Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Égalité entre les hommes et les femmes


Les premiers morts de #meetoo

Les premiers morts de #meetoo

Par Saucratès

Saint-Denis de la Réunion, mercredi 3 avril 2024

 

Le dessinateur américain Ed Piskor s’est probablement suicidé (à moins qu’il n’ait été suicidé de force) suite à des accusations vraisemblablement mensongères et fausses d’agressions sexuelles par des victimes qu’il aurait supposément agressé (ou tenté d’agresser). Merci #meetoo. Merci #balancetonporc.org.

 

https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2024/04/02/le-dessinateur-ed-piskor-accuse-de-violences-sexuelles-est-mort_6225626_3382.html

 

Quand je titre sur les premiers morts de #meetoo, je me trompe évidemment. Derrière toutes ces accusations de viols et d’agressions sexuelles portées sur #meetoo, combien de fausses accusations ont-elles été portées contre des hommes innocents et combien de ces victimes se sont-ils suicidés devant leur réputation brisée en mille morceaux ? Combien de morts parmi les méchants violeurs ou supposés violeurs ? On ne les compte pas parce que ce sont des hommes hétérosexuels ? Le féminisme post #meetoo, est-ce cela ? Est-ce que seules les vies des femmes comptent ? Est-ce que les vies des hommes n’ont pas de valeur ? Est-ce que les féministes pensent que si on pouvait exterminer tous les hommes, le monde se porterait mieux ?

 

Ou bien tout simplement pensent-elles que les morts masculines ne comptent pas ?

#meetoo ne représente en aucun cas la moindre forme de justice. En matière de justice, même les pires criminels ont droit à pouvoir être défendus. Même Eichmann eut droit à des avocats lors de son procès à Jérusalem, même les nazis jugés à Nuremberg, même les criminels poursuivis pour crime de guerre devant le tribunal de la Haye, même Israël malgré les crimes de guerre perpétrés à Gaza, ont eu droit à être défendus. C’est un droit constitutionnel sacré dans nos États de droit.

 

Mais pas les hommes poursuivis pour avoir supposément agressé des femmes, leur avoir tenu des paroles considérées comme inappropriées, ou avoir eu un comportement considéré comme inapproprié ? Eux n’ont pas droit à la justice ? Ils n’ont pas droit à être défendus et jugés équitablement. Non, ces hommes-là sont immédiatement jugés comme des criminels et placardés comme des monstres, des pervers, des criminels. Sans justice, sans possibilité de se défendre, sans enquête, voire parfois ou le plus souvent pour des faits prescrits. Par des juges qui jouent les victimes ou des victimes qui font office de juges et de bourreaux. Vive #meetoo ! Vive #balancetonporc.org !

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/04/02/julien-bayou-vise-par-une-plainte-de-son-ex-compagne-demissionne-d-eelv-et-de-son-groupe-a-l-assemblee_6225583_823448.html

 

Mais tout cela, défense équitable, procès équitable, enquête non uniquement à charge, c’est la justice. Et la justice ne suffit pas aux féministes et aux tueuses sans pitié. Ce qu’elles veulent, c’est du sang. C’est une vengeance probablement pour tous les siècles où la femme fut inférieure à l’homme, sous son contrôle. Il ne s’agit pas de justice mais simplement de vengeance, de djihâd, de guerre sainte menée contre les hommes. Il leur faut du sang. Et chaque mort supplémentaire doit les remplir d’allégresse. Heureusement, je crois en une justice divine, immanente.

 
 

 

Saucratès 


03/04/2024
0 Poster un commentaire

Le féminisme est-il un sexisme comme les autres

Le féminisme est-il un sexisme comme les autres ?

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, dimanche 30 juillet 2023

 

Il y a un peu plus d’un mois, j’étais revenu sur le concept du féminisme et des combats des féministes. Je m’interrogeais afin de savoir si le féministe était miscible, était compatible, dans et avec le combat mené pendant des décennies par les syndicats et par les hommes ?

 
https://saucrates.blog4ever.com/combats-feministes-sororite-et-hommes

 

J’écrivais ceci : «Alors que ces derniers (les hommes syndicalistes) combattaient toute forme de discrimination, toute forme d’exclusion des femmes, se battaient pour un accès égalitaire à tous les postes d’encadrement, comment peuvent-ils aujourd’hui comprendre que les féministes, les plus extrémistes des féministes, mettent en œuvre tout ce qu’ils combattaient par le passé, mais en les réservant aux seules femmes ?»


