Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Paradigmes problématiques des théories sur le réchauffement climatique

La lutte contre le réchauffement climatique se doit de reposer sur des idées simplistes et facilement observables. Cette lutte repose sur la nécessité d’une contrainte imposée aux gouvernements mondiaux et aux populations de l’ensemble des pays développés. Elle repose sur la peur des catastrophes naturelles, sur la peur du submergement des terres habitées, alors que la majorité des endroits dans le monde ne seront pas impactés par une remontée des mers de quelques dizaines de centimètres sur près d’un siècle. Elle repose sur la culpabilisation des uns et des autres, des consommateurs, des puissants, des riches, des vieux et des pauvres. Elle repose sur la contrainte imposée à tous. Il y a des réponses politiques des gauchistes, des écologistes, des collapsologistes mais aussi du centre et de la droite, selon qu’on en rende responsable uniquement les riches, les vieux, les consommateurs effrénés ou que l’on croit à une réponse technologique.

 
Tout fait qui ne collerait pas avec la théorie médiatique dominante de l’effondrement généralisé des écosystèmes n’existe pas, ne doit pas exister, doit être nié, sera présenté par ses côtés catastrophiques. Tout fait qui remettrait en cause la théorie officielle dominante représente un danger gravissime pour la théorie officielle du GIEC. Si on commençait à pouvoir montrer que le réchauffement climatique pourrait avoir un aspect positif pour certaines populations, en Afrique notamment, ce serait l’effondrement de l’ensemble de la théorie officielle de l’effondrement des écosystèmes. Si on commençait à remettre en cause le système, ce serait tout le travail médiatique de persuasion et de culpabilisation des politiques et des citoyens qui s’effriterait. 
 
Existe-t-il donc des faits que la théorie dominante et officielle de l’extrême dangerosité du réchauffement climatique généralisé et de la responsabilité humaine (ou anthropique) dans cet emballement du réchauffement climatique a choisi d’ignorer ou qu’elle présente uniquement par ses aspects négatifs exacerbés ? Je pense que la variabilité du climat et de la pluviosité dans le désert du Sahara en fait partie.

 
ACA21B7E-ED31-44A9-8437-E08988008974.jpeg
 

Je pense que la fixité des climats et des systèmes météorologiques, que l’on pourrait appeler le ‘fixisme’, est à la base de cette théorie dominante. Le climat ne doit pas changer, il doit rester fixe, alors que les évolutions des systèmes climatiques semblent être une constante de l’histoire terrestre. Le Sahara a connu des nombreux passages d’épisodes pluvieux à des épisodes de grande aridité, sans intervention humaine, sur la base d’un cycle d’environ 21.000 ans.

 

https://saucrates.blog4ever.com/afrique-du-sahara-vert-au-grand-aride-1

 
Des phases glaciaires et interglaciaires se sont également déroulées par le passé, à plusieurs reprises au cours du dernier million d’années, et lors du dernier épisode de sortie d’une ère glaciaire, les océans sont remontés de plus de cent mètres et les températures moyennes de près de dix degrés centigrades. Qui pourrait assurer qu’il faisait meilleur de vivre dans l’hémisphère nord ou en Afrique il y a plus de dix mille ou plus de vingt mille ans, lors de la dernière ère glaciaire ? Le ‘fixisme’ des collapsologues et du GIEC n’a pas de pertinence selon moi.

 
Ainsi, il existe de nombreuses observations d’inondations et d’une pluviométrie exacerbée dans le désert du Sahara et aux portes du désert du Sahara. On observe au cours de la dernière décennie une remontée beaucoup plus importante des flux de mousson dans le désert du Sahara, bien au-delà de ce qui était observé depuis les années 1980, au cours des décennies qui avait vu l’extension de la zone sahélienne, zones arides qui descendaient de plus en plus profondément en Afrique de l’Ouest, jusqu’aux portes de Dakar.

 

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/trucs-et-astuces/le-sahara-sous-les-eaux-quand-la-pluie-bouleverse-le-plus-grand-désert-du-monde/ss-AA1swcaS 

 
Le fait que le Sahara soit périodiquement sous les eaux n’est absolument pas une bonne nouvelle pour tous ceux qui prêchent
la fin du monde imminente, l’urgence de mesures immédiates pour restreindre les émissions de gaz à effet de serre, l’urgence de restrictions massives à l’encontre des populations occidentales. Ils ont besoin de flux migratoires massifs de réfugiés climatiques, de catastrophes naturelles qu’ils imputeront systématiquement au réchauffement climatique, en rappelant qu’il y en aura toujours plus demain, dans le futur, si rien n’est fait.

