Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Identité nationale, islam et laïcité

 

Réflexion cinq (23 décembre 2009)
La laïcité ... l'oubliée de ce débat ?

Le débat sur l'identité nationale fait couler pas mal d'encre dans les chaumières françaises ... (vision caricaturale par excellence de la France puisque si la nation française se composaint uniquement de chaumières dans des petits villages de province, ce débat n'aurait pas lieu d'être ...). Il est vrai que ce débat tourne essentiellement autour de la place des religions dans la culture française, et tout particulièrement de la place de l'islam dans la société française, son acceptation ou son rejet. Pourtant, on a un peu tendance à oublier que l'identité nationale française a pour fondement, depuis la Révolution de 1789, le principe de la laïcité ou plutôt de l'anticléricalisme. La république française est ainsi et avant tout laïque, ce qui est bizarrement et singulièrement totalement ignoré et oublié dans le débat sur l'identité française.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/21/le-ras-le-bol-d-une-citoyenne-laique-feministe-et-athee-par-anne-zelensky_1283621_3232.html

Il nous faut peut-être ainsi être particulièrement vigilant dans ce débat amorcé sur l'identité française, sur le fait que la principale cible du gouvernement libéral et conservateur de Nicolas Sarkozy n'est peut-être pas la place de l'islam en France et son exclusion du champ politique, mais au contraire le retour en force du religieux dans le champ politique et la disparition de l'influence de la laïcité dans la République française. Le retour du fait religieux en France, la guerre menée par Nicolas Sarkozy et une fraction des intellectuels, du peuple et des politiques de gauche, contre les loges maçonniques, laïques, peuvent très bien s'expliquer par une volonté de remise en cause de la laïcité et par effet domino de la République elle-même, c'est-à-dire de la démocratie et de ses valeurs républicaines ; le remplacement du tryptique «liberté, égalité, fraternité» par celui «travail, famille, patrie» ...

Nous nous travaillerions alors véritablement face à un débat particulièrement nauséabonneux, comme je le mentionnais dans ma réflexion précédente, non pas du fait de l'exclusion des croyants d'une autre religion monothéiste, qui poserait le problème de sa capacité d'inclusion et d'acceptation dans la société française, dans le fait politique et dans les cités ouvrières, et enfin de sa capacité de violence extrêmiste et ses liaisons avec des groupes terroristes, mais du fait au contraire de l'exclusion des laïcs et des athées de l'identité française, et du retour de l'expérience fascisante de l'état de Vichy, de la Nation française, et de la fin de la démocratie et de la République en France.

Que signifie alors parler de laïcité en France et d'anticléricalisme ? Quelle part ces notions ont-elles pour la démocratie et pour la République en France ? Les français y sont-ils particulièrement attachés ? Et surtout en quoi ces notions sont-elles fondamentalement opposées à celles désormais véhiculées par les puissants de notre société et notamment par le premier d'entre eux, ou plutôt par le VRP, Nicolas Sarkozy ? Il est clair que les concepts d'élitisme et de bling-bling auxquels il est viscéralement attaché et dans lesquels il a grandi et il a élevé ses enfants sont complètement étrangers au tryptique fondateur de notre nation, à savoir l'égalité de tous devant la loi et la justice, la fraternité entre les hommes, et la liberté garantie par l'état et par la loi. A la place, le gouvernement actuel de la France nous vend les concepts d'inégalité au bénéfice des riches et des puissants, la remise en cause de toutes les protections sociales, et la mise en coupe réglée, sous surveillance de tous ceux qui ne sont pas riches, puissants et dans la norme, que ce soit les étrangers, les pauvres, les jeunes ou les contestataires de gauche ou d'ailleurs ...

Mais en quoi le fait religieux peut-il préparer le retour des fascismes et la fin de la démocratie ?

 

 

Réflexion quatre (6 décembre 2009)
Un sujet de débat qui sent mauvais ?

