Des monstres - La noirceur de l'âme humaine
L’affaire Dominique Pelicot, encore
Post scriptum du 28 septembre 2024
Au cours des dernières semaines, je me suis ouvert à deux reprises de ce sordide fait divers, pour exprimer mon malaise. Les lignes qui suivent datent des 16 et 22 septembre 2024.
https://saucrates.blog4ever.com/laffaire-dominique-pelicot-suite
https://saucrates.blog4ever.com/laffaire-dominique-pelicot
Toute personne qui entend parler de cette sordide affaire se pose probablement des questions, qu’il ou elle soit un homme ou une femme, marié ou mariée ou en voie de se marier. Tous les hommes sont-ils comme ces cinquante et quelques hommes qui ont violé et abusé de Mme Pelicot ?
Dans mes réflexions, je faisais une erreur en imaginant qu’ils sont normaux, qu’ils sont comme vous et moi. Que l’on pourrait peut-être agir comme eux dans certaines circonstances. C’est faux. Ces gens ne sont pas comme nous. La plupart de ces hommes sont des monstres. Des personnes dont les perversions, dont la haine, dont les agissements abominables, les séparent du reste de l’humanité, des hommes. Ce n’est pas parce qu’ils sont au nombre de cinquante, qu’une autre cinquantaine de ces violeurs ont échappé à la reconnaissance, ce n’est pas parce qu’ils semblaient bien intégrés, appréciés de leurs proches, bons maris et bons pères, qu’ils représentent l’ensemble des hommes. Ce sont juste des monstres comme il en existe trop. Mais il faut être des monstres pour oser menacer un journaliste suivant leur procès, pour le menacer de «violer également sa mère», tout cela en groupe, en meute comme l’écrit ce journaliste.
Je me suis donc trompé. Ces gens-là ne sont pas des hommes comme vous et moi. Ce sont juste des monstres, des exemplaires de ces millions de monstres dont les armées nazies étaient constituées, dont les bataillions d’un Hamas sont constitués, des monstres pour la plupart sans culpabilité ni aucune honte. Des monstres que notre société doit éliminer, pour un temps suffisamment long.
Je m’inquiétais pour rien. Je ne suis absolument pas comme eux.
Saucratès
L’affaire Dominique Pelicot, suite
Écrit du 22 septembre 2024
Il fallait s’en douter, l’affaire Pelicot devient un symbole de la lutte contre le patriarcat, contre la domination masculine, contre la violence des hommes.
Chaque jour, Le Monde donne la parole à un nouveau groupe victimaire, à une nouvelle prise de position dont l’objet est avant tout de s’afficher, de se mettre en avant, ou de crier sa frustration ou sa haine des hommes. Ainsi samedi 21 septembre 2024, c’était au tour d’un groupe de 200 hommes de proposer une feuille de route pour «lutter contre la domination masculine». Parmi eux, j’ai notamment noté la présence de Guillaume Meurice, cet humoriste licencié par Radio France pour une blague considérée comme de mauvais goût et antisémite du fait d’un rapprochement réitéré entre un célèbre premier ministre israélien et un nazi. Ainsi, on peut être courageux en matière de liberté d’opinion, de liberté de se moquer, et se soumettre au diktat de la lutte imposée contre le patriarcat !
Quelques jours auparavant, le jeudi 19 septembre 2024, c’était au tour de la philosophe Camille Froidevaux-Metterie de publier une tribune pour indiquer que selon elle, selon son mari, selon certains autres hommes, tous les hommes étaient coupables de ce qui s’était passé à Mazan. Que selon elle, tous les hommes devaient se sentir coupables des agissements de Dominique Pelicot et des autres violeurs.
Elle a beau être ‘philosophe’, je ne me retrouve pas dans ce qu’elle écrit. «Il se trouve aussi des femmes pour surenchérir et relancer l’accusation qui fait des féministes des furies aigries détestant les hommes et se complaisant dans une posture victimaire.» Il se trouve évidemment que c’est justement ce que j’ai écrit quelques lignes plus haut. Même si j’y parle de la complaisance du Monde avec la rhétorique féministe.
