Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

De l’évolution des sociétés humaines

… Suite de mes réflexions sur l’origine de l‘État, sur l’origine de l’organisation sociale étatique, sur l’origine du pouvoir, sur l’origine de cette violence légitime qui constitue l’Etat …


L’hypothèse de l’impact cosmique du Dryas récent

Quelques articles ont attiré mon attention ces derniers temps. Ils recouvrent ce que je pense être l’origine de nos sociétés, l’hypothèse de l’impact cosmique du Dryas récent, à 13.000 à 12.800 ans.

 

https://www.msn.com/fr-fr/sante/other/un-nouvel-indice-sous-marin-alimente-l-hypothèse-d-une-explosion-cosmique-il-y-a-13-000-ans/ar-AA1K8iha

 

La question n’est pas de savoir pourquoi cette hypothèse m’intéresse ou en quoi cette hypothèse m’intéresse. Il y a 13.000 ans de cela, au Dryas récent, nous étions peu à peu sortis du dernier âge glaciaire, une époque où les terres émergées de l’Europe et de l’Austronésie, tout comme au détroit de Béring se trouvaient 100 mètres à 150 mètres plus bas sous le niveau actuel des océans. La Grande-Bretagne était relié au continent européen, l’Australie et la Nouvelle-Guinée étaient pratiquement reliées à l’Asie, et l’Amérique et l’Asie communiquaient via le pont émergé du détroit de Béring. Le continent européen était couvert de glaciers tout comme le nord de l’Asie. L’Arctique était couverte de glace jusqu’à la Grande-Bretagne.  Mais les températures se sont mises à se réchauffer peu à peu au sortir de cet âge glaciaire, le niveau des océans remontaient, un peu comme aujourd’hui mais une échelle bien plus importante, mais sur des millénaires … puis il y eut un refroidissement planétaire que l’on appelle le Dryas récent. Et on en ignore la cause. Le déversement massif des eaux douces issues de la fonte des glaciers en sont une des explications plausibles, ou avancées, ce déversement d’eau douce aurait en effet pu influer sur la circulation thermoaline des océans à cette époque. Mais un impact météorique pourrait tout autant expliqu un tel evenement, et l’existence dans le monde entier de couches noires, correspondant à la disparition de toute vie et la destruction de l’écosystème, à cette période.

 

https://www.geo.fr/environnement/une-explosion-cosmique-a-t-elle-precede-avenement-agriculture-au-levant-abu-hureyra-comete-clovis-216946

 

Evidemment, cette théorie est contestée. L’hypothèse de l’impact cosmique du Dryas récent est rejetée par nombre de spécialistes. Je tiens cette hypothèse de la lecture de Graham Hancock, qui croit qu’une civilisation relativement avancée existait à cette époque, une époque à l’existence de toute forme de civilisation est niée par l’archéologie moderne. À cette époque-là, l’homme était censé vivre de chasse et de cueillette en petits groupes isolés, chasser le renne et le mammouth et se réfugier dans des grottes obscures. Et même l’existence du site de Göbekli Tepe, daté de 12.800 ans avant le présent est une aberration historique, puisque la construction d’un tel site n’aurait pas dû être possible à une époque aussi reculée, avant l’invention supposée de l’agriculture. 

Et pourtant le site de Göbekli Tepe existe. L’existence du refroidissement planétaire dit du Dryas récent datant de quelques centaines d’années antérieurement existe également. L’absence de la découverte d’un cratère météoritique ne suffit pas à invalider l’existence d’une telle hypothèse. Et l’absence de traces écrites prouvant l’existence d’une civilisation antérieure à cet événement cosmologique ne suffit pas non plus à invalider la possibilité de cette existence …

 

Tout simplement parce que quelques traces écrites semblent exister malgré tout en fait … Dans les écrits de Platon relatant la guerre entre Athènes et l’Atlantide se déroulant 9.000 ans avant sa propre époque, soit il y a à peu près 12.500 ans. Dans les écrits sanskrits du Râmâyana ou du Mahâbhârata où on trouve une trace d’un conflit majeur dantesque entre deux civilisations où sont utilisées des armes terribles … remontant à des dizaines de millénaires avant notre ère … 

 

Évidemment, tout ceci ne cadre pas avec l’histoire officielle d’une humanité préhistorique se réfugiant dans des cavernes et écrivant et dessinant des animaux et des scènes de chasse sur des parois. Mais l’existence même de Göbekli Tepe à cette même période de notre histoire ne colle pas non plus avec la théorie préhistorique officielle. Sauf que Göbekli Tepe existe réellement et qu’il faut bien en rendre compte et la prendre en compte. 

 
Il est tellement plus simple d’accepter une théorie en préhistoire ou en histoire lorsque celle-ci cadre parfaitement avec ce qui nous semble évident !

