Critiques de notre temps

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Des monstres - La noirceur de l'âme humaine


Barbarie

Barbarie 

Par Saucratès 

Saint-Denis de La Reunion, dimanche 27 août 2023

 

Au début de ce mois d’août 2023, une jeune femme de 29 ans a été agressée sauvagement à Cherbourg, par un jeune migrant de 18 ans, au prénom à consonance maghrébine, Oumar N. ou Oumar M.

 

«La jeune cherbourgeoise de 29 ans a expliqué aux forces de l’ordre qu’elle venait d’être frappé et violée. Son témoignage est glaçant. (…) l’agresseur s’était introduit à son domicile pour la frapper à de multiples reprises, au visage et sur le corps, avant de la violer plusieurs fois, notamment avec un manche à balai.

  

(…) À son arrivée à l’hôpital Pasteur, la jeune femme a été plongée dans un coma artificiel et admise au bloc opératoire. Plusieurs heures de chirurgie s’en sont suivies. Violée avec un manche de balai, le colon, l’intestin grêle, le péritoine et le diaphragme de la victime ont été perforés. Elle présentait également des fractures sur les côtes. Face à la brutalité de ses blessures, certains membres du personnel ont fondu en larmes.»

  

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/un-jeune-de-18-ans-mis-en-examen-pour-viol-avec-actes-de-barbarie-sur-une-femme-dans-la-manche-20230813_Z7723V4X75AVTCG62TRPZXYNQ4/

  

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/viol-de-cherbourg-le-lourd-casier-de-l-agresseur-presume-9880160

 

On peut évidemment s’interroger sur la barbarie de tels actes, sur l’absence de toute empathie pour leurs victimes ! Que font ces individus en France ? Sont-ils des victimes pour mériter, pour avoir le droit de séjourner en France ? Absence totale d’empathie dans la manière dont le suspect a fini par reconnaître les faits en garde à vue, sans montrer aucune émotion. Selon BFMTV, cet homme compterait déjà 17 mentions au fichier du traitement des antécédents judiciaires, dont un viol sur mineur en 2019 au sein d’un internat socio-éducatif médicalisé et une tentative d’agression sexuelle sur sa petite sœur, en 2022.

 

Ce qui choque tout autant, ce n’est pas tant la récupération politique de cette barbarie, que la négation par tous les écoles-gaucho bobos du contexte raciste de cette agression. Ne surtout pas faire le moindre lien avec le fait que le barbare est un migrant et un délinquant multirécidiviste. Faisons le procès du patriarcat, excusons le barbare, mais ne faisons surtout aucun lien avec le fait qu’un étranger migrant viole, brutalise sauvagement une jeune femme dans une de nos villes ! Surtout pas !

 

https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/viol-barbare-a-cherbourg-le-suspect-reconnait-les-faits-et-les-politiques-s-en-emparent

 

Tout aussi marquant le fait que Le Monde se garde bien de mettre une ligne dans son magnifique journal  écolo-gaucho bobo sur cette triste information, puisque Le Monde tient un discours aussi assimilassionniste que tous les politiques femino-ecolo-gaucho bobos. Mon Dieu, quand une information ne correspond pas au discours assimilassionniste du Journal, alors l’information n’existe pas, elle ne sera pas traitée par le Journal et par ses preux journalistes, mais on pourra peut-etre dénoncer ultérieurement les amalgames réalisés par les extrémistes de droite qui refusent la logique d’assimilation des millions de migrants que Le Monde appelle de ses vœux. 
 

Peut-on faire un parallèle avec le traitement du baiser volé par le Président de la fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales, à l’encontre de Jenni Hermoso, joueuse espagnole, pendant la cérémonie protocolaire après la victoire de l’Espagne en Coupe du monde féminine ? 

 

https://www.lemonde.fr/football/article/2023/08/21/le-president-de-la-federation-royale-espagnole-de-football-s-excuse-apres-avoir-embrasse-de-force-une-joueuse_6186103_1616938.html

 

Chaque heure, chaque minute, nous découvrons un nouveau rebondissement de cette affaire. Désormais, les joueuses de l’équipe féminine championne du monde refuseront d’être sélectionnées tant que Luis Rubiales demeurera Président. Grosso modo, pour Le Monde, comme pour une partie de la presse française, cette monstrueuse agression semble mille fois pire que la barbarie d’Oumar N. ou Oumar M.

 

Evidemment. Le journal Le Monde est tellement plus à l’aise avec une abominable agression sexuelle d’un homme quadragénaire blanc, image du patriarcat, qui ose des comportements vulgaires à l’égard de femmes pouvant représenter l’étendard de la cause féminine, qu’avec la barbarie commise par un si gentil migrant d’origine étrangère. Pour Le Monde, ce pauvre jeune homme est une victime. Ah, le coupable aurait été un méchant blanc quadragénaire appartenant au monde patriarcal, cela leur aurait permis de fustiger l’abominable patriarcat. Donc là, ce genre de journalistes va mettre en cause la pornographie devant laquelle les jeunes gens sont sans défense …

 

L’Espagne semble désormais avoir lancé une guerre civile à l’encontre des hommes, comme dans les pays nordiques. Ces mêmes types d’actes auraient-ils eu les mêmes répercussions si Luis Rubiales avait eu le même comportement avec un homme. Les comportements des sportifs entre eux, à se porter en triomphe, posent-ils véritablement problème ou bien tout ceci n’est-il qu’un faux prétexte pour attaquer une nouvelle fois les hommes ? Au fond, le virilisme des sportifs n’est absolument pas compatible avec la féminisation du sport et l’absence de toute interaction possible entre les hommes et les sportives, ou avec l’appartenance à la mouvance LGBTQIA+. 
 

La solution aujourd’hui imposée est de supprimer toute forme de virilité dans le sport, pour que les femmes et les LGBTQIA+ puissent se sentir désormais chez eux. Sans oublier le petit truc bassement financier : que tout le monde, hommes, femmes ou LGBTQIA+ gagnent autant.

 

Et après tout, cette infâme agression sexuelle est tellement plus importante que la pauvre agression barbare de ce si gentil et adorable Oumar N. ou Oumar M. Combien faudra-t-il de milliers d’actes de barbarie de la sorte de la part de migrants africains pour que Le Monde s’y intéresse. Pourtant un baiser forcé de Luis Rubiales suffit bien lui !

 

 

Saucratès

 

 

Post Scriptum : Suis-je abominable ou raciste de réagir de cette manière à cet acte de barbarie, d’un barbare dont on ne connaît que le prénom et l’âge, et dont on suppose qu’il s’agit d’un jeune d’une famille de migrants ou d’immigrés ? Probablement … Mais n’est-il pas tout aussi criminel de laisser ce genre de barbare en liberté dans nos villes, en attendant qu’il attaque et agresse une autre personne, et de faire en sorte qu’aucune mesure d’expulsion ne puisse être prise contre lui, sous prétexte qu’il était mineur ou que le reste de sa famille est hébergé en France ? Et de penser qu’il sortira de prison probablement dans très peu de temps, et qu’il recommencera, et qu’il tuera ce jour-là ? Parce que notre justice, les juges, les avocats, sont laxistes et font tout pour faire sortir le plus vite possible ces barbares.