Magnifique reportage télévisé critique regardé hier sur le débat sur l'identité nationale. Le débat sur l'identité nationale lancé par Eric Besson, ministre transfuge du parti socialiste, rallié à Nicolas Sarkozy au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2007, présente-t-il des relents fascistes et vichyistes ? Une réflexion somme toute naturelle sur ce que veut dire être français peut-elle avoir des connotations dangeureuses selon les hommes politiques qui la mettent en oeuvre ? Forcément ! Mais est-ce le cas du gouvernemen de Nicolas Sarkozy ?

S'interroger sur la signification d'être français peut être positif, mais ce reportage rappelait surtout que cela dépendait avant tout de ceux qui sont appelés à s'exprimer et à en déterminer le sens. Si les seules personnes qui interviennent sur le sujet sont de vieux retraités blancs de sexe masculin, à l'image de notre représentation nationale à l'Assemblée nationale, l'image de l'identité nationale qui en ressortira sera alors une monstrueuse uniformité gallo-masculine, d'où l'étranger et la jeunesse seront complètement exclus.

Un tel débat n'aurait de sens que si c'est la jeunesse française, dans toute sa diversité, qui est écoutée et interviewée. C'est elle qui représente la France de demain ; pas les vieux retraités qui monopolisent les fonctions électives françaises, ni les quadragénaires en voie d'uniformisation rapide et de notabilisation ... Un objet de débat, c'est forcément un dialogue entre deux visions du monde, entre d'un côté une jeunesse qui découvre la citoyenneté et ses droits et ses devoirs, et d'un autre côté, des générations plus âgées qui doivent se pousser pour lui laisser une place, dans le monde du travail, dans l'entreprise, mais également dans la vie sociale et politique.

Aussi, le débat sur l'identité nationale est une aberration et une horreur ; confisquée par un pouvoir politique qui en a déjà une idée arrêtée et des propositions de réponse toutes faites, confisquée par un groupuscule nauséabonneux de vieux militants UMP encartés qui se succèdent dans les réunions publiques ...

Ce qui aurait pu être une belle idée ... se mettre d'accord sur ce que recouvre cette notion de France et de français, sur les outils publics qui auraient pu paraître indispensable pour magnifier une telle appartenance ... sentira en fait la naphtaline et le renfermé, le vieillot et le rance, la honte et le racisme ... Il y aura ainsi d'un côté les vieux français ; de l'autre les 'autres', les jeunes, les noirs, les arabes, les pas français et pas vieux ...


Réflexion trois (19 novembre 2009)
Un grand bouleversement ...

Idée née d'une discussion avec un de mes lecteurs et amis ... Johny ... Cette impression d'un grand bouleversement de la société française, de l'identité de la France. La plus récente de ces modifications de notre identité est venue avec la disparition du service militaire, dont j'ai déjà parlé. Le service national certes ne respectait plus son objectif de mêler les origines et les milieux sociaux chez les jeunes hommes obligés de faire leur service, mais il participait néanmoins à une création de l'identité nationale à la française. Je continue de penser qu'il correspondait à une forme de rite d'initiation à la française, certes inutile, certes sans intérêt, certes perte de temps, mais par lequel passait toutes les générations les unes après les autres ... On devenait un homme, on commençait une vie active, on travaillait sans crainte d'être incorporé, on était libéré de ses obligations militaires, après cette année passait à servir son pays ... sauf à réussir à en être exempté ...

Les rites d'initiation, comme le service militaire français, n'ont pas vocation à être intéressant ou formateur ... Au contraire, ils se doivent d'être douloureux, ils se doivent de marquer les gens dans leur chair ... On peut peut-être imaginer une société sans rite initiatique et sans rêve fédérateur ... Mais j'ignore ce à quoi peut ressembler une telle société ... et si de nouveaux rites d'initiation ne viennent pas spontanément remplacer le vide existant, comme des émeutes urbaines ... Après tout, un grand philosophe disait que la nature a horreur du vide ...