 
 
Saucratès


09/08/2025
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Retour sur quelques faits sur l’origine de l’humanité

Quelques faits problématiques sur l’origine de l’humanité

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, lundi 19 mai 2025


Les origines de l’humanité demeurent un sujet qui me passionne. Que savons-nous de manière certaine sur l’origine et l’évolution de l’humanité ? Pas grand chose en vérité. Le dogme actuellement scientifiquement établi se fissure petit à petit. L’émergence de l’homme du berceau africain à plusieurs reprises, en plusieurs vagues, au cours des centaines de milliers d’années qui couvrent son histoire, et l’émergence de l’homme moderne, l’homo sapiens, aux alentours de -70.000 à -50.000 ans avant notre ère. L’arrivée de Homo sapiens en Europe entre -50.000 et -35.000 ans avant notre ère en Europe … Et l’arrivée des premiers humains en Amérique via le détroit de Béring vers -12.000 ans avant notre ère. 

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On trouve d’abord la découverte de traces de pas humaines dans la région de White Sands vers -20.800 ans avant notre ère, qui prouve de manière irréfutable que l’homme arpentait déjà le continent américain bien longtemps auparavant, se mélangeant à la mégafaune américaine bien longtemps avant sa disparition, au milieu des paresseux géants et des mammouths.

 

https://www.dailysabah.com/life/history/23000-year-old-human-footprints-discovered-in-new-mexico

 

Les découvertes de faits tendant à prouver la présence de l’homme bien longtemps avant les dates communément admises d’arrivée tendent d’ailleurs à se généraliser ces derniers temps, comme l’occupation de la forêt amazonienne par des civilisations de taille importante ayant traversé la forêt amazonienne de routes et de constructions. 

https://www.lemonde.fr/archeologie/video/2018/11/16/a-la-redecouverte-des-peuples-oublies-de-l-amazonie_5384308_1650751.html

 

D’autres traces d’occupations humaines beaucoup plus anciennes des Amériques émergent également, comme la découverte d’indices d’une présence humaine remontant à -130.000 ans avant notre ère en Amérique du Nord du fait de traces laissées sur des os de mastodontes, ou mammouths américains, rappelant les traces comparables observées en d’autres endroits du monde sur d’autres sites de dépeçage, démontrant la présence de l’homme des cette époque -130.000 ans avant notre ère, près de -120.000 avant l’arrivée admise d’homo sapiens via le détroit de Béring, ainsi que l’usage de pierres polies.

 

https://www.lemonde.fr/archeologie/article/2017/04/26/l-amerique-colonisee-par-l-homme-il-y-a-130-000-ans_5118128_1650751.html

 

Un dernier article intéressant traite de la question des origines de notre pigmentation. Si l’humanité est sortie d’un même peuple africain, pourquoi notre couleur de peau est-elle différente ? Et à quand cela remonte-t-il ? Selon cet article de Géo, les gènes de dépygmentation de la peau et l’apparition des yeux de couleur claire ne se seraient généralisés qu’il y a à peine 3.000 ans et ils seraient apparus il y a à peine 12.000 ans en Suède. Intéressant n’est-ce pas.

 
https://actu.geo.fr/histoire/une-etude-revele-que-les-europeens-ont-eu-la-peau-et-les-yeux-fonces-jusqu-a-il-y-a-3000-ans-225104

 

Tout ceci me donne envie de raconter une fable hypothétique : 

 
Nous nous basons pour remonter le temps et pour raconter l’histoire de l’humanité sur une interprétation de fouilles et de restes fossilisés que nos spécialistes interprètent adroitement. Trace de découpes de boucherie pour interpréter un cannibalisme ancien ou usage de lames, parfois retrouvées également sur les mêmes sites archéologiques. Tombes et traces d’inhumation …

 

Imaginons donc que dans quelques milliers ou dizaines de milliers d’années, l’humanité puisse disparaître et que les vaches et taureaux deviennent la prochaine espèce sentiente et prennent notre succession. Et eux aussi s’intéresseront à leur passé. 
 
Ils croiront lire dans les restes fossilisés de notre époque ou du passé préhistorique, les mêmes restes fossilisés où nous croyons voir des restes de l’humanité, que les vaches et les taureaux archaïques étaient des cannibales qui chassaient et mangeaient leurs congénères en raison des traces de découpes de boucherie sur les os des cadavres. Ils interprèteront peut-être notre époque comme des scènes de guerre ayant conduit à la disparition de centaines de millions des leurs, pour partie exterminés dans des sortes de concentrations, nos abattoirs actuels …

 

Ils s’étonneront aussi des mœurs sociales de leurs ancêtres archaïques dont le prestige semblait dépendre du traitement accordé à un drôle de petit animal dont leurs Ancêtres semblaient très proches. Leurs plus grands chefs semblaient parfois accorder des funérailles magnifiques à certains de ces petits animaux bizarres, rivalisant probablement de prestige dans ces démonstrations de richesse. Même si bizarrement, ces mêmes grands chefs taureaux ou vaches se contentaient de tombes anonymes pour eux et leurs proches. 
 