 
Et là-dessus, Le Nouvel Observateur nous pond un article pour nous demander si nous sommes dignes face aux migrants, pour nous interroger sur les raisons pour lesquelles nous privons les personnes migrantes de leur dignité. Mais combien de ces migrants, ou leurs enfants, tueront nos femmes, nos enfants, nos vieux parents ? Comment ne pas y penser avant de les laisser rentrer dans notre pays ?


https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20230808.OBS76716/sommes-nous-dignes-face-aux-migrants.html?dicbo=v2-2Hm956B

 
Dans un second temps, il y a toute une polémique sur une comparaison entre les polices françaises et allemandes, et dans leurs conceptions du maintien de l’ordre. Mais le problème n’est-il pas justement que l’on ne puisse pas simplement comparer les peuples français et allemands ? Sont-ils comparables en matière de respect des lois et des règles, que ce soit sur les routes ou dans les villes, sans même penser à nos cités et nos banlieues ghettoïsées.
 
https://www.francebleu.fr/infos/societe/violences-policieres-pourquoi-les-allemands-semblent-moins-touches-par-ce-fleau-1606922983

 

https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/lallemagne-un-modele-pour-la-police-francaise-pas-si-sur

 

Français ou Allemand, nous n’avons absolument rien de comparables face aux lois et aux règles. Les français, de toutes origines, considèrent que les lois et les règles ne les concernent pas, et ils ne les respectent le plus souvent qu’en raison de la peur du gendarme. Sans gendarmes, sans vidéo et sans contrôle, une majorité d’automobilistes, de citoyens, ne respectent pas les limites de vitesse, les interdictions de dépassement ou l’interdiction de voler dans les magasins … et cela semble encore pire chez les jeunes originaires des cités, des banlieues, tandis que face à un contrôle, les jeunes ou vieux délinquants chercheront par tout moyen à fuir les contrôles de police, au mépris de la vie des autres usagers de la route ou ailleurs, au mépris de leur propre vie. Et de toute façon, si ils meurent, leurs frères se révolteront et brûleront les villes et les poubelles.

 

Et pourtant, il suffirait qu’ils s’arrêtent et se laissent contrôler. Il suffirait qu’ils ne soient plus des barbares inculturés… 

 

C’est une question d’éducation, de morale. Accepter que l’on a violer une loi ou une règle et que l’on doit accepter la conséquence de notre faute. Ou bien, plus simplement, ne pas violer les lois et les règles et agir partout et tout le temps en fonction de ces lois et de ces règles. Être allemand en quelque sorte.


27/08/2023
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Irresponsabilité pénale et psychiatrie - Le meurtre de Sarah Halimi impuni

Saint-Denis de La Reunion, samedi 17 avril 2021

 

Pour mon article de ce jour, je vais aborder un sujet fortement médiatisé de ces derniers jour traitant du jugement de la Cour de cassation sur l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi. 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/14/mort-de-sarah-halimi-la-cour-de-cassation-confirme-l-irresponsabilite-de-son-meurtrier-qui-ne-sera-pas-juge_6076764_3224.html

 

https://www.la-croix.com/Sarah-Halimi-pas-proces-meurtrier-irresponsabilite-penale-confirmee-cassation-2021-04-14-1301150905

 

https://laregledujeu.org/2019/12/24/35468/affaire-sarah-halimi-une-terrible-et-etrange-defaite/

 

Sarah Halimi était une 'vieille' dame de religion juive, massacrée et assassinée par son voisin de religion musulmane, Kobili Traoré, simplement parce qu’elle était juive. Et pourtant, les juges de plusieurs juridictions, et en dernier ceux de la Cour de Cassation, ont estimé que le discernement de Kobili Traoré était aboli. Il était ouvertement et modérément antisémite et pourtant cela n’a pas suffit pour caractériser le crime de haine et l’assassinat terroriste.

 

Le 4 avril 2017, en pleine nuit, «Kobili Traoré, 27 ans, de confession musulmane, fait irruption chez sa voisine de 65 ans, Lucie Attal aussi appelée Sarah Halimi. Aux cris de Allahou akbar, il la roue de coups en récitant des versets du Coran, avant de la jeter par-dessus le balcon de leur HLM de Belleville, dans l’est de Paris».

 

Il n’y aura donc pas de procès pour sa famille et ses proches. Son assassin restera peut-être interné pendant une période de vingt ans en hôpital psychiatrique, ou pas, selon les décisions des psychiatres qui l’examineront. Il est peut-être même déjà dehors, à préméditer un nouveau crime. 

 

A croire d’ailleurs qu’il existe une malédiction sur les noms de famille. Ou bien qu’il existe une malédiction à porter un nom de famille juif en France. Après Ilan Halimi assassiné sauvagement pour des motifs antisémites, c’est au tour de Sarah Halimi d’être assassinée pour les mêmes motifs, parce qu’elle était juive ! Ilan Halimi avait été enlevé, séquestré et assassiné parce que les membres du groupe des Barbares croyaient que tous les juifs étaient riches ; et Sarah Halimi sera également assassiné parce que son meurtrier était persuadé que les juifs contrôlent tout, tout le monde ! Il aurait fait une crise mystique !

https://laregledujeu.org/2021/04/14/36979/les-trois-vies-perdues-dilan-halimi/

 

On ne parle pas du nom de famille Traoré, comme Kobili, ou Adama et ses frères Yssouphou, Cheikne, Bagui, Yacouba, condamnés pour des faits de délinquance, avant de devenir des symboles de la lutte contre les violences policières ou judiciaires.

 

https://www.20minutes.fr/justice/2525427-20190524-val-oise-deux-freres-adama-traore-condamnes-prison-ferme-trafic-drogue

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/bagui-le-frere-d-adama-traore-renvoye-aux-assises-pour-tentative-d-assassinat-02-07-2019-8108172.php

 

En parallèle, les médias donnent une grande importance au témoignage du psychiatre en milieu pénitentiaire Cyrille Canet, qui vient de démissionner de la direction du service médico-psychologique de la prison de la Santé à Paris. 

 

https://www.franceinter.fr/societe/detenus-malades-psychiatriques-le-docteur-canetti-alerte-sur-un-recours-trop-systematique-a-l-isolement


Selon Cyrille Canet, les malades mentaux n’ont rien à faire en prison et devraient être placé en hôpitaux psychiatriques pour pouvoir y être soignés. La prison ne serait pas fait pour eux, mais les moyens dévolus à la psychiatrie seraient insuffisants pour permettre d’y accueillir toutes les personnes malades mentales qui seraient de fait emprisonnées par manque d’espace en hôpitaux psychiatriques. De l’hôpital, à la rue, de la rue à la délinquance pour s’en sortir, puis de la délinquance à la prison !

 

Admirable débat à un moment extrêmement pertinent. Pour clarifier les choses, à prime abord, je suis favorable à la peine de mort pour tout assassinat abominable, pour tout crime odieux, et donc pour tout meurtre terroriste. Il ne peut y avoir aucun espoir de rédemption pour ces monstres, et seule la mort peut apporter une réponse adéquate de la part de notre société. 


