Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Vivons-nous dans une démocratie

Vivons-nous dans une démocratie ? À cette question très simple, les français apportent des réponses disparates. En premier lieu, qu’est-ce avant tout qu’une démocratie ? Si notre modèle est la cité démocratique athénienne des quatrième et cinquième siècles avant notre ère, la réponse à cette question, concernant la France ou l’Europe, sera évidemment NON. Au mieux, nous serions une de ses oligarchies contre lesquelles le peuple athénien se souleva et dont celui-ci condamna à mort ou condamna à l’exil les dirigeants et leurs familles. Dans cette imagerie, le Général de Gaulle correspondrait au législateur Solon mais ses successeurs auraient réduit sa constitution à un artifice dont se sert l’oligarchie pour contrôler le démos et lui faire croire qu’il vit en démocratie.

Il suffit de regarder le Conseil constitutionnel, cette pierre d’angle de la Constitution de la Cinquième République, censé nous protéger de toute législation contraire à la Constitution et attentatoire aux libertés constitutionnelles. 

Et pourtant, qu’avons-nous observé ces dernières années ? Je fais remonter à l’élection de Macron à la Présidence de la Conquieme République la dérive politicienne du Conseil Constitutionnel. Je n’en vois nulle trace avant Macron, nulle trace avant la nomination de l’ex-socialiste Laurent Fabius à la tête de cette institution. Aucune réaction du Conseil Constitutionnel lors de l’exercice massif de psychologie sociale de restriction de liberté de déplacement du confinement obligatoire généralisé. Le gouvernement Macron rétablit un mécanisme d’interdiction total de se déplacer en dehors de zone geographique limitée, à l’image de ce qu’imposa les forces militaires d’occupation nazie, avec obligation de présenter un certificat d’autorisation de déplacement signé … Seule évolution : ce certificat ne devait pas être établi par la Kommandantur ! Un français serait passé directement des années 1942-1943 aux années 2020 qu’il n’aurait pas vu la moindre différence. Tout juste aurait-il noté la différence de couleur des uniformes des forces de sécurité militaire le coursant et l’arrêtant. Et le Conseil Constitutionnel n’a rien contesté !

Lors de l’épisode de la vaccination obligatoire, même constat. Lors d’une première version de l’obligation vaccinale, le Conseil constitutionnel avait tout de même noté que l’obligation vaccinale ne privait pas totalement les non-titulaires du passeport vaccinal de tout droit de se déplacer ou de travailler. Mais lors de la nouvelle version du passeport vaccinal qui privait de tout droit les non-vaccinés, les non-détenteurs de ce passeport vaccinal, il n’y eut plus la moindre contestation de ce même Conseil constitutionnel qui le valida à nouveau. 

Idem lors de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi de Réforme des retraites, passée au parlement sans même qu’un vote intervienne tellement le gouvernement était pressé de promulguer cette loi. Et là encore, malgré les attentes du peuple attendant devant le siège de cette instance, protégé comme l’enceinte des voleurs par des milliers de militaires, comme si ce n’était point le lieu où des sages siégeaient, mais simplement des récipiendaires des bienfaits et des cadeaux de la Macronie. Et là encore, le Conseil constitutionnel foula au pied les droits et les libertés des citoyens français pour valider l’oukase de l’habitant du château de l’Elysée.

 

Nouvel affront à la volonté populaire lorsque ce même conseil constitutionnel rejeta toutes les dispositions dont le gouvernement ne voulait pas pour la Loi contre l’immigration. Il apparaît ainsi que les droits des étrangers, des sans-papiers, sont plus importants aux yeux des membres du Conseil constitutionnel que les droits et les libertés publiques des citoyens français. Ou bien que ce Conseil constitutionnel obéit servilement aux attentes du gouvernement et de l’habitant du Château de l’Elysée. 

Tout ceci ressemble-t-il à une démocratie ? La liberté d’opinion et d’informer n’est garantie qu’à ceux qui répandent la parole du gouvernement, qui encensent le gouvernement, qui ne combattent que ceux que l’habitant du Château autorise à combattre. Mais pas une chaîne comme C-News qui a l’outrecuidance d’organiser des débats où les points de vue stupides de LFI ou du gouvernement ne sont pas mis en avant, ne sont pas défendus, ne sont pas représentés. La France n’est pas une démocratie mais une dictature de la pensée, où il faut penser droit, penser juste, penser comme les abrutis qui nous dirigent.

