Les sujets sur lesquels je veux écrire-2
En ce samedi 11 janvier, il y avait un deuxième sujet sur lequel je souhaitais écrire. Il concerne l’absence de compassion des autorités britanniques, et plus largement européennes, à l’égard de la maladie de Asma Al-Assad, l’épouse du souverain déchu Bachar Al-Assad. Asma Al-Assad à la double nationalité et elle est aujourd’hui gravement malade, faisant face une nouvelle fois à un nouveau cancer.
Et je ne comprends pas l’intransigeance des autorités britanniques qui déclarent que jamais un membre de cette famille ne posera les pieds sur le sol britannique. Au-delà d’avoir la nationalité britannique, Bachar et Asma ont aussi pour eux d’avoir exercé en tant que médecins en Grande-Bretagne. Comme dans le cas du décès de Jean-Marie Le Pen, je ne comprends pas l’absence de compassion des gens vis-à-vis de certaines personnes. Ces gens sont capables de compassion totalement tordues pour des assassins emprisonnés, pour des tueurs et des terroristes qu’il faut selon eux considérer comme des humains. Comme si pour ces gens, que ce soit les travaillistes en Grande-Bretagne ou les partisans de LFI en France, la compassion à l’égard des inconnus, des assassins de français ou des violeurs, les sans-papiers allait de soi, parce que selon eux ces gens-là étaient des victimes, de la société, du monde, mais que cette même compassion ne pouvait pas se concevoir dès lors qu’en face d’eux, ils avaient des dictateurs ou des leaders d’extrême-droite.
Je ne comprends pas cette absence de compassion envers la souffrance d’autrui sous prétexte de principes politiques. Je n’ai effectivement aucune compassion pour ceux qui font volontairement le Mal, sous prétexte qu’ils seraient demain malades ou mourant. Mais on ne parle même pas de Bachar Al-Assad lui-même. On ne parle que de son épouse, de celle qui a été à ses côtés. Évidemment, son arrivée en Grande-Bretagne pourrait donner lieu à des poursuites pénales à son encontre, au non de son ancien régime. Son mari pourrait être poursuivi s’il l’accompagnait. Il lui faudrait peut-être rendre compte des atrocités qu’il aurait commis, qui auraient été commis sur ses ordres, si c’est bien le cas. Les Bachar eux-mêmes étaient-ils réellement derrière tous ces éventuels massacres ? Qui massacrait qui ? Mais au-delà, on parle de la possibilité de la compassion ? Et lorsqu’un gouvernement, lorsque des hommes politiques font aussi peu preuve d’humanité, n’y a-t-il pas un risque que ces gens-là n’appartiennent pas du tout à l’humanité, qu’ils soient absolument incapables d’éprouver de la compassion, si ce n’est de manière politique, pour des seules raisons politiques ?
N’est-il pas dangereux d’être gouverné par des gens incapables de la moindre compassion, si ce n’est pas les tueurs et les assassins qu’ils considèrent comme des victimes ? Pauvre monde.
Saucratès
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