Ces anthropologues vaches ou taureaux trouveront peut-être même le nom de ce petit animal bizarre aujourd’hui disparu : l’homme. Homme que les artistes vaches et taureaux du passé aimaient aussi peindre dans les cavernes ornées. Ridicule n’est-ce pas, se diront-ils !

 
Vous avez compris le sens de ma fable j’imagine. Nos archéologues d’aujourd’hui ne diffèrent pas vraiment de ces futurs archéologues vaches ou taureaux. Nos déductions pourraient tout à fait avoir une autre signification. L’homme pourrait tout autant avoir été la victime d’une autre espèce de super prédateurs par le passé. En tout cas, les traces fossilisées nous renseigneraient potentiellement aussi mal sur notre passé qu’elles renseigneraient dans un futur lointain une autre race sentiente que nous aurions exploitée dans notre histoire.

 

 

Saucratès 


19/05/2025
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Compléments sur questions sur l’histoire des premières sociétés humaines

Pourquoi toute remise en cause de l’histoire officielle, c’est-à-dire de l’histoire officiellement acceptée par les principaux archéologues reconnus, est-elle systématiquement attaquée sans répit par ceux-là mêmes que sont sensés comprendre le passé des sociétés humaines ? Parce qu’ils veulent protéger la science de tout complotisme, de toute forme d’affabulation, des fables et des théories fumeuses ?

 

Lorsque le site de Gobekli Tepe fut découvert et fouillé dans les années 1990, les datations découvertes furent d’abord violemment rejetées et contestées, puisqu’une telle construction mégalithique ne pouvait pas avoir été réalisée plus de 5.000 ans avant les premières constructions mégalithiques connues, à une époque où on pensait que seules des bandes de chasseurs-cueilleurs de quelques dizaines de membres pouvaient vivre misérablement. 

Pour quelles raisons donc certaines découvertes archéologiques sont-elles niées ou ignorées ? Comme je l’ai indiqué précédemment, les autorités académiques reconnaissent donc désormais qu’il existe des traces d’une ancienne civilisation amérindienne remontant à avant notre ère dans le bassin amazonien de l’Equateur, dans la vallée de l’Upano. Plusieurs publications officielles rendent compte de cette découverte.

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Et pourtant, à mille ou mille cinq cent kilomètres de là, toujours dans le bassin amazonien, mais au Brésil, dans la région de l’Acre, de semblables traces d’une ancienne civilisation amazonienne datant environ de la même époque ont également été trouvées par d’autres archéologues comme Alceu Ranzi, sans qu’aucun lien ne soit rappelé par la publication sur la vallée de l’Upano. Et pourtant, en 2008, cette même découverte avait également fait l’objet d’une publication dans Sciences.

 

https://www.loisellelab.org/wp-content/uploads/2015/08/MannAncientEarthmoversAmazon2008-1.pdf 

 
J’en viens ainsi aux critiques virulentes adressées à une série Netflix comme «A l’aube de notre histoire» de Graham Hancock. Pseudo-science, charlatanisme, grand n’importe quoi, les violentes critiques contre cette série documentaire me semblent sans concession. Pourquoi Netflix diffuse-t-elle un grand n’importe quoi selon ces gens-là ?… alors qu’il y a certainement tant de magnifiques documentaires scientifiques sérieux officiels que Netflix devrait plutôt diffuser !… ont-ils l’air de penser…

 

https://www.20minutes.fr/television/4014147-20221211-aube-histoire-pourquoi-netflix-diffuse-grand-importe-quoi

 

Même Jean-Loic Le Quellec, auteur dont j’apprécie pourtant les ouvrages sur l’histoire des mythes de l’humanité, considère que cette série est de la rêverie et non pas de la science. Mais Jean-Loic Le Quellec applique des méthodes scientifiques basées sur des outils de la science linguistique pour étudier l’évolution des mythes en découpant chaque mythe en mythèmes (ou éléments ou variations d’un mythe). La science est tout pour lui.

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/a-l-aube-de-notre-histoire-faut-il-croire-ce-que-raconte-ce-docu-serie-sur-netflix_6891287.html

 

Certes, nulle science réellement dans cette série documentaire sur Netflix, dans cette présentation mise bout à bout de mystères tous plus passionnant que les autres. Mais ce documentaire ne mérite pas tant de haines et de critiques acharnées puisqu’il popularise certaines découvertes archéologiques. On peut être en désaccord sur l’interprétation retenue sans un tel acharnement. Qu’est-ce que cela cache ?L’archéologie est par essence une matière de conflits et de désaccords. On a beau avoir fouillé les neuf couches de Troie depuis la fin du dix-neuvième siècle, tout le monde n’est toujours pas persuadé qu’il s’agit bien de la Troie dont parlait Homère dans l’Illiade et l’Odyssée. Ni que Troie a bien existé et que la guerre de Troie a bien eu lieu. L’existence de désaccords est donc normal en archéologie. Pourquoi donc une telle peur de ce documentaire de Graham Hancock ?
 
