Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Sujets polémiques sur l’actualité

Deux ou trois articles du Monde, sur quelques sujets polémiques. Le premier sujet portera sur l’irruption des plaintes pour harcèlement moral dans l’enseignement supérieur et notamment les classes préparatoires aux grandes écoles des lycées élitistes. 
 

https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/07/11/le-lycee-henri-iv-une-institution-secouee-par-des-plaintes-et-une-contestation-du-management_6620711_4401467.html

 

Ces lycées élitistes et ces classes élitistes sont supposés préparer aux plus grandes écoles françaises, et la majorité de ceux qui réussissent ces concours élitistes en sont issus. Ces classes préparatoires de ces lycées prestigieux sont là pour préparer et former la crème d’une classe d’âge, d’une génération. On trouvera plus tard ces jeunes hommes devenus adultes puis quinquagenaires dans les plus grandes entreprises et aux plus hauts postes de l’Etat. Ceci autorise-t-il leurs enseignants ou certains de leurs enseignants à les malmener, à les pousser au-delà des limites pour voir ce qu’ils ont dans les tripes ? J’en suis pour ma part persuadé. Cela a toujours fonctionné de cette manière et il n’y a pas de raison que cela cesse de fonctionner de cette manière. Ceux qui ne supporte pas cette pression et cette méthode ne sont peut-être pas fait pour suivre cette voie-là, ils feraient peut-être mieux de rejoindre l’Université pour y étudier tranquillement. 
 
Peut-être plus largement est-ce tout le système de l’élitisme à la française, des classes préparatoires et des grandes écoles, qui pose problème, qui doit être interrogé et qui doit être reformé. Peut-être n’avons-nous pas en France d’universités comme Cambridge où Oxford parce que nous préférons atomiser nos lieux d’enseignement afin de préserver l’élitisme et l’entre-soi de certaines Écoles prestigieuses.

 
Il faut survivre aux classes préparatoires et y exceller pour pouvoir choisir ensuite l’école de ses rêves offrant des débouchés de rêve et des salaires de rêve, très loin des difficultés du reste de la populace. Mais c’est tout le milieu de l’enseignement supérieur qu’il faudrait réformer, et les dizaines ou centaines de groupes privés qui possèdent des écoles de commerce ou d’ingénieurs dans le monde entier. Tout ceci a donc un prix, un prix humain que certains ne veulent pas payer, cherchent à combattre.

 
Que les plaintes pour harcèlement moral débarquent dans ces grandes écoles n’a rien d’étonnant. Il s’est depuis très longtemps invité dans le management des entreprises, instrumentaliser par certains pour combattre leurs adversaires, sanctionnant bien souvent des comportements interdits et anxiogène. Il est donc conforme à notre époque que les plaintes pour harcèlement moral émergent dans le monde de l’enseignement et des classes préparatoires. Ce n’est forcément pas un monde préservé ni de ces horreurs, ni de leur instrumentalisation par certains en vu d’arriver à leurs fins.

 
La question est plus large. C’est le modèle même des systèmes d’initiation des jeunes générations, quelque soit la société où elle a lieu. La violence en a toujours été une composante essentielle. Que ce soit dans les sociétés archaïques amérindiennes ou australiennes où les cérémonies impliquaient des atteintes physiques graves, dont l’objectif était de signifier à tout le monde que tous sont égaux, tous ont également été marqués. Que ce soit dans les cérémonies tamoules ou indiennes où la foi implique de supporter la douleur de telles cérémonies. Que ce soit les cérémonies d’initiation des sociétés africaines tournant autour de l’excision des filles et de la circoncision des garçons. Au fond, nos sociétés modernes ont gardé la culture de tels rites d’initiation, autrefois dans le cadre du service militaire, et désormais encore dans les rites de ces écoles, ou dans les émeutes des banlieues où il faut avoir affronté la police et brûlé des voitures, le plus souvent celle dé leur voisin.

 
Au fond, ces émeutes nous rappellent une chose. Qu’à force de vouloir stériliser les relations humaines dans nos sociétés, en cherchant à faire disparaître toute forme de rire d’initiation, le besoin d’appartenance des jeunes et de passage d’une classe d’âge à un autre les pousse à se lancer dans des activités destructrices de la société où ils grandissent. Il vaut mieux des rites mêmes extrêmement violents que des émeutes urbaines pour que ces jeunes passent de l’enfance à l’âge d’homme !

