Je ne résiste pas au plaisir de reprendre ce magnifique dessin publié dans cet article du Monde.
En quoi cela me pose-t-il problème ? Parce que je ne supporte pas l'excès et l'exagération, et que l'idée de s'attaquer à la grammaire française me pose un insupportable problème. Ces suprémacistes féministes n'ont qu'à changer de langue, de pays et de religion si elles le souhaitent, plutôt que de nous emmerder ! Qu'elles passent à l'anglais, qu´elles émigrent en Angleterre ou aux Etats-Unis si elles le souhaitent, et qu'elles se convertissent à la religion musulmane, mais qu'elles cessent d'utiliser la langue française si cela leur pose un problème de conscience.
En quoi cela me gêne-t-il ? Parce que je suis fondamentalement en accord avec l'égalité des sexes et un traitement égalitaire entre les hommes et les femmes, mais en même temps, pas pour des gens que l'égalité ne satisfait pas, mais bien au contraire militent pour la suprématie de la femme sur l'homme. Et qui veulent à la fois bénéficier des avantages de leur sexe et une égalité soit-disant stricte, en fait à leur seul avantage. Celles qui veulent à la fois que les hommes les laissent passer, payent pour elles, leur ouvrent les portes et militent en même temps pour l'égalité, quand cela les avantage ! Celles qui militeront pour «les femmes et les enfants d'abord» dans un naufrage, dans un bateau qui coule, mais font également assault de plaintes pour discrimination. Voilà ce qui me gêne. Pour l'égalité oui, mais foin alors de toute forme de galanterie et de politesse.
Le deuxième article traitait du choix de la résidence alternée dans le cas des séparations et des divorces.
Nous sommes là à l'inverse de la position précédente. Les pères sont très rarement traités égalitairement par la justice, par les juges féminines dans la réalité, et ne bénéficient que très rarement du droit de garde de leurs enfants, et même du simple droit de garde alternée. Si une femme ne veut pas que son mari n'ait pas droit à une garde alternée, il les verra alors un week-end sur deux, les 2eme et 4eme week-end de chaque mois, et une partie des vacances. Et il devra payer une pension alimentaire. Cette inégalité est pratiquement institutionnalisée et considérée comme normale, surtout par les femmes et les juges féminines. Et bien sûr par les suprémacistes féministes.
La proposition de loi visant à faire progresser l'égalité entre les femmes et les hommes émane, bien évidemment, inversement, d'un député homme. L’auteur du texte est le député (MoDem) de Vendée, Philippe Latombe. Une quarantaine de membres du groupe MoDem auraient cosigné la proposition.
Alors que le code civil dit aujourd’hui que la résidence de l’enfant «peut être fixée en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l’un d’eux», le texte propose de faire de la résidence alternée le principe général, auquel les parents pourraient déroger s’ils se mettent d’accord entre eux, ou auquel le juge peut également s’opposer, la décision finale appartenant à ce dernier. «La résidence de l’enfant est fixée au domicile de chacun des parents, selon les modalités déterminées par convention d’un commun accord entre les parents ou, à défaut, par le juge», précise ainsi le premier alinéa du texte.
Là encore, la position des femmes ne me semble pas équilibrée. Elles se satisfont parfaitement d'être privilégiées par la justice en tant que mères face à leurs ex-maris, sans se formaliser que leurs ex-maris soient discriminés ... Comme quoi, la discrimination ne gêne les femmes, et surtout les suprémacistes féministes, que lorsqu'elles en sont les victimes, mais jamais lorsqu'elles en sont les bénéficiaires.
Réflexion deux (28 octobre 2017)
L'écriture inclusive et l'Académie française
Je crois que je déteste toute forme d'excès et d'extrémisme, et le féminisme est l'une des formes d'extrémisme (avec l'islamisme et toute les idéologies suprémacistes, qu'elles viennent des suprémacistes blancs ou des suprémacistes noirs). Le journal Le Monde a proposé deux analyses opposées sur la question de l'écriture inclusive, en offrant du même coup deux visions différentes et une définition.
La première vision est celle des Immortels de l'Académie française
La seconde est celle des blogueurs décodeurs du Monde
Mais ce sujet est développé par de nombreux autres journaux, par exemple Le Figaro. Un sondage réalisé auprès de ses lecteurs fait apparaître un pourcentage de 95% d'internautes lecteurs opposés à l'écriture inclusive.
