Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Fatigue économique

Thomas Piketty me fatigue. C’est évidemment un très grand et très connu économiste, auteur d’un livre magistral dont la lecture m’a été conseillée, mais que je n’ai toujours pas réussir à lire, ou plutôt, dont la lecture n’a pas réussi à m’intéresser : «Le capital au 21ème siècle».

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/14/thomas-piketty-ce-qui-frappe-parmi-les-opposants-a-l-impot-sur-les-ultrariches-c-est-leur-absence-totale-de-perspective-historique_6612972_3232.html

 

Le Sénat français a donc refusé le vote d’une taxe de 2% sur les plus hauts patrimoines. Certes c’est problématique et cela s’oppose aux idées que suggère ou véhicule Thomas Piketty. Mais c’est conforme à la doxa de la Droite et des macronistes : cette opposition à toute forme d’imposition sur la fortune. 
 
Ce qui me gêne sous la plume de Thomas Piketty, c’est qu’il puisse présenter ses idées et ses préconisations d’intellectuel comme un acquis, comme une réalité. L’idée que les expatriés fiscaux qui choisiraient de s’installer et de se déclarer contribuables d’un autre pays se verront astreints à continuer à payer leurs impôts en France. Le problème, c’est que ce n’est pas le cas. On ne peut pas se présenter comme un économiste et faire de la politique fiction. Si on propose des idées, ces idées doivent pouvoir être déclinées dans le monde réel, et non dans le monde de politique-fiction de l’auteur.

 
Pour ma part, évidemment, je serais favorable à ce que les règles fiscales américaines soient déclinées en France et plus largement en Europe (mais quelle importance pour l’Europe, puisque chaque pays y défend son propre intérêt et que l’Irlande a pu combattre les jugements qui lui imposaient de percevoir des impôts des majors américaines. Je suis favorable à l’idée que tout expatrié français doivent continuer à payer ses impôts sur le revenu et sur la fortune en France quelque soit le pays où il s’est installé. La généralisation des règles fiscales américaines qui font de tous citoyens américains, même ceux qui l’ignorent et qui n’y ont jamais vécu, des contribuables à vie devant payer et déclarer leurs impôts aux Etats-Unis. Il faut imaginer que chaque banque dans le monde est sensée recenser les ‘US persons‘ pour pouvoir remonter les informations les concernant au fisc américain.

 
La question posée par le Sénat français, ainsi que par Thomas Piketty et la Gauche française, c’est évidemment de se demander comme faire face à la dégradation des comptes publics francais, à l’explosion des dépenses publiques et de la dette publique. Comment peut-on concilier la réduction des déficits publics, une meilleure couverture des besoins sociaux des citoyens français, tout en conservant une pression fiscale supportable pour les contribuables que nous sommes ? Vaste débat.
 
Mais de là à faire comme si les propositions de Thomas Piketty étaient déjà des faits avérés, des vérités indiscutables, sur lesquelles on pouvait se baser pour extrapoler toujours plus loin, il y a un monde, il y a un détroit, il y a un océan !

 
Les certitudes inébranlables de Thomas Piketty (de sa propre grandeur) ne sont pas les seules aberrations économiques de notre actualité. Il y avait également les prises de position du patron du MEDEF autour des pistes d’économie pour la Sécurité sociale postées en avril 2025. Son idée de priver de remboursement ou de prise en charge les personnes refusant de se faire vacciner me semble évidemment problématique. Sans savoir exactement de quelle vaccination il parle (grippe ? Chikungunya ? Coronavirus ?), je pense qu’il est dangereux d’user de cet expédient, justement parce qu’il est probable qu’il existe des vaccins contre à peu près tout et que si on prive de remboursement et de couverture sociale tous ceux qui n’auront pas utilisé tels ou tels vaccins expérimentaux, on risque de ne plus avoir aucune couverture pour personne, mis à part ceux auxquels on ne peut refuser la prise en charge (les sans-papiers). 

 
https://actu.capital.fr/economie-politique/trou-de-la-secu-le-patron-du-medef-met-en-cause-ceux-qui-refusent-de-se-faire-vacciner-1512741

 
Non, ce qui, je pense, est une aberration, est l’idée (à laquelle il semble d’ailleurs opposé) de priver de couverture sociale les contribuables les plus riches ou les plus aisés. Évidemment, cela semble normal qu’il y soit opposé. Il représente tous ceux qui en seraient exclus. Mais il est indéniable que la Sécurité sociale a été créée au sortir de la seconde guerre mondiale pour couvrir tout le monde, sans exception. Par souci de principe éthique, on ne peut pas commencer aujourd’hui à exclure certaines personnes parce qu’elles sont riches, alors qu’on trouve normal d’en faire bénéficier ceux qui n’y ont jamais cotisé, comme les sans-papiers ou les exclus. Les plus riches contribuables ont éthiquement autant droit que les autres d’en bénéficier. 

