il aborde le problème de manière collective. Le capitalisme est évidemment responsable de la destruction des écosystèmes, de la surconsommation des ressources de la planète. La course au profit a conduit des milliers d’entreprises à privilégier leur intérêt personnel, celui de leurs administrateurs, celui des représentants des plus grands de leurs actionnaires, à l’intérêt de la préservation de la planète. La technologie des cryptomonnaies est responsable de la consommation énergétique des entreprises de minage de blockchains qui consomment énormément. Les fabricants de véhicules automobiles ou d’électroménagers sont responsables à la fois des politiques d’usure prématurée de leurs produits, de ce que l’on appelle l’obsolescence programmée, et de leur consommation énergétique, en terme de ressources ou en terme de carburant. Cette industrie aurait pu chercher à minimiser autant que possible l’empreinte de la consommation énergétique de leurs produits plutôt que de privilégier leurs marges et leurs chiffres d’affaires. Apple est forcément responsable du développement des smartphones et de la frénésie de remplacement des consommateurs, même si, si cela n’avait pas été Apple, d’autres fabricants les auraient remplacés dans le cœur des consommateurs. 

Peut-être est-ce là la principale source de nos difficultés écologiques : l’évolution technologique effrénée. Nous ne vivons plus dans un monde immobile. Pendant des siècles, le progrès technique est resté stationnaire. Pendant des millénaires, on a continué à utiliser l’araire pour labourer les champs, le moulin à vent ou à eau pour moudre la farine de blé, et à s’éclairer à la chandelle puis à la lampe à huile. Et tout ceci a perduré pendant plusieurs milliers d’années. La précédente révolution technologique de l’humanité remontait au néolithiqué, avec l’invention de l’araire. Et puis en l’espace de quelques siècles, on a vécu la révolution industrielle du moteur à explosion, de l’électricité, du train, puis la révolution de l’informatique, et maintenant la révolution de la connaissance et bientôt celle de l’intelligence artificielle. 

La population mondiale est passée en quelques siècles de moins d’un milliard d’habitants à plus de huit milliards d’habitants sur notre pauvre planète, et la durée de vie du moindre outil, du moindre objet que nous possédons, ne se compte plus en nombre de générations, mais ne dépasse pas 4 ou 5 ans avant de devenir complètement obsolète. Forcément, cette juxtaposition d’effets pernicieux est générateur d’une catastrophe. Des milliards de consommateurs potentiels qui cherchent à disposer du dernier objet à la mode. Et le capitalisme au milieu de tout ça qui se réjouit de cette mondialisation de la demande qui lui est adressée. L’objectif ou le rêve des capitalistes : pouvoir produire pour l’ensemble de la planète, disposer d’une demande presque infinie.

 

Voilà ce que Bruno Bourgeon me répondait le 4 septembre 2022 :

 

«Quelle liberté pourrait exister dans un monde où tout est permis, y compris la possibilité de nuire aux autres ? À quoi ressemblerait une société sans aucune loi où n’importe qui pourrait être soumis à quelqu’un d’autre ? C’est proprement contre cette idée que se dresse le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau : nous troquons la loi du plus fort, contre des devoirs qui doivent permettre l’égalité de droit. Cette idée se retrouve d’ailleurs plus généralement à l’époque des Lumières, et elle donnera naissance au célèbre adage -la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres-.

 

Or, dans le cas de l’écologie, on se situe précisément dans cette configuration. Le but de  l’écologie est de préserver la planète afin que l’humanité puisse continuer à y vivre dignement. Interdire les pratiques nocives d’une minorité en vue de mieux respecter l’environnement, ce n’est pas une atteinte à la liberté, mais la défense du bien commun.