Contrairement aux magnifiques idées de Cyrille Canet, la prison n’est pas là, n’est pas faite, pour réinsérer des criminels repentis ! La prison est la réponse insatisfaisante élaborée par une société beaucoup trop libérale pour isoler des criminels et pour les punir, pour leur faire payer leurs crimes. La solution russe des goulags ou chinoise des camps de redressement, voire la solution américaine d’enfermement à vie, sont bien plus pertinentes que la solution française. Les seules personnes pour lesquelles la prison française serait réellement un enfer seraient pour les personnes comme moi, des malheureux citoyens qui pourraient être condamnés éventuellement pour des accidents de la route ou de crimes de cols blancs (harcèlement moral, détournements de fonds ...) ou de petits délits mineurs.

 

Que conclure de tout cela.
—> Une absence de justice apportée à la victime de ce meurtre abominable, évidemment.

—> Un exemple offert à chaque futur terroriste, qui pourra désormais arguer de l’abolition de son discernement après chaque assassinat terroriste, aussi.

—> L’inadéquation de la réponse de la justice française, incapable de punir des terroristes et des monstres, et de la psychiatrie française, qui est confrontée à la perversion du terrorisme islamique mais qui continue à utiliser une grille de lecture marxiste et victimaire dépassée, alors que l'explication de tout ceci est l’islamisation rampante de la société française et des cités populaires. Ceci n’est qu’une guerre civile où la lutte contre les violences policières n’est qu’un outil pour faire de ces cités urbaines une zone hors du droit français, c’est-à-dire non pas une zone de non-droit, mais une zone où le droit sera le droit des gangs, le droit islamique, mais pas le droit français.

 

Certes, la psychiatrie et la psychanalyse sont capables d’offrir une grille de lecture pertinente de ce qui ne va pas chez nous, de nos psychoses, de nos désordres. Mais n’est-il pas exagéré de croire qu’elles peuvent offrir une réponse à ces gens qui sont des monstres, à ces fous meurtriers, à ces assassins qui ont goûté au sang et à la terreur de leurs victimes ? On tue bien des chiens parce qu’ils ont goûté au sang humain, pourquoi ne tue-t-on pas ces monstres qui tuent des innocents pour leur plaisir ? 

 

La justice et la psychiatrie française sont devenues folles. Ils auraient aujourd’hui à juger les responsables nazis de l’Holocauste, Hitler, Himmler ... qu’ils les considereraient comme des malades mentaux dont le dicernement était aboli pendant ces années de guerre et qui les gracieraient sous prétexte qu’ils ne seraient pas responsables de leurs actes !

 

Soyons clair, Kobili Traoré aurait dû être jugé pour le meurtre de Sarah Halimi, et dans l’absolu, il aurait du être condamné à mort. Pour la même raison que comme des millions de français, j’ai trouvé extraordinaire que le meurtrier de Samuel Paty ait été tué lors de son arrestation par les Forces de l’ordre. Il eut été abominable que des avocats, des psychiatres lui permettent d’échapper à un procès, qu’il ressorte vivant de prison pour commettre à nouveau des meurtres dans quelques années ! Ce monstre ne mérite d'ailleurs même pas que l’on se souvienne de son nom autrement qu’à travers celui de sa victime. Il est heureux qu’il ait été abattu. Et heureusement, nul avocat, nul défendeur, n’ont osé s’attaquer, porté plainte contre les  courageux policiers qui l’ont abattu. La peine de mort eusse encore exister qu’ils n’auraient pas été obligés de l’abattre pour permettre que la justice humaine soit prononcée.

 

Ce sera tout pour ce soir !

 

 

Saucratès


17/04/2021
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Djihadistes et déradicalisation, une lecture de la revue «Esprit» du mois de décembre 2019

Saint-Denis de La Réunion, mercredi 18 mars 2020

 

Le numéro 460 de la revue «Esprit» du mois de décembre 2019, qui traitait du langage et des langues, intégraient quelques articles extrêmement intéressants et pertinents sur le djihadisme, sur la mobilisation djihadiste et sur la démobilisation des djihadistes, ou déradicalisation. 

 

https://esprit.presse.fr/tous-les-numeros/quand-le-langage-travaille/884

 

Un premier article d'Eric Marlière intitulé «du communisme à l'islam - réflexions sur la violence politique» discutait de l'origine, de l'explication de la radicalisation islamiste ou djihadiste. Grosso modo, mon interprétation de cet article est que les ressorts de cette radicalisation islamique ne sont pas différents selon l'auteur des violences anarchisantes et gauchisantes des années antérieures qui avaient donné naissance à la bande à Bader ou aux Brigades rouges. 

 

https://esprit.presse.fr/article/eric-marliere/du-communisme-a-l-islam-42443

 

«Des formes de radicalisation politique dans les quartiers populaires urbains existent depuis un certain nombre d'années : contestation généralisée, méfiance étendue et révoltes urbaines. Cependant, la mise en place de l'Etat islamique apparaît comme un projet séduisant pour certains jeunes, visant à changer le monde : «si l'Etat islamique avance dans certaines régions en difficultés, c'est pour une raison simple : il ne se borne pas à promettre un changement révolutionnaire, il le met en action. Il renversé l'ordre politique et économique, en suivant, pour la conduite de la société, un code moral radicalement différent.» (Scott Atran, L'Etat islamique est une révolution, Les liens qui libèrent, 2016) Pour une extrême minorité de jeunes des quartiers, vulnérables et en rupture avec les institutions sociales, dans un contexte d'injustice, les sites de Daech ou d'Al Qaïda et leurs franchises peuvent proposer une alternative crédible.»

(page 100)

 

L'auteur pose ainsi comme diagnostic et comme question : «comment sommes-nous passés du terrorisme révolutionnaire d'extrême gauche à celui qualifié d'islamique à l'échelle du globe ? Nous partons du postulat que la violence politique extrême a changé de support - mais pas forcément de programme - et revêt de nouveaux oripeaux idéologiques.»

 

A la lecture, ce diagnostic paraît tout à fait pertinent. Je peux tout à fait me reconnaître dans une telle analyse ; de mon temps, j'aurais tout à fait pu m'associer à une lecture violente proche du terrorisme d'extrême gauche. Et je peux tout à fait m'imaginer que si l'islamisme eusse existé à cette époque ancienne, j'aurais peut-être pu me laisser séduire par son message et par son programme. C'est une question qui parfois m'interpelle, que parfois je me suis posé. Mais de la même manière que je n'ai pas été un terroriste d'extrême gauche, ou que je n'ai pas rejoint un kibboutz israélien en Terre Sainte, il n'y a pas plus de raison que j'aurais basculé dans le terrorisme djihadiste.

 

L'auteur se fatigue beaucoup pour rapprocher et expliciter la ressemblance entre la vision communiste et la vision islamique de la société et de leur message émancipateur. Cette ressemblance existe-t-elle réellement ? L'auteur conclut son article de la manière suivante :

 

«Les formes anthropologiques et les structures idéologiques proposées par le communisme révolutionnaire ou le djihadisme, malgré leurs finalités antagonistes, peuvent paraître séduisantes à celles et à ceux qui se sentent exclus et pensent ne pas avoir grand-chose à perdre. En effet, les sentiments d'injustice, de colère et de frustration peuvent trouver des réponses immédiates dans les problématiques égalitaires du djihadisme et ses projets messianiques de revanche et de justice face à un monde perçu comme inique. Autrement dit, l'islam, après le communisme, procure des réponses idéalisées à des problèmes générés par un système politique appréhendé comme corrompu et injuste.»