 
Cette idée, à laquelle il devrait d’ailleurs être favorable, si on réfléchit bien, porte en germe la fin du régime de la Sécurité sociale tél qu’on le connaît. Cette idéologie porte en germe la possibilité de choisir, pour les plus riches contribuables, un régime privé de sécurité sociale en lieu et place du régime public et unique. Cette ideologie porte en germe la fin de notre sécurité sociale dès lors que les salariés les plus riches pourraient décider de rejoindre un système privé. Soyons clair, la Sécurité sociale traite également tous les patients, sans s’intéresser à leur capacité contributive.
 
Si les contributeurs les plus riches pouvaient choisir le régime privé de leur choix, parce qu’ils en seraient exclus, ils pourraient faire d’énormes économies en échange de prestations bien plus intéressantes, même si le modèle américain nous démontre qu’il est problématique de laisser des mutuelles décider des traitements médicamenteux auxquels nous aurons le droit. Mais éliminons ce problème. À la base, il y a évidemment des niveaux de salaire à partir desquels il sera plus avantageux de rejoindre un régime privé, qui n’aura à payer pour aucun sans-papiers ou sans-revenus. Parce que les cotisations salariales et patronales qu’ils payent excèdent largement le coût immédiat de leurs dépenses de santé. Et chacune de ces sorties de contribuables ou salariés aisés vers un régime privé appauvrira encore un peu plus le régime de la sécurité sociale publique. Jusqu’à son effondrement financier ou du moins jusqu’à la réduction au modèle américain ou anglais. 
 
Que ce genre d’idées ou d’idéologies puissent être réfléchies et véhiculées pose problème. Soit ceux qui nous dirigent cherchent à faire le jeu d’une idéologie mortifère et non démocratique, soit ils sont stupides. Soit les deux à la fois …

 

 

Saucratès

 


17/06/2025
0 Poster un commentaire

Débat autour de la Transidentité

Que pensez-vous du débat autour des personnes transgenres ? Ce débat a pris des orientations assez compliquées, polémiques et sensibles aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Le cas de ces deux pays est d’ailleurs très différents, avec d’un côté des positions particulièrement polémiques du gouvernement de Donald Trump aux Etats-Unis, tandis que ce sont les plus hautes instances de la justice anglaise qui ont conduit aux mêmes résultats de l’exclusion des personnes transgenres et d’une reconnaissance du sexe féminin (ou masculin) non pas sur le genre mais selon le sexe de naissance. 
 
Peut-on avoir une position non polémique sur ce sujet ? Au fond, je n’ai pas de positions arrêtées sur ce sujet. Je pense juste qu’il y a un problème de société dans la multiplication des déclarations de changements de genre dans l’époque actuelle. Il y a quelque chose qui ne tourne plus rond dans le monde actuel !

 
Quelques exemples cités par les médias permettent de pointer les dysfonctionnements du système légal actuel et permettent de comprendre ce qui motivent ceux qui contestent l’utilisation du genre auto-défini pour définir ce qu’est le sexe féminin. 

 
Evidemment, il ne s’agit que de cas très particuliers qui ne peuvent représenter le sort de tous ceux qui se déclarent transgenres ou qui déclarent vouloir changer de genre/sexe.

Le premier concerne le Royaume-Uni et la déclaration de changement de genre d’anciens hommes violeurs de femmes demandant à être incarcérées dans des prisons pour femmes parce qu’ils se déclarent désormais du genre féminin. Qu’une loi protégeant les personnes transgenres puissent servir à des violeurs de femmes de se retrouver dans une prison au milieu de femmes n’est-il pas une forme d’absolue aberration. On peut se demander si ce changement de sexe fortuit après une condamnation correspond réellement à un sentiment de changement de genre de cette personne ou bien qu’il est lié 

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/02/en-ecosse-polemique-autour-du-transfert-d-une-transgenre-dans-une-prison-de-femmes_6160184_3210.html

 

Plusieurs cas de ce genre ont été observés au Royaume-Uni. Est-ce également le cas en France ? Très probablement même si l’information n’a pas été médiatisée probablement en raison des lois interdisant la transphobie. 

 

On a aussi eu le cas de la nageuse Riley Gaines, «qui avait fait part de son humiliation de devoir partager, sans avoir été prévenue, les vestiaires avec Lia Thomas, qu’elle décrit comme un homme de 22 ans d’un mètre quatre-vingts entièrement intact, avec des organes génitaux masculins. L’épisode s’était déroulé «le 18 mars 2022, alors que la nageuse était alignée sur le 200 yards (182,88 mètres) nage libre aux championnats universitaires, et Riley Gaines avait fini 5è, à égalité avec Lia Thomas, une athlète transgenre qui, pendant les années précédant la pandémie de Covid-19, concourait chez les hommes».