 

Pour certains autres abrutis, la loi SRU serait un texte fondateur, structurant de notre démocratie, un texte qui permettrait aux pauvres et aux voleurs de cohabiter avec les classes moyennes et les riches pour qu’ils puissent plus facilement les cambrioler, les voler, les assassiner. Voilà la démocratie française, où on construit des prisons et des camps de rétention passoires à côté de nos maisons, à côté de nos écoles, pour que ces prisonniers, assassins, migrants islamistes puissent trouver de l’activité et un refuge lorsqu’ils s’échappent de leur prison ou de leur centre de rétention. Comme si l’objectif derrière tout cela était de créer la plus grande anarchie possible pour que les classes moyennes et les riches redeviennent une partie des pauvres, des déclassés, dès sans-classes. Évidemment, les membres de l’oligarchie macroniste ne sont pas concernés. Ils vivront à part, au-dessus, ministres de ceci ou de cela. 

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/19/logement-la-loi-sru-fait-partie-des-grands-textes-qui-structurent-notre-democratie_6217316_3232.html

 
La démocratie française n’existe plus. La dictature de la pensée oui. Une dictature de la pensée où toutes les idéologies déviantes sur le sexe, sur la supériorité de l’homosexualité et de la femme sont idéalisées.

 
La dernière cérémonie des Oscars démontre que nous sommes rentrés dans une guerre des sexes qui doit être désormais sans merci. Les féministes l’ont déjà compris et s’attaquent à tous les hommes qu’elles peuvent. Il faut que les hommes se réveillent, qu’ils se défendent eux-aussi, qu’ils écartent de leurs films toute féministe. Mais comment distinguer une femme d’une féministe potentielle. L’égalité des sexes est une supercherie. 90% des femmes qui ont regardé les résultats de la cérémonie des Oscars américains se sont reconnues en Julie Godrèche. 90% des hommes qui l’ont regardé l’ont maudite et l’ont traité de salope. Cette cérémonie et le film de Godrèche n’est pas uniquement politique ou partisan. C’est une déclaration de guerre des sexes dans laquelle les hommes sont réduits au rôle du criminel déjà condamné par la censure féministe.

 

 

Au fond, il n’y a pas une grande différence entre la chasse aux collabos menée en Ukraine et la guerre lancée par les féministes en France et dans le monde depuis les épisodes #meetoo, #balancetonporc.org et Julie Godrèche. Là où le pouvoir ukrainien donne corps aux haines, aux envies, à la jalousie de la populace à l’encontre des maires, instituteurs, prêtres, soldats supposés avoir été des collaborateurs de la Russie poutinienne, le féminisme donne vie à toutes les rancœurs, toutes les haines instrumentalisées par des féministes qui se croient être les louves alpha de la guerre en sourdine menée contre les hommes. 

 

https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/20/collabos-l-ukraine-en-guerre-face-a-ses-traitres-sur-arte-l-eternelle-cinquieme-colonne-des-ennemis-de-l-interieur_6217560_3246.html

 

 

«Dans un pays en guerre, il y a les atrocités des combats sur le front. Mais il y a aussi des zones d’ombre à l’arrière, des terrains glissants où se mêlent actes de trahison, délations, règlements de comptes. Où apparaît la figure honnie du « collabo », pour reprendre le terme français datant de l’Occupation.

 

Depuis deux ans, de Kiev au Donbass, la hantise du saboteur, du traître, est une réalité palpable au quotidien. Le pays agressé n’échappe pas à cette autre bataille, menée contre les ennemis de l’intérieur. Dès mars 2022, quelques jours seulement après l’invasion russe, une loi contre la collaboration, voulue par le président Zelensky, a été adoptée – dans une certaine précipitation.

 

Certains de ses articles seraient en contradiction avec les conventions internationales ? Tant pis, le temps presse et la justice doit passer. Sont dans le viseur les informateurs, ceux qui ont fourni aux Russes des indications sur des mouvements de troupes ukrainiennes, les femmes qui ont couché avec l’ennemi. Tout comme celles et ceux qui, dans les villes occupées, sont restés en place à l’école, à la mairie, dans les administrations. Ne pas avoir voulu abandonner ses élèves, par exemple, serait un signe de trahison ? A la justice de faire son travail.

 
Entre esprit de vengeance et Etat de droit, l’équilibre est difficile à trouver. Arrestations sommaires, tortures, les exactions existent et la caméra ne le cache pas. Mais face à l’opinion internationale, l’Ukraine se fait un devoir de prouver qu’elle est bien un Etat de droit. Elle veille donc à ce que les droits des accusés soient, la plupart du temps, respectés.»

 
 
Saucratès



24/02/2024
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