On pourrait d’ailleurs renverser l’accusation en arguant que nous  souhaitons conserver la liberté de vivre sur une planète en bon état, de respirer un air sain, de manger une nourriture sans pesticides. En agissant contre l’intérêt commun, ce sont les pollueurs qui portent atteinte à nos libertés, c’est la croissance non consentie qui s’impose, le capitalisme qui dicte le monde (…)»

 

Je n’ai repris qu’une partie de la réponse de Bruno Bourgeon. Et au fond, ce qu’il dit ne présente pas de difficultés. On peut être facilement d’accord avec ce qu’il écrit. Mais ce qu’il écrit n’est pas la totalité de l’idéologie écologiste. Ce n’est qu’une argumentation visant à rendre légitime son discours. Mais ce n’est pas cela l’écologie. Ou plutôt, ce n’est plus seulement cela l’écologie et la collapsologie.


Le problème de Bruno Bourgeon, le problème des écologistes, le problème de Sainte Greta Thurnberg et compagnie, c’est que leur idéologie ne s’arrête pas à ce qu’ils disent combattre, à ce qu’ils écrivent, à ce que Bruno Bourgeon nous écrit. 

 

Combattre les grands groupes capitalistes multinationaux, les méthodes publicitaires agressives et d’obsolescence programmée, leur absence de prise en compte de la limitation des ressources terrestres, est extrêmement compliqué et difficile pour les militants écologistes, et ne suffira pas pour sauver suffisamment rapidement la planète. C’était la méthode du Rainbow Warrior et des écologistes dans les années 1980, mais il s’agissait d’un combat dangereux et difficile. Des gens sont morts ou ont été emprisonnés.

 

Il est tellement plus simple de dégonfler des pneus de SUV et de 4x4 avec des grains de riz pour alerter leurs possesseurs sur le risque qu’ils font courir à la planète. Lorsqu’un écologiste dégonfle vos roues, c’est un beau combat, même si vous risquez d’en mourir si vous conduisez malgré tout. Dégonflez les pneus d’un écologiste ou d’une maire écologiste, et là, c’est un attentat contre l’Etat. C’est un crime haineux. 

 

S’attaquer aux individus lambda est devenu le Graal de tous ceux qui se croient investis d’un rôle de robins des bois ou de sauveurs de la planète. Pour peu que ces abominables individus lambda soient les possesseurs de quelques biens considérés comme un crime contre la Terre. Non pas les possesseurs de yachts protégés par des armées privées. Non beaucoup trop dangereux. Mme Sandrine Rousseau va ainsi s’attaquer aux beaufs qui aiment faire des barbeuques alors que c’est mauvais pour la planète, et que ce sont les ennemis des féministes écologistes qui se font appeler les louves alpha, contraire à l’égalité des sexes, parce que cela réactive le vieux syndrome de l’homme préhistorique et de l’inferiorité feminin … et en plus on parle de grillades de boeuf, qui est en plus le pire émetteur de méthane. 

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/01/sandrine-rousseau-et-l-entrecote-symbole-de-virilite-les-faits-derriere-la-polemique_6139857_4355770.html

 

Selon Bruno Bourgeon encore :

 

«En réalité, ces arguments ‘épouvantails’ ont surtout pour but de conserver des modes de vie  qui deviennent incompatibles avec la vie sur terre. Il n’est pas raisonnable de continuer à détruire les sols alors que nous en avons besoin pour nous nourrir. Il n’est pas raisonnable de dérégler le climat alors qu’il peut entraîner des bouleversements irréversibles pour notre survie et celle des non-humains, victimes collatérales injustes de notre désir insatiable de liberté consumériste.

 
Pourtant, une immense partie de la population, des élites et de la classe politique continue  dans cette voie. Une fraction d’entre elle a décidé d’ignorer la crise environnementale, voire de nier son existence ou sa gravité. Une autre portion a même décidé de s’en moquer, estimant que sa situation sociale lui permettrait d’échapper au pire.  