 

«En proposant un tel paradigme structurel, nous tenons une position d'équilibriste bien définie par Jean Birnbaum : «tous les points communs soulignés ici, entre le brigadiste d'antan et le djihadiste actuel, masquent un conflit mortel entre les deux visions du monde, deux idées de l'homme à la fois jumelle et irréconciliables.» (Jean Birnbaum, Un silence religieux - La gauche face au djihadisme, Seuil, 2016) C'est sans aucun doute l'un des grands paradoxes de notre époque, marquée par l'absence de débouchés politiques pour une partie de la jeunesse francaise.»

(page 104)

 

La vision d'Eric Marlière est certes séduisante. Mais elle oublie un certain nombre de choses. Elle explique assez bien l'existence du djihadistes et la séduction qu'elle peut opérer sur un certain nombre de personnes, pas toujours forcément de religion musulmane. Mais elle oublie que l'idéologie révolutionnaire d'extrême gauche continue d'exister, comme l'idéologie terroriste d'extrême droite. Même s'il est difficile de qualifier des penseurs d'extrême gauche comme le groupe de Tarnac et son leader Julien Coupat de terrorisme d'extrême gauche, ce qui me paraît comme particulièrement exagéré, il existe bien cependant malgré tout toujours des groupes révolutionnaires d'extrême gauche. Mais il est clair que cette vision du monde est réservée aux intellectuels et aux personnes avec un certain niveau d'éducation et de formation. Pour les jeunes des cités et les exclus du système éducatif, le terrorisme d'extrême gauche semble pratiquement inaccessible, réservé aux seuls intellectuels. Mais cela a toujours été le cas depuis Marx et Engels en passant par les situationnistes de mai 1968. Ce qui n'a pas empêché l'existence et la constitution de groupes terroristes d'extrême-gauche ! Pour les exclus  du système éducatif d'aujourd'hui, les francais de souche peuvent basculer dans les mouvements d'extrême droite, en guerre contre l'islam et les juifs, tandis que les autres français peuvent basculer dans le djihadisme et dans l'islamisme.

 

Au fond, il n'y a peut-être pas vraiment de mouvement de bascule entre islam et communisme comme semble vouloir le croire et le démontrer Éric Malière. Les deux idéologies n'ont jamais attiré les mêmes personnes et les mêmes profils. À moins de penser que le communisme révolutionnaire ne soit fermé aux non-intellectuels qui ont alors dû basculer vers l'islamisme. D'où la très grande facilité d'endoctrinement pour l'islamisme pour ces profils d'exclus.

 

Je partage encore moins d'affinités avec l'article suivant de Myriam Benraad, intitulé «Les déçus du califat - Émotions et démobilisation».

 

https://esprit.presse.fr/article/myriam-benraad/les-decus-du-califat-42444

 

Cet article de Myriam Benraad semble ainsi défendre cette idée  naïve que les djihadistes déradicalisés sont soignés d'une sorte de maladie et ont déjà été suffisamment punis par ce qu'ils ont fait et par ce qu'ils ont commis pour qu'il soit nécessaire de les punir et de les condamner. C'est grosso modo ce que je retiens de la lecture de cet article et de la démonstration de cette auteure. Les pauvres ont été tellement marqués par ce qu'ils ont vécu, par ce qu'ils ont fait, qu'ils se sont volontairement deradicalisés et qu'ils ont voulu fuir le califat et l'Etat islamique, marqués par ce qu'ils ont vu, fait et vécu.

 

«Outre leur déception vis-à-vis du projet de l'Etat islamique et de sa relaité tangible, nombreux sont ceux qui ont quitté les rangs de l'organisation terroriste sous le poids de la honte générée par une confrontation, directe ou non, avec leurs propres actes. Cela est particulièrement vrai concernant les combattants qui furent témoins d'exécutions et d'atrocités, et qui présentent tous les symptômes d'un stress post-traumatiqu. D'idéalistes croyant être partis vivre une utopie, des combattants de l'Etat islamique ont littéralement été transformés en instruments de torture, en assassins méthodiques, rendant impérative une prise en charge thérapeutique appropriée au terme de leur désaffiliation physique, pour conjurer leur identification à un mouvement pervers et ultraviolent, être en mesure d'accepter l'idée, moralement intolérable, de s'être associés au pire, même brièvement.»

(page 110)

 

Lecture qui se veut tellement naïve des crimes perpétrés par ces djihadistes. L'évocation même d'«idée moralement intolérable» me semble un complet contre-sens. C'est intolérable pour nous, ou peut-être même pour l'auteure, mais le djihadisme et ses crimes ne démontrent-ils pas eux-mêmes que leur morale islamiste n'a plus rien à voir avec notre morale judéo-chrétienne ? 

 

Lorsque des personnes ont basculé de cette manière dans le mal absolu, existe-t-il une possibilité de rachat ? Lorsque l'on a tué et torturé des personnes à cause de leur religion ou de leur origine, est-on rachetable ? C'est la peine de mort qui fut requise au tribunal de Nuremberg contre les criminels nazis qui y furent traduit, qui avaient tué, assassiné, torturé, déporté des français, des polonais, des russes, des juifs, des tsiganes, des communistes. Un djihadiste est-il capable de s'amender, de ne pas prêcher le terrorisme ou le djihâd ? Seule la mort n'est-elle pas la seule reponse tolérable à l'intolérable ? Et si notre civilisation n'est pas capable de mettre en place un tribunal comme Nuremberg pour juger les faits des djihadistes en Syrie et en Irak et partout dans le monde, confions donc leur jugement à des pays qui appliquent encore la peine de mort.

 

 

Saucratès


18/03/2020
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Prison et radicalisation islamique

Saint-Denis de La Réunion, mercredi 6 mars 2019

 

L'agression qui s'est déroulée en prison hier mardi 5 mars 2019 du fait d'un détenu radicalisé et de sa femme musulmane pose problème. C'est évident, tous les journaux en parlent, et pratiquement toutes les émissions de débat des chaines de télévision ! Les mouvements de protestation ce mercredi 6 mars des surveillants de prison ont également permis de faire écho à un malaise grandissant de la population des surveillants de prison. Mais l'on sait déjà que ce sujet cessera de paraître important dans quelques jours, quelques semaines et que plus personne n'y portera attention jusqu'au prochain nouvel évènement qui ne manquera pas de se reproduire dans quelques semaines, mois ou années. Et de nouveau, les mêmes hommes politiques, les mêmes ministres se représenteront, se redéplaceront sur place pour marquer leur solidarité avec les personnels en souffrance. Un grand jeu de dupes. 

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/06/agression-terroriste-dans-l-une-des-prisons-les-plus-securisees-de-france_5431947_3224.html

 

Cette agression pose donc de multiples soucis. Le premier problème est celui de l'introduction d'armes dangereuses, des couteaux en céramique, dans une prison les plus sécurisée de France. L'épouse d'un dangereux criminel, condamné à une peine de sûreté de 20 ans, a pu faire pénétrer un (ou des) couteau en céramique ainsi qu'une fausse ceinture d'explosifs ! Il aurait été caché dans un faux ventre de grossesse de la visiteuse.