 

https://www.lemonde.fr/sport/article/2025/06/09/la-gymnaste-simone-biles-s-en-prend-a-riley-gaines-egerie-du-combat-contre-les-sportives-transgenres-dans-les-competitions-feminines_6611725_3242.html?search-type=classic&ise_click_rank=2

 
Là aussi, n’y a-t-il pas une forme d’aberration à choisir de considérer comme une femme une personne qui a tous les attributs d’un homme et de leur faire partager les mêmes vestiaires, potentiellement les mêmes douches, sous prétexte que cette personne se déclare de sexe féminin, transgenre ou binaire ? Au minimum, la question doit se poser.

 

Inclusivité ou équité : le sport face au dilemme des athlètes transgenres

 

La décision d’exclusion des athlètes transgenre a évidemment été prise par Donald Trump mais celle-ci ne s’applique pas forcément, comme le démontre la disqualification et l’élimination de l’escrimeuse Sophie Turner du tournoi d’escrime The Cherry Blossom, à l’université du Maryland, dans la banlieue de Washington, dimanche 30 mars» 2025, parce qu’elle «a refusé d’affronter Redmond Sullivan, athlète transgenre passée de l’équipe masculine à l’équipe féminine du Wagner College, à Staten Island (New York) en 2024». 

«Pour son cinquième match, après être montée sur la piste, Sophie Turner a d’abord retiré son masque, puis posé un genou à terre en signe de protestation. J’ai regardé l’arbitre et j’ai dit : je suis désolée. Je ne peux pas faire ça. Je suis une femme et c’est un homme, c’est un tournoi féminin, a raconté l’intéressée sur la chaîne Fox News. La tireuse a reçu un carton noir, synonyme d’exclusion immédiate, puis a été informée qu’elle ne pourrait pas poursuivre le tournoi.»

 

https://www.lemonde.fr/sport/article/2025/04/04/aux-etats-unis-une-escrimeuse-disqualifiee-pour-avoir-refuse-d-affronter-une-adversaire-transgenre_6591103_3242.html?search-type=classic&ise_click_rank=12

 

J’ai lu des articles de presse sur le cas de tri-athlètes de sexe masculin qui, pour démontrer l’aberration de ces changements de genre, s’étaient déclarés de sexe féminin pour s’aligner en compétitions féminines et les remporter haut la main. Je n’ai plus les références de ces articles mais ils doivent être faciles à retrouver. Il y a bien une aberration à accepter les changements de genre avec une telle et une aussi grande facilité, sans imposer avant toute chose d’être arrivé au bout de la procédure physique de changement de sexe.

 
Les écarts entre les performances des athlètes masculins et féminines expliquent vraisemblablement une partie de ces envies de changement de genre. En tennis de table par exemple, un homme aux alentours de la 30.000ème placé chez les hommes (avec 1600 points FFTT) pourrait être classé parmi les 300 meilleures féminines. Si j’étais une femme, je pourrais disputer le titre de championne de la Réunion avec des chances de l’emporter, chez toutes les femmes et dans ma tranche d’âge, alors que je n’ai évidemment aucune chance chez les hommes. Le nombre d’athlètes de sexe féminin est beaucoup plus faible de même que le niveau moyen des compétiteurs. Évidemment, je ne cherche pas à généraliser quelques exemples particuliers. Le niveau des meilleures joueuses tennis mondiales est largement hors de portée d’une immense partie des joueurs comme dans la majeure partie des autres sports.
 
Comme le propose la gymnaste américaine Simone Biles, la solution serait peut-être d’inventer une nouvelle classe de compétitions pour les athlètes transgenre, queer, non binaires et autres. Exactement ce qui a aussi été mis en œuvre par certaines fédérations américaines. De même, des vestiaires et des toilettes qui leur seraient réservés comme il en existe déjà pour les hommes et pour les femmes. Des quartiers dans les prisons qui leur seraient aussi réservés. De la même manière que nul ne conteste l’existence de toilettes pour handicapés ou des compétitions handisport, même si la transidentité  n’a rien à voir avec un handicap physique ou mental. Simplement, ils ne doivent pas pouvoir concourir chez les femmes pour des raisons de tricherie ni chez les hommes puisqu’ils ne croient plus être des hommes.
 
Mais cela mis de côté, il ne s’agit que de cas très particuliers, d’exagérations comme le fait pour un violeur de femmes, de pouvoir prétendre être placés dans une prison réservée aux femmes. Il faut penser à toutes les autres personnes transgenres qui souffrent énormément de cette situation, des sportives exclues des compétitions aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni …

 
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/07/etats-unis-les-sportives-transgenres-bannies-des-competitions-universitaires_6535246_3210.html

 
En même temps, que les détenues féminines se fassent justice elles-mêmes vis-à-vis de tels transgenres. Une émasculation me semblerait être une peine bien légère pour ce violeur qui cherche vraissemblablement les problèmes. Une sorte d’expiation ou de justice divine … Je doute qu’ils remettront des violeurs de femmes ou d’enfants dans des prisons de femmes après cela.

