Dernières pensées d’un samedi soir de janvier 2025
Nous voici donc pratiquement déjà arrivé à la fin du mois de janvier 2025. J’ai beaucoup écrit en ce début d’année 2025, avec déjà quatorze articles publiés en à peine vingt-quatre jours écoulés. Mais je n’ai pas encore pris le temps de m’arrêter un samedi soir sur l’état de notre planète, de notre république française, de notre département.
Comment va le monde ? Nous découvrons chaque jour les conséquences du choix des électeurs américains qui ont réélu Donald Trump comme président des Etats-Unis. Chaque jour est rythmé par ses déclarations tonitruantes ou les interventions de ses proches, en premier lieu celles d’Elon Musk, ou par les cris d‘orfraies de ses contempteurs ou de ses opposants. Quand vous n’avez plus rien à craindre de la justice de votre pays, vous pouvez vous amuser à faire parler les excités du bocal, vous pouvez vous amuser à exciter les fous furieux.
Le monde risque-t-il de basculer dans l’horreur du fait des agissements de Donald Trump ou les élucubrations de Elon Musk ? Le plus amusant est certainement qu’à la grande indignation de tous ces contempteurs et de ses critiques virulents, Donald Trump pourrait réellement devenir récipiendaire du prix Nobel de la paix s’il réussissait à mettre au conflit russo-ukrainien tout comme il a réussi à obtenir un processus de paix et d’échange de prisonniers et d’otages entre Israël et le Hamas. Ce que son prédécesseur n’avait jamais réussi à obtenir, Donald Trump l’a obtenu quelques jours ou quelques heures à peine après son investiture. Hallucinant ! Et je crois que cela ferait très mal à tous ses opposants internes, et tous les journalistes de tous bords politiques qui s’acharnent sans aucun effet sur lui, si Donald Trump était proposé pour le prix Nobel de la paix alors qu’ils le présentent de manière permanente comme le Diable, comme un fou furieux incontrôlable. Cela serait jouissif. Jouissif de voir un adversaire irréductible de l’accord de Paris sur le climat devenir prix Nobel de la paix ! Jouissif parce que cet accord de Paris sous Hollande n’était qu’une monstrueuse arnaque. Un pur coup médiatique pour permettre sa réélection sur laquelle il n’a même pas tenté de rebondir, s’effaçant au profit de son dauphin médiatique autoproclamé Macron premier. Un accord dont les Etats-Unis peuvent sortir sans aucune difficulté, qui ne prévoit aucune obligation mais que l’on présente comme l’archétype suprême de l’accord extraordinaire sur le climat. On nous a raconté des cracks à nous français, et on est persuadé d’être le centre du monde. Comme tous les citoyens de tous les pays où un COP a eu lieu et où un bout d’accord ou des avancées extraordinaires sont relayés sans arrêt à la gloire de leurs dirigeants tout-puissants.
Croyez-moi, si un jour un COP a lieu dans une grande ville américaine républicaine, à New-York ou Washington, là nous aurons un véritable accord sur le climat avec des objectifs véritablement contraignants. Et le plus amusant serait évidemment que cette COP se déroule sous la présidence de Trump. Là, ce serait extraordinaire.
Non pas que Trump change d’avis ; tous les politiques changent d’avis, n’oublions pas les masques qu’il était inutile de porter et que six mois plus tard, on était verbalisé si on ne les portait pas ! Et c’était des experts qui le disaient ! Non, ce qui serait extraordinaire, ce serait les réactions outragées de ses contempteurs, de ses critiques, qui auraient à choisir entre être ridicules et être des pantins et des girouettes.
Le reste de la politique paraît décevante en comparaison, que ce soit en France ou en Europe. La Commission européenne semble avoir pour objectif de ruiner l’ensemble de l’industrie automobile européenne, de ruiner l’ensemble des économies des États périphériques afin de respecter quelques principes invraisemblables et faux, au nom de grands principes écologiques mortifères, alors que les automobilistes européens ne croient tout simplement pas dans les voitures électriques. Ce n’est même pas pour plaire à des électeurs écologistes ou à des lobbys écologistes ; ils n’existent même pas en dehors de quelques fous militants. Juste pour correspondre à l’idée que la commission européenne se fait du futur, la Commission européenne va donc détruire l’ensemble de l’industrie automobile allemande en premier lieu et européenne en second lieu pour relancer l’industrie chinoise et Tesla ? L’Europe est la dernière zone économique qui ne juge pas opportun de défendre son industrie et les emplois qui en dépendent au nom de principes écologistes ou politiques.
La politique française demeure inintéressante. Des abrutis politiques cherchent à faire tomber des gouvernements alors qu’aucune autre possibilité politique n’existe, ni n’existera dans l’état actuel de l’opinion publique. Sauf si les électeurs commencent à comprendre, comme moi, qu’aucun des deux extrêmes politiques ne doit surtout pas diriger la France. Surtout pas la Nupes ou le Nouveau front populaire, surtout pas le RN. Peut-être que les électeurs vont enfin comprendre que si les partis du centré, de droite et de gauche donnent l’impression de les ignorer et de voter des lois abracadabrantes et liberticides, cela pourrait être bien pires si les fous furieux de la Nupes, du Nouveau front populaire ou du RN arrivaient au pouvoir.
Au niveau réunionnais, ce n’est guère différent. On assiste à l’arrivée au pouvoir d’une caste politique aux accents autonomistes qui prend une ampleur croissante. Cette caste occupe peu à peu tous les postes à responsabilité du département et étend ses ramifications de plus en plus loin. On les retrouve peur à peu partout. Région Reunion, mairies dans toute l’île, CNFPT, administrations, université. Peu à peu, ces autonomistes cherchent à aligner la Réunion sur les positions autonomistes des autres géographies d’outre-mer. Leur objectif ; mettre fin à l’amendement constitutionnel Virapoulé qui a bloqué pour un temps les aspirations autonomistes des communistes autonomistes autour de Vergès et Bello. Le pire a certainement été cette idée aberrante de LFI de proposer Bello en tant que première ministre du gouvernement français.
Il reste une dernière chose de positif pour ce soir. Il fait un temps magnifique, une chaleur délicieuse. Je passe des moments merveilleux à écrire sous ma véranda, éclairé par quelques lumières éloignées, dans l’attente du démarrage d’un barbecue qui enerve tant les extrémistes écologistes et féministes comme Sandrine Rousseau, et je me dis que la vie vaut la peine d’être vécue. Rien que pour voir toutes les aventures politiques extraordinaires que le monde nous réserve, et les réactions abracadabrantes de tant d’excités politiques et médiatiques de tout bord politique.
Peut-on dire qu’en regard de ce qui se passe dans le monde entier, la Réunion se porte encore bien et qu’il fait bon y vivre ? Ce qui explique que de partout en France et dans les autres départements d’outre-mer, chacun et chacune songe à nous envahir ou bien à vivre chez nous ? Bonne soirée à tous.
Saucratès
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