 

Première question en rapport. Les surveillants de prison font état qu'ils leur est interdit de fouiller au corps les visiteurs des prisonniers, selon une législation européenne ! Est-ce possible ? Est-ce vrai ? Alors que les fouilles au corps seraient tout à fait possibles dans les aéroports pour se protéger des attaques terroristes. Pourquoi seraient-elles donc interdites en prison ? Des intervenants politiques ou des journalistes présents faisaient état que ce sont les fouilles à nu qui seraient interdites. Qu'en est-il réellement ? 

 

Deuxième question que l'on peut aussi se poser ; les surveillants de prison seraient-ils suffisamment nombreux pour fouiller au corps tous les visiteurs des prisons françaises ou domiennes ? Ou bien les fouilles au corps ne seraient-elles utilisées que pour les visiteurs de certains criminels, les plus dangereux ? Avec le risque alors que ces criminels ne fassent encore plus pression sur les détenus les plus faibles, les moins dangereux, les moins surveillés, pour que ceux-ci fassent rentrer par leurs proches les marchandises que les proches de ces derniers ne pourraient pas amener en prison ? Les fouilles au corps ne devraient pas etre aléatoires ou réservées aux plus dangereux, mais elles devraient être généralisées. Et sans que l'état d'une supposée grossesse n'empêche une palpation suffisamment précise. 

 

Evidemment, pour les milliers de visiteurs de prisonniers qui se pressent les jours de parloir pour voir des proches, parfois des jeunes gens complètement perdus et déboussolés, de tels contrôles, de telles fouilles au corps entraîneront des retards incommensurables. Il y aura forcément beaucoup moins de visiteurs qui pourront passer pour chaque parloir. Sans oublier que les plus vindicatifs ou vindicatives de ses visiteurs ou visiteuses de parloirs (ou de lieux de vie) seront aussi probablement les plus dangereuses. Comment réagir face une visiteuse ou un visiteur qui refuse la fouille au corps parce qu'elle porte cachée sur elle des armes ou des explosifs ? Tout en prétextant qu'elle est enceinte et qu'on attente à sa dignité ? Ce serait trop simple que cette personne puisse juste refuser la fouille au corps et repartir ! Pour retenter sa chance une autre fois !

 

Ceci n'est cependant que le premier problème. Le deuxième problème c'est de savoir comment un dangereux criminel, condamné en 2014 pour un crime atroce, le meurtre d'un rescapé d'un camp nazi, condamné à une peine de sûreté de vingt ans, supposement non libérable avant 2037, puisse avoir droit à rencontrer sa famille (sa femme) dans une «unité de vie familiale», un appartement meublé de deux pièces où ils peuvent rester entre 6 heures et 72 ensemble ? On marche carrément sur la tête !

 

Le troisième problème concerne le problème de la radicalisation. Que faire des criminels islamistes radicalisés, que ce soit en prison ou dans la vie courante ? Que va-t-on faire des djihadistes de retour de Syrie ? De quelle manière notre société peut-elle s'en protéger, comment peut-elle éliminer le danger que ces derniers représentent ? La sénatrice Nicole Beluget indiquait qu'elle ne croyait pas en la déradicalisation, ce que je suis particulièrement enclin à croire. Si une personne est capable de vouloir tuer d'autres personnes, de commettre des attentats par idéologie musulmane (ou islamique), il n'y a rien qui pourra les faire démordre. Cetains commentateurs autour d'elle indiquaient qu'il fallait au moins y croire. Mais ces personnes radicalisées sont perdues, irrécupérables. Notre seule chance ; les parquer en prison jusqu'a la fin de leur vie.

 

Le parallèle avec l'exemple carcéral des Etats-Unis est particulièrement intéressant. Des prisons hautement sécurisées où tout contact entre les prisonniers et leurs gardiens est impossible afin de protéger les surveillants de prison. Des condamnations à des peines se comptant en dizaines ou en centaines d'années, permettant d'éliminer à jamais la menace que ces criminels representent pour la société. Evidemment, on ne parle plus dans ce cas-là de possibles rédemptions ou de réinsertion de ces criminels. Ils ne seront pas appelés à sortir de prison mais ils y resteront toute leur vie, jusqu’à leur mort ! Mais l'exemple américain a aussi ses limites : la souffrance des prisonniers qui sont déshumanisés. La composition ethnique de la population carcérale où les noirs constituent la plus grande part des condamnés. Les conséquences terribles des eventuelles erreurs judiciaires, qui mettent des innocents en prison dans des conditions d'enfermement terribles.

 

Mais dans notre cas, on a presque l'impression que les prisons se doivent être des cinq étoiles où les prisonniers les plus dangereux, les plus radicalisés, serait des sortes de divas, des invités de marque, dont tout les désirs doivent être satisfaits. Attention, je ne dis pas que toutes les prisons sont des lieux idylliques ; bien au contraire, elles sont des endroits extrêmement dangereux pour le quidam moyen comme moi ou vous, qui pouvons nous trouver envoyer en prison pour presque rien, notamment pour un accident de la route où nous serions responsables de la mort ou des blessures de quelqu'un ! Pour nous, la prison est un endroit horrible de promiscuité. Mais pas pour les grands criminels, pour les assassins, ou pour les radicalisés qui en seront les stars, les rois de la pègre ! 

 

Il faut une réponse politique, transformer la justice pour qu'elle punisse à sa juste mesure les crimes graves. Pour que les criminels ne sortent pas au bout de quelques années, à la moitié de leur peine de prison avec les aménagements de peine. Et transformer la prison pour que ces criminels y restent enfermés à vie, jusqu'à leur mort. Sans amenagement, sans visite, sans unité de vie familiale, sans communication avec l'extérieur. Seuls pour expier leur faute, dans l'attente de l'enfer qui les attendra après leur mort.

 

(Pardon pour mes lecteurs athées ... LOL, c'est vrai que ces derniers islamistes sont persuadés qu'ils seront attendus dans leur Paradis musulman avec des dizaines de vierges !!!... alors Paradis musulman ou Enfer chrétien ? Peut-on tuer des innocents et croire rejoindre le Paradi, même musulman ?)

 

 

Saucratès


06/03/2019
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Des monstres - La noirceur de l'âme humaine (2)

 

Réflexion douze (27 mars 2012)
La question de la barbarie et son actualité ...


Un article que j'ai trouvé extrêmement intéressant d'un philosophe et sociologue allemand, Jan Philipp Reemtsma, publié dans le journal Le Monde, intitulé «Les racines de la violence : réflexion sur les mécanismes de la barbarie».

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/03/24/les-racines-de-la-violence_1675170_3232.html

 

Article à lire ! Selon lui, les faits de barbarie que l'on observe encore régulièrement dans le monde, où qui ont pu être observés par le passé, notamment au cours de l'atrocité nazie, ne sont que le fait des hommes ordinaires, et non pas de monstres ou de sadiques.  Questionnement que j'ai déjà abordé par le passé, en m'interrogeant pour ma part sur la nature humaine pervertie. Pour lui, les racines de la violence existe dans chacune de nos sociétés, et il est selon lui merveilleux que la violence ne l'ait jamais emportée sur les forces du vivre ensemble.