Mais en écrivant cela, je ne pensais pas aux dirigeants des différentes organisations syndicales, qui sont eux-mêmes partisans de ce renversement. Je pensais plutôt aux centaines de milliers d’humbles militants syndicaux ayant défendu ces idées leur vie durant. 

 

Il existe un grand nombre d’exemples anodins. Lorsque le magazine de la CFDT publie une photographie des femmes au congrès de la FSESP (Fédération syndicale européenne des services publics), dans un numéro consacré aux femmes, on se demande ce que ces mêmes femmes auraient dit si, au lieu d’exclure les hommes de cette photographie, de cette prise de vue, les hommes en avaient exclu les femmes et leur avait demandé de rester hors du champ de la caméra, hors du champ de l’appareil photo ? Ou de rentrer chez elles ? Auraient-elles trouvé cela normal ?

 

Même concept et même interrogation lors d’une réunion du réseau d’une Caisse d’Epargne des régions de Provence et des Alpes. La nouvelle présidente du directoire de cette caisse d’épargne, assez récemment désignée, a organisé lors d’une rencontre des cadres de cette caisse, au hasard disons à Marseille, une réunion et un cocktail uniquement réservés aux seules femmes cadres de la société, en excluant tous les hommes. A-t-on déjà vu pareil exercice réalisé par un président ou par un directeur général homme, que ce soit dans cette banque ou ailleurs ? Imagine-t-on qu’une telle réunion pourrait s’y dérouler sans que des hommes s’en offusquent et contestent l’exclusion des femmes ?

 

Rien de cela lorsque ce sont les hommes qui en sont exclus. Pas une femme pour dénoncer ce sexisme, cette discrimination. Comme si toutes, elles croyaient prendre une revanche sur la vie, sur les hommes, sur les souffrances qu’elles ont vécu ! Mais quelle souffrance imaginaire ou réelle a pu vivre celle qui est aujourd’hui devenue la présidente du directoire de cette banque ?

 

Pour en revenir aux syndicats, je me rappelle d’une des dernières participations à une émission télévisée du secrétaire général de la CGT, M. Martinez, où il exprimait sa joie d’être remplacé par une femme à la tête de la CGT. Idem quelques semaines plus tard pour le secrétaire général de la CFDT, M. Berger, qui exprimait également sa fierté et sa volonté de voir une femme lui succéder à son poste ! Merde, mais depuis quand le sexe, ou le genre d’une personne, compte dans une élection ou une désignation ? À moins d’inscrire la parité dans les règles de succession, seule la compétence, les réseaux, les appuis et le vote devraient compter dans une désignation. En aucun cas une idée préétablie sur le sexe féminin auquel cette personne doit appartenir ! 

Peut-on imaginer que ces deux secrétaires générales, lorsque le temps sera venue de rendre leur mandat, se féliciteront elles également de voir un homme leur succéder à leur poste ? Et ne risque-t-on pas alors de voir les féministes hurler au patriarcat et à la trahison pour ces femmes osant appeler à être remplacées par des hommes ? Mais cela n’arrivera évidemment pas. 

Peut-on imaginer dans un parti politique un groupe d’hommes se faire appeler 'les loups alpha’ et ayant pour seul objectif de protéger les hommes des agissements des femmes, des autres militantes ou de leurs épouses ? Et pourtant l’inverse existe au parti des écologistes, dans lequel des femmes s’appellent entre elles et se font appeler les ‘louves alpha’ et se sont attaquées à des cadres écologistes, hommes, jusqu’à les poursuivre médiatiquement et judiciairement. 