Il s’agit alors de conserver des privilèges et un mode de vie le plus libre possible. Et tant pis si cet exercice de la liberté nuit à la société en général. Pour les conservateurs, on est plutôt face à un refus de changer ses habitudes ; on a toujours fait comme ça (…)»

 
Au fond, pour les écologistes comme Bruno Bourgeon et consorts, un grand nombre de citoyens n’ont pas droit aux libertés publiques, n’ont pas le droit de choisir ce qu’ils ont le droit de consommer, la manière dont ils ont le droit de vivre librement, parce qu’ils font les mauvais choix. Non pas une infime partie de l’élite, mais «une immense partie de la population» comme nous l’écrit Bruno Bourgeon. 

 

2. Le discours écologiste n’est que dictature

 
Quel est donc ce type de régime politique où l’on considère qu’une immense partie de la population n’a pas le droit de décider librement de ses choix parce qu’ils feront forcément les mauvais choix ? Quel est donc ce type de régime politique où seule une infime minorité de la population, qui s’estime éclairée, qui estime faire elle les bons choix, s’arroge le droit de décider pour tout le monde ? 

 
Ce régime politique n’est pas une démocratie, mais une dictature. Dans le cas présent une dictature écologiste. Mais rien ne la séparera des dictatures du prolétariat que l’on a pu connaître par le passé, ou des dictatures fascistes qui s’étaient répandu en Europe pendant la période de l’entre-deux guerres, dans les années 1930-1940. Ce n’est pas l’idéologie affichée qui compte. Toutes les dictatures ont pour but de sauver l’humanité d’un grand péril, d’accoucher d’un nouvel homme, d’une nouvelle race. Ce n’est pas parce que la dictature écologiste croit avoir pour noble but de sauver la Terre que les moyens qu’elle entend utiliser pour cela seront pour autant bon. Le MAL engendre le MAL. 

 
«Cette rhétorique de l’atteinte aux libertés n’est pas seulement utilisée pour la  question écologique. Elle a aussi été appliquée au domaine social, comme on a pu le constater lors des élections législatives. Emmanuel Macron, se sentant en danger, avait pointé la gauche du doigt en soulignant que leur programme proposait plus d’une trentaine d’interdictions. Pourtant, là aussi, il s’agissait d’interdictions destinées à améliorer le bien commun. Qui peut sérieusement s’insurger qu’on interdise de louer des passoires thermiques ou de procéder à des licenciements boursiers ?

 
Ce qui est logique pour des dirigeants néolibéraux puisque leur citoyen idéal est le consommateur docile, contenté par ce système.
Il faut dire que les élites font également tout pour dégoûter les gens de la notion même de  solidarité, préférant pointer du doigt une minorité de soi-disant assistés et glorifiant les  structures privées tout en dénigrant les services publics. Avec un tel discours, on glisse donc  lentement vers un système libertarien où l’État deviendrait accessoire et où les libertés individuelles passeraient avant tout dans une sorte de course impossible de laquelle ne pourraient ressortir gagnants que les déjà-plus-riches et qui plongerait tout le reste dans l’illusion d’un jour atteindre la première place. Et, ce, peu importe le bien commun.»

   

3. Mes arguments contre le discours écologiste

 

Au fond, que peut-on répondre aux arguments des écologistes ? Comment contester leur soif de tout interdire ?

 

«Effectivement, je suis contre la majeure partie des interdictions stupides de ces gouvernements, quand elles ne visent qu’à gêner, écraser, contrôler un peu plus notre vie et contrôler nos pauvres droits et libertés publiques restantes. On devrait être autorisé à ne respecter que les lois auxquelles on accepte d’obéir. 

 

Je vise des positions très particulières ; le fait d’interdire ou réglementer la consommation de viande bovine et de la cuire sur un BBQ ; la ségrégation entre LGBT et hétérosexuels ; et enfin la lutte contre les SUV pour les rendre inutiles. Parle-t-on ici de bien commun, de sauvegarde de la planète, de lutte contre des consommateurs ultra-riches égoïstes qui ne pensent qu’à leur plaisir ? Ou bien de lubies et de cibles faciles d’écolos féministes extrémistes ? On ne parle que du droit à manger de la viande de bœuf, une entrecôte, et on arrive à vouloir décompter ce que mange un homme et une femme, et estimer que l’homme moyen doit s’aligner sur la consommation de la femme moyenne. 