 
Le deuxième sujet polémique traitait de l’extension du principe d‘abus de biens sociaux dans un journal comme le Canard Enchainé. Une salarié y a donc travaillé de 1996 à 2022 pour le journal et on estime aujourd’hui qu’il s’agissait d’un emploi fictif parce qu’elle était liée à l’un des dirigeants du journal. Ce genre d’affaire repose toujours sur la rancoeur et la jalousie de collègues. Et il est risible que ce soit justement le Canard Enchainé qui soit poursuivi sous ce chef d’accusation-là, lui qui a tant brocardé et qui s’est tant acharné sur des hommes politiques ou autres personnes publiques pour ces mêmes faits. 

 
https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/11/au-proces-des-ex-dirigeants-du-canard-enchaine-le-parquet-requiert-une-sanction-en-coherence-avec-les-valeurs-du-journal_6620724_3224.html

 

Mais, je pense néanmoins que ce procès est atroce pour cette personne qui a travaillé dans ce journal de 1996 à 2022. Et cette affaire est aussi extrêmement dangereux pour tous ceux qui ne travaillent pas de manière très acharnée. Le jour où des syndicalistes se verront poursuivre pour des emplois fictifs dans des entreprises où ils ne travaillent plus vraiment, où ils n’ont pas véritablement d’activité productive ou intellectuelle, où les différents mandats extérieurs qu’ils possèdent les exonerent d’être présents dans leurs entreprises, on verra ce jour-là si les syndicats trouveront toujours aussi intéressantes les plaintes pour abus de bien social lorsqu’ils seront directement impactés. Et on verra aussi s’ils ne seront pas également choqués de savoir que des représentants syndicaux travaillant dans des entreprises depuis plusieurs dizaines d’années pourraient être accusés d’être des salariés fictifs condamnés à rembourser les sommes perçues pendant ces années.  

 
Un dernier article concerne les dissensions entre les démocraties occidentales et le Brésil du président Luiz Inacio Lula da Silva, notamment autour du conflit ukrainien ou palestinien, et la manière dont un média comme Le Monde en rend compte. 

 
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/10/entre-lula-et-les-democraties-occidentales-des-dissensions-aux-causes-profondes_6620427_3210.html

 

Le ton du Monde était bien plus agressif et accusateur lorsque certaines de ses positions étaient affichées par le prédécesseur du président Lula, considéré comme un fou d’extrême-droite. Le ton est beaucoup plus mesuré s’agissant de Lula, même s’il ose refuser de condamner la responsabilité de la Russie et de Poutine dans le conflit ukrainien. Vu d’Europe, on oublie bien souvent que dans le reste du monde, dans la majorité des États en développement, hors les États occidentaux dits développés, la Russie n’est pas forcément considérée comme un méchant agresseur, et l’Ukraine comme la magnifique et bonne démocratie injustement agressée par les méchants russes. Il y a quelques années, ce n’était que le repère de groupes de cybercriminels arnaquant les consommateurs occidentaux et les entreprises.
 
Difficile à imaginer depuis l’Europe, où toute interrogation autour de ce conflit est pratiquement considérée comme un crime de guerre passible des pires peines, où tout lien avec la Russie fait pratiquement de vous un traitre potentiel qu’il est interdit de saluer. Il semble néanmoins que lorsque l’on est catalogué comme sauveur de la démocratie brésilienne comme Lula, un média comme Le Monde peut le pardonner. Exceptionnellement il s’entend.

 
Un dernier mot sur les dernières annonces du premier ministre François Bayrou autour de la suppression de jours fériés (le lundi de Pâques et le 8 mai), l’année blanche fiscale, la suppression de l’abattement de 10% pour les retraités, et autres joyeusetés. Vivement que ce gouvernement tombe ! Malgré tout, avec un deficit annoncé de presque 6%, toutes les mesures de résorption du déficit public seront douloureuses et probablement impopulaires.