Ce que font ces femmes, ces rares exemples que l’on connaît parmi des milliers d’autres, comment se fait-il que cela soit toléré et accepté dans notre société, par la justice, par notre droit qui interdit pourtant toute forme de discrimination et toute forme de sexisme, toute forme d’exclusion fondée sur le sexe, le genre, l’handicap et autre ? Et comment se fait-il que personne ne réagisse ? Et que les hommes continuent par obligation, par idéal, à défendre une égalité des sexes qui ne conduit qu’à un nouveau totalitarisme feminin.

Le féminisme est un sexisme. De manière amusante, les militants et militantes féministes dans les rédactions et dans les médias ont inventé un nouveau concept. Toute personne qui conteste le féminisme est un masculiniste, une sorte d’homme de Néandertal qui se sent à tord agressé par les mouvement #meetoo et #balancetonporc.org, alors que ce sont évidemment de magnifiques mouvements remplis de poésie et de tolérance. 


A aucun moment au cours de ces dernières années, les hommes ne se sont autorisés le dixième des actes de discrimination et d’exclusion que les femmes se permettent aujourd’hui… en toute impunité et sans qu’aucune voix ne vienne contester la légitimité de ces discriminations et de ces exclusions.

 

 

Saucratès


30/07/2023
0 Poster un commentaire

Combats féministes, sororité et hommes

Combats féministes, sororité et hommes

Par Saucratès 

Paris, dimanche 18 juin 2023

 

En ce jour historique pour la France libre, je me pose une question. Le combat des féministes est-il miscible, est-il compatible, dans/avec le combat mené pendant des décennies par les syndicats et par les hommes ? Alors que ces derniers combattaient toute forme de discrimination, toute forme d’exclusion des femmes, se battaient pour un accès égalitaire à tous les postes d’encadrement, comment peuvent-ils aujourd’hui comprendre que les féministes, les plus extrémistes des féministes, mettent en œuvre tout ce qu’ils combattaient par le passé, mais en les réservant aux seules femmes.

 
https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2023/06/15/gastronomie-quand-la-sororite-s-impose-derriere-les-fourneaux_6177697_4497319.html

 

Ils ont mené une lutte contre les discriminations faites aux femmes en se fondant sur leurs propres idées de la discrimination, sur leur propre idée de l’égalité et de l’absence de prise en compte du genre dans les décisions ou dans les nominations. Ils se sont basés sur leurs propres critères de ce qui était selon eux une discrimination, de ce qui était le Bien et le Mal en matière de sexisme..

 

Mais les féministes n’ont pas les mêmes critères et les mêmes idées de la manière d’œuvrer pour la promotion des femmes dans le monde du travail, dans le monde de la cuisine, dans le monde de la chanson ou du cinéma, ou dans le monde de la politique. Réserver des réunions aux seules femmes ne leur parait pas problématique, pas plus qu’à la justice d’ailleurs. Réserver une réunion pour les seuls hommes serait poursuivi et vraisemblablement condamné par la justice française, mais il ne semble pas en aller de même lorsqu‘il s’agit de réunions ou d’événements réservés aux seules femmes. Et les syndicats sont en plus gênés à l’idée de contester, de s’opposer à de telles réunions ou événements, en regard du long passé de discrimination dans les femmes ont été victimes. Qui sont-ils donc pour décider du combat des féministes ? C’est ce qui à la fois leur serait reproché, mais aussi ce qu’ils se reprocheraient eux-mêmes.

 

Aujourd’hui, je me demande combien de décennies ou de siècles les hommes devront payer le passé sexiste de leurs ancêtres et prédécesseurs, les atteintes passées au droit des femmes. Combien de temps devront-ils payer pour l’absence de droits de vote des femmes avant 1946 et le combat des suffragettes, pour la dépendance légale des femmes sous l’autorité de leur mari avant 1968 … etc …

 

La question des préjugés sexistes est une question annexe à ce questionnement. Je pense que comme moi, des millions d’hommes ne se reconnaissent absolument plus dans les combats des féministes, dans les actions des féministes et des ultra féministes. Comment pourraient-ils défendre des actions comme #metoo, comme #balancetonporc.org ? Les féministes et les journalistes plus largement voient ces mouvements comme une libération de la parole des femmes. Moi, je ne vois rien d’autres qu’une entreprise de délation gratuite mise en œuvre par des aigries, des haineuses et des terroristes.
 

