Critiques de notre temps

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Du grand débat sur l’enseignement privé

Du grand débat sur l’enseignement privé 

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, lundi 24 juillet 2023

 

Un ministre ayant été éduqué et formé dans des établissements de l’enseignement privé sous contrat, comme à l’Ecole Alsacienne, a-t-il le droit d’être nommé au Ministère de l’Education nationale ? C’est une question selon moi stupide et oiseuse, témoignage accablant de l’aveuglement des enseignants du public sur la perdition des établissements scolaires du public et d’une forme de sectarisme et de dogmatisme de ces enseignants et de ces syndicalistes.

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/22/gabriel-attal-et-l-ecole-alsacienne-l-eruptif-debat-autour-du-parcours-scolaire-des-ministres-de-l-education_6182980_3224.html

 

Demain ce sera quoi ? Des enfants étant passés par l’enseignement privé sous contrat n’auront plus le droit de travailler à l’Education nationale, ou au ministère, et après demain, ils n’auront plus le droit d’être fonctionnaires ?

 

Dogmatisme et sectarisme crade de petits ayatollahs d’une sorte de religion rance, alors que nombre de ces ayatollahs devaient être les premiers à inscrire leurs propres rejetons dans le privé pour que ceux-ci échappent aux absences à répétition des enseignants spécialistes de la grève dans le public ! Même si aujourd’hui, grâce à la réforme du baccalauréat, ces absences deviennent beaucoup graves puisque les enfants n’ont plus besoin d’être préparés à des examens qui n’ont plus lieu, à des examens dont les notes seront nivelées vers la moyenne, afin de supprimer de prétendus biais entre les établissements, ne faisant que refléter des différences de niveaux qui doivent désormais être bannies des réflexions publiques. 

 

Avant 2004, il était donc rare que des ministres de l’Education nationale étant passés par le privé soient nommés à ce poste ! Mais 2004, c’était une autre époque. C’était avant la destruction de l’école, du collège et du lycée par les socialistes, c’était avant le nivellement par le bas de l’enseignement public à l’œuvre depuis des décennies aujourd’hui, avant qu’on pousse 80% de générations d’illettrés à obtenir le baccalauréat. Dans d’autres pays, ce genre de politiques permettent de fabriquer une main d’œuvre formée et hautement qualifiée. En France, cette politique a généralisé les ZEP où il faut amener des classes surchargées d’une majorité de cancres, d’enfants qui n’ont rien à foutre du système, de jeunes que l’on retrouvera à brûler des bus ou à participer à des émeutes urbaines … et pourtant, il faut les amener au minimum au Bac puis à l’Université.

Alors effectivement, pour y échapper, pour que leurs enfants reçoivent une éducation, des valeurs, des parents riches ou pauvres font le choix de mettre leurs enfants dans l’enseignement privé. Le résultat de 40 ans de politiques socialistes stupides et d’une idéologie mortifère et uniquement quantitative. Une erreur intellectuelle du socialisme, à contre-courant notamment de ce qui marche si bien en Allemagne avec l’importance accordée à l’enseignement professionnel et à l’apprentissage. De ce qui marche ailleurs.

 

Mais en France, les enseignants syndicalistes de l’Education nationale du public ne veulent pas que leur Ministre soit passé par l’enseignement privé, ou mette ses enfants dans des établissements privés. 

 

L’enseignement privé ne forme pas, ne fabrique pas les élites, comme Le Monde peut l’écrire stupidement. Il protège juste des millions de cancres, d’enfants d’assistés qui peuplent les établissements publics.

 

Mais il n’en a pas été toujours comme ça ! Dans les années 1980, le choix entre les établissements publics et les établissements privés était encore un choix de philosophie et de religion. Un peu comme dans la guerre des boutons. On pouvait apprendre dans les établissements publics avec des enseignants qui y croyaient encore et une immigration qui n’avait pas encore envahi la France.

 

Et même aujourd’hui, une majorité des meilleures classes d’enseignement comme les classes préparatoires sont encore dans les établissements publics, avec les meilleurs enseignants agrégés. Mais cette élitisme est abhorré à la fois par les socialistes bornés et par les libéraux qui ne cherchent qu’à détruire ce qui fonctionne encore. Mais tout ceci est un crime pour les ayatollahs de la dépense publique et du socialisme. Chaque enfant doit recevoir le même effort de l’Etat. On aurait laissé les socialistes au pouvoir, on aurait conservé Najat Belkacem à l’Education Nationale après 2017, qu’elle aurait également réussi à détruire les classes préparatoires. Autant de moyens donnés à un si petit nombre d’enfants de l’élite ou d’enfants intelligents ! Quelle horreur ! Quelle abomination !

 

La préoccupation des socialistes, de même que l’époque, est à la mise en avant des compétences multidisciplinaires ! Pensez-vous ! Ce jeune est tellement doué pour brûler des voitures, des bus ou des biens municipaux ! S’il existait un baccalauréat des incendiaires et des émeutiers, certaines racailles auraient des superbes notes ! Et cet enseignement privé qui ne participe pas à l’occupation de ces jeunes, en ne leur fournissant pas de lycées et d’écoles à brûler !

 

 

Saucratès

 

 

Post scriptum : Quand je parle d’enseignants ou d’enseignantes sectaires et obtus de l’enseignement public, je pense à une enseignante obtuse, bornée et aigrie d’une école publique de Saint-Denis, dont le mari était chirurgien, plutôt d’un milieu très aisé, dirigeante d’une association sportive, financée par des fonds publics, qui m’avait sortie extrêmement sérieusement que, tant qu’elle vivrait, les éducateurs de son association n’interviendraient jamais dans une école privée.



24/07/2023
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