 

Au fond, je ne pense pas que le débat autour de la transidentité soit juste un problème d’accès aux compétitions sportives, un problème d’évitement des prisons pour hommes. C’est bien plus grave ; un combat de société et de principes entre les femmes et ceux et celles qui veulent prendre leur place, qui veulent être reconnues comme elles, à leur place …

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/19/a-londres-des-milliers-de-manifestants-pour-les-droits-des-personnes-transgenres_6597817_3210.html

 
 
Saucratès


12/06/2025
0 Poster un commentaire

Pour continuer dans ma critique de l’écologie

J’apprécie énormément les commentaires et les articles publiés par le médecin et écologiste Bruno Bourgeon, qui me fait parfois l’honneur et le plaisir de me répondre sur ce blog. Par rapport à moi, il a l’avantage de croire en ce qu’il défend, l’écologie, et dans les arguments qu’il développe. Pour ma part, je ne crois plus en l’écologie, minée par le féminisme et par ce que je considère comme le combat contre le patriarcat.

 

Pour ma part, je ne crois pas en l’existence du patriarcat. Il y a des femmes de pouvoir dans toutes nos organisations et elles sont bien souvent aussi pires, aussi carriéristes, aussi violentes que les dirigeants masculins. Le patriarcat n’existe pas en soi. Il existe une confiscation des postes au sein des élites par un nomenklatura issue d’un certain nombre d’écoles, de cercles d’influence sans que cela n’est rien à voir avec le patriarcat. Remplacez et éliminez les hommes de pouvoir et vous aurez à la place des femmes de pouvoir issues des mêmes cercles, défendant les mêmes idées, avec les mêmes méthodes. Et elles agresseront peut-être même tout autant les jeunes et jolies stagiaires … mais on ne pourra peut-être rien dire au nom de la lutte supérieure contre l’homophobie. Au fond, la lutte des féministes contre le patriarcat n’est qu’un combat politique pour prendre le pouvoir, pour renverser l’ordre. Elles ont juste investi le parti écologiste et LFI. 

 

Selon Bruno Bourgeon, l’écologie serait donc une science visant la recherche d’un équilibre durable pour notre planète et pour l’espèce humaine ainsi que toutes les autres espèces avec lesquelles nous vivons en symbiose ou en équilibre. En un moment quelconque de l’histoire de l’Humanité, quelque part entre aujourd’hui et il y a une dizaine de millénaires avant notre ère, l’Humanité a été capable de modifier l’ensemble des équilibres terrestres existant. À la différence des autres espèces animales ou végétales qui ne vivent en symbiose qu’avec un nombre restreint d’autres espèces, l’Humanité s’est révélée capable d’influer sur le cycle de vie et les symbioses entre tous les êtres vivants sur Terre. Quand ce moment est-il survenu ? Est-ce lorsque des peuples humains ont été capables d’anéantir la mégafaune des continents sur lesquels ils s’étaient implantés ? On suppose que cela s’est passé au cours des cinquante derniers milliers d’années en Australie après l’arrivée des humains, mais on suppose également que cela peut expliquer la disparition de la mégafaune américaine des mastodontes ou celles des mammouths de Sibérie et d’Europe du Nord. A moins que l’explication ne soit à chercher dans des changements climatiques extrêmes et violents sans que l’homme n’y soit pour rien.

 
Mais à un moment quelconque de notre passé, l’homme s’est révélé capable d’influer sur l’ensemble du cycle de la vie, changeant et domestiquant les espèces, et les répandant sur l’ensemble des continents et des terres émergées, changeant massivement les écosystèmes. Et aujourd’hui, l’homme est devenu potentiellement capable d’annihiler pratiquement toute vie sur notre Terre. 
 
L’écologie serait donc une science. Dans les années 1990, il y eut une guerre des sciences, où certains relativistes cognitifs remettaient en cause la prétention du scientifisme à tout expliquer, à tout déduire, à tout réduire. Toute explication scientifique des choses n’est valable que jusqu’à ce qu’une nouvelle explication scientifique émerge et explique mieux les faits que la précédente explication scientifique. C’est vrai en physique théorique, en paléo-anthropologie ou archéologie, en sciences de la vie ou en sciences humaines. Et pourtant, en attendant qu‘une nouvelle théorie apparaisse, la précédente théorie a force de dogmes, alors que, étant fausse, elle ne devrait pas pouvoir prétendre à ce dogmatisme. 
 

Rapporté au relativisme cognitif, les affirmations de l’écologie sur le réchauffement climatique devrait pouvoir être interrogées. Et ce n’est pas le cas. Sous l’argument que c’est démontré scientifiquement, le milieu scientifique rejette toute forme de critiques en le ravalant au stade de conspirationnisme et d’obscurantisme. Depuis ce conflit des sciences de 1990, la science a compris qu’elle devrait contrôler les médias et le politique. Toute remise en cause actuellement des dogmes scientifiques sont ainsi impossibles dans les médias. Et la collusion des scientifiques et du politique leur permet ainsi de bloquer toute autre explication des faits dans le champ médiatique, grâce à l’intervention des gendarmes des médias comme l’Arcep en France. 
 