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/12/les-prejuges-sexistes-sont-enracines-dans-les-societes-et-n-ont-pas-diminue-en-dix-ans-selon-un-rapport-de-l-onu_6177254_3210.html 

 

Loin d’être une opération de libération de la parole des femmes, je ne vois pas de différence avec les mouvements de délation des concierges parisiens qui dénonçaient à la milice et la Gestapo leurs propriétaires juifs ou abritant des juifs. Même fond de haine, de vengeance. Et s’est-on extasié dans les livres d’histoire du merveilleux mouvement de libération des consciences des concierges et du lumpen-prolétariat vis-à-vis de la classe sociale des grands bourgeois propriétaires ? Non bien évidemment ! Une partie de ces délateurs furent tonsurés ou exécutés au sortir de la Seconde guerre mondiale même si certains ne furent jamais inquiétés. Il faudra bien un tel retournement de l’Histoire pour que les délatrices et délateurs de #metoo et #balancetonporc.org paient un jour également pour leurs agissements.

 

Je crains à une guerre des sexes à venir, une guerre que nous, les hommes, avons déjà commencé à perdre. La machine de l’égalisation à outrance est en marche, essentiellement au niveau de l’Europe à coup de règlements, de directives, de normes imposées. Bientôt, on nous imposera de pisser assis. Mais ce mouvement n’est-il pas essentiellement limité aux seuls pays occidentaux ? Pas en Afrique. Ni en Inde ou en Chine. Ni en Russie. Les femmes russes se battent-elles d’ailleurs pour être incorporées d’office, de force dans l’armée pour combattre en Ukraine ?

 

 

Saucratès 


18/06/2023
0 Poster un commentaire

Les affaires Bayou Quatennens et Coquerel - Disproportion, lynchage médiatique ou règlement de compte politique

Les affaires Bayou Quatennens et Coquerel - Disproportion, lynchage médiatique ou règlement de compte politique

 

Par Saucratès 

 

Rome, mercredi 21 septembre 2022


Est-ce un crime de ne rien voir de choquant dans les affaires Julien Bayou, Adrien Quatennens, Éric Coquerel ou dans le tweet de soutien de Jean-Luc Mélenchon à Adrien Quatennens ? Pour les laudateurs des mouvements #metoo ou #balancetonporc, cela équivaut-il à valider la violence faite aux femmes ? S’agit-il d’une minimisation machiste des faits ? Voire une preuve de mon propre comportement inapproprié vis-à-vis des femmes et de la gente féminine ?

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/19/l-affaire-adrien-quatennens-plonge-la-france-insoumise-dans-l-embarras_6142178_823448.html

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/20/l-affaire-quatennens-une-premiere-faille-dans-la-domination-de-jean-luc-melenchon-a-lfi_6142375_823448.html

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/20/affaire-adrien-quatennens-des-deputees-lfi-assument-de-tatonner-sur-une-question-complexe-elisabeth-borne-juge-la-reaction-de-jean-luc-melenchon-extremement-choquante_6142414_823448.html

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/20/sandrine-rousseau-affirme-a-la-television-avoir-recu-une-accusatrice-de-julien-bayou-fabien-roussel-et-clementine-autain-affichent-leurs-doutes-sur-la-methode_6142436_823448.html

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/14/affaire-eric-coquerel-la-justice-ouvre-une-enquete_6134828_823448.html

 

Pour ma part, je ne le pense pas. Tous les hommes sont des humains comme les autres, avec des accès de colère ou de rage, que l’on réussit parfois plus ou moins bien à contrôler, et avec parfois aussi des erreurs de comportement ou de pensée, ou des pulsions, que l’on arrive parfois là aussi plus ou moins bien à contrôler. Nous sommes tous des humains, tout comme les femmes.

 

Petit test pour tous ceux et toutes ceux qui en doutent, qui s’imaginent parfaits, qui s’imaginent irréprochables ou qui imaginent que les personnes de sexe féminin, ou homosexuelles, sont absolument irréprochables.

