Les premiers morts de #meetoo
Les premiers morts de #meetoo
Par Saucratès
Saint-Denis de la Réunion, mercredi 3 avril 2024
Le dessinateur américain Ed Piskor s’est probablement suicidé (à moins qu’il n’ait été suicidé de force) suite à des accusations vraisemblablement mensongères et fausses d’agressions sexuelles par des victimes qu’il aurait supposément agressé (ou tenté d’agresser). Merci #meetoo. Merci #balancetonporc.org.
Quand je titre sur les premiers morts de #meetoo, je me trompe évidemment. Derrière toutes ces accusations de viols et d’agressions sexuelles portées sur #meetoo, combien de fausses accusations ont-elles été portées contre des hommes innocents et combien de ces victimes se sont-ils suicidés devant leur réputation brisée en mille morceaux ? Combien de morts parmi les méchants violeurs ou supposés violeurs ? On ne les compte pas parce que ce sont des hommes hétérosexuels ? Le féminisme post #meetoo, est-ce cela ? Est-ce que seules les vies des femmes comptent ? Est-ce que les vies des hommes n’ont pas de valeur ? Est-ce que les féministes pensent que si on pouvait exterminer tous les hommes, le monde se porterait mieux ?
Ou bien tout simplement pensent-elles que les morts masculines ne comptent pas ?
#meetoo ne représente en aucun cas la moindre forme de justice. En matière de justice, même les pires criminels ont droit à pouvoir être défendus. Même Eichmann eut droit à des avocats lors de son procès à Jérusalem, même les nazis jugés à Nuremberg, même les criminels poursuivis pour crime de guerre devant le tribunal de la Haye, même Israël malgré les crimes de guerre perpétrés à Gaza, ont eu droit à être défendus. C’est un droit constitutionnel sacré dans nos États de droit.
Mais pas les hommes poursuivis pour avoir supposément agressé des femmes, leur avoir tenu des paroles considérées comme inappropriées, ou avoir eu un comportement considéré comme inapproprié ? Eux n’ont pas droit à la justice ? Ils n’ont pas droit à être défendus et jugés équitablement. Non, ces hommes-là sont immédiatement jugés comme des criminels et placardés comme des monstres, des pervers, des criminels. Sans justice, sans possibilité de se défendre, sans enquête, voire parfois ou le plus souvent pour des faits prescrits. Par des juges qui jouent les victimes ou des victimes qui font office de juges et de bourreaux. Vive #meetoo ! Vive #balancetonporc.org !
Mais tout cela, défense équitable, procès équitable, enquête non uniquement à charge, c’est la justice. Et la justice ne suffit pas aux féministes et aux tueuses sans pitié. Ce qu’elles veulent, c’est du sang. C’est une vengeance probablement pour tous les siècles où la femme fut inférieure à l’homme, sous son contrôle. Il ne s’agit pas de justice mais simplement de vengeance, de djihâd, de guerre sainte menée contre les hommes. Il leur faut du sang. Et chaque mort supplémentaire doit les remplir d’allégresse. Heureusement, je crois en une justice divine, immanente.
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