Critiques de notre temps

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Retour sur quelques faits sur l’origine de l’humanité

Quelques faits problématiques sur l’origine de l’humanité

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, lundi 19 mai 2025


Les origines de l’humanité demeurent un sujet qui me passionne. Que savons-nous de manière certaine sur l’origine et l’évolution de l’humanité ? Pas grand chose en vérité. Le dogme actuellement scientifiquement établi se fissure petit à petit. L’émergence de l’homme du berceau africain à plusieurs reprises, en plusieurs vagues, au cours des centaines de milliers d’années qui couvrent son histoire, et l’émergence de l’homme moderne, l’homo sapiens, aux alentours de -70.000 à -50.000 ans avant notre ère. L’arrivée de Homo sapiens en Europe entre -50.000 et -35.000 ans avant notre ère en Europe … Et l’arrivée des premiers humains en Amérique via le détroit de Béring vers -12.000 ans avant notre ère. 

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On trouve d’abord la découverte de traces de pas humaines dans la région de White Sands vers -20.800 ans avant notre ère, qui prouve de manière irréfutable que l’homme arpentait déjà le continent américain bien longtemps auparavant, se mélangeant à la mégafaune américaine bien longtemps avant sa disparition, au milieu des paresseux géants et des mammouths.

 

https://www.dailysabah.com/life/history/23000-year-old-human-footprints-discovered-in-new-mexico

 

Les découvertes de faits tendant à prouver la présence de l’homme bien longtemps avant les dates communément admises d’arrivée tendent d’ailleurs à se généraliser ces derniers temps, comme l’occupation de la forêt amazonienne par des civilisations de taille importante ayant traversé la forêt amazonienne de routes et de constructions. 

https://www.lemonde.fr/archeologie/video/2018/11/16/a-la-redecouverte-des-peuples-oublies-de-l-amazonie_5384308_1650751.html

 

D’autres traces d’occupations humaines beaucoup plus anciennes des Amériques émergent également, comme la découverte d’indices d’une présence humaine remontant à -130.000 ans avant notre ère en Amérique du Nord du fait de traces laissées sur des os de mastodontes, ou mammouths américains, rappelant les traces comparables observées en d’autres endroits du monde sur d’autres sites de dépeçage, démontrant la présence de l’homme des cette époque -130.000 ans avant notre ère, près de -120.000 avant l’arrivée admise d’homo sapiens via le détroit de Béring, ainsi que l’usage de pierres polies.

 

https://www.lemonde.fr/archeologie/article/2017/04/26/l-amerique-colonisee-par-l-homme-il-y-a-130-000-ans_5118128_1650751.html

 

Un dernier article intéressant traite de la question des origines de notre pigmentation. Si l’humanité est sortie d’un même peuple africain, pourquoi notre couleur de peau est-elle différente ? Et à quand cela remonte-t-il ? Selon cet article de Géo, les gènes de dépygmentation de la peau et l’apparition des yeux de couleur claire ne se seraient généralisés qu’il y a à peine 3.000 ans et ils seraient apparus il y a à peine 12.000 ans en Suède. Intéressant n’est-ce pas.

 
https://actu.geo.fr/histoire/une-etude-revele-que-les-europeens-ont-eu-la-peau-et-les-yeux-fonces-jusqu-a-il-y-a-3000-ans-225104

 

Tout ceci me donne envie de raconter une fable hypothétique : 

 
Nous nous basons pour remonter le temps et pour raconter l’histoire de l’humanité sur une interprétation de fouilles et de restes fossilisés que nos spécialistes interprètent adroitement. Trace de découpes de boucherie pour interpréter un cannibalisme ancien ou usage de lames, parfois retrouvées également sur les mêmes sites archéologiques. Tombes et traces d’inhumation …

 

Imaginons donc que dans quelques milliers ou dizaines de milliers d’années, l’humanité puisse disparaître et que les vaches et taureaux deviennent la prochaine espèce sentiente et prennent notre succession. Et eux aussi s’intéresseront à leur passé. 
 
Ils croiront lire dans les restes fossilisés de notre époque ou du passé préhistorique, les mêmes restes fossilisés où nous croyons voir des restes de l’humanité, que les vaches et les taureaux archaïques étaient des cannibales qui chassaient et mangeaient leurs congénères en raison des traces de découpes de boucherie sur les os des cadavres. Ils interprèteront peut-être notre époque comme des scènes de guerre ayant conduit à la disparition de centaines de millions des leurs, pour partie exterminés dans des sortes de concentrations, nos abattoirs actuels …

 

Ils s’étonneront aussi des mœurs sociales de leurs ancêtres archaïques dont le prestige semblait dépendre du traitement accordé à un drôle de petit animal dont leurs Ancêtres semblaient très proches. Leurs plus grands chefs semblaient parfois accorder des funérailles magnifiques à certains de ces petits animaux bizarres, rivalisant probablement de prestige dans ces démonstrations de richesse. Même si bizarrement, ces mêmes grands chefs taureaux ou vaches se contentaient de tombes anonymes pour eux et leurs proches. 
 
Ces anthropologues vaches ou taureaux trouveront peut-être même le nom de ce petit animal bizarre aujourd’hui disparu : l’homme. Homme que les artistes vaches et taureaux du passé aimaient aussi peindre dans les cavernes ornées. Ridicule n’est-ce pas, se diront-ils !

 
Vous avez compris le sens de ma fable j’imagine. Nos archéologues d’aujourd’hui ne diffèrent pas vraiment de ces futurs archéologues vaches ou taureaux. Nos déductions pourraient tout à fait avoir une autre signification. L’homme pourrait tout autant avoir été la victime d’une autre espèce de super prédateurs par le passé. En tout cas, les traces fossilisées nous renseigneraient potentiellement aussi mal sur notre passé qu’elles renseigneraient dans un futur lointain une autre race sentiente que nous aurions exploitée dans notre histoire.

 

 

Saucratès 



19/05/2025
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