Qu'est-ce donc que l'écriture inclusive avant tout ? Afin d'assurer une égalité de représentation entre les hommes et les femmes, l'écriture inclusive consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, les mots, comme dans «mes ami·e·s» ou «les candidat·e·s», pour rendre le féminin plus visible et pour permettre des règles grammaticales plus neutres. Il a évidemment été construit par les mouvements féministes. Plus récemment, en 2015, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes a publié un guide incitant les pouvoirs publics à adopter une communication sans stéréotype de sexe. Et une agence de communication (Mots-Clés) a édité un «manuel d'écriture inclusive» (coup médiatique ou nid de féministes ?).
Ce qui m'énerve bien sûr dans cette histoire, c'est cette impression d'une agression continue des féministes contre tous les compartiments de notre vie, comme si ces personnes voulaient extirper toute forme de supposé machisme dans les relations humaines et qu'ils ne cherchaient que cela. Dans des relations entre des hommes et des femmes, dans des interrelations humaines, ces personnes sont dans le registre de la méfiance permanente, dans la haine permanente, dans la paranoïa généralisée ! Là où tout le monde ne verrait que des règles historiques, des usages, ces gens-là cherchent les racines du racisme ou du machisme.
D'une certaine façon, ce sont des suprémacistes féministes, qui cherchent à extirper usage après usage tout ce qui nourrit leur rancoeur. Pour une féministe professeur de français, ce doit effectivement très dur de devoir expliquer à des jeunes garcons ou des jeunes filles que le masculin l'emporte sur le féminin. Ce doit effectivement être très amusant !
Pourquoi chercher dans la langue à en extirper toute forme de supposé machisme. Ce ne sont que des règles d'usage de la langue française ! Evidemment, Le Monde, sans le dire, n'est absolument pas en accord avec l'Académie française, comme l'article des Décodeurs le démontre. Normal, Le Monde est un repaire de féministes hommes ou femmes, de bien-pensants ! Ainsi, dans la présentation de la position des Immortels, Le Monde souligne que cela s'explique par le faible nombre de femmes dans cette instance. Evidemment, pour descendre une position, il faut d'abord la présenter comme illégitime. L'écriture inclusive est un combat où ses défenseurs se drapent dans la bien-pensance.
Maintenant, au delà de ce débat entre Immortels et féministes bien-pensants, je reconnais qu'une langue évolue irrémédiablement. Il y a tant de différences entre la langue de Rabelais, de Nostradamus et le français de nos jours, qu'il en est difficile de les lire dans leur écriture d'origine. Les «os» et les «es» sont devenus des «ô» et des «ê», les «u» sont devenus des «v», les «y» des «i», et les «v» seuls des «u», les «aulx» et les «ault» sont devenus des «aux» et des «aut» ... entre centaines d'autres modifications grammaticales.
Le simple fait que le français puisse continuer à évoluer ne me gêne en aucun cas. Une langue vit et évolue. C'est plus la raison cachée de cette evolution, un supposé machisme caché au fond de la Langue française, qui me pose problème, pas l'évolution elle-même.
Le francais est également une langue extrêmement complexe. Des langue comme l'anglais n'ont aucun souci de genre, de féminin, de masculin, ou de pluriel. Rien de ceci n'existe en anglais, et guère plus en allemand ou l'on n'accorde pas les verbes, les mots ou les adjectifs avec le genre et le pluriel des mots ou des sujets. Au pire, l'allemand reconnait le genre des mots avec les «der», «das», «die» et les «ein» et «eine». Et l'anglais même pas. D'une certaine façon, ces langues ne s'en sortent pas plus mal que le francais et elles sont beaucoup plus simples à apprendre pour les étrangers.
Mais c'est peut-être justement cela que l'Academie française veut empêcher. Car derrière l'ecriture inclusive, on peut voir apparaitre une volonté ultérieure de simplification des règles d'accord des verbes et des mots qui emportera l'appauvrissement de la langue française.
Réflexion une (13 et 14 août 2017)
Un problème avec le féminisme ?
J'aimerais dès le début de cet article clarifier quelques points pour ne pas prêter à confusion. Je crois sincèrement en l'égalité entre un homme et une femme, dans ce qu'ils sont, ce qu'ils méritent, ce qu'ils peuvent faire. Les sociétés humaines sont devenues suffisamment protectrices pour que les éventuelles différences de force brute et les fragilités imposées par la maternité ne soient plus déterminantes pour les tâches des hommes et des femmes. Plus besoin de chasser le bison, le mamouth, le lion ou la baleine ; nul travail n'est inaccessible aux hommes ou aux femmes.
Je ne crois donc pas en une infériorité de la femme sur l'homme, intellectuelle voire même physique ... Il existe des femmes beaucoup plus fortes que moi. Ce n'est qu'une question d'entraînement physique, donc un pur produit de la reproduction sociale. Les femmes peuvent paraître moins fortes en général parce que dans l'imaginaire social, un jeune garçon doit savoir se battre et moins une jeune fille. Mais tout ceci encore n'est que reproduction sociale, et généralisation abusive.
