Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Pensées politiques d’un premier jour de septembre

En ce premier dimanche soir de ce mois de septembre 2024, je suis encore une fois assis à ma terrasse, devant une bière (brune évidemment), devant mon barbecue qui fait lentement des braises. Les lueurs des phares des voitures éclairent régulièrement la route de l’autre côté de ma clôture. Je suis tout à côté mais caché. De quoi vais-je vous parler ? 
 
On ne peut désormais lancer un barbecue tout en étant un homme et se preparer à se griller une délicieuse entrecôte sans penser aux écologistes et à Sandrine Rousseau ! Savoir que l’on fait justement ce qui les foutent en boule, ce sont ils voudraient nous priver, ce qu’ils voudraient nous interdire, s’ils en avaient les moyens et la capacité. Jouissif au fond. Sauf que ces fous furieux sont capables de rejoindre le gouvernement Castets (ou un autre) et nous pourrir la vie.

 

Je vais donc vous parler de politique. Que peut-on écrire ou penser depuis l’Ile de la Réunion ? Un lieu idyllique à l’abri des soubresauts du monde qui nous entoure. Une île où les semaines se suivent et se ressemblent, mis à part le fait qu’il fait parfois plus frais ou plus chaud selon les saisons. Une connaissance d’une organisation syndicale opposée (CGTR) m’expliquait qu’il fallait se battre pour tous ceux qui ne pouvaient pas s’offrir une entrecôte. Mais comment aurais-je pu lui répondre que les pauvres salariés dont il me parlait avaient probablement des téléphones à plus de 1.000 euros et des forfaits de téléphone, de Canal Plus et du championnat de foot ? Comment lui répondre que tout dépendait des priorités de chaque individu ? Que ceux qui se plaignent de la cherté des prix des fournitures pour la rentrée utilisent probablement l’allocation de rentrée scolaire pour leur propre usage et pas seulement pour celui de leur enfant ?

  

On peut rêver d’un monde où tous les biens et les objets seraient gratuits, où chacun disposerait de biens à hauteur de ses besoins et non pas seulement à hauteur de ses moyens. Mais on a également déjà essayé ce système. C’est le communisme. À partir de 1917. Et on connaît aussi le résultat. Les pénuries et les files d’attente devant chaque commerce. Et les millions de morts. Les goulags. Les purges staliniennes. Et ce sont souvent les mêmes qui vous expliquent doctement qu’on a aussi déjà essayé l’extrême droite en France, entre 1941 et 1945.

 

Parlons donc de politique. De ce gendarme victime d’un refus d’obtempérer, assassiné à Mougins par un étranger en situation régulière multirécidiviste. De sa femme qui déclare que la France, que le gouvernement, que les députés de la République de LFI, écologistes, socialistes ou communistes, ont assassiné son mari.

 
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/08/28/gendarme-mort-apres-un-refus-d-obtemperer-sa-veuve-accuse-la-france-d-avoir-tue-son-tendre-epoux-par-son-exces-de-tolerance_6297624_3224.html

 
Que vaut le silence des députés de gauche face au meurtre de ce gendarme, eux qui aboient en meute lorsqu’un gendarme fait usage de son arme face à un refus d’obtempérer et tué un délinquant ? Parole forte de cette femme qui vient de perdre son mari, mais que des parlementaires de tou bord, de gauche ou du centre, vont vilipender parce qu’elle ose s’attaquer au fond de commerce de l’extrême gauche, de la gauche et de Macron, et même de la droite, en donnant raison au discours de l’extrême droite. Comment un multirécidiviste, condamné une dizaine de fois, peut-il avoir obtenu un visa régulier pour demeurer en France. Laxisme de la justice, parce qu’il n’a jamais effectué la moindre d’emprisonnement. Parce que des juges lui ont trouvé des circonstances atténuantes. Parce qu’il est étranger. Alors que tant de pauvres d’entre nous, pour de simples soupçons, vont passer des dizaines de mois en prison ! Il ne fait pas bon être français en France, avec tous les fous furieux qui font des lois, jugent ou attribuent les logements sociaux.

 

La référence à 1981 de sa veuve, Mme Harmonie Comyn lorsqu’elle dit à deux reprises : «1981 n’aurait jamais dû exister», a légèrement interpelé. Pas trop néanmoins, simplement l’émotion d’une pauvre femme tant perdu son mari. Pour LFI ou la gauche, elle est certainement fautive à leurs yeux pour avoir épousé un homme gendarme. Vise-t-elle l’abolition de la peine de mort ou bien l’arrivée des socialistes au pouvoir pour la première fois ? 