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/07/15/suppression-de-deux-jours-feries-annee-blanche-gel-des-depenses-de-l-etat-les-principales-annonces-de-francois-bayrou-sur-le-budget-2026_6621399_823448.html
 
 
Saucratès


15/07/2025
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À tous ceux qui pensent qu’on doit tout accepter

C’est un message adressé à tous ceux qui pensent qu’on doit tous accepter en matière d’évolution des mœurs : suicide assisté, mariage homosexuel, transidentité, gestion pour le compte d’autrui, etc …

 

Les changements dans les opinions majoritaires des sociétés dans lesquelles nous vivons, les misères sociales, affectives ou les douleurs dans lesquelles certains disent vivre, estiment vivre, estiment ne plus pouvoir vivre, ce que certains estiment leur droit à vivre comme ils le veulent ou à mourir comme ils le veulent, tout ceci peut-il s’imposer à nous tous sans que nous n’ayons rien à dire contre, rien le droit de dire contre ?

 
Au fond, tout ceci heurte les morales religieuses, et tout particulièrement la morale catholique. Pour la plus grande partie de ces évolutions sociétales, le mal est déjà fait, portées par des partis politiques qui se trouvent historiquement en marge de la morale catholique, des partis politiques athées qui revendiquent leur athéisme. C’est au fond un clivage droite-gauche autour de la religion et de la morale que plus personne ne reconnaît en tant que tel, et bien plus prenant que l’opposition entre les riches et les pauvres. Opposition oubliée, écrasée dans le cadre de la recomposition entre la droite, le centre et la gauche orchestrée par Macron en cherchant à prendre le pouvoir.
 
On declare souvent que l’écologie est l’impensé du discours de la Droite. L‘existence de Dieu et de la morale chrétienne est également l’impensé du discours de LFI et des écologistes, ainsi qu’en partie du Parti socialiste. Il est évident qu’ils sont tous athées ; on ne peut être extrémiste et féministe en se reconnaissant dans la morale catholique. 
 
Le drame de la France, c’est son basculement dans une ère post morale catholique, post réseaux sociaux 2.0, où une supposée morale républicaine, une supposée déontologie financière décidée dans les entreprises et dans les administrations remplacent les valeurs de morale catholique. Sommes-nous arrivés au terme de l’affrontement initié à la fin du dix-neuvième siècle et au debut du vingtième siècle entre la République, les laïcards, et les prêtres et notables, le peuple des catholiques pratiqusants ? Non parce qu’entre temps, la religion catholique elle-même a changé de place et loin d’être désormais l’ennemi, elle est devenue une philosophie morale parmi d’autres, qui aspirent juste à l’universalisme. Elle ne peut plus aspirer, et elle ne cherche plus, à diriger la société et à imposer sa volonté, sauf sur certains principes comme les sacrements, du mariage, du baptême, ou la mort. Et encore, ce n’est pas tant elle qui est en cause qu’une idée supérieure à l’humanité, propre à la nature, qui interdit ces choses-là. 
 

On dit souvent que l’Homme s’est construit dans la Culture par opposition à la Nature, s’est arraché à la Nature. Cette opposition entre la Culture et la Nature se retrouve-t-elle dans le mariage homosexuel ? Évidemment que non puisque le mariage lui-même ne se retrouve probablement pas en dehors de la culture humaine ; il n’existe pas de cérémonies de mariage ailleurs dans le règne animal, mis à part dans le Roi Lion de Walt Disney. Le mariage homosexuel ne peut pas plus appartenir à la Culture que le mariage entre un homme et une femme à la Nature. Tous deux relèvent de la Culture. Et le premier de la Culture européenne dépravée.
 
Après le mariage homosexuel, on veut donc imposer à la société française la légalisation de l’Euthanasie et du suicide médicalement assisté ? Comme dans d’autres pays européens.

 
Comme tant d’autres personnes vraisemblablement, comme j’imagine de nombreux hommes d’Eglise et de croyants, j’ai un problème avec cela. Légiférer sur un droit à mourir dans la dignité est-il moralement et religieusement entendable ? Au fond, je n’ai pas de problème éthique avec cette question, à laquelle je serais peut-être confronté, ne pas finir comme une loque, comme un fardeau  pour mes proches, sans toutes mes facultés. Je suis d’accord avec l’idée que nul ne devrait endurer cela. Perdre le sens de la réalité et cesser peu à peu d’être soi-même.