Mais la disparition du service militaire n'est pas le seul bouleversement qu'ait connu la France. Il y a aussi eu la disparition beaucoup plus ancienne du rôle fédérateur des syndicats et des mouvements ouvriers, au cours des années 1960-1970. Cette disparition est évidemment liée à la tertiarisation de l'activité économique française, au déclin de l'industrialisation de la France et à la croissance de l'emploi tertiaire. La montée du chômage dans les années 1970 lié à la fermeture des sites industriels, des sites miniers ou sidérurgiques, fortement syndiqués et la montée de l'emploi tertiaire, dans des entreprises de taille réduite, où la syndicalisation devient plus faible, plus difficile, nous a conduit à cette situation absurde d'un taux de syndicalisation de 7% de la population active française, tenant en plus compte de secteurs entiers très fortement syndicalisés comme l'éducation nationale ou la fonction publique territoriale et les administrations centrales. Mais le rôle fédérateur et intégrateur des syndicats de salariés à l'égard des jeunes générations de travailleurs a complètement disparu, laissant place à un individualisme exacerbé dans les relations de travail, parallèlement à la montée d'un stress au travail croissant laissant les salariés complètement désarmés et abandonnés à la solitude.

Les années 1960 et 1970 ont également vu la disparition du rôle fédérateur dévolu à l'église. Rôle attesté par de nombreux observateurs de cette période. A ce sujet, on peut lire cet article du Monde d'il y a quelques jours sur une ville française, à travers le regard que lui portait Jean Fourastié ...
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/18/comment-la-france-a-change-en-trente-ans-douelle-village-temoin_1268785_3224.html
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/18/comment-la-france-a-change-en-trente-ans-douelle-village-temoin_1268785_3224_1.html

L'église en ce temps-là était encore un lieu de rencontre, un lieu fédérateur d'une identité à la française ... Evidemment, à cette époque déjà, nombre d'observateurs regrettaient le temps des années 1920-1930 où le curé était le centre des villages français ... Le passé est toujours idéalisé à l'aune du futur qui inquiète, et ce grand débat sur l'identité nationale ne peut pas échapper à cette crainte, à laquelle je m'emploie activement en publiant cette réflexion sur un passé idéalisé ...

Mais on ne peut pas non plus nier cette évolution de la société française. La société française d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec la société française qui continue d'exister dans nos mémoires, que l'on continue de voir fonctionner, en laquelle nombre de nos compatriotes continuent de croire ... Ce qui est clair, c'est que plusieurs concepts fédérateurs de l'identité nationale française ont disparu au cours de ces dernières décennies, et que seul un néant a remplacé. Quels concepts fédérateurs les ont remplacé actuellement ? Quelque chose fédère-t-il la nation française aujourd'hui ?

Une troisième révolution a touché la société française. Elle concerne le rôle des femmes et leur place croissante dans la vie économique, qui s'est accompagné, malgré leur investissement important demeurant auprès de leurs enfants, par une diminution de leur influence fédératrice sur la vie familiale et sur leurs enfants ... Je prends peut-être ici des accents à la Douillet ... Mais je ne souhaite ici que rendre compte d'une évolution ... L'évidente modification de l'influence des femmes dans la vie des familles et dans l'éducation de leurs enfants, en liaison avec leur rentrée massive dans le travail salarié hors de la maison, qui n'a pu rester inchangée.

Comment parler d'une identité nationale dans une société en voie de déstructuration, ou de restructuration, comme la société française actuelle ? Sacrée question à résoudre, pour laquelle je n'ai pas de réponse ... Merci de vos réponses ... Problème néanmoins ; je doute que Nicolas Sarkozy et ses portes flingues disposent de meilleures idées ou de réponses à cette question ... à part bien sûr l'usage du kärcher ...

 
Réflexion deux (16 novembre 2009)
L'existence de liens et de projets communs ...