 

«... Ce qui devrait au contraire nous étonner, c'est pourquoi nous n'en sommes pas restés à ce stade ; pourquoi jusqu'à aujourd'hui, la violence n'a pas eu le dernier mot dans l'histoire. Rappelons que Theodor Adorno ou Thomas Mann par exemple - au cours des années 1944-1945 - ont cru qu'il y aurait d'autre avenir que la poursuite de la barbarie.»

 

Selon Reemtsma également «aucune culture n'est violente ou non violente. Partout l'on retrouve une classifiation assez simple. La violence est prohibée, imposée ou autorisée.» Il n'y aurait pas ainsi selon lui de civilisation ou de culture supérieure à d'autres, contrairement à ce qu'a pu penser certain ministre de l'intérieur ou président de la république ! On peut peut-être selon penser que des civilisations ont connu un certain niveau d'endiguement de la violence sur les autres, par rapport à d'autres cultures ou civilisations, endiguement qui est capable pour l'instant de résister et de limiter les faits de violence à certaines situations, à certaines personnes malades mentalement, à certaines personnes déséquilibrées socialement ... Jusqu'aux prochains évènements qui feront exploser les conventions sociales, telle une guerre ou une apocalypse.

 

C'est ce que Reemtsma écrit à la fin de cet article lorsqu'il dit : «Pour ce qui est de la conscience de soi, il s'agit de se rendre compte que la restriction de la violence par l'interaction, par le contrôle des institutions et la limitation des moyens dont dispose le monopole d'Etat sur la violence a probablement représenté le plus grand progrès de l'histoire de l'humanité en termes de civilisation. Nous devons nous y tenir.

 

A ce composé de peur et de conscience de soi s'ajoute la compréhension des mécanismes susceptibles de plonger en un tour de main une société moderne dans un état de barbarie extrême, ainsi qu'une sensibilité aux conséquences que peuvent entraîner certains débats comme ceux qui prétendent relégitimer la torture.»

 

Clairement, je partage la même croyance. Que, même dans nos sociétés policées, la barbarie n'est jamais loin. Que seul le vernis de la respectabilité empêche les personnes de basculer dans la haine et dans la violence. Et je ne parle pas des quelques cas isolés de fous qui tueraient ou violeraient au hasard, comme l'islamiste de Toulouse. Non, je parle d'une bascule d'une majorité d'hommes ou de femmes dans la haine, le meurtre et les massacres, pour des différences de couleur de peau, de religion, ou de richesse ...

 

Ce à quoi conduisent, même en France, les discours révolutionnaires de certains leaders politistes, d'extrême droite ou d'extrême gauche ... Ou ce que l'on observe en Syrie, où une partie de la population dans certaines villes est victime de la répression d'un pouvoir aux abois ... et où même les médecins et les infirmiers torturent les victimes pour les faire avouer ou juste pour le plaisir, rompant en cela les préceptes les plus sacrés de la médecine et le serment d'Hypocrate. 

 

L'horreur et la barbarie ne sont jamais loin dans la nature de l'homme : aujourd'hui en Syrie, hier en Iran, en Tchétchénie, il y a une décennie au Rwanda, il y a un peu plus d'un demi-siècle en Europe dans la folie nazie ... Et cela fait froid dans le dos de penser que demain peut-être votre voisin sera votre bourreau ou celui de vos enfants !

 

A côté de cela, il y a parfois un peu d'espoir, comme cet acquittement demandé par l'avocat général et accordé par les jurés de la cour d'assise du Nord. Alexandra Guillemin a été acquittée du meurtre de son mari, qui la battait si régulièrement et qu'elle a tué, en juin 2009, alors qu'il était en rage parce qu'elle voulait le quitter.

 

Il faut lire ces quelques mots terminant la plaidoirie de Luc Frémiot, avocat général lors de son procès : «De quoi êtes-vous responsable, Alexandra Guillemin ? Quelle serait la crédibilité, la légitimité de l'avocat de la société qui viendrait vous demander la condamnation d'une accusée, s'il oubliait que la société n'a pas su la protéger ? Alors, je vais parler de légitime défense. Est-ce qu'au moment des faits, Alexandra Guillemin a pu penser qu'elle était en danger de mort ? Est-ce qu'en fonction de tout ce qu'elle a vécu, subi, elle a pu imaginer que ce soir-là, Marcelino allait la tuer ? Mais bien sûr ! Cela fait des années que ça dure. Alexandra a toujours été seule. Aujourd'hui, je ne veux pas la laisser seule. C'est l'avocat de la société qui vous le dit : vous n'avez rien à faire dans une cour d'assises, madame. Acquittez-la !»

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/24/femmes-battues-l-indifference-en-proces-aux-assises-du-nord_1675049_3224.html

 

C'est magnifique !

 

 

Réflexion onze (8 août 2011)
Suicide du plus ancien prisonnier de France ... Faut-il s'en réjouir ?


Pierre-Just Marny, un antillais, âgé de 68 ans, en détention depuis 1963, soit depuis quarante-huit ans, s'est suicidé ce week-end dans sa cellule, aux Antilles où il avait été transféré en 2008. Il avait été condamné à la réclusion à perpétuité pour meurtres en 1969 (échappant vraisemblalement de peu à la peine capitale), après l'attaque d'un taxi ayant fait trois morts, dont un enfant de trois ans, et quatre blessés.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/07/le-plus-ancien-prisonnier-de-france-se-suicide-en-cellule_1557128_3224.html

 

Je suis désolé mais je ne trouve pas injuste ce qui lui est arrivé. Certes, il était jeune lorsqu'il commit ces meurtres, à peine âgé de 20 ans, et il aura passé sa vie dans des prisons, dans des cellules, dans des unités psychiatriques pour malades dangereux ... Il n'aura rien connu de la vie, mais il aura vécu cependant plus longtemps que les personnes qu'il tua ce jour-là, il y a quarante-huit ans ... et notamment que cet enfant alors âgé de 3 ans, qui aurait eu une cinquantaine d'années aujourd'hui ...

 

Marny n'eut que justice. Et il est terrible de penser qu'il ne s'est pas suicidé par culpabilité pour les meurtres qu'il commit et les vies qu'il ôtat, mais par apitoiement sur son propre sort personnel, parce qu'il venait d'avoir 68 ans la veille ...

Cette histoire nous souligne aussi l'intérêt d'avoir fait disparaître la peine de mort, dès lors que ces personnes sont effectivement maintenues en prison pendant des décennies, jusqu'à leur mort ... Au lieu d'être exécuté immédiatement, cet homme aura vécu 48 ans en prison à repenser à son crime, ou peut-être à s'en vanter ...

 

Ce qui est sûr, n'en déplaise aux antillais qui manifestent de manière déplacée leur problème racial en contestant la longueur de sa peine, c'est qu'en restant enfermé, Marny n'aura tué personne d'autre. On ne saura simplement jamais combien de vies auront été épargnées grâce au maintien en prison de cet assassin ... zéro ou des dizaines ... Combien de vies auraient été épargnées si Bodein, dit Pierrot le fou, ou quelques autres assassins, avaient également été maintenus indéfiniment en prison, si la justice leur avait appliqué une peine suffisante, à la mesure de leur crime et de leur dangerosité, si la justice avait convenablement appliqué la peine prononcée ?