Dans la période actuelle, les recherches de Jankelevitch sur les explications orbitales de l’évolution du climat n’auraient pas pu voir le jour ni avoir la moindre possibilité d’émergence dans la science actuelle. Sous prétexte de lutte contre le réchauffement climatique et de combat contre ceux que les scientifiques appellent des climato-sceptiques et des conspirationnistes, ils interdisent toute autre explication ou réflexion sur l’origine et les explications du réchauffement climatique, en imposant un même discours afin d’écraser toute contestation de toute manifestation contre les mesures impopulaires et liberticides que les écologistes, les politiques et les scientifiques du consensus appellent de leurs vœux et veulent promouvoir. Un conflit médiatique actuel se déroule entre les élites rassemblées et nos cerveaux. Ils ont toutes les armes, tous les médias, ils nous assomment de leurs certitudes, et pourtant nos cerveaux résistent. Et parfois ils se révoltent comme lors des épisodes des gilets jaunes ou la remise en cause des ZFE urbaines.

 
Cet épisode est intéressant parce qu‘une alliance de l’extrême-droite et de l’extrême-gauche a eu raison des ZFE à l’hémicycle parlementaire. On ignore si la loi est définitivement passée ou si elle sera invalidée par le Conseil constitutionnel parce que celui-ci a une très surprenante définition de la constitutionnalité des lois. Il défend tout ce que le gouvernement veut et rejette tout ce qu’il ne veut pas. C’est un bon soldat obéissant à mille lieux de ce que le Général de Gaulle avait imaginé en le créant. Les ZFE, ces zones urbaines à faible émission de gaz à effet de serre qui restreignent les droits de circulation des véhicules un peu anciens polluant, sont bien évidemment des zones punissant les ménages pauvres incapables d’acheter les véhicules les plus récents et les moins polluants. Les ZFE sont pensées pour interdire aux prolétaires des banlieues de se rendre dans les grandes villes et dans les grands centres urbains, permettant un système généralisé de flicage des véhicules et des personnes. Les bonnes âmes se lamenteront parce que les ZFE étaient semblerait-il une proposition des Assemblées citoyennes sur le climat. Cette catégorie qui avait vu quelques dizaines de citoyens supposément tirés au sort être manipulés et noyautés par des spécialistes, des scientifiques, et des écologistes qui avaient réussi à faire promouvoir les idées les plus baroques et les plus extrémistes de l’idéologie écologiste. La fin des ZFE est une décision de justice sociale ; il est en effet inutile de faire porter une nouvelle crainte à tous ceux qui habitent loin des centre-villes mais qui ont besoin d’y venir pour des démarches administratives ou pour s’y faire soigner. Ils n’ont pas besoin de craintes ou d’inquiétudes supplémentaires.

 
Cette question est intéressante. On y retrouve le principe du passager clandestin. La transformation du parc automobile actuel avec la commercialisation croissante de véhicules électriques et hybrides permet de faire décroître l’inconfort de tous les usagers et de tous les riverains des axes routiers, qu’ils aient changé leurs véhicules automobiles ou non. Tout le monde bénéficie de la moindre pollution de l’air, même s’il ne participe pas à l’effort collectif, même s’il se comporte comme un passager clandestin. Sur la route, il vaut mieux suivre un véhicule électrique moderne qu’un vieux véhicule diesel relâchant un panache de fumée noire, bien évidemment.
 
Le problème est évidemment de vouloir aller plus vite que le rythme normal d’évolution des mentalités. Les écologistes pourraient attendre que le parc automobile mute avec un nombre plus important de véhicules électrique. Mais ils cherchent surtout à contraindre le plus vite possible tout le monde de jeter les vieux diesels et les vieilles voitures en les rendant impropre à circuler. L’argument du climat est d’ailleurs un faux argument parce que les vieux véhicules continueront à circuler sur Terre, ils continueront à rouler et à émettre des fumées polluantes, non plus en France, mais dans les pays en développement, en Afrique ou ailleurs. Cela ne change rien en fait pour le climat mais les extrémistes écologistes ont l’impression de faire quelque chose, ils ont l’impression d’agir et de contraindre, de gêner et d’empêcher les gens de vivre, ceux qui ne partagent pas leurs obsessions, leurs manières de vivre.

 

En un sens, on passe ici du combat autour du relativisme cognitif au relativisme moral. Ceux qui combattent au nom du climat ne peuvent accepter que d’autres citoyens ne se privent pas aussi des mêmes choses qu’eux, ne partagent pas leur obsession, ne se contraignent pas si eux-même se contraignent de respecter tel et tel principe ou idée. Nul relativisme moral chez les extrémistes écologistes ou collapsologues de tout crin ; seul importe pour eux que tout le monde respecte les règles qu’ils se fixent eux-mêmes, par la loi ou par la contrainte physique. Par principe. Ce sont les nouveaux inquisiteurs de cette nouvelle religion.

