Critiques de notre temps

Je ne vais pas finir cette annee 2024 sans vous parler des deux procès les plus importants que ce sont conclus ces derniers jours de décembre 2024, procès qui ont duré plusieurs mois et dont les peines exemplaires méritent d’être soulignées. Je vous parlerais d’abord des condamnations du procès de Mazan, des violeurs de Mme Gisèle Pelicot. Au choix, trois articles récents.
 
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-des-viols-de-mazan/recit-declarations-glacantes-videos-insoutenables-au-proces-des-viols-de-mazan-une-atmosphere-suffocante-pendant-trois-mois-et-demi_6962828.html

https://www.lemonde.fr/societe/live/2024/12/19/en-direct-proces-des-viols-de-mazan-la-cour-a-voulu-distinguer-dominique-pelicot-des-autres-le-pervers-xxl-coupable-a-lui-seul-de-plus-d-une-centaine-de-viols-sur-son-epouse_6456809_3224.html

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/12/20/au-proces-des-viols-de-mazan-la-justesse-et-l-independance-d-un-verdict_6458350_3224.html

Je vous avais déjà longuement parlé de ce procès au mois de septembre 2024, de ce procès qui commençait alors. Il aura ainsi duré trois mois et demi pour juger une cinquantaine d’hommes qui avaient violé Mme Pelicot sous emprise chimique sur une durée de dix années. La cour criminelle du Vaucluse a ainsi condamné son mari à l’époque des faits, M. Dominique Pélicot, à une peine de vingt années de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté des deux tiers. Il semble que ce dernier ait été ‘hébété‘ devant cette peine, comme s’il espérait sortir avant treize ans ! Au vu ce qu’il a fait, de ce qu’il a commis, je n’imagine pas qu’il puisse espérer sortir avant de mourir, avant de nombreuses années. L’idée même d’une possible rédemption à la suite de ce qu’il a commis à l’encontre de son épouse ne me semble même pas envisageable.

Ce procès est aussi historique par l’importance des peines prononcées contre les autres accusés, désormais reconnus violeurs et coupables. Ces cinquante co-accusés ont ainsi été condamnés à des peines s’échelonnant de quinze années de réclusion criminelle (pour Romain V.) à trois ans de prison pour le moins condamné (Joseph C.). Outre Dominique Pelicot, 40 sont désormais en détention, 3 sont concernés par des mandats de dépôt différés et 6 sont ressortis libres, ayant déjà effectué leur peine ou pouvant l’effectuer sous forme aménageable. Surprenant que l’anonymat les protège encore et que Le Monde ne publie toujours pas leur patronyme.
 
Le ministère public avait néanmoins requis plus importante contre ces derniers, avec des peines de dix à dix-huit ans de réclusion contre eux.

Évidemment ce procès aura été émaillé de nombreuses controverses. L’une des dernières controverses aura concerné un des avocats d’un des prévenus qui a comparé les féministes manifestant devant le palais de justice aux tricoteuses qui attendaient devant l’échafaud lors des scènes d’exécution à l’époque de la Révolution française ! 

 
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/12/20/proces-des-viols-de-mazan-une-enquete-deontologique-ouverte-apres-les-propos-insultants-d-un-avocat-lyonnais_6459702_3224.html

Au fond, l’ouverture d’une enquête déontologique ouverte pour cette prise de parole d’un avocat est exceptionnellement exagérée. Je n’ai jamais assisté à une journée de ce procès de Mazan mais je peux comprendre son mouvement d’humeur à l’énoncé de ce verdict. Il y a un parallèle à faire entre ces attroupements de féministes haineuses et vindicatives que l’on voit se réunir très régulièrement lors de certains événements, et les exemples historiques que l’on a pu observer lors d’autres moments particuliers de l’histoire française, que ce soit lors de la Libération de la France et de l’arrestation ou de la condamnation de certains collaborateurs, notamment de ces furies haineuses qui profitaient de ces femmes que l’on rasait pour collaboration horizontale avec l’occupant allemand. Et bien sûr ces scènes d’hystéries collectives que l’on pouvait voir lors de la décapitation de Louis XVI, de Marie-Antoinette et de tous ceux que l’on assassina au cours de cette période bénie et sainte de la Révolution française. Quand on voit tout le plat que l’on organise autour de cette période d‘assassinats, lorsque l’on pense que la France est sortie nimbée d’une aura extraordinaire de la pire période que l’on puisse imaginer, on se dit que le monde va mal si ça, on considère que c’est une période extraordinaire.

Rapprocher les mouvements féministes actuels des tricoteuses de la Révolution française est une opinion politique. Et condamner cet avocat pour des phrases aussi insignifiante est lamentable. La France est un pays lamentable du fait de la violence et de la haine des féministes. Chacun de ces accusés avaient le droit et l’obligation d’être défendu. Et je tire mon chapeau à l’avocate de Dominique Pélicot pour avoir défendu son client de cette manière. Qu’il ait fait des choses monstrueuses ne devait pas le priver d’une défense. S’il considère que cette peine est trop importante, il fera appel ; c’est son droit. J’espère évidemment que l’on laissera cette affaire disparaître et que l’on n’aura pas à vivre un nouveau procès Pelicot, un nouveau procès Mazan. Que l’on oubliera peu à peu et qu’on laissera ces faits disparaître de l’actualité. Car la haine et la hargne des féministes alimentées par cette sombre et horrible affaire me semble insupportable. Évidemment, les féministes trouveront un autre exutoire à leur haine, à leur rage, à leur envie de sang et de meurtre.