https://www.courrierinternational.com/article/netflix-a-l-aube-de-notre-histoire-faut-il-croire-ce-que-raconte-graham-hancock

 
Soyons clair, les théories présentées par Graham Hancock dans ce documentaire «ne sont pas toutes le fait de charlatans dont les pseudo-découvertes sont le plus souvent remises en cause et contestées». Dans la deuxième saison, il nous parle ainsi de cette civilisation antique amazonienne dans l’état brésilien de l’Acre qui a déjà été publiée en 2008 dans Sciences et à laquelle le CNRS s’intéresse également dans l’état de l’Equateur, dans la vallée de l’Upano.

 
https://lejournal.cnrs.fr/articles/des-cites-antiques-en-amazonie
 
Une telle civilisation a bien existé alors qu’aujourd’hui, l’Amazonie ne compte plus que des peuples de chasseurs-cueilleurs isolés. Et elle s’étendait vraisemblablement sur plusieurs milliers de kilomètres ou bien ces cités étaient probablement en relation les unes avec les autres, comme le prouve les routes qui s’enfoncent dans la forêt vierge citées par le CNRS.

 

De la même manière, toujours dans cette deuxième saison, Graham Hancock nous parle des empreintes d’humains à White Sands. 
 
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/09/24/des-empreintes-humaines-vieilles-de-23-000-ans-reecrivent-l-histoire-du-peuplement-de-l-amerique_6095815_1650684.html

 
Et dans la première saison de «À l’aube de notre histoire», il nous parle aussi du site de Gunung Padang en Indonésie, dans la province de Java occidental. Même si dans cette saison une, ils ne parlent pas d’une date aussi ancienne que 25.000 ans. Ce qu’il décrit dans cet épisode me semble en tout cas aujourd’hui avoir mérité une publication, même si ce n’est pas dans une publication archéologique officielle et prestigieuse.

  

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/cuisine/plus-ancien-que-les-pyramides-d-égypte-une-pyramide-de-25-000-ans-découverte-sous-cette-montagne

 
Au fond, l’archéologie n’accepte pas d’être médiatisée ; il est ainsi tellement plus simple de ne se parler qu’entre sachants. Ainsi le CNRS peut ignorer doctement les travaux d’Alceu Ranzi et le reste de la profession des archéologues le traiter de charlatan. Ce qui déplaît probablement dans le documentaire de Graham Hancock, ce qui le rend passible d’un acharnement de toute la profession et des médias affidés, c’est potentiellement qu’il donne la parole à des gens que la profession officielle et reconnue ignore et exclut. Comment ose-t-il leur donner la parole, donner un écho à des personnes rejetées par l’honorable profession et leurs doctes représentants ?

 
Conclusion : un documentaire à voir de toute urgence : «A l’aube de notre histoire».
 
 
Saucratès

 

 

Nota : L’histoire officielle craque de partout. Pourquoi l’archéologie officielle et respectable refuse-t-elle de reconnaître officiellement le changement de paradigme historique sur la colonisation des Amériques, et pourquoi s’acharne-t-elle sur ceux qui veulent démontrer l’ancienneté de sa colonisation ? Des traces de présences humaines et de civilisations remontent jusqu’à -50.000 ans avant notre ère en Amérique amazonienne, que ce soit dans la Serra da Capivara, dans la Serra Do Paituna, ou de la Serrania de la Lindosa. Et vraisemblablement dans de nombreux autres sites préhistoriques montagneux de l’Amazonie. 

 

https://whc.unesco.org/fr/list/606/


29/01/2025
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Questions sur l’histoire des premières sociétés humaines

Je vais revenir ici sur ce que j’appelle l’histoire des premières sociétés humaines. Quelles sont-elles ? De quoi et de qui parle-t-on ? Par ces mots, on veut souvent entendre l’interrogation suivante : Quelles sont les premières sociétés humaines organisées à avoir laissé des traces visibles dans l’histoire ? Historiquement, on parle ainsi souvent des sociétés égyptiennes et mésopotamiennes parmi les plus anciennes civilisations apparues sur Terre. Mais celles-ci étaient-elles réellement les premières et plus anciennes civilisations humaines organisées ?