 

Alors NON, je ne trouve pas injuste que Pierre-Just Marny ait passé quarante-huit ans en prison ou qu'il y soit mort ... Je trouve cela simplement juste et normal ... Même si pour suivre Foucault, l'enfermement de ses fous n'ait peut-être pas la meilleure chose pour une société ...

 

Il faut lire par contre la manière dont les journaux antillais rendent compte de l'évènement ... De manière inappropriée pourrait-on dire ... A lire notamment le sondage à peine orienté qui est proposé aux lecteurs du journal France-Antilles : le lecteur a le choix entre quatre items : 1.

 

 

 

 

 

Réflexion dix (13 octobre 2010)
Essai d'introspection


Un ami contradicteur (inconnu), m'a accusé d'avoir une position populiste et honteuse sur la prison et les condamnations pénales. Peut-on défendre la peine de mort dans certaines situations, peut-on estimer anormal de voir sortir d'anciens condamnés pour des affaires de meurtre ou de viol, qui repassent à l'acte et retuent et (ou) reviolent ?

D'une façon générale, je trouve que la prison est un monde terrible et que c'est une malédiction d'y arriver. Les raisons qui peuvent nous conduire en prison, nous citoyens lambda plus ou moins innoccents, sont relativement nombreuses. Il y a d'abord le risque d'accidents routiers ; au volant d'une automobile, la probabilité de tuer non intentionnellement une personne est relativement élevée, piéton, autre automobiliste ou motard, même en faisant extrêmement attention. Il y a ensuite toute une série de raisons économiques, liées au travail, à la famille (pensions non payées, non présentation d'enfants ...), de plaintes diverses mais infondées (pour agressions sexuelles par exemple) ... et à ce niveau, je comprends parfaitement la position de mon contradicteur. Lorsqu'il pense suicide en prison, je pense à toutes ces personnes qui n'auraiet rien à faire en prison et qui se trouve condronter à la confiscation de leur liberté, et surtout à la violence aveugle de cet autre monde, d'un monde où se trouvent regrouper tout ce que la société a rejeté.

Car c'est cela l'horreur de la prison ; voir regrouper ce que la société a de pire dans quelques murs, des assassins et des violeurs mélangés à des gens normaux, comme nous. C'est ce qui me sépare de mon contradicteur. Quelle position doit prendre la société à l'encontre des pires criminels ? Selon moi, chacun d'entre nous avons le choix de tuer ou de ne pas tuer, de violer ou de ne pas violer, de voler ou de ne pas voler (avec violence), d'agresser ou de ne pas agresser ...

Même si plus on avance dans cette liste, plus l'opinion que l'on peut avoir peut être soumise à interprétation (vol avec violence ou sans violence ... un vol est un vol avec ou sans), plus on peut se sentir facilement concerner et donc plus le choix est contestable (on peut parfois passer très près de l'obligation de se battre, de l'envie de frapper quelque vis-à-vis dans une situation d'énervement ...) ...

Je reste intimement persuadé que chacun d'entre nous avons ce choix, et que l'humanité c'est d'arriver à dissocier le passage à l'acte du fantasme, du désir, de l'envie de passer à l'acte. Etre humain, ou rester humain, c'est résister à l'appel de la violence, de l'animalité, de la transgression des règles ... Le criminel, c'est celui qui a enfreint ces règles, qui a plongé du côté de l'inhumanité, plus ou moins longuement, plus ou moins fréquement.

Que doit faire la société dans cette situation ? Laisser sortir des criminels qui ont tué ou violé après quelques années de prison, c'est un pari que je trouve extrêmement dangereux, mortellement dangereux, pris par quelques juges des libertés mais que des citoyens lambda, innoccents, courent à leur place. La peine de mort semble à mon contradicteur une condamnation indéfendable ; pas à moi dans certains cas de meurtres extrêmement graves et choquants.

Selon moi, nous faisons tous les deux un choix (différent). Mon contradicteur et les opposants à la peine de mort partent du principe que la mort de quelques passants innocents, victimes de condamnés récidivistes, est un prix nécessaire et acceptable pour réinsérer des anciens condamnés ... De mon côté, ces morts innocentes me semblent un prix excessif à payer, et l'exécution de quelques innocents (ou le maintien en prison à vie de prisonniers réadaptables) me semblent un prix acceptable pour sauver ces quelques vies de passants (et de passantes) innocent(e)s. Divergence d'opinions et de valeurs. Mais cela fait-il de moi un populiste ?

Tout dépend de la valeur que l'on accorde à la vie de tel ou tel innocent, selon qu'il soit suspect ou simple passant. Tout dépend également du nombre de victimes. Enfin, tout dépend si on accepte que ce soit la société qui puisse être responsable de telles erreurs, ou si on refuse cette possibilité et si du coup on décide que ce seront des assassins pervers ou violeurs qui seront responsables de ces morts innocentes. Il est néanmoins à noter que dans cette perspective, j'ai accepté l'idée que la peine de mort pourrait frapper des victimes innocentes. A l'inverse, il resterait alors à me démontrer que la vie d'assassins et de violeurs vaudraient plus que celles des victimes innocentes de certains d'entre eux que leur exécution aurait pu économiser !

Evidemment, ce débat a déjà eu lieu par le passé, par de bien plus illustres et compétents avocats que moi. Je ne suis par ailleurs pas bien placé pour en discuter, n'ayant jamais eu à souffrir des agissements de tels assassins, meurtriers ou violeurs ... Que dirais-je si cela m'arrivait ? Il demeure l'aberration des peines de prison qui suppléent désormais à la peine capitale. Le fait que condamner un meurtrier à la prison à perpétuité ne suffise pas à l'envoyer en prison suffisamment longuement. Qu'il faille désormais adjoindre à leur condamnation une peine incompressible. Avec le risque que dans quelques années, ces personnes sortiront malgré tout après quelques années à peine d'emprisonnement ... J'ai connu des délinquants en col blanc, ayant simplement volé l'état, en détournant des billets qui devaient être détruits, sans aucune violence si ce n'est contre l'état, subir une plus longue peine d'emprisonnement (sept ans sans aucune réduction de peine) que de nombreux violeurs ... Conclusion, il vaut mieux violer que voler l'état ...

Un débat sans conclusion. Du même avis que mon contradicteur, on ne peut défendre la peine de mort ... Mais comment faire en sorte que la société nous protège de ces pires assassins, meurtriers, délinquants, violeurs ... de tous ceux qui choisissent de ne pas en respecter les règles ???

 


Réflexion neuf (12 septembre 2010)
Un nouveau meurtre d'une jogueuse à Marcq-en-Baroeul


Une nouvelle fois, un violeur ayant bénéficié d'une décision de mise en liberté conditionnelle est le meurtrier présumé d'une jeune femme violée et assassinée dans une ville des alentours de Lille, à Marcq-en-Baroeul. Natacha Mouguel, cadre dans le secteur de la grande distribution, âgée de 29 ans, a été attaquée et enlevée dimanche dernier alors qu'elle effectuait son jogging vers 19 heures 30 dans un parc de Marq-en-Baroeul. L'alerte a été donnée par son ami ne la voyant pas rentrer.