 
 
Saucratès


07/06/2025
0 Poster un commentaire

Utopie ou catastrophisme

Je lisais il y a quelques jours une tribune particulièrement pessimiste d’un sociologue, Éric Macé, publiée dans le média Le Monde et cette lecture a amené de ma part des envies de remise en cause de certains des arguments utilisés.

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/24/eric-mace-sociologue-l-effondrement-de-notre-mode-de-developpement-est-programme_6608207_3232.html

 

Cette tribune vise à nous démontrer que l’économie mondiale que nous connaissons, que nous observons autour de nous, va s’effondrer inévitablement prochainement. 

… «Un mode de développement non durable ne dure pas : à un moment donné, il s’effondre. Il est maintenant bien établi que le mode de développement moderne déployé depuis plusieurs siècles, fondé sur un rapport extractiviste à la nature et sur un rapport inégalitaire entre les humains, n’est pas durable.

 

Ce mode de développement, qui a structuré la totalité de nos modes de vie, de production et de consommation, est la cause directe du réchauffement climatique, par l’intermédiaire de la production exponentielle de gaz à effet de serre, et d’un premier effondrement en cours, qui est celui de la biodiversité. Les équilibres planétaires connus depuis les 11 000 dernières années au sein de l’holocène sont en train de vriller à un rythme dont la rapidité rend de plus en plus certaines des menaces aux conséquences incalculables.»

 

La manière dont tout ceci est présenté repose sur l’idée qu’il n’est pas nécessaire de le démontrer, que le bon sens, que l’idéologie, que l’observation du monde qui nous entoure, suffit à démontrer la véracité de ces propos, et en rend inutile toute forme de démonstration, voire suffit à rendre illégitime toute forme de négation ou de contestation. 
 
L’affirmation qui précède est idéologique voire religieuse. Elle n’est scientifique ni sensée. Et cette transformation de la lutte contre le réchauffement climatique en religion d’état est un problème catastrophique. Pour une poignée de leaders des soulèvements de la Terre ou autres ONG environnementalistes qui s’expriment posément dans les médias ou à l’occasion d’événements internationaux, il existe des centaines de fanatiques de leur cause qui s’imaginent tel Don Quichotte combattre des géants cuirassés en agressant des bouchers, ou des particuliers roulant en SUV ou allumant un barbecue dans leur jardin. Bientôt ou déjà, ces fous furieux se sentiront légitimes à agresser des quidams sur la route ou dans leur jardin parce qu’ils contreviendront à leur idée de l’ordre légitime des choses. Des hordes de jeunes fanatisés par ces discours parcourront peut-être un jour les rues de nos villes et les routes de nos campagnes pour mettre fin aux agissements qu’ils estimeront contraires à leur religion et punir les mécréants qui osent désobéir aux saints préceptes de sainte Greta Thunberg. 
 
Il se prépare en effet, il me semble, l’équivalent de l’Inquisition espagnole autour de cette religion du réchauffement climatique. Ce ne sera bientôt plus que chasses aux sorcières â l’encontre de tout ceux qui participeront au réchauffement climatique. Les interventions ahurissantes de Greta Thunberg ou de ses séides et clones, des soulèvements de la Terre et autres inepties, participent à l’irruption de cette pseudo-religion et pseudo-science dans notre réalité. 

 
Et les positions du sociologue Eric Macé participent à cette surenchère aberrante et à cette imposture économique. De toute façon, il n’est pas économiste mais sociologue. Et un sociologue politisé, non pas d’extrême gauche puisque le communisme repose lui aussi sur l’extractivisme à l’égard de la nature, mais d’extrême écologie. 
 
Je ne nie évidemment pas que le capitalisme occidental est dangereusement extractiviste, comme le communisme chinois ou soviétique ou les avatars qui leur ont succédé. Je ne nie pas que le capitalisme occidental est porteur de déséquilibres de richesses et d’inégalités importantes. Je ne nie pas enfin que le système Terre soit en train de sortir d’un cycle d’interactions correspondant aux différentes phases d’équilibre entre périodes glaciaires et périodes interglaciaires du Quaternaire, c’est-à-dire en s’éloignant des évolutions cycliques régulières du climat terrestre observées au cours du dernier million d’années. 
 