Selon moi, le propre d'une identité nationale, le propre d'être français, implique l'existence d'un certain nombre d'éléments communs. Tautologie, évidemment. Mais quels peuvent être ces éléments communs, ces projets communs ? Un ami (Nolats) en a cité un certain nombre : « la solidarité, le sens du bien supérieur, le rôle régulateur de l'état » ... Selon moi, ces éléments communs ne sont cependant pas tellement partagés dans notre société. Et ils ne représentent pas forcément la France, mais devraient vraisemblablement définir toute démocratie plus ou moins réelle, plus ou moins formelle. Ils définissent peut-être même mieux la Grèce antique des cités que la France du vingt-et-unième siècle.

Quels éléments, quels projets communs rassemblent l'identité française. Je vois d'abord et surtout la Langue. La langue française est le premier élément constitutif de cette identité française, de notre fait d'être français. C'est de cette manière, par la généralisation de l'usage du français dans les campagnes, par le biais de l'école, par le biais des hussards noirs de la république française, ces instituteurs qui venaient affronter les particularismes locaux et le pouvoir des curés, que la République française est née, a été ancrée dans les moeurs, en ce début de vingtième siècle, en même temps que ces deux terribles guerres mondiales qui ont également aidé à la naissance d'un patriotisme et d'un nationalisme exacerbés.  Et c'est pour cette raison que les pires adversaires de la nation française, ceux qui se battent pour l'indépendance de certaines de leurs régions, que ce soit en Bretagne, aux Antilles ou à la Réunion, agissent avant tout sur l'enseignement de la langue, contestant cet enseignement du français, pour demander l'usage de la langue régionale (breton, créole, basque ...), pour quelques raisons que ce soit, pour le respect de cultures différentes ou pour la facilité d'enseignement des enfants ... L'enseignement du français et l'usage du français est la première chose qui nous différencie des autres. Evidemment, la France n'est pas le seul pays où le français est la langue véhiculaire. Le français est utilisé dans de nombreux pays africains, en Belgique, au Québec, à l'Ile Maurice, à Madagascar ... et il y sert également de langue d'enseignement. Mais le français est malgré tout ce marqueur d'identité nationale, de reconnaissance dans la nation française, de reconnaissance dans une identité française.

Est-il néanmoins acceptable de stigmatiser ceux qui se refusent à utiliser le français dans leur vie quotidienne pour lui préférer leur langue maternelle ? Que faire à l'égard de ceux qui se refusent à l'usage du français ? Ceux-là peuvent-ils se reconnaître dans des valeurs communes, dans une identité française, qu'ils se refuseraient à donner et à faire partager à leurs enfants ?

Et la France peut-elle se limiter à une langue imposée sans autre projet commun, sans autre projet fédérateur ?

N'en déplaisent à certains, un autre marqueur de l'identité française est le catholiscisme. Evidemment, les agnostiques, les athées sont très nombreux en France. Depuis des siècles, la France n'est plus cette fille aînée de l'Eglise romaine, fêtée à travers ses rois et ses reines. Ce temps est terminé. De même, si tous les villages français arborent encore fièrement le clocher de leur église, les minarets des mosquées gagnent peu à peu les paysages des grandes villes et les appels à la prière des muslins couvrent désormais les carillons des cloches de nos églises ... Mais la France demeure selon moi inséparable de son passé de terre catholique, qui a imprégné ses campagnes, sa terre, son histoire, sa morale, son système d'enseignement, son droit, sa langue ... Et si le fait d'être athée ou catholique ne pose aucun problème identitaire à quelque français que ce soit, il n'en va pas de même de certaines autres religions. Cela se sent notamment dans les prêches religieux respectifs des curés et imams. Il y a interrogation légitime lorsque les imprécations de certains imams condamnent certaines décisions politiques prises par la France ... 

Mais je pars alors du principe que l'on ne saurait être que français, avant tout et par dessus tout. Et je ne reconnais pas la possibilité d'un conflit de légitimité entre le fait de se sentir français et le fait de se sentir autre, par sa religion, par des attaches ou par des origines étrangères. Et je limite alors le fait de se sentir français au patriotisme, à la fierté d'appartenir à la Nation française.