Il existe bien sûr des différences physiologiques entre les hommes et les femmes ; chacun d'eux détient une partie du potentiel reproductif de l'espèce humaine, mais il est totalement impossible pour un homme de donner naissance à un de ses petits. La femme de son côté n'a besoin que de quelques spermatozoïdes masculins pour y arriver ! C'est là une énorme injustice, une énorme différence ! Mais au-delà de ce seul point, il n'y a pas d'autres véritables différences entre hommes et femmes.
Qu'il y ait des différences de considération entre les hommes et les femmes dans nos organisations sociales, dans les entreprises, Je le reconnais aussi volontiers. Il n'y a pas tant de dirigeantes d'entreprises ou politiques dans le monde, meme si le Royaume Uni a une femme à sa tête de même que l´Allemagne, entre autres. Et les salaires des femmes, à poste ou tâche équivalente, sont bien souvent inférieurs à ceux de leurs homologues masculins. Et je conçois même les politiques visant à imposer de se rapprocher de la parité dans les entreprises en matière d'accès à l'emploi, à l'encadrement ou en matière de salaires, et de droits.
Mais le féminisme virulent, de même que la bêtise des bien-pensants en matière d'égalitarisme homme-femme m'énervent et m'insupportent. Que dans certains pays scandinaves, en pointe dans le combat contre ses inégalités, on puisse interdire dans les écoles aux petits garçons de pisser debout pour les forcer à pisser assis, comme les filles, m'a toujours paru insensé. Au nom de l'égalité, on ne peut pas combattre la nature et la simple logique. On peut pisser debout, c'est tellement plus naturel ! N'étant ni scandinave ni danois ni hollandais, et n'y ayant pas étudié, Je ne peux assurer que ce soit des faits vrais, que cette interdiction faite aux garçons de pisser debout dans certaines écoles soit vraie. Ce qui m'a quand même énormément amusé au sujet de ces pays scandinaves tellement avancés et en pointe dans la lutte contre ces inégalités, tellement coercitives contre les hommes, c'est d'apprendre que les festivals y sont le lieu de très nombreuses agressions sexuelles contre les femmes au sein de l'anonymat de la foule. Et les bonnes âmes de choisir d'annuler ces festivals en condamnant le comportement des hommes !
Ce qui m'amuse et me réjouit ? Le fait que la nature humaine survit toujours ! Et que malgré toutes les règles absurdes et coercitives contre les hommes pour plier et nier leur nature, celle-ci ressort toujours ! Et je trouve cela rassurant.
Mais le féminisme virulent et la bêtise des bien-pensants font de nombreuses autres victimes. Un pauvre salarié de Google en a fait les frais récemment, et je partage totalement ce qu'il pense (pour une grande part) et je lui apporte mon soutien ! Meme si contrairement à lui, je ne pense pas qu'il y ait réellement des differences entre les hommes et les femmes ... elles sont plus sociales que naturelles ... Et sûrement pas dans les matières scientifiques ou empathiques ! Mais le licencier pour cela ? Ce qui est insupportable, c'est que toute contestation de la pensée bien pensante hégémonique conduit à l'exclusion de ceux qui ne pensent pas comme les autres ! Et cela, c'est intolérable !
Derniere insupportable aberration de la lutte des féministes (je préfère dire des suprémacistes féministes), c'est celui des hommes qui prendraient trop de places dans les transports publics, en écartant de manière indue et obscène les jambes ! (ou «manspreading»). Que l'égalité entre les hommes et les femmes soient à ce point en bonne voie, avancée, que les féministes puissent maintenant s'attaquer à ce genre de détail pourrait paraître rassurant, si ce n'était pas un insupportable nouvelle agression menée contre nous, les hommes. Un jour, nous n'aurons peut être même plus le droit de prendre les transports en commun, de travailler, voire de vivre. Et les suprémacistes féministes trouveront certainement encore des choses à nous reprocher. Et les bonnes âmes masculines, abruties et vendues, confirmeront l'insupportable domination des hommes sur les pauvres et faibles femmes ! Donc les hommes prendraient trop de place dans les transports en public, au détriment des pauvres et faibles femmes ? Il nous faudrait nous serrer, croiser les jambes. Et les hommes s'écartent et prennent de la place pour prouver agresser les pauvres femmes, pour prouver leur capacité de domination sur leurs pauvres voisines ? Soyons sérieux !
Non, tout ceci m'insupporte !
Saucratès