 
Je suis évidemment d’accord avec bon nombre de ces arguments, mais est-ce que cela rend légitime le fait même de se suicider volontairement, de mettre fin à ses jours, aux yeux de Dieu lui-même et des saintes écritures ? C’est là pour moi le principal problème. Et c’est là pour moi le problème éthique supérieur qui se pose à chaque député qui sera appelé à se prononcer sur ce texte. Pourra-t-il, en son âme et conscience, voter favorablement sur un tel texte, même si cela correspond à une évolution sociétale reconnue dans la société, sur un besoin de mourir dans la dignité. Cela ne risque-t-il pas demain de lui être reproché à l’heure de son propre jugement dernier ? Comment ne pourrait-il pas y penser ? 
 
Le Paradis et l’Enfer existent-ils ? Les lois humaines peuvent-elles imaginer qu’elles contraignent les Lois divines ? Au fond, quelques puissent être les lois humaines et ce qu’elles autorisent et ce qu’elles condamnent, cela peut-il avoir le moindre effet sur les Lois Divines édictées par Dieu lui-même. Encore faut-il évidemment croire à Dieu pour croire cela. 
 
Je n’ai bien évidemment rien contre l’homosexualité ou le droit à mourir dans la dignité, et je serais probablement attiré par l’un ou l’autre avant ma mort. Mais je crois aussi que le suicide, l’homosexualité, la masturbation, le vol, l’envie, sont des péchés capitaux. Nombre d’entre nous croient qu’ils ne peuvent plus croire en la religion catholique parce qu’elle interdit tout ceci. Mais il n’en est rien. Que le Pape leur donne sa bénédiction ou non ne changera rien au fait que ce sont probablement des péchés capitaux et que la justice Divine nous les reprochera le jour du Jugement dernier. 
 
C’est pour cette raison que je condamne toute la polémique autour de l’abbé Pierre, même si il a fait souffrir des femmes et des enfants. Nous sommes tous confrontés à nos pulsions et nous cherchons tous plus ou moins à les contenir, à les contrôler, à correspondre à ceux que nous croyons être les attentes de Dieu nous concernant. Nous faisons tous du mieux que nous pouvons, avec nos pulsions. Certains d’entre nous ont probablement la chance de ne pas avoir de pulsions, ou de les contrôler parfaitement, les oublier, croire en l’amour de Dieu. D’autres n‘ont pas cette chance, dévorés par des pulsions qui les poussent à faire encore plus le Bien, être encore plus dévoué à Dieu pour tenter de racheter le plus possible leurs péchés, leurs manquements, l’abomination de leur lucre et de leurs pulsions. Au fond, cela rend ces personnes encore plus méritantes. Je ne sais pas si leurs bonnes actions compenseront leurs péchés, s‘ils se trouvent en Enfer ou au Paradis.

 
 
Saucratès


12/07/2025
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Réchauffement climatique et climatosceptisme

Après avoir reconnu récemment que je suis complotiste et conspirationniste (https://saucrates.blog4ever.com/du-complotisme), peut-être est-il aussi temps de m’avouer, de reconnaître que je suis un abominable climatosceptique, ou plutôt, que j’en ai marre de devoir douter en permanence de chaque information climatique que les médias nous assènent à longueur de temps et d’émission.

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/09/mois-de-juin-record-en-europe-de-l-ouest-et-encore-parmi-les-plus-chauds-ailleurs_6620098_3244.html

 

Par exemple, que faut-il penser des affirmations de cet article, notamment quand ce journaliste écrit :

 

«Dans le monde, le mois dernier était le troisième mois de juin le plus chaud, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2°C plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06°C) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.»

 

Magnifique affirmation ! Mais faut-il la mettre en doute ? Evidemment, le journal a rajouté fort à propos un lien avec le réchauffement climatique (important si quelqu’un avait oublié son catéchisme du parfait petit écologiste) pour satisfaire les gendarmes des médias. Ne pas faire le lien à chaque phrase pourrait suffire à faire encourir au Monde les foudres de l’ARCOM.