L'homme, âgé de 39 ans,  chauffeur-livreur travaillant pour les Restos du Coeur, avait été condamné en février 2006 par les assises des Hauts-de-Seine à dix ans de prison pour le viol d'une joggeuse sous la menace d'une arme deux ans plus tôt à Suresnes. Après avoir passé cinq années en prison, il avait bénéficié d'une remise en liberté conditionnelle en septembre 2009. Il a avoué le viol et l'assassinat de Natacha Mouguel.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100908.FAP7927/le-meurtrier-presume-de-la-joggeuse-de-marcq-en-baroeul-mis-en-examen-et-ecroue.html
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ha3FZxIUW2kAl53D1BXNytv4D0Tw
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/marcq-en-baroeul-59-un-meurtre-repose-la-question-de-la-recidive-08-09-2010-1042278.php

Les proches de la victime ont lancé un site internet intitulé www.plusjamaisca.com. Il est incompréhensible et inacceptable que la justice continue de libérer des assassins et des violeurs alors que la moitié à peine de leur peine est écoulée. Il est déjà incompréhensible que ce monstre ait pu n'être condamné qu'à dix ans de prison pour un viol sous la menace d'une arme ; encore plus invraisemblable qu'il ait pu être libéré trois ans à peine après son procès. Je n'ose imaginer la peur de sa victime lorsqu'elle a appris la libération de son violeur, ses cauchemars ... si jamais elle l'a su ... si la justice a osé l'informer de la libération de son violeur.

La justice est devenue folle. Y a-t-il même des êtres humains, dotés de conscience, au sein de l'appareil judiciaire ? On n'en a pas l'impression. Cette histoire rappelle l'histoire tragique du meutre de Marie Christine Hodeau, âgée de 42 ans, assassinée et violentée en septembre 2009 dans l'Essonne, en France, alors qu'elle faisait un jogging à Oncy-sur-Ecole. Son assassin présumé était Manuel da Cruz, âgé de 47 ans, un violeur multi-récidiviste. Face à une justice à ce point aveugle et privée de morale, face à ces monstres sanguinaires, à ces violeurs et à ces assassins, je suis partisan de réclamer le rétablissement de la peine de mort, ou l'application de réelles peines de prison, de 50 ans, incompressibles ... afin que ces monstres soient définitivement exclus de la société ... ou exécutés.


 

Réflexion huit (10 septembre 2010)
Les monstres d'Aix-en-Provence et le cas Patrick Henry


Les monstres trop normaux d'Aix-en-Provence (Jean-Pierre Planqueel, Frank Julien, Arnaud Frapech, Aurélie Piteux et Barbara Jean-Louis) ont été condamnés à des peines de prison s'étalant de onze à dix-neuf années de prison, échappant à une condamnation à perpétuité et à une période de sûreté de 22 ans. En clair, cela signifie qu'ils feront à peu près la moitié de leur peine par le jeu des réductions de peine, et que certains de ces monstres sortiront de prison dans une ou deux années, du fait de la durée de la détention préventive déjà réalisée.

Ces évènements me ramènent à une autre histoire bien plus ancienne, celle du meurtre du petit Philippe Bertrand, âgé de huit ans, en janvier-février 1976, par le meurtrier Patrick Henry (pour une histoire de demande de rançon). Celui-ci sera arrêté et confondu le 17 février 1976 (cf. l'affaire Patrick Henry). Grâce à une plaidoirie d'anthologie de l'avocat et futur garde des sceaux Robert Badinter, Patrick Henry échappera en 1977 à l'exécution capitale (à la guillotine) pour se voir condamner à une peine de prison à perpétuité. Considéré comme un prisonnier modèle, il sera libéré conditionnellement le 15 mai 2001, soit après simplement 25 années d'emprisonnement. Il demandait depuis de nombreuses années sa libération conditionnelle. Il sera réarrêté en Espagne en 2002 pour possession de drogue (10 kilogrammes) en 2002 et condamné en 2003 à une nouvelle peine de quatre années de prison (se rajoutant à la révocation de sa liberté conditionnelle). Patrick Henry est aujourd'hui âgé de 57 ans, et je ne serais pas rassuré de le savoir en liberté et dans la capacité d'approcher un de mes enfants ...

A quoi cela sert-il de condamner des personnes à la perpétuité s'ils sortent malgré tout de prison quelques années plus tard ? Ce genre de monstres sont-ils susceptibles de s'amender ? Robert Badinter ne regrette-t-il jamais d'avoir permis à Patrick Henry d'avoir échappé à la peine de mort et de l'avoir ensuite abolie ? Robert Badinter ne ressent-il jamais de culpabilité lorsqu'il entend parler de ces meurtriers et de ces violeurs multi-récidivistes (Manuel da Cruz, Pierre Bodein dit Pierrot le Fou, Francis Evrard ...), qui violent, tuent, font quelques années de prison, ressortent et reviolent et retuent d'autres enfants ou d'autres femmes ? ... Et parfois recommencent encore et encore ...

Pourquoi la justice et la société devraient-elles faire preuve d'humanité envers des personnes qui sont incapables de faire preuve de la moindre humanité à l'égard de leurs concitoyens et concitoyennes ?


Réflexion sept (30 août 2010)
Les monstres d'Aix-en-Provence


Ces jours-ci s'ouvre devant la cour d'assises d'Aix-en-Provence le procès des assassins de William Modolo, un jeune d'une vingtaine d'années, violé, torturé puis assassiné par lapidation par un groupe de six marginaux dans cette même ville d'Aix-en-Provence, il y a quatre ans, en mai 2006.
http://www.laprovence.com/article/region/assises-daix-le-proces-dune-barbarie-collective
http://www.europe1.fr/Faits-divers/Les-tortionnaires-de-William-aux-assises-259928/
http://www.laprovence.com/article/region/proces-de-lhorreur-le-combat-dune-mere

Des monstres, des barbares ? Des êtres sans aucune moralité, des bêtes ? Les mots manquent pour décrire ce que l'on peut penser de ces six individus, comme les mots manquent pour décrire ce qu'ils ont fait à ce jeune homme, William Modolo ... Les six présumés-innocents/coupables, suspectés de cet assassinat sont : Jean-Pierre Planqueel (le leader du groupe dans l'acharnement à l'égard de William Modolo), Frank Julien, Arnaud Frapech, Aurélie Piteux, Barbara Jean-Louis (jeune assistante d'une garderie de Gardanne, qui se dénoncera d'elle-même à la gendarmerie le jour même où le corps de William Modolo sera découvert) et Lucien Boursier (dit papy).

Ces six monstres encourent des peines de prison à perpétuité pour des faits qualifiés par la justice de viols aggravés, d'actes de tortures, de barbarie et d'assassinat.


Saucratès


Note précédente sur le même sujet :
https://saucrates.blog4ever.com/blog/lire-article-447196-2078730-des_monstres___la_noirceur_de_l_ame_humaine__1_.html


13/01/2011
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