Les réseaux sociaux, vitrine et tribune des fausses victimes professionnelles
Réflexion une (vendredi 30 octobre 2017)
La publicité supposément raciste de Dove et le panafricanisme ou le «fardeau de l'homme blanc»
Un événement de l'actualité m'avait fait réagir : une publicité supposément raciste de Dove et la réaction d'un des chroniqueurs du journal Le Monde.
Ou de quelle manière des plaigneurs professionnels sont capables d'utiliser la capacité vertigineuse des réseaux sociaux à véhiculer de fausses informations (ou fake News) pour déstabiliser des marques, des personnes, des personnalités !
Evidemment, Internet nous permet de réagir extrêmement vite aux evenements, et c'est encore plus vrai pour les réseaux sociaux. Par le passé, il fallait utiliser le courrier des lecteurs pour faire entendre un son différent dans la presse ou pour réagir à un article de presse. Aujourd'hui, il suffit de poster un commentaire sous l'article concerné. L'immédiateté est le principe premier de l'Internet mondial.
Nous avons donc là une vidéo tronquée par des manipulateurs professionnels, qui tend à démontrer que le savon Dove permet de nettoyer une africaine noire ou une européenne rousse avec des tâches de rousseur ... ou bien sont-ce des américaines ? Outrageusement raciste. Les noirs seraient sales et le savon Dove suffirait à les rendre propres et blancs ... enfin imparfaitement, on est d'accord, les taches de rousseur, c'est pas tout blanc tout blanc ... L'ensemble de la pub Dove transformait ensuite cette rousse en une brune basanée (en fait il s'agit bien d'une publicité américaine) ... Les actrices étaient par ailleurs choisies pour être ressemblantes et pouvoir être coiffées de manière semblable.
Simplement une nouvelle manipulation de plaignants professionnels, de mauvais coucheurs pour lesquels tout est bon pour faire croire que le monde entier est raciste ? Bizarrement, on n'entend pas les blancs manipuler cette vidéo pour contester le fait qu'une rousse puisse se transformer en brune basanée ? Les supremacistes blancs auraient-ils plus d'humour que les supremacistes noirs ?
Plus largement, les médias sont désormais envahis par une foultitude de manipulateurs et de plaignants, visant à faire croire que les moindres articles, commentaires, publicités, comportements, sont racistes ou sexistes ... Des sortes de mères ou pères la vertu mais qui ne surveillent que les médias occidentaux, qui doivent selon eux répondre aux normes de tolérance les plus poussées, alors que les médias africains, musulmans, chinois ou d'ailleurs peuvent salir autant qu'ils le veulent les blancs et l'Occident, voire même les mâles blancs (le niveau zéro de l'humanité, ceux responsables de tous les maux, de tous les crimes ... racistes, sexistes, machistes, pervers et pollueurs en plus).
Un intellectuel avait parlé par le passé du «fardeau de l'homme blanc». Et c'est toujours le même problème. Il en est même toujours plus question. L'homme blanc portant la responsabilité de tous les crimes et dérèglements climatiques, coupable désigné de l'histoire. En fait, deux écrivains ont parlé du fardeau de l'homme blanc. Le premier est Rudyard Kipling, dans un livre de 1899, qui s'apparente en fait à un soutien à la politique de colonisation menée alors par les Etats-Unis (aux Philipine). Mais quand on utilise cette expression, on ne se rapporte pas à cet écrivain. On se rapporte au livre de William Russel Easterly, économiste américain spécialiste de l'économie du développement, sous-titré : «L'échec des politiques occidentales d'aide aux pays pauvres», publié en 2006 aux Etats-Unis. Ce livre attaque les politiques d'aide au développement, en les rapprochant de la vanité des colonisateur.
Mais pourtant, ce terme est une réalité. L'homme blanc, pour le reste du monde, et surtout pour les populations d'origine africaine, surtout lorsqu'elles sont installées dans les pays occidentaux, porte le fardeau du péché de leurs prédécesseurs, qui furent les colonisateurs de la presque totalité du reste de la planète, à l'exception du Japon impérial. Et évidemment, le principal péché de l'homme blanc, c'est la traite négrière ! Bizarrement, il en serait le seul responsable, même si l'ensemble du monde arabe en faisait également le commerce, jusqu'à récemment. J'y reviendrais ...
Saucratès
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