Je ne suis pas d’accord avec l’idée que nous devons tous nous sentir coupables des agissements de Dominique Pelicot et de la multitude de violeurs normaux qui ont abusé sexuellement de son épouse dans son sommeil.
Je suis néanmoins assez d’accord avec l’idée que cette cinquantaine de violeurs sont des gens plus ou moins normaux, plus ou moins comparables à vous ou à moi. Je suis assez d’accord que l’on puisse penser que ce ne sont pas des monstres. Même si malgré tout, ces gens-là ne sont pas tout à fait sains d’esprit. Il faut aimer le risque pour rechercher des forums comme ‘à son insu’ et y interagir avec des inconnus. Il faut déjà avoir une sexualité limite pour être attiré par une telle prise de risque.
Et c’est bien là que se trouve la clé du problème. Des millions de personnes ont une sexualité bizarre, limite, ou sans limite. Les adeptes de l’échangisme, du voyeurisme, du libertinage. Mais il existe aussi les hommes et les femmes adeptes des relations sadomasochistes, ou du triolisme. Tout ceci pourrait paraître très bizarre à des adeptes d’une sexualité ‘normale’. Avec tous les risques d’une telle appellation. L’homosexualité elle-même est-elle normale ou déviante ?
Évidemment, on me répondra que ce n’est pas de cela dont il est ici question ; c’est du viol et du consentement et je n’en disconviens pas. Simplement, je ne pense pas que l’on doive plus se sentir coupable de cette déviation de Dominique Pelicot et des 50 violeurs, que de toutes les autres déviances sexuelles que des millions d’hommes et de femmes pratiquent également !
Pourtant, moi aussi, j’ai fait état que cette affaire Dominique Pelicot me troublait. Elle me troublait parce que j’ignorais au fond si j’étais un violeur ou non, un malade sexuellement parlant ou non, un monstre ou non. Parce que je n’ai pas cette réponse, parce que moi aussi, je pourrais être attiré par ce versant obscur de la sexualité. Au fond, tous les hommes et peut-être les femmes ont pu un jour penser, même éphémèrement, que la seule façon d’approcher et d’avoir une relation sexuelle avec une très belle femme, ou un très bel homme, était d’user de violence ou de le soumettre par une drogue. Même si ce n’est pas sur le coup, mais simplement ultérieurement, en y repensant, en fantasmant sur ce moment.
Au fond, je suis peut-être potentiellement un monstre, un taré comme tant d’autres de ces violeurs, mais malgré tout, parce que je n’ai pas cédé à cette tentation, à ces éventuels fantasmes, je n’ai pas à me sentir coupable des agissements de Dominique Pelicot, probablement complètement taré sexuellement, ou des cinquante violeurs qu’il a entraîné dans ses fantasmes. Parce qu’il y a un gouffre entre un éventuel fantasme, quel qu’il soit, et son assouvissement, qui plus est lorsqu’il s’agit de blesser l’autre, le ou la violer, le ou la droguer.
Saucratès
Post scriptum : Enfin, il est difficile de se sentir responsable, coupable des agissements de Dominique Pelicot, également coupable d’agressions sexuelles, de tentatives de viol et peut-être de meurtres sur de jeunes conseillères immobilières. Dominique Pelicot s’apparente désormais plus à un monstre qu’à un homme normal comme tout le monde.
L’affaire Dominique Pelicot
L’affaire Dominique Pélicot me trouble. La question n’est pas de savoir comment un homme à peu près normal, non violent avec son épouse, un père aimant et investi, un mari apparemment aimant, a pu organiser pendant dix longues années le viol régulier de son épouse qu’il disait aimer, et qui croyait qu’il l’aimait. La question est plutôt de savoir comment, en tant qu’homme, on peut en arriver là ? Sommes-nous tous des monstres potentiels ?