 

Placez-vous devant votre épouse ou votre époux, faites-vous accompagner d’une personne de votre choix, d’un sexe correspondant à votre orientation sexuelle, et indiquez à votre épouse ou à votre époux que vous l’avez trompée avec cette personne qui vous accompagne. Je gage que bien peu d’entre vous échapperont à une claque retentissante.

 

Et pour peu que vous agissiez comme la femme d’Adrien Quatennens, il ne vous restera plus alors qu’à partir déposer une main courante ou une plainte à la gendarmerie contre votre époux ou votre épouse. Pour peu qu’elle soit une femme politique, une personne célèbre ou un fonctionnaire d’état ou de la fonction publique, vous pourrez même obtenir sa mise en retrait de la vie politique ou sa mise à pied conservatoire.

 

Evidemment, je ne dis pas que je réagirais de cette manière, ni que toutes les femmes réagiront de cette manière. Absolument pas. Le contrôle de soi, de sa rage, de sa déception, fait partie de ces choses inégalement réparties entre les personnes. Il y a des personnes non violentes, douces. Non, je pense simplement que plus d’une femme réagirait très mal à une telle annonce, même si elle s’en voudrait peut-être très vite juste après. Mais si vous, en face, êtes une personne de mauvaise foi, cherchez à obtenir un divorce pour faute, aux dépens de votre conjointe, alors ce sera l’occasion rêvée pour instrumentaliser et profiter d’un tel instant de violence, d’un moment d’égarement, d’une erreur. Et au fond, est-ce que répondre à un tel aveu par une phrase du genre : « ça tombe bien, moi aussi je te trompe depuis un an ! », n’est-ce pas également une forme de violence, verbale dans ce cas-là ? Tout ne serait que violence du coup, comme de se retourner et ignorer à jamais cette personne ! Tout n’est-il pas que violence ?

 

C’est maintenant que la parole du Christ prend toute sa valeur : «Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre !» (Évangile de Jésus Christ selon Saint-Jean).

  

Les affaires Julien Bayou, Éric Coquerel ou Adrien Quatennens me semblent totalement disproportionnées, même si politiquement je n’apprécie pas du tout ces personnes-là. On va beaucoup trop loin dans l’intrusion dans la vie personnelle des personnes, surtout dans celles des hommes, comme si le simple fait d’être un homme était déjà un crime en soi. Comme pour la plainte déposée contre Eric Coquerel pour une drague un peu trop appuyée, insistante, lourde en boite, pour des gestes sur des parties inappropriées du corps de cette femme, non nécessaires à la danse. Evitez de danser la chenille avec cette personne-là si vous ne voulez pas être poursuivi pour harcèlement sexuel.

 

Mais on va où de cette manière-là ? Vous ne vous rendez pas compte que vous, les féministes, dans votre combat contre les hommes, dans votre haine du sexe masculin, vous allez beaucoup beaucoup trop loin ? Que c’est totalement disproportionné ? Que vous allez créer une telle haine chez les personnes de sexe masculin que les conséquences en seront gravissimes ? Et si nous aussi, nous nous mettions à instrumentaliser le moindre geste, la moindre parole inappropriés !

 

Il faut savoir raison garder ! Ce qui est dans l’ordre de l’intime, du couple, doit pouvoir rester dans l’intime. Et les journaux, comme Le Monde, Le Canard ou Médiapart doivent cesser de chercher à faire le buzz avec ces picrolinesques petits dérapages. Ou alors que la police traite et intervienne dans toutes les affaires de ce type, même quand celle qui donne une baffe est une femme et la pauvre victime est un homme.

 

Et d’ailleurs que fait-on pour une claque donnée à un enfant … Exclusion et mise en retrait de la vie politique également ? J’espère. Et attention au premier membre de l’illustre compagnie qui minimise la claque donnée par une mère ou un père à son enfant ! Les enfants ont les mêmes droits au respect de leur corps que des adultes ! Et au fait, on remonte sur combien d’années ? Sur combien de décennies ?