 
Evidemment, il fait chaud ; tout le monde peut s’en rendre compte. La grande difficulté est évidemment de savoir s’il fait plus chaud que d’habitude ou non, à la même période. Et je n’ai aucune possibilité personnellement de m’en assurer. Hier, en commission, mon président m’a asséné un retentissant «et pourtant certains contestent encore l’existence du réchauffement climatique !». Comment après cela faire entendre une voix discordante sur la réalité mesurable de cette exception ?

 

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/07/09/sans-le-changement-climatique-la-recente-canicule-en-europe-aurait-ete-jusqu-a-4-c-moins-intense-selon-une-etude_6620160_3244.html

 
Il en va de même pour cet autre article à la méthode scientifique probable imparable. Mais en même temps, je ne vois nulle part indiqué dans cet article et dans la présentation de cette étude que toute cette belle démonstration repose sur des hypothèses gratuites. Il me semble qu’en mathématiques, on appelle une telle démonstration le serpent qui se mord la queue. 

«Pour évaluer l’influence du changement climatique, les scientifiques ont simulé l’intensité de cet épisode dans un monde qui n’aurait pas connu la combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, en partant des données météorologiques historiques. Ils ont conclu que la vague de chaleur aurait été de 2 à 4 °C moins intense sans le changement climatique dans onze des douze villes étudiées.»

 

On simule qu’une partie du dioxyde de carbone est anthropique et que 2 à 4 degrés de température supérieure lui sont imputables, et les scientifiques en déduisent qu’une partie des morts dues à la chaleur lui est donc imputable. CQFD. Bon évidemment, sur la base d’autres hypothèses, si la hausse des températures imputable aux émissions anthropiques n’avaient été que de +1 degré, l’impact aurait été beaucoup plus faible !

 

Pour ma part j’ai une autre question. Comment tout ceci peut-il s’articuler avec des épisodes de chaleur et de sécheresse extrême du passé, que l’on ne peut pas imputer au réchauffement climatique actuel ? Par exemple la canicule de 1911.

 

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-06-30/70-jours-en-enfer-voici-l-histoire-de-la-canicule-oubliee-la-plus-meurtriere-en-france-323515d5-9d7b-4515-a586-d597ac6a1b9c#

 

Parce que si on considère que dès 1911, cette canicule était déjà liée au réchauffement climatique lié aux activités anthropiques, alors il n’y a plus lieu de s’inquiéter. On connaîtra encore pendant des siècles des étés chauds et des hivers doux, et d’autres étés et hivers plus froids comme avant les années 2000.

 
Et si la canicule de l’été 1911 n’est pas imputable au réchauffement climatique anthropique, il n’y a pas lieu non plus de devoir trop s’inquiéter puisque cet épisode donne consistance à l’argumentation de la variabilité climatique. Évidemment, vous me direz qu’on ne sait pas exactement  quelles températures ont pu être mesurées lors de la canicule oubliée de l’été 1911 ni si on peut les comparer aux températures actuelles. 

Cette canicule de 1911 durera 70 jours, s’étalant du 4 juillet 1911 au 13 septembre 1911, avec des températures qui dépassent en moyenne 36 degrés, jusqu’à 40 degrés sans tomber en dessous de 35 degrés. Comment ces deux discours peuvent-ils donc être combinés entre eux ? 
 
Les épisodes récents de canicule de ce début d’été 2025 ne seraient ainsi pas si extraordinaires que cela à l’échelle de notre siècle. Il se trouve juste qu’à notre époque hyper connectée et hyper médiatisée, face au rouleau compresseur de la certitude climatique imposée par les gouvernements et les médias, il est facile de faire croire à une aggravation catastrophique des impacts du réchauffement climatique, afin de faire plier les peuples et les hommes politiques réfractaires aux mesures antisociales nécessaires selon ceux qui s’autorisent à penser. Pilonnage médiatique par ceux-là mêmes qui sont sensés nous informer et en aucun cas manipuler nos esprits et nos pensées. Mais il doit s’agir d’une cause supérieure autorisant les journalistes à violer leur déontologie ?

