Critiques de notre temps

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L’interdiction des thérapies de conversion, offensive masquée des féministes et des LGBTQ+ contre le patriarcat

L’interdiction des thérapies de conversion, offensive masquée des féministes et des LGBTQ+ contre le patriarcat

Par Saucratès 

 

Pourquoi des députées LREM (et d’autres obédiences comme de partis d’extrême-gauche) veulent-elles interdire et rendre illégales les thérapies de conversion pour les homosexuels ou les homosexuelles ? La lecture de l’article ci-dessous du Monde illustre d’une manière frappante les conséquences, les dessous, de cette volonté politique.

 

Nous avons ainsi une jeune femme qui cherche à se soigner de son homosexualité auprès d’un psychiatre catholique et qui souffre parce ce que celui-ci lui indiquait que l’homosexualité n’existait pas, que cette attirance pour les femmes n’était qu’un passage. Et qui l’a mis sous antidépresseur.

 

«Il ne faut pas croire que ce sont des thérapies spectaculaires avec des électrochocs. Il ne me proposait rien de totalement tordu non plus. Il voulait surtout que j’écrive des lettres à mes parents. Il pensait que j’étais trop proche de ma mère et qu’il fallait retisser un lien avec mon père, pour insister sur l’attrait du corps masculin.»

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/10/03/on-a-vraiment-l-impression-qu-on-va-finir-maudite-en-enfer-stephanie-b-a-subi-une-therapie-de-conversion-pour-guerir-de-son-homosexualite_6096932_4500055.html

 

Ce qui me surprend ici, ce qui me gêne dans cette nouvelle loi visant à interdire les thérapies de conversion, c’est l’extrémisme de ces personnes, l’extrémisme de cette jeune femme citée dans cet article.

 

«Le psychiatre en question a pris sa retraite, heureusement. Sinon j’aurais fait en sorte qu’il ne puisse plus exercer. Même si je ne sais pas vraiment ce que j’aurais pu faire ... Mais je m’inquiète de la façon dont elle sera appliquée. Il y a un flou entre un accompagnement spirituel, toléré, et une pression pour changer de sexualité.

Comme moi, certaines personnes sont volontaires pour ces thérapies, mais elles n’oseront pas porter plainte parce qu’elles ont honte ou qu’elles ne voient pas le problème. J’ai entendu des témoignages encore récemment. Mais ils sont rares, car les gens ont peur de parler. Certains sont vraiment détruits par ces thérapies.»

 
On nage en plein délire ! Donc demain, à toute personne qui viendra voir un psychologue ou un psychiatre au sujet de son homosexualité, que faudra-t-il leur dire ? Non, je ne peux pas vous aider ? Non, vous êtes normal.e ; ce sont les hétérosexuel.les qui sont des anormaux ? Les femmes devraient coucher avec les femmes et les hommes avec des hommes ? Si l’homosexualité n’est pas un problème, un trouble du genre, pourquoi tant de jeunes homosexuel.les se suicident-ils ? À cause du regard de la société, des messages transmis par les médias ? Faudra-t-il cacher ou interdire l’hétérosexualité pour que les jeunes homosexuel.les ne se sentent plus mal dans leur peau ou dans leur sexe ? 
 

N’y a-t-il pas un extrémisme et/ou une insincérité dans ce combat des députées LREM et des groupes de pression LGBTQ+ ? Toutes les formes de sexualité doivent donc être considérées comme normales, acceptables ? Et on ne doit ni être jugé.e, ni tenté.e de s’en faire soigner ?

 

Et pourtant, il existe une forme de sexualité qui se voit ces adeptes être traités de #porcs et de #pervers : les hommes blancs âgés, ceux que l’on considère comme les bénéficiaires du patriarcat. Ces groupes de féministes et de LGBTQ+ ne jugent et ne condamnent qu’un seul groupe, les hommes blancs qui se font traiter de #porcs s’ils draguent des femmes, et de #vieux #pervers s’ils s'intéressent à des filles plus jeunes qu’eux ! Hommes blancs par opposition aux hommes noirs qui eux bénéficient de la protection de l’intersectionnalité («concept visant à révéler la pluralité des discriminations de classe, de sexe et de race»). À partir de quel âge un homme blanc n’a-t-il plus droit à avoir une sexualité, des envies de sexe, à moins d’être gay ? Trente ans ? Quarante ans ? Cinquante ans ? Bizarre que la tolérance prescrite à l’ensemble de la société ne s’applique pas à eux ? Qu’ils doivent devenir invisibles ? Exclus parce que trop vieux. Simplement parce qu’ils sont le patriarcat ? 

 

Encore et toujours, on trouve la même dissimulation ; un sexisme qui ne dit pas son nom. Un sexisme contre les hommes, blancs, contre les #porcs, contre les #pervers. Et il suffit d’être un homme blanc pour avoir droit à ces qualificatifs, à moins de prêter allégeance à leurs idées extrémistes.

 

Je ne me prononcerais pas sur l’idée de savoir si l’homosexualité est un trouble de la personnalité ou bien une attitude normale. Mais comme en toute personnalité, il y a des traits de notre caractère qui nous posent problème. Parfois, ou le plus souvent, on essaie de faire avec, seul, de se contrôler, d’aller de l’avant. Et d’autre fois, On a besoin d’aide. Qu’est-ce qu’une thérapie de conversion ? Dans l’exemple donné ci-dessus, on s’aperçoit que ce qui est nommé ‘violence’ par cette homosexuelle, qui cherchait pourtant à s’en soigner, à être normale, n’est que banale psychiatrie. Si tous les patients mis sous antidépresseurs poursuivaient leurs médecins et cherchaient à les empêcher d’exercer, cela ferait un grand vide dans la profession !!!

 

L’alcoolisme est-il une maladie ? Le tabagisme est-il une maladie ou une dépendance ? Combien de temps pourra-t-on encore se faire soigner de l’alcoolisme, de la dépendance à la drogue, de l’addiction à telle ou telle drogue, avant que ces méthodes de soin, qui pour certaines doivent correspondre à la définition de thérapies de conversion, ne soient également considérées comme des crimes et des délits et ne deviennent interdit ?

 

Pour ma part, je pense que l’homosexualité et tout ce qui correspond aux initiales LGBTQ+ est un trouble de la personnalité ou plutôt du genre, qui se nourrit de nos relations à nos parents, de ce que nous avons vécu dans notre enfance, de ce que nous avons compris de ce qui nous entourait dans notre enfance. Nait-on LGBTQ+ ou le devient-on ? Est-il normal de ne pas se reconnaître dans son sexe de naissance ? Mais au fond, personne n’est normal ! Absolument personne. Nous sommes tous du fait de nos expériences personnelles, accumulées depuis notre plus tendre enfance, dès le ventre de notre mère, des personnes singulières, névrosées voire malades. Et nous avons tous besoin d’aide.

 

Et ce besoin d’interdire certains types de thérapies sous prétexte qu’elles prétendraient que l’homosexualité peut être soignée me semble constituer une violation de ce que doit être la loi française, autre chose qu’une attaque des groupes de pression LGBTQ+ pour sanctuariser leurs propres déviances sexuelles.

 

 

Saucratès



10/10/2021
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