La rage au ventre
Réflexion deux (17 août 2017)
Encore et toujours enragé !
Il me faut peut-être clarifier un point avant de continuer plus loin dans cet écrit. Si je suis à ce point déçu et critique vis-à-vis des socialistes, c'est que j'ai été longuement un ardent partisan du Parti socialiste, jusqu'au point d'écrire que sauf à être millionnaire, il faut être fou et débile pour voter pour un Parti de droite ! Cela, c'était avant 2012, avant l'arrivée de François Hollande à la Présidence et de Valls au gouvernement ! C'était avant que je comprenne que les socialistes n'aiment pas les classes moyennes, qu'ils les haïssent, qu'ils les jalousent et qu'ils n'envisagent la politique qu'à la manière dont on fait son marché : des mesures pour les étrangers, les homosexuels, les assistés, les islamistes intégristes pour lesquels on réforme l'école pour y nier tout ce qui représente la France ...
J'ai été un chaud partisan de François Hollande, je me suis réjoui de sa victoire en mai 2012 ... et puis ... j'ai très vite déchanté ... mon fils de 8 ans le détestait déjà, avant même l'élection, avec son projet de lui voler plusieurs semaines de vacances scolaires pour l'été et de le faire travailler une journée de plus chaque semaine. J'aurais dû l'écouter ! Nous aurions tous dû écouter nos enfants scolarisés au primaire ce jour-là ! Au moins le Parti socialiste serait encore debout et prêt à prendre le pouvoir, avec d'autres leaders à sa tête que cette bande d'oiseaux de malheur qui nous ont dirigés cinq années durant !
D'où la violence de mes réactions sur les politiques menées par un groupe d'imbéciles, au nom du socialisme ! Putain mais pourquoi tous ces libéraux et ces personnes haineuses et intéressées ne se sont Pas affichées comme de droite (ou plutôt comme «ni gauche ni droite») dès avant 2012 ... On aurait pu alors avoir de véritables socialistes au gouvernement et à la Présidence de la République, et non pas ces girouettes haineuses n'aimant ni les pauvres, ni les riches, ni les classes moyennes ... Qui aiment-ils ? Mis à part les homosexuels ? Aucune idée. Les pauvres assistés, tricheurs, voleurs, avec des dents ?
Donc nous voilà cinq ans plus tard. Entre temps, des lois scélérates ont été votées : loi Macron, loi «travail» ou loi El Konnerie, loi sur le mariage pour tous, réforme des rythmes scolaires puis de l'enseignement au collège (interdire tout ce qui intéresse les classes moyennes ... latin, grec, classes bilangue ... sous prétexte du sacro-saint égalitarisme pour niveler par le bas ... surtout pas une tête qui dépasse ... alors que les politiques socialistes bien sûr ne sont pas concernés ... ils doivent soit avoir leur propre école hors contrat ... dans l'idée de tuer la concurrence pour leurs gosses, qu'ils partent avec un avantage dans la compétition des études ?) ... Puis un ancien socialiste, brillant paraît-il se présente comme un sauveur ... ni de droite ni de gauche ... et il est élu. Tout ceci etait-il programmé à l'avance ? Tuer le Parti socialiste, le phagocytet, lui et tous les insupportables rêveurs gauchistes qui le remplissent ? Et la suite elle aussi est-elle aussi écrite. Avec François Hollande qui reste pas loin des manettes, et qui se présentera bientôt en sauveur ? La transformation en Parti islamique, puisque ces hommes politiques là n'aiment pas les français, ni pauvres, ni riches, ni classe moyenne ?
Tristement, la déroute vécue par le Parti socialiste ne nous a même pas mis à l'abri du dévoiement des idéaux socialistes. Les ultra libéraux sont toujours là, avec Hollande à leur tête, ses affidés et son cabinet noir (celui qui causa la perte de Strauss-Kahn et de Fillon ?), mais également ceux en embuscade à l'extérieur comme Valls chez les macronistes, avec d'autres ... Mais l'on y trouve aussi tous les identitaires, de Belkacem à Harlem Desir en passant par Bareigh ... pour lesquels priment des intérêts identitaires ou communautaristes en lieu et place de l'intérêt collectif et de la grandeur de la France. Autrefois, l'extrême gauche pouvait faire de l'entrisme au Parti socialiste ... après tout c'est ce qui fut reproché à Lionel Jospin ... Aujourd'hui je crains que ce pourra plutôt être le fait, non plus de l'extrême gauche, mais des islamistes et des communautaristes ... Au point où en est le Parti socialiste, comment pourrait-il refuser les voix de tous les musulmans de France et des banlieues ?
Le pire n'est toujours pas arrivé ? Peut-on tomber encore plus bas, dans les manipulations ?
Réflexion une (28 août 2015)
La rage
Parler de l’actualité politique de notre beau pays, c’est s’exposer à faire éclater sa rage, son écœurement, son incompréhension devant les diverses décisions de nos bons dirigeants. D’une certaine façon, l’action du gouvernement semble avoir pour objectif de se mettre à dos l’ensemble des citoyens français, tout en nous faisant croire que ce gouvernement bénéficie du soutien des français, grâce à un traitement déformé et complaisant par les médias, télévisuels notamment.