 

Si l’été 1911 fut caniculaire, les années de la première guerre mondiale furent pourtant particulièrement froides. Il serait intéressant de pouvoir se rappeler les différentes périodes caniculaires du passé, comme l’été 1976 qui fut aussi particulièrement chaud au

 

Il y a un autre souci avec les affirmations scientifiques autour du réchauffement climatique ; jusqu’à quel point les mesures mondiales des températures sont-elles comparables ? N’est-il pas gratuit de déclarer que les années 2020 sont les plus chaudes jamais enregistrées si on ne peut pas remonter très loin dans le passé. Connaît-on au niveau mondial ou européen la température moyenne du mois de juin, juillet ou août 1911 ? Ou les températures mondiales de l’été 1976 ? Les mesures sont-elles d’ailleurs partout comparables et normées ? Et depuis quand, alors que l’on affirme sans rire que les dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées ? Les mesures de 1911 ou 1976 dont-elles vraiment comparables ? 
 
Bon, là encore, je dois juste reconnaître qu’au fond, je suis simplement climatosceptique et que j’en arrive à voir des complots et des conspirations partout, dans chaque information médiatique véhiculée. L’été 1911 est-il donc un bon contre-argument à l’argumentation du réchauffement climatique ?

 
 
Saucratès


09/07/2025
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Du complotisme

Parlons donc de complotisme ou de conspirationnisme. Qu’est-ce que cela veut donc dire d’être complotiste ? Évidemment, c’est un très gros mot, l’insulte suprême dans la bouche de tous ceux qui pensent convenablement, de tous ceux qui croient en ceux qui nous dirigent (nos gentils dirigeants il s’entend).

 

Au fond, complotistes et non-complotistes, ceux qui pensent convenablement, sont d’accord sur au moins une chose : il y a des bons et des méchants dirigeants, mais ce ne sont pas forcément les mêmes selon le bord auquel chacun appartient. Ces deux ensembles considèrent aussi qu’il existe des bons et des mauvais médias et sources d’informations, mais là aussi, ils ne sont pas d’accord entre eux.

 

Qu’est-ce donc que le conspirationnisme ou le complotisme. Certains comme Karl Popper ont pu proposer une définition de la théorie conspirationniste de la société : 

 

«C'est l'opinion selon laquelle l'explication d'un phénomène social consiste en la découverte des hommes ou des groupes qui ont intérêt à ce qu'un phénomène se produise (parfois il s'agit d'un intérêt caché qui doit être révélé au préalable) et qui ont planifié et conspiré pour qu'il se produise.»

 

Une autre définition se lit à travers la définition apportée par le Petit Larousse, selon lequel :

 

«Le conspirationniste est celui qui se persuade et veut persuader autrui que les détenteurs du pouvoir (politique ou autre) pratiquent la conspiration du silence pour cacher des vérités ou contrôler les consciences. »

 

Dernière exemple de définition beaucoup plus contestée du conspirationnisme et du complotisme, celui-ci correspondrait à «une vision alternative de la réalité par rapport à l’opinion majoritaire». Les complotistes ne seraient ainsi que la minorité de l’opinion publique, une opinion alternative comme les autres, aussi légitime que les théories majoritaires. 

 
Aux yeux des adversaires du complotisme, de ceux qui en ont fait leur cheval de bataille, cette définition est dangereuse et inacceptable. Il ne faut accorder aucune excuse au complotisme. 
 
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/25/rudy-reichstadt-il-faut-imperativement-cesser-de-trouver-des-excuses-au-complotisme_6061016_3232.html

 

Me considère-je comme complotiste ? Bien évidemment que oui. Le moment charnière de notre histoire qui a fait de moi un complotiste est évidemment l’épidémie de coronavirus. Ce moment de notre histoire où l’on observe des décisions irrationnelles et attentatoires aux libertés publiques être prises par le gouvernement illégitime d’Emmanuel Macron et par ses sbires. Je suis devenu complotiste mais je l’étais déjà confusément avant cet épisode.

 

  • Il y a évidemment les attentats du World Trade Center. Lorsque je les ai vécu en direct en septembre 2001, j’ai d’abord été frappé par l’impression d’une attaque effroyable contre le symbole du capitalisme. On a découvert ensuite que ces terroristes avaient en plus spéculé sur les actions des compagnies aériennes afin de s’enrichir.