Je nie le reste, tout ce qui n’est pas observable ou documentable. Le capitalisme débridé actuel est peut-être à l’origine de ce phénomène de réchauffement climatique, à moins qu’il ne s’explique par l’ensemble des idéologies politiques qui ont tenté de le singer et de le combattre, comme le communisme soviétique ou le collectivisme chinois ou indien. Mais nul ne peut dire si les inégalités de richesse que tous ces systèmes politiques et économiques favorisent n’apporteront pas justement la réponse aux dérèglements climatiques actuels. Les inégalités de richesse sont peut-être la solution. Si le monde était parfaitement égalitaire, nul ne pourrait intervenir autrement que collectivement. Mais l’inégalité crée des agents qui ont un pouvoir économique et qui peuvent potentiellement agir et inventer la solution qui sauvera le monde. Encore faut-il qu’il s’agisse des bonnes personnes !

 
En fait la religion des extrémistes écologistes ne repose sur rien de concret. Comme une religion, elle repose sur des dogmes et des exhortations. La science elle-même devrait pouvoir être discutée, et non pas être simplifiée à l’extrême afin de pouvoir être vulgarisée et prônée au titre de préceptes religieux dont toute déviation serait assimilée à une hérésie. 
 
La science nous a historiquement permis d’échapper aux interdits et aux hérésies religieuses mais celles-ci semblent être une constance de l’esprit humain et de la société humaine. Et quelques siècles plus tard, la science se transforme en religion pour nous imposer ses croyances. Cette science persuadée de son bon droit, des extrémistes religieux membres de l’Eglise des écologistes et des collapsogistes, nous ramènent à l’ère de la religion et de l’anathème. Les scientifiques ont ainsi juste remplacé les croyances non scientifiques des religions pour se transmuter eux-mêmes en paradigmes religieux. 
 
L’homme ne peut se passer de religion. Les extrémistes et fanatiques de toute race et de toute croyance ne peuvent absolument pas se passer de dieux, de gourous et de victimes ou de sorcières à brûler. Peu leur importe le dieu qu’ils prieront et pour lequel ils tueront ! Seul compte pour ces fanatiques d’avoir des personnes à persécuter, des croisades à mener. Cela commence par crever des pneus, condamner des comportements à leurs yeux criminels pour la planète, mais on peut être sûr qu’ils finiront par lancer un djihad butlérien pour éradiquer tout ceux qui ne penseront pas comme eux.

 
Au fond, mon écrit est aussi pessimiste que celui de ce sociologue colapsologiste. Ma croyance en la capacité de la science et du capitalisme à trouver une solution technologique au réchauffement climatique est tout aussi utopique, même si certaines de ces solutions entraineront peut-être l’humanité vers son extinction si ces solutions inversent drastiquement la capture du carbone (certaines formes de géo-ingénierie présentent potentiellement des risques inverses de glaciation de la Terre).

 
Et il demeurera toujours le problème de la croissance exponentielle de l’humanité. Cette Terre qui abritait 1,6 milliard d’habitants au début du vingtième siècle et 2,6 milliards d’habitants au milieu du vingtième siècle peut-elle en abriter et en nourrir 9 ou 10 milliards voire bien plus ? Nous n’étions encore que 6 milliards en 2000, et c’était déjà beaucoup trop. La Terre peut-elle encore absorber les centaines de millions ou milliards d’habitants supplémentaires à naître notamment en Afrique et les guerres et les migrations qui en découlent ? L’exemple de la démographie galopante des comoriens à Mayotte et des mahorais et comoriens à la Réunion et en métropole ne suffit-il pas à nous démontrer l’inapplication ou l’inadéquation de la transition démographique au cas de l’Afrique ? Mais évidemment, ce sujet-là n’est pas audible. Il faut parler d’égalité des niveaux de vie entre nations et nullement du problème de la bombe démographique du dernier continent n’ayant pas encore amorcé sa transition démographique. Surtout pas …

 

 

Saucratès


01/06/2025
2 Poster un commentaire

La guerre des sexes aura bien lieu

La guerre des sexes a commencé. Elle a peut-être toujours existé et les femmes y étaient peut-être les uniques victimes, les uniques personnes à ignorer que cette guerre avait lieu. Aujourd’hui, les femmes ne sont plus les seules victimes de cette guerre des sexes. Certains de leurs bourreaux, de leurs harceleurs sont poursuivis et condamnés, mais plus largement, c’est l’ensemble des hommes qui en sont des victimes potentielles, des victimes collatérales. 

Pourquoi cela me touche-t-il tant ? Probablement parce que pendant très longtemps, je me suis senti féministe, touché et concerné par les difficultés et par les arguments de mes collègues féministes. Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Je ne me sens plus concerné parce que j’ai bien compris que pour toutes les féministes actuelles, je fais moi-même partie du problème, pour la simple raison d’être un homme.

 

Les féministes revendiquent donc désormais d’être misandres. Que la misandrie est inséparable du féminisme et de la defense des intérêts des femmes. De manière amusante, elles ne se disent pas detester les hommes individuellement mais collectivement. Assumons donc leur nouvelle position extrémiste assumée et assumons d’être nous les hommes misogynes. Il n’y a pas de raison de se présenter indéfiniment en tant que bouc émissaire de blessures narcissiques imaginées par ces vipères haineuses.