Ce gouvernement n’a plus rien de ‘socialiste’ au sens propre du terme, c’est-à-dire la « recherche d’une organisation sociale et économique plus juste ». Ou bien, je ne suis plus socialiste. Ce gouvernement promet toujours plus de libéralisme au pire patronat de notre temps, et en même temps il s’attaque toujours plus aux classes moyennes, afin qu’elles bénéficient le moins possible des dispositifs étatiques (allocations, services publics ...). Nous avons un gouvernement socialiste qui hait les classes moyennes, déteste les riches et méprise les pauvres (voir à ce sujet l'interview de la député socialiste réunionnaise Monique Orphé sur le quartier populaire du Chaudron), les sans-dents comme notre président aime à les appeler. Et les médias muselés sont même incapables de faire un point véritable sur l’absence de politique de ce gouvernement, se faisant simplement l’écho de la parole politique autorisée (promesses en tout sens) sans s’intéresser à la réalité de l’action gouvernementale.
Hausse des impôts depuis l’élection de François Hollande, diminution par 2 ou 4 des allocations familiales sous prétexte que les classes moyennes sont des riches nantis (mais je suppose que cette mise sous condition de ressources des allocations familiales ne s’applique pas aux rémunérations des parlementaires encartés au PS), volonté d’imposer à la source les salariés et de fusionner la CSG et l’impôt sur les revenus afin de pouvoir plus facilement continuer à plumer les classes moyennes, jusqu’à leur disparition et que dans un souci d’égalitarisme maladif, les classes moyennes rejoignent non pas les prolétaires de notre société (qui constituent en fait les classes moyennes d’aujourd’hui), mais le peuple des voleurs et des assistés. Pas une tête qui dépasse, semble être le leit-motif de ceux qui nous dirigent aujourd’hui, afin que les classes dirigeantes, politiques ou économiques, soient véritablement au-dessus de la foule. Une foule d’anonymes, avec une partie de serfs et d’esclaves, trimant pour tenter de survivre sans aucune aide de l’état, juste apte à payer des impôts pour faire fonctionner l’état, et une autre partie d’assistés, étrangers ou voleurs ou caids. Et un état ne servant que les intérêts de la minorité des très riches, ou faisant la machine à exclusion, payant les assistés pour que soit maintenue la paix des très riches et des politiques.
Alors oui, la ministre des affaires sociale, de la santé et des droits de la femme, Marisol Touraine, nous a adressé une belle lettre pour vanter sa magnifique réforme, pour nous expliquer qu’elle nous retirait les dernières miettes d’allocations auxquelles nous avions tristement droit pour plus de justice, parce que c’est clair que des gens qui ne travaillent pas, qui ne veulent pas travailler, sont bien plus importants que des sales représentants des classes moyennes, qui ont l’outrecuidance de gagner un peu trop d’argent.
Alors oui, quelques politiques veulent aussi imposer le prélèvement à la source des impôts sur le revenu et la fusion de la CSG et de l’impôt, et ils arguent d’un soutien des économistes de tout côté, de droite ou de gauche. Il s’agit d’un discours bien commode, puisqu’il est bien facile d’ignorer la position de ceux qui ne sont pas d’accord. Les français qui travaillent vont forcément se faire bien ‘entuber’ dans cette histoire (ceux qui ne travaillent pas ne payent de toute façon ni impôts ni CSG, ne cotisent à rien mais bénéficient de toutes les aides possibles, toutes celles que nous ne toucheront jamais). Cette belle réforme permettra au gouvernement socialiste de ponctionner encore plus les salariés et les classes moyennes, et je suis même sûr qu’un prochain gouvernement aura ensuite toute latitude pour rétablir un nouvel impôt sur le revenu, une nouvelle taxe sur les classes moyennes, dans quelques années, parce qu’il faudra bien trouver des ressources pour financer les allocations des assistés et des voleurs de notre société.
Dans le domaine politique, il y a aussi la réforme du collège qui me fait réagir, cette réforme du collège de cette autre pseudo-ministre issue de la diversité culturelle, dont l’objectif est d’égaliser encore plus par le bas le fonctionnement des institutions de l’enseignement primaire, secondaire ou supérieur. Interdiction des classes bi-langues en sixième, interdiction de l’enseignement du latin, qui est pourtant au fondement de la langue française. Quel est le prochain pas vers la disparition de la spécificité française et la disparition du sentiment d’appartenance à notre Nation ? Le remplacement de l’enseignement du français par l’anglais ou bien par l’arabe ? L’enseignement du grec ancien et du latin me semble être des marqueurs de culture important et il est invraisemblable qu’un ministère d’incompétents veuille interdire son enseignement en France. Alors oui, le latin est aussi un vecteur de sélection sociale, mais son enseignement est ouvert à tous ; il faut juste que les enfants le sachent et acceptent de subir un enseignement supplémentaire (je le sais pour avoir dû batailler avec mon fils pour qu’il accepte de suivre cet enseignement, dont il a compris l’intérêt plus tardivement, arrivé au Bac et dans les études supérieures). Mais le latin, c’est avant tout une ouverture sur une autre pensée, antique, sur les racines de notre langue, sur la culture. Et c’est peut-être justement cela qui gêne les socialistes : la possibilité laissée de renforcer la culture et les racines françaises, la possibilité laissée aux enfants de s’élever intellectuellement. Eux ne visent qu’à faire disparaître les français dans une foule anonyme, de pauvres et de sans dents, à la merci des intégrismes. Les réformes socialistes en matière d’enseignement scolaire sont catastrophiques ; au final, la présidence de François Hollande aura été cinq années de perdues pour la démocratie française, pour le monde de l’enseignement ; et on n’a pas encore tout vu !
Saucratès
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