 

  • Ce n’est qu’ensuite que des interrogations complotistes ont pu m‘effleurer. Comment les services secrets de la première puissance mondiale ont-ils pu louper ces attaques et ne pas réussir à les déjouer ? Alors que les terroristes se formaient au pilotage dans des écoles américaines ! Complot pour rendre légitime l’offensive contre l’Afghanistan ? Incompétence gravissime de nos services secrets ? Si je ne souscris pas aux complots autour de la remise en cause de l’effondrement des tours jumelles ou du complot juif, je ne crois pas non plus en une telle incompétence des services secrets américains.

 

  • La première guerre du Golfe est un autre épisode nous ayant conduit à remettre en cause le discours majoritaire de nos gouvernements. L’armée irakienne était sensée être l’une des plus fortes armées du monde et il fallait une coalition internationale pour éliminer cette menace. Mais cette armée s’est évidemment écroulée en quelques jours sous le pilonnage des avions de la coalition. Nous nous sommes ainsi trouvés mystifiés par des services secrets, des médias et des gouvernements que l’on était sensé pouvoir croire aveuglément, qui avaient également mystifié Sadam Hussein sur les intentions des américains. Il nous est alors apparu que lorsque ces services secrets y trouvent un intérêt, ils mentent sans vergogne au public et à leurs adversaires. En quoi Donald Trump est-il plus dangereux que Bush père ou fils ?

 

  • L’épisode des gilets jaunes en France est certainement un autre élément déclencheur. Comment un mouvement regroupant essentiellement les déclassés de la société se regroupant sur les ronds-points et bloquant la circulation automobile ont-ils pu être propulsés comme les portes-paroles par procuration de la contestation contre l’hyper-président jupitérien Emmanuel Macron ? Plusieurs faits m’ont fait basculer dans le complotisme. Le saccage de l’Arc de Triomphe par des gilets jaunes est un premier fait bancal, alors que les gilets jaunes auraient pu vouloir marcher sur l’Elysée et l’envahir, renversant Emmanuel Macron. Je ne pense pas que le saccage de l’Arc de Triomphe soit un hasard, des policiers étant forcément infiltrés dans ce mouvement et dans cette manifestation. Évidemment, ces policiers infiltrés n’ont fait qu’utiliser la soif de destruction des manifestants, pour les détourner d’une autre cible. Les manifestants ayant saccagé l’Arc de triomphe ont été largement condamnés mais probablement pas les policiers infiltrés à l’origine probable de cette mise à sac.

 

  • L’autre fait a été la rapidité avec laquelle le boxeur de CRS a été reconnu et accusé. Le ministre de l’intérieur le prenant à partie immédiatement dans les médias : on sait qui vous êtes ! Ce n’est même plus Big Brother. En quelques minutes, on savait tout de lui, son passé de boxeur, son travail dans une collectivité locale. On n’a rien su des manifestants sur lesquels les CRS se défoulaient à coup de matraque et de charge sur ce pont sur la Seine. On n’aura eu qu’une seule vision des choses filmée par des journalistes tournant en boucle, à charge comme d’habitude contre les gilets jaunes. 

 

https://www.off-investigation.fr/christophe-dettinger-boxeur-martyrise/

 

  • Sans oublier l’omniprésence des journalistes et caméramans vautours qui restaient systématiquement à l’affût du moindre débordement des gilets jaunes afin qu’ils soient poursuivis et incarcérés. Comment peut-on encore avoir confiance en la presse et dans le journalisme après les gilets jaunes ?

 

  • Dernier événement marquant : l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame le jour même où Emmanuel Macron devait faire un discours télévisé pour désamorcer la crise des gilets jaunes, sans qu’il n’est rien à dire ou à proposer. Son empressement à remettre son discours à plus tard parce que la France était touchée en son cœur. Une cathédrale qui avait résisté au feu pendant des siècles, qui avait résisté aux allemands en 39-45, brûlait en quelques minutes à cause d’une cigarette d’un ouvrier totalement innocent ? Vous y croyez vous ? On lira peut-être un jour les mémoires d’un ex-agent des services secrets ayant fait brûler Notre-Dame sur ordre du Château, s’il ne se fait pas assassiner avant, s’il n’est pas déjà mort. 