« Pas de traits de personnalité saillants, rapport à la réalité correct, pas de pathologie mentale, pas d’antécédents psychiatriques, ont énuméré les spécialistes, auxquels Dominique Pelicot avait été présenté ; il avait aussi été qualifié par des proches, au fil de l’instruction, de père incontestablement présent et aimant, très investi dans l’éducation de ses petits-enfants, de patriarche respirant le bonheur, au sein d’une famille très unie.
Dominique Pelicot a travaillé comme ouvrier puis conducteur de travaux dans une entreprise réalisant des installations électriques, puis est devenu agent immobilier, avant de vendre des alarmes, du matériel informatique ou des téléphones. C’était un homme bien inséré, il faisait du sport. Gisèle Pelicot a été le premier et unique amour de sa vie ; ils se sont mariés en 1973 et, malgré quelques turbulences dans les années 2000, renvoyaient l’image d’un couple aimant, sans fausse note ».
Derrière cette façade de normalité, selon les mots du psychiatre Paul Bensussan, Dominique Pelicot a été capable, pendant près de dix ans, de droguer sa femme pour pouvoir la violer et la faire violer dans son sommeil par des dizaines d’inconnus rencontrés sur Internet. Lui qui pratiquait une sexualité ordinaire avec elle lorsqu’elle n’était pas inconsciente laissait alors libre cours à toutes ses paraphilies – ou déviances sexuelles – notamment sa somnophilie aux confins de la nécrophilie pointée par les experts.
Quel ressort de personnalité permet à quelqu’un qui dit aimer son épouse de lui infliger ces scènes, d’assister à sa déchéance, de la mettre en danger ? Comment faire cohabiter cette contradiction vertigineuse ? », ont demandé Stéphane Babonneau et Antoine Camus, les avocats de Gisèle Pelicot.»
Ce procès est à la fois le procès du viol sous l’emprise de la soumission chimique, mais aussi le procès de ce que l’on appelle la normalité. Dominique Pelicot n’est pas seul. Plus d’une cinquantaine d’hommes sont poursuivis pour l’avoir violée dans son sommeil chimique. Et il y a aussi l’histoire d’un autre couple supposément (ou apparemment) aimant, dont le mari, Jean-Pierre M., a aussi fait violer sa femme Sonia (prénom inventé) par ce même Dominique Pelicot avec le même mode opératoire. Une douzaine de fois jusqu’en 2020. Lui aussi était un père et un mari aiment.
Comment peut-on faire cela ? Et en même temps, combien d’entre nous sont hantés par de sombres envies, de sombres pensées, de sombres fantasmes, qu’il nous est impossible de mettre en pratique, de mettre en œuvre, d’assouvir, sans risquer d’ouvrier en encore plus grand les portes de nos fantasmes, de nos envies, de nos pulsions. Pulsions de sexe, pulsions de mort.
C’est au fond mon angoisse. Qui suis-je au fond ? Un monstre ou un ange ? Un violeur en puissance ou un saint ? Comment réagirais-je si j’étais confronté à une semblable situation ? Aurais-je de l’empathie ou bien me transformerais-je en un monstre comme tous ces hommes confrontés à ces tentations ?
Car c’est bien là l’enfer. On n’en sait rien jusqu’à être confronté au choix. De la même manière que les Justes pendant l‘Occupation se trouvèrent contraints à choisir entre dénoncer des juifs à la Gestapo nazie ou à la milice française, ou bien les cacher au péril de leur propre vie, de leurs propres enfants. On se trouve seul face à nos questions, à ce vertige. Aurais-je pu être comme Dominique Pelicot dans une autre situation, aurais-je pu me conduire comme lui, suis-je véritablement différent de lui ? Et en quoi ?
Cette histoire a une autre clé de lecture. Combien d’hommes agissent de cette manière avec leur épouse ? Comment des femmes peuvent-elles donc nous faire confiance, à nous les hommes, si nous donnons libre court à de telles pensées, à de tels fantasmes, à de telles pulsions mortifères ? Si même des hommes apparemment normaux, aimants, bons pères de famille, agissent de cette manière ? Je n’ai pas de réponses, pas de solutions. Juste le vertige devant l’abomination de cette histoire qui révèle une possible béance dans nos réalités. L’écart entre une vie aimante, réglée, tranquille, et les sombres secrets qui peuplent nos pires pensées inavouées.