Continuons plus loin. Comparons ce que mange une éthiopienne et une française et légiférons pour que les français et les françaises ne consomment pas plus qu’une éthiopienne moyenne ! En plus, je n’exagère même pas puisque les écologistes font déjà cette comparaison, en comparant le nombre de Terre consommée par tel ou tel habitant de telle ou telle nation. Aucun d’eux, ni Sandrine Rousseau, ni une autre extrémiste, n’a encore mis en cause les français et françaises et proposé de légiférer à ce sujet. Interdire les restaurants, limiter le nombre de repas à un par jour, ou restreindre à manger juste une mesure de riz … ou que sais-je encore …

La lutte contre les SUV est évidemment une constante des écologistes. Les écologistes extrémistes trouvaient autrefois amusant d’agresser les conducteurs de 4x4. Le mouvement Rébellion Extinction trouve amusant aujourd’hui de dégonfler les pneus des SUV. Mais qui vous autorise à décider ce qui est bien ou mal ? En fonction de quoi si ce n’est de vos propres lubies ? Pourquoi ne pas dégonfler les pneus des avions à Gillot ? L’extrémiste d’Extinction Rébellion ne prend-il jamais l’avion ? Son homologue est peut-être venu à la nage à La Réunion ? Ils s’attaquent à ce qu’ils estiment mauvais pour la planète et qu’ils n’utilisent pas. Et ils veulent les interdire aux autres sous ce prétexte là. 

C’est exactement la même chose pour Sandrine Rousseau ou pour les leaders d’EELV. Ils veulent la transparence sur les mouvements des yachts privés ? Qu’ils soient donc eux aussi transparents sur leur propre usage des avions pour leurs déplacements ministériels et personnels ? Il y a eu une ministre écologiste qui se promenait à bicyclette, même si je crains qu’il ne s’agissait que d’affichage : n’a-t-elle jamais pris l’avion à l’époque et depuis ?  

C’est cela qui me met en boule : l’égoïsme des écologistes qui veulent faire interdire ce qu’ils n’utilisent pas, ce qu’ils considèrent comme coupable, mais en aucun cas ce qu’eux-mêmes utilisent même si c’est tout autant mauvais pour la planète. Ou pire. Un double langage. 

Donc évidemment, je suis d’accord sur votre diatribe sur la pollution industrielle, sur les pesticides, sur la sauvegarde de la planète, mais je le suis beaucoup moins sur les moyens d’y parvenir, sur l’usage des interdictions, sur les actions des ayatollahs et des papesses de l’écologie. 

Aucune des mesures gouvernementales prises ne trouvent grâce à mes yeux. Le malus automobile est une aberration. 40.000 euros de malus pour des voitures sportives (60.000 euros à partir de 2024), cela devient débile, en sachant qu’à quelques kilomètres de là, en Allemagne ou ailleurs, ces voitures peuvent circuler librement et passer la frontière. Ou qu’il suffit aux plus riches de les immatriculer de l’autre côté de la frontière pour être exonéré de cette taxe. Mais encore faut-il disposer de sociétés étrangères pour échapper au fisc. De même, il est débile de donner un bonus de 3.000 ou 6.000 euros pour des voitures électriques majoritairement fabriquées en Chine, ou aux Etats-Unis. Les américains ont au moins l’intelligence de réserver les primes à des véhicules américains, mais l’Europe le conteste en défendant l’intérêt des fabricants chinois de véhicules électriques ! Mais les européens sont-ils stupides ? A-t-on besoin d’utiliser l’argent de nos impôts et taxes pour le donner aux constructeurs automobiles chinois, américains ou allemands ? 