 

  • La civilisation chinoise : -5.000 ans avant le présent (BP)
  • La civilisation égyptienne : -5.100 ans BP
  • La civilisation sumérienne : -5.500 ans BP
  • La civilisation de la Vallée de l’Indus (ou civilisation harappéenne) : entre -4.600 ans BP et -7.500 ans BP
  • Les plus anciennes civilisations amérindiennes connues (Valvidia et Caral) : entre -5.000 ans et -6.000 ans BP
  • Çatal Höyük (Turquie) : -9.500 ans BP
  • Gobekli Tepe (Turquie) : -11.600 ans BP

 

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2020/06/catal-huyuk-la-premiere-ville-du-monde-etait-égalitaire

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/cette-cite-de-pierre-pourrait-etre-la-premiere-ville-de-lhumanite

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/le-plus-ancien-temple-du-monde-va-etre-restaure

 

J’avais notamment déjà abordé certains de ces sujets et de ces questions dans un de mes articles de novembre 2023.

https://saucrates.blog4ever.com/questions-sur-la-protohistoire

 
Ce que l’on sait moins, c’est que cette histoire évolue très rapidement bien que difficilement. Avant la découverte de Göbekli Tepe dans les années 1990, personne n’imaginait que l’humanité avait pu être capable de construire un temple aussi gigantesque 11.600 ans dans le passé, en plein milieu de ce que l’on estimait être l’époque des chasseurs cueilleurs du paléolithique. Chaque nouvelle découverte est d’abord combattue et contestée par les archéologues renommés et les datations des découvertes systématiquement remises en cause. La reconnaissance de l’ancienneté de la civilisation harappéenne est également récente.
 
En même temps, on fait souvent remonter l’origine de la découverte des mathématiques aux grecs anciens. Les premiers, ils auraient découverts et su calculer les ères de surfaces géométriques et nombre de nos théorèmes remontent à des mathématiciens grecs. J’ignore si cette légende est vraie pour la philosophie puisque l’on dit aussi que les grecs ont inventé la philosophie aux alentours du sixieme et cinquième siècle avant notre ère, mais pour les mathématiques, tout ceci semble faux. 
 

Des tablettes cunéiformes datant du début du deuxième millénaire avant notre ère présentent de nombreuses figures géométriques comme des hexagones, des heptagones, des triangles, des trapèzes, des rectangles, des cercles et des arcs de cercle, éventuellement pourvus de lignes intérieures particulières comme des diagonales, des transversales ou des diamètres (tablettes Sb13088, MS3052, YBC7290).

 
Certaines comportent des problèmes résolus de géométrie ou d’algèbre comme la détermination du côté d’un carré dont on connaît la somme de l’aire et du côté, ou bien la longueur et la largeur d’un rectangle dont on connaît l’aire et la diagonale. Elles reposent sur un système dit en numérotation sexagésimale positionnelle flottante (base 60). «Le système est comparable à notre décompte du temps, où 60 minutes égalent une heure. La mesure du temps est d’ailleurs l’un des héritages que nous a légué la civilisation Mésopotamienne.»

https://archeologie.culture.gouv.fr/orient-cuneiforme/fr/les-mathematiques-des-mesopotamiens
 
L’élaboration de théorèmes mathématiques comme celui de Pithagore remonte ainsi peut-être à la Grèce antique (entre le troisième et le sixième siècle avant notre ère), mais plus de 1.500 ans plus tôt, Babylone et Elam connaissaient déjà les mathématiques et le résultat de ce théorème. 
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(voir le magazine La Recherche d’octobre-décembre 2024).

 

Faire ainsi remonter l’invention et la découverte des formes géométriques à la Grèce antique représente ainsi une erreur. Les mathématiques furent ainsi inventées bien longtemps auparavant. 
 
C’est pour cela que la découverte d’une construction humaine remontant à 25.000 ans m’intéresse au plus haut point, tout comme celle de la découverte de traces d’empreintes humaines datées de 23.000 ans, qui viennent remettre en cause ce que l’on croit de l’histoire de l’humanité.

 

https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/cuisine/plus-ancien-que-les-pyramides-d-égypte-une-pyramide-de-25-000-ans-découverte-sous-cette-montagne


L’histoire du site de Gunung Padang en Indonésie, dans la province de Java occidental, constitue ainsi un mystère absolu. Ce que la plupart des archéologues occidentaux prenaient pour une montagne naturelle pourrait-elle être une ancienne pyramide fabriquée par l’homme dont l’origine remonterait potentiellement à 25.000 ans, à une époque où, en Europe, les hommes de Cro-Magnon habitaient encore des grottes dans lesquels ils peignaient des scènes de chasse ou des scènes mythiques ? 

 
Juste à titre de comparaison, il y a 25.000 ans, on se trouve juste après le moustérien, entre l’aurignacien et le gravetien sur le vieux continent (Europe), à l’époque des grottes ornées. 

  • Aurignacien : de 50.000 ans à -30.000 ans avant notre ère
  • Gravetien : de -30.000 ans à -22.000 ans
  • Solutréen : de -22.000 ans à -17.000 ans
  • Magdalénien : de -17.000 ans à -14.000 ans

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tableau_synoptique_des_principales_cultures_préhistoriques_de_l’Ancien_Monde

 

Les grandes maisons communes construites et retrouvées en Europe ainsi que les premières constructions mégalithiques datent de la culture du Rubané, entre -5.000 ans et -4.000 ans avant notre ère, soit à des dates beaucoup plus tardives. 