 
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2025/05/25/camille-froidevaux-metterie-on-peut-etre-misandre-et-vouloir-impliquer-les-hommes-dans-les-luttes-feministes_6608328_4497916.html

 

Soyons clair. Les hommes qui collaboreront avec les mouvements féministes sont des traîtres à l’espèce humaine, à leurs frères. Il faut que chacun comprenne qu’on ne peut plus, nous hommes, combattre à côté des féministes et défendre leurs revendications sans préparer désormais notre anéantissement, notre exclusion de la vie publique, nos accès à l’emploi. Que s’est-il passé entre l’époque où je défendais l’égalité des sexes au côté des féministes et aujourd’hui. Non pas seulement #metoo ou #balancetonporc.org, mais plus largement l’émergence de mouvements féministes qui prônent la haine du patriarcat et assument désormais leur haine des hommes. C’était évidemment visible dans chaque procès intenté contre un pervers, dans les décomptes des victimes des feminicides, dans leur refus de décompter les victimes d’homicides ; ces assassinats d’hommes tués par leur compagne ou pour leur épouse. Osons nous-aussi la misogynie ! Osons detester les femmes comme celles-ci détestent les hommes. Assumons d’exclure les femmes du champ public comme elles l’ont si longtemps été. Refermons de notre poigne de fer le dégel des conditions féminines et mettons fin à leur émancipation. Il n’existe nulle paix possible avec cette autre mpitié de l’humanité !

Dans une guerre, il y a des combats, des batailles perdues ou gagnées, et il y a des victimes et

des idéologies. Mais c’est une guerre où nos chefs ignorent qu’ils sont rentrés en guerre. Une guerre où l’ennemie est seule à manoeuvrer, à œuvrer dans l’ombre afin de renverser ses ennemis. En quelque sorte, le féminisme misandre est le terroriste des temps présents. Celui qui agit dans l’ombre, secrètement, traîtreusement et qui masque chacune de ses attaques dans l’ombre. Celui qui s’attaque aux civils innocents, coupables aux yeux des terroristes féministes misandres d’être tout simplement un homme, le bénéficiaire du monde qui l’a vu naître.
 
N’ayez pas peur, les féministes n’hésiterons pas à faire disparaître l’égalité des sexes dès lors qu’elles occuperont la majorité des postes de pouvoir. Ce jour-là, il ne sera plus question d’égalité des sexes mais d’une vengeance pour les temps passés, par les humiliations anciennes. Sauf si les hommes remportent cette guerre, une nouvelle fois, comme une telle guerre s’est forcément déroulée dans le passé.

 
Les affaires successives de pervers et de monstres qui hantent les comptes rendus des procès médiatiques posent problèmes. Comme l’affaire Charlie ou Samuel Paty ont été un déclencheur de la prise en compte du terrorisme, de la même manière, l’affaire Pelicot, cet homme qui avait fait violer sa femme par une centaine d’inconnus, l’affaire Le Squarznec, ce médecin qui a violé des centaines de jeunes enfants, ou désormais, l’affaire Phuoc-Vinh Tran, ce gynécologue accusé de viols sur des dizaines de ses patientes, posent problème.
 
https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/23/un-gynecologue-renvoye-en-proces-pour-des-viols-sur-92-femmes-une-affaire-d-exception-beaucoup-d-interrogations_6607841_3224.html

 
Autant l’affaire Pélicot me touchait particulièrement parce je pouvais me sentir concerner, en tant que mari et homme, autant les deux autres affaires me touchent moins parce que je ne suis en aucun cas médecin. Le procès nous dira si Phuoc-Vinh Tran est réellement coupable de viol ? Si le consentement dans le cas d’un examen médical peut être invoqué ?
 
Le probleme de toutes ces affaires, c’est bien le traitement médiatique qui en est fait. Le Monde nous tiendra au courant des haies des femmes venant supporter les pauvres victimes innocentes de Phuoc-Vinh Tran. Il nous parlera des victimes éplorées, du criminel muré dans son silence et ses dénégations, du silence digne des spectatrices témoins ou spectatrices de ce nouveau procès hors normes. Mais Le Monde devrait plutôt nous éclairer sur le nombre de procès intentés par des femmes vis-à-vis de leurs gynécologues, qui a conduit à introduire la notion de consentement de la patiente avant de procéder à un examen vaginal. Imagine-t-on de refuser d’ouvrir la bouche devant son médecin pour qu’il inspecte votre gorge et votre larynx, mais attendre de lui qu’il vous soigne et trouve ce que vous avez ? 

 
La guerre des sexes a débuté. Les pervers comme Pelicot qui défraient aujourd’hui les chroniques judiciaires seront peut-être considérés demain comme les premiers résistants et leurs premières victimes de cette guerre larvée entre les hommes et les femmes misandres.

 
 
Saucratès


25/05/2025
0 Poster un commentaire