 
C’est tout le système judiciaire francais que cette veuve d’un gendarme assassiné remet en cause : «déferrement immédiat en attente de jugement, trois repas chauds par jour, aides sociales dans les geôles, là où les retraités qui ont cotisé toute leur vie de travailleur doivent potentiellement retravailler pour avoir trois repas par jour».

 

Deuxième fait divers qui n’intéresse aucunement Le Monde, puisque seul l’idéologie mortifère de la gauche et du centre libéral macroniste trouvent grâce à ses yeux. Une enfant de sept ans assassinée par un motard fou à Vallauris, près de Nice, fauchée sur un passage piéton, alors qu’il effectuait une roue arrière en dépassant une file de voiture. 

 

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/accidents/vallauris-une-fillette-de-7-ans-violemment-percutee-par-une-moto-lors-dun-rodeo-urbain-814a5c3c-66a3-11ef-9827-8f066c8ca511

 

Et en même temps, j’ai aussi peur pour ce jeune impliqué. Immédiatement présenté comme un voyou, un delinquant, un jeune sans éducation de la part de ses parents ou parentes. Pourtant, il ne s’est pas enfui, pas de délit de fuite, il ne conduisait pas un véhicule volé, il avait son permis, il était même assuré. Il ne beneficiera ainsi potentiellement d’aucune des excuses (ou circonstances aggravantes) que certains juges aiment à rechercher et à excuser.

 
Effectivement, ce gosse a fait une monstrueuse connerie, mais qui pourrait arriver à n’importe quel motard qui remonte des files de voitures à l’arrêt parfois à plus de 100 kilomètres heures et qui estiment être dans leurs droits. Une connerie qui peut arriver à n’importe quel conducteur un peu novice, à n’importe quel chauffard un peu pressé, excédé par un conducteur un peu trop respectueux des règles du code de la route le devançant sur la route. C’est évidemment abominable, mais combien d’automobilistes respectent scrupuleusement les passages piétons et ralentissent, voire s’arrêtent, lorsqu’ils n’ont pas de visibilité pour s’assurer qu’un piéton ne va pas s’engager devant eux, qu’un piéton ne traverse pas. Et même là encore, on n’est pas totalement à l’abri de ne pas faire un jour une connerie. La route est l’endroit le plus dangereux du monde (mis à part les zones de guerre et les zones de guérillas).

 
Pour finir sur ces commentaires sur la politique, je ne peux éviter de parler du futur gouvernement. Je ne parlerais pas de Mme Castets et de sa femme. Même si elle veut être désignée par Macron et ne comprend pas les réticences de ce dernier à la nommer. Je parlerais plutôt des certitudes du nouveau front populaire qui est persuadé avoir gagné les dernières élections législatives, à tord. Et qui attend d’être nommé à Matignon. Ce débat me dépasse. Pour moi, il est clair que le groupe de ceux qui ont joué le front républicain ont gagné, et que c’est à eux de fabriquer une coalition, eux qui se sont tous retirés lorsque l’un d’eux (en fait tous) affrontait un candidat du Rassemblement National. À eux de s’entendre désormais pour gouverner et tenter d’apporter des réponses aux français. Et oui, il leur faut s’allier aux macronistes et gouverner avec eux, puisque de toute façon, ils ont appelé à voter les uns pour les autres, face à l’épouvantail du Rassemblement National. 

Effectivement, dans trois ans, ou avant lors de la prochaine élection législative anticipée, cela risque d’être encore plus compliqué pour le front républicain. À force de marier la carpe et le lapin, à force de s’agresser à l’Assemblée mais à collaborer dans la réalité et dans les urnes, les esprits risquent se réveiller. Tout cela démontre l’impossibilité croissante de faire fonctionner le système politique français avec un parti politique exclu représentant entre 30% et 40% des électeurs sans qu’aucun de ses concurrents ne puissent s’allier avec eux. On ne peut exclure 30 à 40% des électeurs et leurs représentants. Les syndicats, les associations ne peuvent continuer à rejeter ces hommes et ces femmes parce qu’ils votent MAL selon leur idéologie. 
 
 
Saucratès



01/09/2024
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