Saucratès
Barbarie
Barbarie
Par Saucratès
Saint-Denis de La Reunion, dimanche 27 août 2023
Au début de ce mois d’août 2023, une jeune femme de 29 ans a été agressée sauvagement à Cherbourg, par un jeune migrant de 18 ans, au prénom à consonance maghrébine, Oumar N. ou Oumar M.
«La jeune cherbourgeoise de 29 ans a expliqué aux forces de l’ordre qu’elle venait d’être frappé et violée. Son témoignage est glaçant. (…) l’agresseur s’était introduit à son domicile pour la frapper à de multiples reprises, au visage et sur le corps, avant de la violer plusieurs fois, notamment avec un manche à balai.
(…) À son arrivée à l’hôpital Pasteur, la jeune femme a été plongée dans un coma artificiel et admise au bloc opératoire. Plusieurs heures de chirurgie s’en sont suivies. Violée avec un manche de balai, le colon, l’intestin grêle, le péritoine et le diaphragme de la victime ont été perforés. Elle présentait également des fractures sur les côtes. Face à la brutalité de ses blessures, certains membres du personnel ont fondu en larmes.»
On peut évidemment s’interroger sur la barbarie de tels actes, sur l’absence de toute empathie pour leurs victimes ! Que font ces individus en France ? Sont-ils des victimes pour mériter, pour avoir le droit de séjourner en France ? Absence totale d’empathie dans la manière dont le suspect a fini par reconnaître les faits en garde à vue, sans montrer aucune émotion. Selon BFMTV, cet homme compterait déjà 17 mentions au fichier du traitement des antécédents judiciaires, dont un viol sur mineur en 2019 au sein d’un internat socio-éducatif médicalisé et une tentative d’agression sexuelle sur sa petite sœur, en 2022.
Ce qui choque tout autant, ce n’est pas tant la récupération politique de cette barbarie, que la négation par tous les écoles-gaucho bobos du contexte raciste de cette agression. Ne surtout pas faire le moindre lien avec le fait que le barbare est un migrant et un délinquant multirécidiviste. Faisons le procès du patriarcat, excusons le barbare, mais ne faisons surtout aucun lien avec le fait qu’un étranger migrant viole, brutalise sauvagement une jeune femme dans une de nos villes ! Surtout pas !
Tout aussi marquant le fait que Le Monde se garde bien de mettre une ligne dans son magnifique journal écolo-gaucho bobo sur cette triste information, puisque Le Monde tient un discours aussi assimilassionniste que tous les politiques femino-ecolo-gaucho bobos. Mon Dieu, quand une information ne correspond pas au discours assimilassionniste du Journal, alors l’information n’existe pas, elle ne sera pas traitée par le Journal et par ses preux journalistes, mais on pourra peut-etre dénoncer ultérieurement les amalgames réalisés par les extrémistes de droite qui refusent la logique d’assimilation des millions de migrants que Le Monde appelle de ses vœux.
Peut-on faire un parallèle avec le traitement du baiser volé par le Président de la fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales, à l’encontre de Jenni Hermoso, joueuse espagnole, pendant la cérémonie protocolaire après la victoire de l’Espagne en Coupe du monde féminine ?
Chaque heure, chaque minute, nous découvrons un nouveau rebondissement de cette affaire. Désormais, les joueuses de l’équipe féminine championne du monde refuseront d’être sélectionnées tant que Luis Rubiales demeurera Président. Grosso modo, pour Le Monde, comme pour une partie de la presse française, cette monstrueuse agression semble mille fois pire que la barbarie d’Oumar N. ou Oumar M.