 
Enfin, je parlerais du deuxième procès historique qui a rendu son verdict en cette fin de mois de décembre 2024 : le procès des assassins de Samuel Paty et les peines exceptionnelles prononcées contre les deux principaux artisans de l’assassinat de Samuel Paty. De la même manière que pour le procès Pelicot, je trouve les peines prononcées contre les artisans de l’assssinat barbare de Samuel Paty exemplaires. Voire malgré tout insuffisantes. Puisqu‘ils sont moins condamnés que certains violeurs de Mme Gisèle Pélicot pour des faits que j’estime bien plus gravissimes. 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/12/26/verdict-du-proces-de-l-assassinat-de-samuel-paty-autopsie-d-une-association-de-malfaiteurs-terroriste_6467635_3224.html

Seize de réclusion criminelle pour complicité d’assassinat terroriste contre Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, quinze ans de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs terroriste à l’encontre du prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui, et enfin treize ans de réclusion pour complicité d’assassinat terroriste à l’encontre du père de la collégienne à l’origine de cette abomination, Brahim Chnina. Ces bastards ont évidemment immédiatement annoncé qu’ils feraient appel de leur condamnation car les peines seraient excessives selon leurs défenseurs. Comme je l’ai indiqué dans l’affaire Pélicot, c’est leur droit. Même si dans le cas présent, ce nouveau procès est horrible et insupportable. Treize ou seize ans d’emprisonne ment, qu’est-ce que c’est lorsque l’on parle d’un homme qui a été décapité par un terroriste islamiste pour une histoire inventée, pour une histoire amplifiée sur les réseaux sociaux par des islamistes haineux assoiffés de sang.
 
Pourquoi attend-on à chaque fois que les monstres haineux assoiffés de sang passent à l’acte pour les condamner et les enfermer à vie ?Pourquoi attend-on que les féministes tuent et assassinent quelqu’un pour les enfermer ? La société serait tellement plus belle si tous ces monstres étaient enfermés sans pouvoir nuire. Le plus amusant est évidemment que ces mêmes féministes hystériques et haineuses (selon moi) ont la même exigence à l’encontre de tous les hommes, parce qu’elles les estiment susceptibles de violer une femme à la moindre occasion. La justice doit ainsi composer avec des aspirations totalement opposées !

Dans le cadre de ce procès sur l’assassinat de Samuel Paty, il est néanmoins incompréhensible que des peines aussi faibles ne puissent qu’être prononcées contre ces monstres que sont Naïm Boudaoud, Azim Epsirkhanov, Abdelhakim Sefrioui et Brahim Chnina. Comme aux Etats-Unis, il faudrait que ces monstres puissent être condamnés à des peines de plusieurs centaines d’années de prison, qu’ils puissent être définitivement éliminés de la société, et potentiellement exécutés (même si le fait qu’ils puissent survivre des décennies en prison est, en fait, une jouissance afin qu’ils puissent obtenir la rédemption pour leur crime, même s’ils ne le considèrent aucunement comme un crime ! 
 
Ne rêvons pas. Ces monstres seront certainement bientôt en liberté, de la même manière que ce monstre de Dominique Pélicot esperait benoîtement pouvoir ne pas effectuer les deux tiers de sa peine de vingt ans de prison. Je comprends la rage de ses enfants et de sa fille. De son fils qui peut craindre d’avoir les mêmes gènes que son père, les mêmes noires aspirations que son père. Les mêmes sombres envies. Combien sont-ils, ces fous qui hantaient le site Coco, ces adeptes d‘un voyeurisme pervers et d’un passage à l’acte déviant. Mais au fond, tous les consommateurs de pornographie ne présentent-ils pas les mêmes perversions, les mêmes pulsions ? C’est bien en cela que le procès Pélicot remet en cause notre propre équilibre intellectuel, qu’il nous touche tous. Nous sommes nous-mêmes loin d’être parfaits !

 
 
Saucratès

Post scriptum : Les accusés du procès de Mazan ont jusqu’à lundi soir 30 décembre pour faire appel. Au moins une quinzaine d’entre eux ont déjà choisi d’interjeter appel. Il y aura donc un nouveau procès Mazan en appel. À vomir. Mais on ne peut pas attendre d’eux qu’ils acceptent sans broncher les peines de prison auxquelles ils ont été condamnés. Pauvre Gisèle Pélicot qui va être condamnée à revivre tout cela. Une pensée également pour ses pauvres enfants qui vont aussi être forcés de tout revivre. Et pauvres de nous qui allons de nouveau être obligés de regarder la misère et la dépravation des hommes droit dans les yeux, qui allons devoir à nouveau subir la furie des féministes qui se réjouissent de ce procès révélateur des turpitudes masculines.

 
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-des-viols-de-mazan/proces-des-viols-de-mazan-au-moins-une-quinzaine-d-accuses-ont-fait-appel_6979964.html