 

Je sais, je ne vais pas me faire que des amis avec cet article. Saucratès


21/09/2022
0 Poster un commentaire

Féminisme vs Masculinisme - Une guerre médiatique inavouée

FEMINISME VS MASCULINISME - une guerre mediatique INAVOUÉE

 

Par Saucratès

  

Saint-Denis de la Réunion, samedi 16 juillet 2022

 

Quelques articles complètement déjantés du journal Le Monde sur le «féminisme» et le «masculinisme». Apparemment, ils analysent le malaise vécu par les hommes devant les excès du féminisme comme devant les mouvements extrémistes #metoo et #balancetonporc comme une manière d’asseoir leur suprématie. Mais cette analyse émane d’une femme, une anthropologue nommée Mélanie Gourarier, de parti pris évidemment féministe et du journaliste Frédéric Joignot. 

«Au minimum, le masculinisme consiste à penser que la masculinité est quelque chose de problématique. De façon plus radicale, il s’exprime chez les hommes qui montent sur des grues ou se masquent de blanc pour ­revendiquer leurs « droits de père », s’isolent en forêt pour retrouver leur « vraie nature », se regroupent pour apprendre de nouvelles techniques de séduction ou, plus récemment, se disent agressés par l’appel #balancetonporc, visant à dénoncer harcèlement et agressions sexuelles.»

 

Nota : Le site #balancetonporc ne vise pas uniquement à dénoncer des harcèlements et des agressions sexuelles. Il ne concerne d’abord que les hommes comme supposés prédateurs et les femmes comme supposés victimes. 

Deuxièmement, celle qui est à l’origine du site #balancetonporc a été condamnée depuis par la justice ; ses accusations étaient fausses, mensongères et diffamatoires. #balancetonporc est un site de délation institutionnalisé sur lequel des femmes supposément victimes choisissent de dénoncer des ‘porcs’ contre lesquels elles ne pourraient légalement lancer aucune poursuite judiciaire ou pénale valide. Au fond, c’est un site pour salir les hommes contre lesquels telle ou telle femme, ou homme, ont des comptes à régler. 


Nota bis : Quant aux supposés droits des pères que les masculinistes revendiqueraient à tord, qui ne seraient en aucun cas remis en cause, et qu’il ne serait pas nécessaire de défendre, ces assertions d’une femme et d’un journaliste semblent ignorer que les pères divorcés sont le plus souvent privés du droit d’éduquer leurs enfants, ne bénéficient jamais de la garde de leurs enfants, et bénéficient au mieux du droit, ou du devoir, de les avoir deux week-ends par mois et quelques semaines pendant les vacances ... Mais qu’ils doivent toujours payer des pensions alimentaires pour subvenir aux besoins de leur enfant et de leur ex-femme. 

 

«Pour eux, les valeurs de la masculinité ont été reniées, diluées par cinq décennies d’un féminisme qu’ils croient hégémonique. Il leur faut donc défendre « la cause des hommes », répondre au « malaise des hommes », protéger des intérêts proprement masculins, trouver des lieux où exprimer leurs angoisses qui, si elles sont réellement ressenties, n’en sont pas moins historiquement construites et socialement situées.»

 

Nota ter : Au milieu de ce verbiage pseudo-intellectuel, «angoisses historiquement construites et socialement situées…», cette anthropologue et ce journaliste semblent oublier les réunions racisées et sexuées d’où les blancs et les hommes sont exclues. Les femmes auraient donc le droit de se rencontrer entre femmes uniquement pour parler de leurs difficultés, de leurs combats, de même que les personnes racisées. Mais lorsque des blancs organiseraient des réunions qui ne seraient ouvertes qu’aux blancs, ce serait du racisme, tandis que des réunions ouvertes aux seuls hommes seraient du sexisme. 

 

«Si la parité a progressé dans plusieurs domaines, toutes les études montrent que ce discours sur l’inversion de l’inégalité est faux. Il n’y a pas eu de renversement des rapports de pouvoir. Dans tous les champs sociaux, les hommes demeurent dominants au niveau des salaires, des postes-clés, des directions, des hiérarchies. Très peu partagent le travail domestique. Ils laissent majoritairement aux femmes la garde des enfants. Des dizaines de milliers de femmes sont battues en France chaque année. Et le déferlement des plaintes sur #balancetonporc et #metoo montre que le rapport de force est à l’avantage des hommes, que ce soit au travail, dans les lieux publics ou dans les rapports familiaux et amoureux.»

