Critiques de notre temps

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Confinement, un besoin de justice

Les violations des libertés publiques édictées par Macron et par le gouvernement macroniste au cours de l’épidémie de coronavirus n’ont jamais été jugées ni remises en cause, ni les responsables de ces violations inculpés, jugés, condamnés, voire même simplement mis en cause. Et pourtant, les exceptions aux libertés publiques que ces gens-là ont choisi d’appliquer, de mettre en œuvre, supposément pour nous protéger et nous préserver, doivent être jugées et leurs responsables doivent être châtiés vigoureusement si on veut que la démocratie perdure. 

Justice se doit d’être faite sur ces événements gravissimes. On peut penser que la sanction est déjà tombée. Aucun des politiques responsables de ces événements, de ces violations, de ces décisions abominables ne sont plus actuellement en poste ou en responsabilité. Même le dernier survivant de ces criminels, Olivier Véran, a été battu aux dernières élections législatives. Renversé par un candidat du Rassemblement National. Il y a une justice en politique, essentiellement parce qu’il n’y a pas de justice en soi, que la République elle-même ne défend pas et ne protège pas les citoyens lambda de ce pays !

 

Qui faut-il donc juger aujourd’hui pour ces événements ? Et pour quels événements doit-on les juger ? Les événements, les décisions aberrantes prises concernent les violations des libertés publiques suivantes :

 

  • le confinement et l’obligation de fournir une auto-attestation de sortie, d’une durée limitée, pour des motifs énumérés, et les contrôles et les verbalisations excessives que le non-respect de ces attestations ou de la durée autorisaient.

 

  • l’obligation de vaccination faite à tous les citoyens et encore aux personnels soignants pour supposément les protéger et protéger les personnes fragiles, âgées, malades.

 

  • et enfin la suspension des personnels de santé réfractaires ou opposés à l’obligation vaccinale ou au vaccin, qui s’est accompagnée d’une absence de rémunération, sans accès aux minimums sociaux, sans droit d’exercer une quelconque autre activité, sans limite dans le temps. 

 

Alors que M. Macron avait promis le 24 novembre 2020 qu’il n’y aurait aucune obligation vaccinale, le 12 juillet 2021, ce même M. Macron impose l’obligation vaccinale à tous les soignants et décide la suspension et l’élimination sociale de tous les soignants qui n’accepteront pas de se faire vacciner. Tout ceci sur la base d’une recommandation de la Haute autorité de santé (HAS).

 
Source : 
https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/FAUQUETTE/66566

 

Dans les faits, c’est Emmanuel Macron lui-même qu’il faudrait pouvoir inculper, juger et condamner. Ainsi que tous les parlementaires qui ont voté ces lois iniques et qui ne se sont pas révoltés contre la machinerie administrative qui nous a tous broyés, qui nous a tous violés nos libertés publiques supposément inaliénables. Il s’agit aussi de juger et condamner ceux qui étaient sensés nous protéger inconditionnellement, les juges du Conseil constitutionnel qui ont failli collectivement à la protection des libertés publiques de notre démocratie. Un Conseil constitutionnel qui s’est couché chaque jour un peu plus devant les injonctions de Macron, du gouvernement et des partisans de la plus grande fermeté, les thuriféraires du contrôle, des vaccins, les anti-conspirationnistes des conspirationnistes. 
 

Et enfin, ceux qu’il faut absolument inculper, juger, condamner, ceux auxquels il faut absolument demander des comptes, ce sont les membres de cette Haute autorité de santé. Ceux auxquels il nous faut absolument demander des comptes, mettre en face de leurs responsabilités et de leurs actions, afin que jamais plus, de telles décisions publiques liberticides ne soient prises dans le futur par de nouvelles personnalités politiques liberticides, sans qu’ils ne sachent qu’on leur demandera ultérieurement des comptes sur leurs décisions liberticides. Et afin que cette abomination ne se reproduise jamais, c’est la peine de mort qu’il faudrait prononcer et exécuter sur ces personnes-là, de préférence publiques, à la mode japonaise, pour que jamais de tels actes et de telles décisions ne soient reprises dans le futur. 

Vous le savez comme moi, notre démocratie n’est pas prête à demander que la lumière soit faite sur ces événements et sur les décisions qui ont été prises dans cette époque troublée, troublée par les décisions aberrantes, par les ultimatums et oukases sécuritaires et sanitaires de tous ceux qui aboyaient au gouvernement ou dans les médias. Ces aboyeurs sont toujours là, un peu partout, ils ont certes changé de sujets après lesquels aboyer, et ils pourraient très facilement s’acharner sur toute personne ou tout mouvement qui voudrait leur demander des comptes sur leurs propres agissements ou sur les agissements de ceux qui ont aboyé avec eux. 

Il faut espérer que la justice passera un jour prochain, dans dix ans ou dans un siècle, que l’on se posera la question de savoir si ces mesures liberticides étaient nécessaires, justes, constitutionnelles. Et malgré les validations des membres achetés et vendus du Conseil constitutionnel, et de son président, ces mesures étaient injustes, illégales et inconstitutionnelles. Il faut espérer qu’un jour, la Justice se fera. Que le parlement français se saisira de cette affaire, demandera des comptes aux membres de cette Haute autorité de la santé qui ont validé ces avis, ces décisions. Qu’un peu de lumière se posera sur cet épisode sombre de notre Histoire !

 
Nota : Les membres de la Haute autorité de la santé en 2021 étaient les suivants (huit membres), désignés par le président de la république sur proposition du ministre des Solidarités et de la Santé ou du président du Conseil économique, social et environnemental :

https://media.profilpublic.fr/wp-content/uploads/profilpublic/13935/has_en_bref-1.pdf

 

  • présidente : Professeur Dominique Le Guludec
  • Isabelle Adenot,
  • Professeur Élisabeth Bouvet,
  • Professeur Pierre Cochat,
  • Catherine Geindre, 
  • Cédric Grouchka,
  • Valérie Paris,
  • Christian Saout

 

Ce sont ces gens-là, pour la plupart même pas médecins de formation, sans probablement même de connaissances médicales, même pas professeurs en médecine, qui ont pris ces décisions abominables, iniques, inhumaines. Et c’est ces gens-là, quelques soient les hauts postes administratifs qu’ils occupent aujourd’hui, qu’il nous faut juger et faire condamner. Pour que justice soit faite.

 
 
Saucratès



07/12/2024
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