 
Quelle civilisation, dont il ne reste plus rien, a-t-elle pu construire une telle pyramide il y a 25.000 ans à cet endroit, et dans quel objectif, pour quelle utilité ? Question pour laquelle pour l’instant nous n’avons  aucun commencement de réponse.

 

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/09/24/des-empreintes-humaines-vieilles-de-23-000-ans-reecrivent-l-histoire-du-peuplement-de-l-amerique_6095815_1650684.html

 
Il en va de même de la réécriture de l’histoire du peuplement des Amériques. C’est également une histoire en perpétuelle réécriture puisqu’il y a peu de temps, la plupart des préhistoriens estimaient que l’arrivée des premiers hommes en Amérique remontait à la fin de la dernière période glaciaire, soit aux alentours de 15 000 ans avant notre ère. Dorénavant, on estime que cette arrivée est bien antérieure remontant à au moins -30.000 ans avant notre ère, toujours via le détroit de Béring accessible tout au long du Pléistocène. Mais que va-t-on encore découvrir lors des prochaines fouilles ou des prochains prélèvements.

 
https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/focus-sciences/lhistoire-du-peuplement-de-lamerique-revue-a-laune-de-linterdisciplinarite

 
Dernier élément de cette série de questionnement : l’existence de cités antiques datant d’avant notre ère en pleine Amazonie. L’article ci-dessous traite de cités antiques présentes dans la partie équatorienne de l’Amazonie mais il existe d’autres traces de telles cités dans la partie brésilienne de l’Amazonie, traces retrouvées également à l’aide de Lidar à travers la canopée infranchissable. 
 

https://lejournal.cnrs.fr/articles/des-cites-antiques-en-amazonie

 

Là aussi, cette présence interpelle. Cette même zone amazonienne occupée uniquement désormais par quelques tribus isolées, par quelques peuples de chasseurs-cueilleurs se croyant pour certains les derniers et les seuls humains sur Terre, pourraient-ils avoir été précédés par une véritable civilisation qui aurait été capable de construire des routes et des cités il y a tout juste un peu plus d’un millier d’années ? Une civilisation comme Rome ou la Grèce qui aurait totalement disparue alors qu’elle s’étendait sur une zone de plusieurs milliers ou millions de kilomètres carrés ?


Graham Hankook a également découvert des traces d’autres installations urbaines comparables dans l’Etat brésilien de l’Acre, malgré tout à plusieurs milliers de kilomètres dans la forêt vierge. Nouveau mystère incompréhensible sur l’évolution  de l’humnité

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Saucratès


18/01/2025
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Effondrements

Je vais parler aujourd’hui, en ces premiers jours de l’année 2025, d’effondrement et d’évolution des sociétés. Je me baserais notamment sur les deux livres rédigés par l’historien et archéologue américain Eric H. Cline autour de la date de 1177 avant J.C. correspondant à la fin des principales civilisations de la Méditerranée orientale de la fin de l’âge du bronze. 

Eric H. Cline y fait un parallèle selon moi problématique entre les causes qu’il attribue à l’effondrement des sociétés des Mycéniens, des Minoens, des Hittites, des Chypriotes, des Cananéens, des Égyptiens, des Assyriens et des Babyloniens, et les craintes d’effondrement qui correspondent à notre époque actuelle :

 

«C’est alors que j’ai commencé à écouter avec plus d’attention les informations diffusées par la BBC, qui nous mettaient en garde contre le possible effondrement de notre civilisation sous l’effet d’une multitude de facteurs interdépendants allant du climat à l’économie. Selon une étude récemment publiée que les journalistes décrivaient avec un zèle anxieux, cette série de facteurs risquait d’entraîner à relativement court terme une instabilité économique, des migrations forcées à grande échelle, des conflits, des famines et l’effondrement potentiel des systèmes économiques et sociaux.»

 

Il écrit un peu plus loin : 

 

«Dès lors, les réflexions que je m’étais faites lors de notre séjour en Crète ne semblaient plus être un simple exercice académique. À la liste des facteurs de stress que je mentionnais plus haut venaient brusquement s’ajouter une pandémie mondiale, des incendies beaucoup plus dévastateurs que d’habitude, de violentes tempêtes et d’autres indices de changement climatique, ainsi que des problèmes affectant la chaîne d’approvisionnement mondiale et de graves fractures sociétales et politiques aux Etats-Unis.»

 

On n’en revient ainsi toujours à cette question sur l’effondrement possible de notre société occidentale lié à la survenue de quelques événements exceptionnels, que Eric H. Cline lie à son explication théorique de l’effondrement d’un système complexe extrêmement fragile. C’est l’explication qu’il retient pour la fin de l’âge du bronze méditerranéen vers -1177 avant notre ère, et c’est l’explication qu’il cherche à généraliser à notre période actuelle.