Il reste à traiter l’argument des plus riches qui pourraient continuer à profiter grâce à leur argent de ce que les écologistes voudraient nous interdire, ou de ce qui reviendrait trop cher pour nos finances. Bruno, vous prônez un ordre mondial policier, pire que le communisme stalinien, pour être sûr que nul ne pourrait faire telle ou telle chose que vous souhaiteriez voir interdire ? On parle bien ici de fascisme écologique au nom de la sauvegarde de la planète, ou bien au nom de la police de la planète ? Ce que vous proposez, ce que les écolos fascistes proposent, me fait frémir.

Effectivement, je préfère la liberté au monde que vous souhaitez. Un monde de règles respectueuses des libertés individuelles plutôt que votre monde policier fasciste écologiste extrémiste, en fonction des lubies de quelques gourous féministes ou fascistes. 

 

Enfin, je vous parle de mesurettes qui n’auront aucun effet global mesurable sur le réchauffement climatique, prises pour emmerder les certains français, en fonction de lubies personnelles de quelques pseudo intellectuels politiciens, et vous, vous me parlez de victimes du capitalisme mondialisé.

 

Des mineurs qui ruinent leur santé, il y en a toujours eu. Ces mines pourraient être automatisées, mais pour quelques dollars, ces gosses, ces adultes cherchent à survivre en se tuant à petits feux. Effectivement, je ne me sens pas concerné. Vous leur interdiriez d’y creuser qu’ils chercheraient des façons encore plus dangereuses de gagner leur vie, même au mépris de nos vie ou de celles de nos jeunes (drogues).

 

Et les migrants climatiques (économiques) sont pour moi avant tout un danger civilisationnel. Évidemment, les amérindiens eussent pu dire la même chose devant l’immigration européenne aux Etats-Unis, ainsi que les aborigènes australiens devant les pionniers et les déportés anglo-saxons. Même justement, n’est-ce pas exactement ce qui s’est passé pour eux, aborigènes australiens ou amérindiens ? N’ont-ils pas été les victimes d’un ethnocide ?»

  
 

Saucratès


03/12/2023
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COP-28. Au fond, il n’y a rien à en attendre

Entre postures personnelles et idéologiques, les COP ne sont rien qu’une immense perte de temps. Notre seul espoir : qu’elles ne débouchent sur rien.

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, jeudi 1er décembre 2023

 

La COP-28 a démarré ce jeudi 30 novembre à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Elle se tiendra du 30 novembre jusqu’au 12 décembre 2023. Elle est présidée par le Sultan émirati Ahmed al-Jaber, ministre de l’Industrie et PDG de la compagnie nationale Abu Dhabi National Oil Company.

 
Le terme COP signifie «Conférences des Parties (conferences of the parties) des États signataires de la CCNUCC (convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques)». Les 197 pays signataires de la CCNUCC sont appelés «Parties à la Convention». Cette convention-cadre fait partie des trois conférences-cadres signée lors du sommet de la Terre, à Rio-de-Janeiro en 1992. Les deux autres conventions signées lors du sommet de la Terre sont la «Convention sur la diversité biologique» (CDB) et la «Convention sur la lutte contre la désertification» (CLD).

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/cop28-recit-tout-le-monde-s-en-foutait-le-constat-d-une-crise-climatique-se-heurte-a-l-indifference-politique.html#lente_prise_conscience

 

Que peut-on attendre de cette nouvelle ‘conférence des parties», de cette COP-28 de Dubaï ? Qu’est-ce que, pour ma part, j’en attends ? Pour ma part, surtout rien du tout. Surtout que rien ne change. Pour avoir vécu de suffisamment près la COP-21 de Paris, cette COP exceptionnelle qui accoucha de ce que l’on appela l’Accord de Paris, je me rappelle surtout que ces COP ont d’abord et avant tout des enjeux de carrière, de politique intérieure et extérieure.

 

• Pour les personnalités qui en assument l’organisation comme à l’époque Laurence Tubiana, également présidente de l’Agence française de Développement.