Réflexion une (9 novembre 2009)
L'identité nationale ...

Comment se positionner sur un tel sujet ? Ce n'est vraiment pas si simple. Le fait que ce sujet soit mis en place par un gouvernement aussi libéral que celui de Nicolas Sarkozy/François Fillon n'aide pas des citoyens démocrates comme moi. Le fait que le 'ministre' responsable soit un 'traitre' comme Eric Besson, ex-socialiste, ex-porte-parole de la candidate socialiste, rallié au camp libéral entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2007, n'aide vraiment pas non plus à un débat serein. Mais soyons réaliste, la même proposition venant de son prédécesseur, Brice Hortefeux, ne m'aurait pas plus agréée.

Et malgré tout cela, je ne peux être opposé à une réflexion sur cette identité de la France, sur cette identité des français. Car je ne suis pas non plus pour une France dévoyée, vendue, colonisée par des cultures qui ne sont pas les siennes ... Je ne me satisfais pas d'une France où je ne me reconnaîtrais pas, dans des cultures qui ne sont pas les nôtres, dans des cités où le français n'est plus parlé, dans des classes où la langue véhiculaire employée n'est plus le français ... J'aspire comme de nombreux autres démocrates à des français qui se reconnaîtraient dans des valeurs communes, comme ces américains et américaines qui communient dans les valeurs des Etats-Unis d'Amérique et qui en sont fiers. Car rien ne me paraît plus atroce que ces personnes qui disent avoir fait le choix d'être français, ou qui sont nées français, mais rejettent nos valeurs et nos symboles ...

Dans ces conditions, je ne peux qu'agréer à l'idée de définir ce que j'entends par identité nationale, même si j'entre alors dans le jeu de personnalités politiques que je méprise profondément et dont je regrette la nomination ou l'élection aux plus hautes postes de responsabilité politique. Et même si je m'éloigne alors de la bienpensance socialiste et de gauche qu'il est de bon ton d'exprimer. La citoyenneté française ne devrait pas être ce papier kleenex que certains utilisent juste pour avoir des droits et des allocations, sans se reconnaître aucun devoir ni aucune responsabilité ... De même, certaines valeurs musulmanes sont strictement incompatibles avec la citoyenneté française et même avec la présence sur le sol français ... (même si, me direz-vous, ces mêmes images rétrogrades sur la femme sont également véhiculées par d'anciens champions français et récemment élus députés par des français, et peut-être appelés à des postes de ministres ...).

L'identité nationale devrait être une fierté, la reconnaissance de droits et de devoirs envers la Nation, la reconnaissance de symboles forts, de valeurs supérieures. Et une telle identité, de telles valeurs, ne peuvent être véhiculées par un enseignement idiot et politiquement imposé comme l'enseignement civique à l'école et au collège, ou par la lecture d'une lettre écrite par un jeune condamné à mort à l'époque du dernier conflit mondial ! Une telle identité, de telles valeurs, ne peuvent être véhiculées que par un moment fort dans la vie des jeunes, tel l'ancien service militaire. Sa suppression a peut-être permis de leur faire gagner quelques mois dans leur vie ? Mais cela a surtout fait disparaître un ciment de l'identité national, un creuset où se formait des valeurs communes, une sorte de rite d'initiation au métier de citoyen français, un passage d'une classe d'âge à une autre ... rite d'initiation qui est désormais remplacé par un autre rite, celui des grèves estudiantines, parce que la nature a horreur du vide ...

Voilà ce que le débat sur l'identité nationale appelle comme commentaire de ma part ... Et pour ceux qui aimeraient émettre des réflexions directement, ceux qui veulent tout simplement voir la photographie de l'inénarrable Eric Besson ou lire sa prose officielle dythirambique ... et nauséabonneuse ...
http://www.debatidentitenationale.fr/

Et avec toutes mes excuses pour tous ceux qui ne supporteraient pas les quelques réflexions que ce débat et son sujet m'ont conduit à avancer péremptoirement ...


Saucratès



25/04/2011
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