 

Pour quelles raisons un système économique et sociale ayant résisté plusieurs siècles s’effondrerait-il sans raison à la suite de la survenue de quelques catastrophes naturelles ou sociales ? L’Occident a déjà résisté à deux monstrueux conflits mondiaux, à la pandémie de la fièvre espagnole de 1919 au sortir de la première guerre mondiale, à une crise financière sans précédent en 1929, à la montée des fascismes et à une seconde guerre mondiale, à l’invention et à l’utilisation de la bombe nucléaire, sans malgré tout s’effondrer comme Eric H. Cline le pronostique pour les temps actuels. Pour quelles raisons l’effondrement se produirait-il aujourd’hui ? Parce que des journalistes zélés véhiculent cette peur dans l’ensemble de la sphère médiatique, parce que des mouvements politiques surfent sur cette croyance, sur cette peur, parce que les partisans de l’effondrement, de la collapsologie, sont adulés par les journalistes, par les médias, par les puissants, par les gouvernants ?

 

Tout ceci ne me semble pas tenir la route. Il est donc utile de se plonger sur les précédents épisodes connus d’effondrement, comme le fait Eric H. Cline, pour se faire une idée. Le premier effondrement historique plus ou moins documenté est donc celui de 1177 avant notre ère en Méditerranée orientale sur lequel Eric H. Cline écrit. Selon lui, aucune des explications proposées pour expliquer cet effondrement ne se suffit à lui-même et seule la conjonction de l’ensemble de ces explications dans un système hautement complexe permet d’expliquer cet effondrement. 

Ainsi, Éric H. Cline liste un certain nombre de causes possibles à l’effondrement de ces multiples sociétés interconnectées de l’âge du Bronze récent survenu il y a près de trois mille ans : attaques par des ennemis étrangers, soulèvements sociaux, catastrophes naturelles, tremblements de terre, sécheresses et famines, effondrement du commerce international, effondrement systémique, changement dans la manière de faire la guerre, essor des marchands privés par opposition aux marchands des rois et palais.

 

Ainsi, Éric H. Cline écrit : 

 

« Discussion des hypothèses possibles. De nombreux facteurs peuvent avoir provoqué, ou contribué à, l’effondrement de la fin de l’âge du bronze récent, mais aucun ne semble expliquer à lui seul la catastrophe.

 

A. Il est évident que des tremblements de terre ont eu lieu au cours de cette période mais, en général, les sociétés s’en remettent.

 

B. Des écrits témoignent de famines, et de nouvelles preuves scientifiques montrent la survenue d’un épisode sécheresse et d’un changement climatique en Méditerranée grecque et orientale, mais là encore bien des sociétés ont survécu à ce type d’événements.

 

C. On peut trouver des preuves circonstancielles de révoltes intérieures en Grèce et ailleurs, y compris au Levant, même si rien n’est sûr. Une fois encore, les sociétés survivent généralement à ce type de révoltes. 

D. On a trouvé des traces archéologiques d’envahisseurs ou, tout au moins, de nouvelles populations sans doute en provenance du monde grec, d’Anatolie de l’ouest, de Chypre ou de plus ou loin. Des villes ont été détruites, puis abandonnées ; d’autres ont été réoccupées ; d’autres encore n’ont pas été touchées.

 

E. Il est évident que les routes commerciales internationales ont été touchées, sinon complètement coupées un certain temps, mais la manière dont cela a affecté les différentes civilisations concernées n’est pas claire - même si certaines dépendaient entièrement de l’importation de biens étrangers pour survivre (Mycéniens).»

 

Eric H. Cline, 1177 avant JC - Le jour où la civilisation s’est effondrée, page 190

 

Quelles explications me paraissent-elles les plus probables ? Évidemment, sur un sujet purement historique, les explications d’un historien et archéologue reconnu comme Éric H. Cline peuvent paraître plus fondées que mon simple sentiment. Néanmoins, comme Eric H. Cline l’écrit lui-même, chaque historien interprète l’histoire en fonction des théories de son époque. Et comme il le reconnaît aussi lui-même, il appartient à une époque marquée par les théories de la collapsologie, c’est-à-dire par l’effondrement prophétisé d’un système complexe. Il ne fait ainsi que voir dans les matériaux historiques et archéologiques de cette période ce qu’il veut y voir : un effondrement systémique. 
 