 

• C'était d’ailleurs aussi le cas pour le directeur de l’Agence française de Développement de l’époque, Jean-Michel Severino, dont l’objectif à atteindre était la réussite de cette conférence parisienne, et pour laquelle derrière lui toute l’Agence française de Développement s’attela.

 

• Pour le président de la république François Hollande qui avait prévu de décrocher un accord, à tout prix.

 

• Pour les pays les plus industrialisés enfin qui ne peuvent se permettre de laisser de petits États accueillant les COP s’enorgueillir d’obtenir la conclusion d’accords marquants. Raison pour laquelle tous les accords de quelque envergure ne sont signés que lorsque les COP se tiennent en Occident (Paris, Bonn, Copenhague, Montréal…)

 

• Pour les autres Etats industrialisés qui auront tendance à vouloir réserver à leur propre conférence la signature de ces accords, pour peu qu’il y en ait une qui soit organisée chez eux juste après.


Les COP sont en fait des jeux de dupes. Jeux de dupes dans lesquels les risques pour la planète, pour les équilibres de la planète, pour les jeunes générations et les générations futures sont complètement oubliés. Parce que ce qui compte pour les gouvernants de tous pays, pour les personnalités publiques de tous pays, c’est d’abord et avant tout eux-mêmes, et en aucun cas l’espoir de l’humanité.

 

De toute façon, que pourrait-il en sortir ? Dans la partie d’en face, dans les diverses ONG et mouvements activistes, leurs leaders n’attendent que l’interdiction de toute forme d’activités polluantes, la condamnation et l’interdiction de consommer, d’acheter, de produire ou d’extraire tout ce qui de près ou de loin participe à l’émission de gaz à effet de serre. Ces gens-là ne se satisferont que de cela, d’interdictions totales vertueuses et des condamnations morales de ceux qui polluent. 

Le problème, c’est que c’est comme dans une révolution, comme dans une libération armée d’un pays, comme dans les territoires ukrainiens libérés, comme dans la France libérée en 1944 et 1945, comme dans l’Italie libérée de 1945, tout le monde pollue, tout le monde peut être condamné et exécuté pour avoir pollué la planète, même la sainte Greta Thurnberg, jusqu’à la sainte Greta Thurnberg. Tout le monde peut donc être dénoncé comme pollueur par l’armée des activistes ; tout le monde peut donc être jugé et condamné par ces nuées de militants activistes, tout le monde peut être accusé et condamné. 

On ne va pas empêcher l’eau des océans de monter ou les températures de grimper. Ces nuées d’activistes n’attendent qu’une chose : l’imposition d’une dictature écologiste dont ils seront les papes et les papesses. Eux seuls sauront ce que nous sommes autorisés à faire, à acheter, à consommer et eux seuls sauront ce que nos leaders éclairés, c’est-à-dire eux-mêmes, auront le droit de continuer à utiliser comme moyens polluants pour continuer à militer, à se rendre dans les sauteries climatiques internationales.

 

Quelqu’un s’est-il intéresser au coût climatique des déplacements et de l’hébergement des acteurs de la société civile, des activistes, des manifestants, qui accompagnent et participent à ces diverses COP depuis désormais plus d’une ou deux décennies ? Combien de millions de tonnes de CO2 ces chers militants, ces troupeaux de manifestants et d’activistes, qui cherchent tous à se faire voir pour exister, ont-ils pu émettre pour alerter les décideurs et acteurs politiques ? Beaucoup plus que ce qui était nécessaire de toute façon.

 

C’est bien là le problème. Il est évident que ces millions de tonnes de CO2 ont été émis à tord, pour rien. Ils auraient pu s’en passer et la Terre s’en serait bien porter. Sans eux, il n’y aurait pas eu d’accord de Paris ? Probablement que si. Il y a le sommet de la Terre. Le protocole de Kyoto.

 

Le problème, c’est lorsque ceux qui jugent de la pertinence et l’impertinence des émissions de gaz à effet de serre sont à la fois juges et parties. Le problème, c’est lorsque les juges sont partiaux, partie prenante au problème et que leurs jugements sont arbitrairement subjectifs.