  

https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/02/dans-tous-les-champs-sociaux-les-hommes-demeurent-dominants_5209202_3232.html

 

https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/07/09/sur-les-reseaux-sociaux-la-pensee-masculiniste-de-la-manosphere-cible-les-jeunes-adolescents_6134060_4401467.html

 

Nota quater : Où en revient donc une nouvelle fois à #metoo et à #balancetonporc et au déferlement de plaintes - mais ils faudrait plutôt parler de dénonciations si on limite l’usage du terme de plainte à une procédure policière ou judiciaire constituée, et non à un torrent d’obscénités pour la pluplart inventées. 
 
Combien de véritables actes pénalement répréhensibles, pénalement condamnables, dans ce supposé déferlement de supposées plaintes sur #metoo et #balancetonporc ? Et inversement combien de témoignages inventés, faux, diffamatoires, dans ce même déferlement ? Tout particulièrement le premier témoignage à l’origine de #balancetonporc … Les nazis aussi avaient collecté un déferlement de plaintes de la part des concierges des immeubles parisiens, de dénonciations anonymes visant des juifs, des résistants ou des communistes, ou supposés tels, le plus souvent pour permettre à ses délateurs de faire main basse sur des immeubles, meubles ou œuvres d’art. Le féminisme, et ses pires déjections que constituent #metoo et #balancetonporc, ne sont rien d’autres que le nazisme de notre époque. 

 

Au fond, ce déferlement de dénonciations est plus un témoignage de la haine et de l’incompréhension régnant entre les hommes et les femmes, qu’un signe d’une quelconque supériorité de l’homme sur la femme. Ce que #metoo et #balance ton porc démontrent, c’est qu’une large fraction des hommes et des femmes occidentales ne peuvent plus cohabiter ensemble, qu’ils ne peuvent plus partager le monde ensemble.

 

S’il y a une chose qui est écrit depuis des décennies, voire des millénaires, c’est aussi l’inéluctabilité d’une guerre entre les hommes et les femmes, une guerre entre les sexes. Au fond, ce qui est clair, c’est que cette guerre médiatique est commencée. Et que les hommes sont en train de la perdre ; les médias ne faisant que reprendre les arguments féministes, grâce à une profession des journalistes largement féminisée ou d’hommes gagnés, vendus aux thèses féministes. Et aujourd’hui, c’est l’ensemble des institutions judiciaires, policières, politiques qui semblent être gagnées aux thèses féministes et anti-masculinistes, sous prétexte de lutte contre les violences faites aux femmes et aux féminicides.

 

Ces deux articles soulignent aussi la perméabilité des jeunes hommes, des jeunes garçons, aux thèses masculinistes sur les sites de jeu vidéos. Mais, en tant que parent, cela ne m’étonne guère. D’abord, lorsque les jeunes garçons decouvrent les jeux videos, entre 10 et 14 ans, ils sont en pleine période de séparation des sexes. À la différence de la maternelle et des premières années du primaire, où les filles et les garçons ont des amoureux et des amoureuses, les années de collège sont des années où les filles ne jouent qu’avec des filles et où les garçons ne jouent qu’avec des garçons. Essentiellement.

 

Deuxièmement, les jeunes hommes sont très tôt confrontés à l’idéologie feministe. Très tôt, très vite, les jeunes femmes qu’ils rencontrent, à la faculté et dans les écoles, sont gavées d’idées féministes, qu’elles sortent à tout bout de champ, ces mêmes idées féministes qu’elles ressassent à tout bout de champ, qu’elles portent en étendard, comme si les mâles qui les entouraient devaient payer pour toutes les violences que toutes les femmes sont supposées avoir vécu par le passé, comme si ces jeunes gens qui les entourent étaient responsables de ces violences. 

Alors effectivement, l’idéologie masculiniste se répand chez les jeunes hommes aussi rapidement que l’idéologie féministe se répand chez leurs homologues de sexe féminin. À trop promouvoir la rage et la haine, les ultra-féministes vont faire naître la haine et la rage dans les cœurs des très jeunes gens. La guerre des sexes est proche.

 
 

Saucratès


16/07/2022
0 Poster un commentaire