Quels autres épisodes d’effondrement sont-ils documentés et supposés dans l’histoire du monde ? La chute de l’empire romain d’Occident en est ainsi un parfait exemple selon lui. En regard de la civilisation de l’empire romain, qui s’étendait jusque sur les terres algériennes et marocaines jusqu’à l’Angleterre et au-delà du Rhin ainsi qu’en Anatolie, on ne peut que considérer que les siècles qui suivirent le sixième siècle en Europe furent des siècles obscurs. Comme l’écrit Eric H. Cline :

 

«De fait, on pourrait dire que 1177 avant JC marque la fin de l’âge du bronze récent comme l’an 476 marqué la fin de Rome et de l’empire romain d’Occident. Ces deux dates permettent aux chercheurs de borner la fin d’une époque importante. L’Italie était envahie, Rome avait été maintes fois mise à sac au cours du Vème siècle, y compris en 410 par Alaric et les Wisigoths et en 455 par Gesserit et les Vandales. Outre ces attaques, la chute de Rome à de multiples causes, et l’histoire en est complexe, ce dont peut témoigner tout historien de Rome. Il est néanmoins utile, et cela fait consensus dans le monde universitaire, de lier les invasions d’Odoacre et des Ostrogoths de l’an 476 et le fin des jours glorieux de Rome.»

 

Eric H. Cline, 1177 avant JC - Le jour où la civilisation s’est effondrée, page 198

 
Éric H. Cline donne aussi l’exemple de l’effondrement de la civilisation Maya. Qu’est-ce qui explique l’effondrement de leur civilisation et l’abandon de leurs cités par le peuple Maya ? Pourquoi du jour au lendemain, le peuple Maya a-t-il abandonné ses cités pour les laisser être envahi par la végétation et la forêt vierge, jusqu’à ce que des explorateurs occidentaux redécouvrent émerveillés des temples et des villes enfouis dans la forêt vierge ? On trouve les mêmes abandons dans le cadre de la civilisation Khmère, avec ces temples et ces cités immenses perdues dans la jungle. Au moins la disparition de la civilisation Aztèque est-elle plus facile à comprendre, anéantie par les conquistadors espagnols à la recherche de toujours plus d’or. On peut se demander comment une poignée de conquistadors purent abattre une civilisation au sommet de sa gloire, qui terrorisait tous ses ennemis, mais qui ne put vaincre une poignée de barbares occidentaux même carapaçonnés de fer. Mais on sait que les Aztèques disparurent du fait des conquistadors.

 

Le discours lénifiant d’Eric H. Cline veut développer l’idée qu’une civilisation complexe ne s’effondre pas pour la seule raison des migrations, ou du réchauffement climatique. Selon lui, pour abattre un système complexe, il faut une combinaison d’un ensemble de facteurs. Cela supprime de fait l’argument des risques que pourraient faire peser les migrations actuelles sur la vieille Europe depuis l’Afrique et le Moyen-Orient. Ce genre de migrations, qu’il ne faut pas appeler ‘remplacement’, ne présentent donc aucun risque selon lui si on se réfère à l’effondrement de 1177. Ce n’est pas les migrations des peuples de la mer, qu’elles soient militaires ou pacifiques, qui détruisirent la civilisation de l’âge du bronze de Méditerranée orientale. Les migrations massives auxquelles on assiste désormais en Europe ne présenteraient aucun risque ? Dans des pays qui s’interdisent tout recensement ethnique, il n’y a aucune possibilité d’infirmer ou de confirmer la thèse du grand remplacement s’il était actuellement en cours. L’Angleterre, la perfide Albion, peut bien sombrer dans la guerre civile entre anglais et musulmans, elle peut bien devenir le havre de ceux qui rêvent d’implanter la justice musulmane en terre chrétienne, mais pour les sages médias consensuels, ceux qui développent ces idées sont forcément les partisans de l’extrême-droite qu’il faut emprisonner à tout prix.

 

https://www.breizh-info.com/2025/01/01/242155/angleterre-linquietante-montee-des-tribunaux-de-la-charia/

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/02/elon-musk-reclame-la-liberation-de-tommy-robinson-figure-de-l-extreme-droite-britannique_6478320_3210.html

 

https://www.20minutes.fr/monde/angleterre/4131933-20250104-angleterre-gouvernement-denonce-erreurs-jugement-elon-musk

 
Telles les civilisations de la fin de l’âge du bronze de Méditerranée orientale en -1177, tel l’empire romain en 476, la civilisation d’Europe occidentale risque-t-elle de disparaitre et de s’effondrer sous les afflux des migrants d’Afrique et du Moyen-Orient, aujourd’hui pacifiques et humanitaires ? Alors que nos gouvernements sont occupés à éteindre les crises fiscales, à aider financièrement les pays d’Afrique, du Moyen Orient, à se déchirer sur Gaza, sur la Russie, ou sur les actions à mettre en oeuvre pour combattre ou infléchir le réchauffement climatique, alors que l’Europe est occupée à inventer de nouvelles normes, de nouvelles taxes, de nouvelles interdictions ou de nouveaux accords à l’autre bout du monde, il ne faut surtout pas critiquer la présence des migrants et des réfugiés sous peine de passer pour un raciste, 
un xénophobe et un extrémiste de droite. 
 
Comme dit le philosophe, «Lorsque le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt» ! Bonne nouvelle année 2025 à tous, chers lecteurs.

 
 
Saucratès


04/01/2025
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