 

Je n’attends surtout rien de la COP-28 de Dubaï parce que je crois que la solution et la réponse devra être technologique, et que la seule réponse non technologique que j’attendrais, la limitation drastique des naissances par exemple par la stérilisation générale de l’humanité au-delà d’un premier enfant, ne sera jamais être prise par cette COP-28. Parce que la limitation des naissances est une chimère ; il suffit de regarder le carnage mahorais et son extension désormais à la Réunion.

 

 
Saucratès

 

 

Post scriptum : Liste des conférences des parties de la CCNUCC

 

• COP 1 à Berlin (Allemagne) en mars-avril 1995, qui donna naissance à la décision connue sous le nom de 'mandat de Berlin', où les parties entamèrent un cycle de négociations en vue de décider d'engagements plus solides et plus détaillés pour les pays industrialisés.

 

• COP 2 à Genève (Suisse) du 8 au 19 juillet 1996.

 

• COP 3 à Kyoto (Japon) du 1er au 12 décembre 1997, et qui vit l'adoption du Protocole de Kyoto.

 

• COP 4 à Bueno Aires (Argentine) du 2 au 14 novembre 1998.

 

• COP 5 à Bonn (Allemagne) du 25 octobre au 5 novembre 1999.

 

• COP 6 à La Haye (Pays Bas) du 13 au 24 novembre 2000.

 

• COP 7 à Marrakech (Maroc) du 29 octobre au 10 novembre 2001, qui débouchera sur la signature des accords dits de Marrakech, qui présentent la traduction juridique des règles de mise en œuvre du Protocole de Kyoto.

 

• COP 8 à New Delhi (Inde) en novembre 2002.

 

• COP 9 à Milan (Italie) en novembre 2003.

 

• COP 10 à Buenos Aires (Argentine) en novembre 2004.

 

• COP 11 à Montréal (Canada) en novembre 2005, qui donnera naissance au processus de Montréal.

 

• COP 12 à Nairobi (Kenya) du 6 au 17 novembre 2006.

 

• COP 13 à Bali (Indonesie) du 3 au 14 décembre 2007.

 

• COP 14 à Poznan (Pologne) du 1er au 12 décembre 2008.

 

• COP 15 à Copenhague (Danemak) du 7 au 18 décembre 2009, qui débouchera sur la signature d'un accord non contraignant dit de Copenhague.

 

• COP 16 à Cancun (Mexique) du 29 novembre au 10 décembre 2010.

 

• COP 17 à Durban (Afrique du Sud) du 28 novembre au 11 décembre 2011.

 

• COP 18 à Doha (Qatar) du 26 novembre au 7 décembre 2012.

 

• COP 19 à Varsovie (Pologne) du 11 au 23 novembre 2013.

 

• COP 20 à Lima (Pérou) du 1er au 14 décembre 2014.

 

• COP 21 à Paris (France) du 30 novembre au 12 décembre 2015, qui a donné lieu à la signature de l'accord de Paris.

 

• COP 22 à Marrakech (Maroc) du 7 au 18 novembre 2016.

 

• COP 23 à Bonn (Allemagne) du 6 au 17 novembre 2017, qui a donné lieu au lancement du dialogue de Talanoa, à l'invitation du Premier ministre fidjien Frank Bainimaram.

 

• COP 24 à Katowice (Pologne) du 3 au 14 décembre 2018.

 

• COP 25 à Madrid (Espagne) du 2 au 13 décembre 2019, dans les faits présidée par le gouvernement du Chili et organisée avec le soutien de l’Espagne

 

• COP 26 à Glasgow (Royaume-Uni) du 31 octobre au 12 novembre 2021

 

• COP 27 à Charm el-Cheikh (Égypte) du 6 au 18 novembre 2022.

 

• et donc pour finir, COP 28 à Dubaï (Emirats Arabes Unis) du 30 novembre au 12 décembre 2023.


30/11/2023
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