Evidemment. Le journal Le Monde est tellement plus à l’aise avec une abominable agression sexuelle d’un homme quadragénaire blanc, image du patriarcat, qui ose des comportements vulgaires à l’égard de femmes pouvant représenter l’étendard de la cause féminine, qu’avec la barbarie commise par un si gentil migrant d’origine étrangère. Pour Le Monde, ce pauvre jeune homme est une victime. Ah, le coupable aurait été un méchant blanc quadragénaire appartenant au monde patriarcal, cela leur aurait permis de fustiger l’abominable patriarcat. Donc là, ce genre de journalistes va mettre en cause la pornographie devant laquelle les jeunes gens sont sans défense …
L’Espagne semble désormais avoir lancé une guerre civile à l’encontre des hommes, comme dans les pays nordiques. Ces mêmes types d’actes auraient-ils eu les mêmes répercussions si Luis Rubiales avait eu le même comportement avec un homme. Les comportements des sportifs entre eux, à se porter en triomphe, posent-ils véritablement problème ou bien tout ceci n’est-il qu’un faux prétexte pour attaquer une nouvelle fois les hommes ? Au fond, le virilisme des sportifs n’est absolument pas compatible avec la féminisation du sport et l’absence de toute interaction possible entre les hommes et les sportives, ou avec l’appartenance à la mouvance LGBTQIA+.
La solution aujourd’hui imposée est de supprimer toute forme de virilité dans le sport, pour que les femmes et les LGBTQIA+ puissent se sentir désormais chez eux. Sans oublier le petit truc bassement financier : que tout le monde, hommes, femmes ou LGBTQIA+ gagnent autant.
Et après tout, cette infâme agression sexuelle est tellement plus importante que la pauvre agression barbare de ce si gentil et adorable Oumar N. ou Oumar M. Combien faudra-t-il de milliers d’actes de barbarie de la sorte de la part de migrants africains pour que Le Monde s’y intéresse. Pourtant un baiser forcé de Luis Rubiales suffit bien lui !
Saucratès
Post Scriptum : Suis-je abominable ou raciste de réagir de cette manière à cet acte de barbarie, d’un barbare dont on ne connaît que le prénom et l’âge, et dont on suppose qu’il s’agit d’un jeune d’une famille de migrants ou d’immigrés ? Probablement … Mais n’est-il pas tout aussi criminel de laisser ce genre de barbare en liberté dans nos villes, en attendant qu’il attaque et agresse une autre personne, et de faire en sorte qu’aucune mesure d’expulsion ne puisse être prise contre lui, sous prétexte qu’il était mineur ou que le reste de sa famille est hébergé en France ? Et de penser qu’il sortira de prison probablement dans très peu de temps, et qu’il recommencera, et qu’il tuera ce jour-là ? Parce que notre justice, les juges, les avocats, sont laxistes et font tout pour faire sortir le plus vite possible ces barbares.
Et là-dessus, Le Nouvel Observateur nous pond un article pour nous demander si nous sommes dignes face aux migrants, pour nous interroger sur les raisons pour lesquelles nous privons les personnes migrantes de leur dignité. Mais combien de ces migrants, ou leurs enfants, tueront nos femmes, nos enfants, nos vieux parents ? Comment ne pas y penser avant de les laisser rentrer dans notre pays ?
Dans un second temps, il y a toute une polémique sur une comparaison entre les polices françaises et allemandes, et dans leurs conceptions du maintien de l’ordre. Mais le problème n’est-il pas justement que l’on ne puisse pas simplement comparer les peuples français et allemands ? Sont-ils comparables en matière de respect des lois et des règles, que ce soit sur les routes ou dans les villes, sans même penser à nos cités et nos banlieues ghettoïsées.
https://www.francebleu.fr/infos/societe/violences-policieres-pourquoi-les-allemands-semblent-moins-touches-par-ce-fleau-1606922983
Français ou Allemand, nous n’avons absolument rien de comparables face aux lois et aux règles. Les français, de toutes origines, considèrent que les lois et les règles ne les concernent pas, et ils ne les respectent le plus souvent qu’en raison de la peur du gendarme. Sans gendarmes, sans vidéo et sans contrôle, une majorité d’automobilistes, de citoyens, ne respectent pas les limites de vitesse, les interdictions de dépassement ou l’interdiction de voler dans les magasins … et cela semble encore pire chez les jeunes originaires des cités, des banlieues, tandis que face à un contrôle, les jeunes ou vieux délinquants chercheront par tout moyen à fuir les contrôles de police, au mépris de la vie des autres usagers de la route ou ailleurs, au mépris de leur propre vie. Et de toute façon, si ils meurent, leurs frères se révolteront et brûleront les villes et les poubelles.