 
Les inondations dont est ainsi victime l‘ensemble de la zone sahélienne sont ainsi présentées comme des catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique. Des catastrophes qui causent des décès absurdes comme le fait de mourir de noyade en plein désert. Aucune importance le fait que cela s’explique par l’affaiblissement de la cellule nord polaire ou bien par une évolution des courants autour de l’Afrique. Le GIEC a prévu une baisse des précipitations sur l’Afrique et une variabilité des conditions climatiques pouvant conduire à des episodes climatiques extrêmes. CQFD. Le GIEC aura ainsi toujours raison et les faits ne pourront que verifier la justesse de leurs prévisions climatiques.

 
Le verdissement du Sahara ne se verra pas à l’échelle d’une vie humaine, mais à l’échelle d’un millénaire. En somme, dans plusieurs siècles, les experts futurs du GIEC pourront se targuer de la justesse des travaux passés du GIEC et de leurs actions dans le cas où le Sahara se mettrait à reverdir. Il suffit pour l’instant de nier toute évolution positive du climat saharien et sahélien, cacher toute information contraire des médias et ignorer tout questionnement et toute remise en cause des préconisations et explications du GIEC. 

 

Pour ma part, je ne sais pas si l’évolution climatique observée au Sahara va se poursuivre ou non. Je sais juste que l’explication anthropique par le réchauffement climatique n’est pas l’unique explication, qu’il y a des raisons climatiques probablement plus larges qui expliquent à la fois les évolutions passées du climat et des alternances entre périodes arides et périodes pluvieuses. Je pense aussi que de nier des phénomènes observables parce qu’ils dérangent l’effort de manipulation de l’opinion publique mondiale est une mauvaise idée. 
 
J’ignore même si ce phénomène d’augmentation des précipitations sur le Sahara va se poursuivre au-delà d’une dizaine d’années, puisque les années 1950-1960 ont également enregistré une telle situation avant une nouvelle phase de désertification dans les années 1970-1990. Le problème des analyses conduites par le GIEC, et par les médias qui servent son idéologie, c’est l’absence de profondeur historique de leurs analyses dès lors que cette histoire dessert leur idéologie et leurs arguments. On a donc droit à de magnifiques graphiques historiques sur des centaines d’années lorsque l’on parle d’émissions de CO2 ou d’évolutions des températures. Mais rien dès lors que ces analyses viendraient fragiliser la théorie centrale ou bien lorsqu’elles reviennent à démontrer la variabilité des conditions climatiques pour des raisons autres que le réchauffement climatique anthropique.

 
Comme le rappelle le «guide de défense intellectuelle» du Monde diplomatique, le principe même des médias est la simplification des messages adressés à leurs lecteurs. Ainsi, la possible réélection de Donald Trump doit être présentée comme la pire chose arrivée à la démocratie américaine, sans s’intéresser au sort réservé par la supposée démocratie américaine aux noirs, aux indiens, à sa population d’apparence asiatique pendant la seconde guerre mondiale ainsi qu’aux victimes du Maccartisme. Il en va de même pour le réchauffement climatique anthropique. Et tout media qui s’écarterait de la norme imposée par le gouvernement et les élites en relativisant l’impact de ce réchauffement climatique, se verrait condamner ou menacer de sanctions comme l’a été Sud Radio par l’Arcom. Comme le disait la Dame de fer : «There is no alternative» (TINA).

 
https://www.arcom.fr/nos-ressources/espace-juridique/decisions/emission-bercoff-dans-tous-ses-etats-diffusee-le-25-mars-et-le-2-mai-2024-sud-radio-et-sud-radio-mises-en-garde-0

 

https://www.liberation.fr/environnement/climat/larcom-met-en-garde-sud-radio-pour-des-propos-climatosceptiques-une-premiere-20240626_2UV2TPHY6VAHHILI4ENJC43HYU/

 
 
Saucratès



03/11/2024
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 42 autres membres