Et pourtant, il suffirait qu’ils s’arrêtent et se laissent contrôler. Il suffirait qu’ils ne soient plus des barbares inculturés…
C’est une question d’éducation, de morale. Accepter que l’on a violer une loi ou une règle et que l’on doit accepter la conséquence de notre faute. Ou bien, plus simplement, ne pas violer les lois et les règles et agir partout et tout le temps en fonction de ces lois et de ces règles. Être allemand en quelque sorte.
Irresponsabilité pénale et psychiatrie - Le meurtre de Sarah Halimi impuni
Saint-Denis de La Reunion, samedi 17 avril 2021
Pour mon article de ce jour, je vais aborder un sujet fortement médiatisé de ces derniers jour traitant du jugement de la Cour de cassation sur l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi.
https://laregledujeu.org/2019/12/24/35468/affaire-sarah-halimi-une-terrible-et-etrange-defaite/
Sarah Halimi était une 'vieille' dame de religion juive, massacrée et assassinée par son voisin de religion musulmane, Kobili Traoré, simplement parce qu’elle était juive. Et pourtant, les juges de plusieurs juridictions, et en dernier ceux de la Cour de Cassation, ont estimé que le discernement de Kobili Traoré était aboli. Il était ouvertement et modérément antisémite et pourtant cela n’a pas suffit pour caractériser le crime de haine et l’assassinat terroriste.
Le 4 avril 2017, en pleine nuit, «Kobili Traoré, 27 ans, de confession musulmane, fait irruption chez sa voisine de 65 ans, Lucie Attal aussi appelée Sarah Halimi. Aux cris de Allahou akbar, il la roue de coups en récitant des versets du Coran, avant de la jeter par-dessus le balcon de leur HLM de Belleville, dans l’est de Paris».
Il n’y aura donc pas de procès pour sa famille et ses proches. Son assassin restera peut-être interné pendant une période de vingt ans en hôpital psychiatrique, ou pas, selon les décisions des psychiatres qui l’examineront. Il est peut-être même déjà dehors, à préméditer un nouveau crime.
A croire d’ailleurs qu’il existe une malédiction sur les noms de famille. Ou bien qu’il existe une malédiction à porter un nom de famille juif en France. Après Ilan Halimi assassiné sauvagement pour des motifs antisémites, c’est au tour de Sarah Halimi d’être assassinée pour les mêmes motifs, parce qu’elle était juive ! Ilan Halimi avait été enlevé, séquestré et assassiné parce que les membres du groupe des Barbares croyaient que tous les juifs étaient riches ; et Sarah Halimi sera également assassiné parce que son meurtrier était persuadé que les juifs contrôlent tout, tout le monde ! Il aurait fait une crise mystique !
https://laregledujeu.org/2021/04/14/36979/les-trois-vies-perdues-dilan-halimi/
On ne parle pas du nom de famille Traoré, comme Kobili, ou Adama et ses frères Yssouphou, Cheikne, Bagui, Yacouba, condamnés pour des faits de délinquance, avant de devenir des symboles de la lutte contre les violences policières ou judiciaires.
En parallèle, les médias donnent une grande importance au témoignage du psychiatre en milieu pénitentiaire Cyrille Canet, qui vient de démissionner de la direction du service médico-psychologique de la prison de la Santé à Paris.
Selon Cyrille Canet, les malades mentaux n’ont rien à faire en prison et devraient être placé en hôpitaux psychiatriques pour pouvoir y être soignés. La prison ne serait pas fait pour eux, mais les moyens dévolus à la psychiatrie seraient insuffisants pour permettre d’y accueillir toutes les personnes malades mentales qui seraient de fait emprisonnées par manque d’espace en hôpitaux psychiatriques. De l’hôpital, à la rue, de la rue à la délinquance pour s’en sortir, puis de la délinquance à la prison !
Admirable débat à un moment extrêmement pertinent. Pour clarifier les choses, à prime abord, je suis favorable à la peine de mort pour tout assassinat abominable, pour tout crime odieux, et donc pour tout meurtre terroriste. Il ne peut y avoir aucun espoir de rédemption pour ces monstres, et seule la mort peut apporter une réponse adéquate de la part de notre société.
Contrairement aux magnifiques idées de Cyrille Canet, la prison n’est pas là, n’est pas faite, pour réinsérer des criminels repentis ! La prison est la réponse insatisfaisante élaborée par une société beaucoup trop libérale pour isoler des criminels et pour les punir, pour leur faire payer leurs crimes. La solution russe des goulags ou chinoise des camps de redressement, voire la solution américaine d’enfermement à vie, sont bien plus pertinentes que la solution française. Les seules personnes pour lesquelles la prison française serait réellement un enfer seraient pour les personnes comme moi, des malheureux citoyens qui pourraient être condamnés éventuellement pour des accidents de la route ou de crimes de cols blancs (harcèlement moral, détournements de fonds ...) ou de petits délits mineurs.
Que conclure de tout cela.
—> Une absence de justice apportée à la victime de ce meurtre abominable, évidemment.
—> Un exemple offert à chaque futur terroriste, qui pourra désormais arguer de l’abolition de son discernement après chaque assassinat terroriste, aussi.
—> L’inadéquation de la réponse de la justice française, incapable de punir des terroristes et des monstres, et de la psychiatrie française, qui est confrontée à la perversion du terrorisme islamique mais qui continue à utiliser une grille de lecture marxiste et victimaire dépassée, alors que l'explication de tout ceci est l’islamisation rampante de la société française et des cités populaires. Ceci n’est qu’une guerre civile où la lutte contre les violences policières n’est qu’un outil pour faire de ces cités urbaines une zone hors du droit français, c’est-à-dire non pas une zone de non-droit, mais une zone où le droit sera le droit des gangs, le droit islamique, mais pas le droit français.
Certes, la psychiatrie et la psychanalyse sont capables d’offrir une grille de lecture pertinente de ce qui ne va pas chez nous, de nos psychoses, de nos désordres. Mais n’est-il pas exagéré de croire qu’elles peuvent offrir une réponse à ces gens qui sont des monstres, à ces fous meurtriers, à ces assassins qui ont goûté au sang et à la terreur de leurs victimes ? On tue bien des chiens parce qu’ils ont goûté au sang humain, pourquoi ne tue-t-on pas ces monstres qui tuent des innocents pour leur plaisir ?
La justice et la psychiatrie française sont devenues folles. Ils auraient aujourd’hui à juger les responsables nazis de l’Holocauste, Hitler, Himmler ... qu’ils les considereraient comme des malades mentaux dont le dicernement était aboli pendant ces années de guerre et qui les gracieraient sous prétexte qu’ils ne seraient pas responsables de leurs actes !
Soyons clair, Kobili Traoré aurait dû être jugé pour le meurtre de Sarah Halimi, et dans l’absolu, il aurait du être condamné à mort. Pour la même raison que comme des millions de français, j’ai trouvé extraordinaire que le meurtrier de Samuel Paty ait été tué lors de son arrestation par les Forces de l’ordre. Il eut été abominable que des avocats, des psychiatres lui permettent d’échapper à un procès, qu’il ressorte vivant de prison pour commettre à nouveau des meurtres dans quelques années ! Ce monstre ne mérite d'ailleurs même pas que l’on se souvienne de son nom autrement qu’à travers celui de sa victime. Il est heureux qu’il ait été abattu. Et heureusement, nul avocat, nul défendeur, n’ont osé s’attaquer, porté plainte contre les courageux policiers qui l’ont abattu. La peine de mort eusse encore exister qu’ils n’auraient pas été obligés de l’abattre pour permettre que la justice humaine soit prononcée.
Ce sera tout pour ce soir !
Saucratès