 

Bon, je peux effectivement vous paraître complotiste, sembler croire en l’existence de complots impliquant ceux qui nous dirigent et ceux qui les servent ; les services secrets et de renseignement dont c’est justement le job d’agir secrètement et souterrainement, pour le compte du gouvernement. Ou bien alors, il faudrait commencer à croire en des coïncidences totalement improbables.

 
Et pourtant, je ne crois pas en la théorie de la Terre plate, je ne crois pas non plus que le réchauffement climatique soit une pure invention, même si je crois en la variabilité climatique, je ne crois pas en un  supposé complot juif international. Je pense simplement que la 
gestion du coronavirus par nos gouvernements a dû faire basculer définitivement des milliers d’entre nous dans le complotisme.

 

  • Non pas tant du fait que le Covid 19 ait pu se répandre au monde entier ; c’est un risque majeur de santé publique mondiale. Non pas tant du fait que l’on ne puisse pas savoir quelle est sa source ; son lieu probable d’émergence étant un enjeu géopolitique majeur qu’aucun pays, et surtout pas la Chine, ne peut se permettre de reconnaître.

 

  • Non, le premier fait fut d’abord ce confinement généralisé de tous chez eux, cette interdiction de sortir de chez soi sauf exception, et la police rôdant dans les rues pour verbaliser les contrevenants. Cette idée aberrante et abominable de l’auto-attestation de se déplacer que l’on devait avoir sur soi, que l’on récupérait dans les journaux. Il ne manquait plus que d’imposer de les faire signer dans les préfectures et commissariats que Macron et ses sbires auraient quand même pu renommer en Kommandanturs pour mieux rappeler le passé. Le fait que la précédente fois où les français avaient dû porter une autorisation de se déplacer, c’était à l’occupation allemande en 40-45.

 

  • Le deuxième fait fut évidemment le coup du masque, qu’il ne fallait d’abord surtout pas porter parce qu’il ne servait à rien, puis qu’il fallait à tout prix porter parce qu’en fait effectivement, il servait quand même à quelque chose. Et bien sûr, on était aussi verbalisé si on ne le portait pas.

 

  • Le troisième fait lié au coronavirus fut évidemment le vaccin rendu obligatoire alors qu’on nous expliquait quelques mois auparavant qu’un tel vaccin devrait être testé pendant plusieurs années avant de pouvoir être considéré comme sûr pour la population. Et puis, du jour au lendemain, ce maudit vaccin expérimental est rendu obligatoire, et ceux qui n’acceptent pas de se faire vacciner vont être peu à peu interdit de sortir, de voyager, de pouvoir manger au restaurant et même de travailler.

 

  • Dernière trahison dans la chaîne des trahisons ayant frappé le peuple français, le Conseil constitutionnel qui était sensé protéger le peuple français nous a tous trahi en validant les mesures liberticides du gouvernement de Macron comme les restrictions de circulation exorbitant de droit commun, les obligations de se faire vacciner, les interdictions de travailler pour les soignants non vaccinés et leur absence de toute forme d’indemnisation financière comme le chômage avec le but affiché de les criminaliser. Putain, ce maudit vaccin n’empêchait même pas de tomber malade ou de contaminer d’autres personnes ou les patients ! Il ne faisait que réduire le risque et les formes les plus graves ! Loin de nous protéger, le Conseil constitutionnel était vendu à Macron et à ses sbires !

 

  • De la même manière que ce Conseil constitutionnel présidé par l’ancien premier ministre socialiste Laurent Fabius nous a aussi trahi en validant la réforme des retraites plus récemment, alors que le peuple syndiqué et mobilisé attendait devant le Conseil constitutionnel sa décision sur la méthode d’adoption de ce texte de loi, à la hussarde, sans vote des parlementaires.

 
Quelle sera ma conclusion provisoire à cette réflexion parcellaire et partiale sur le complotisme ? Que le complotisme n’est simplement qu’une vérité alternative des faits politiques et des événements qui se produisent chaque jour dans la réalité. La vérité énoncée par les gouvernements et les médias ne sont pas les seules explications plausibles des faits composant la réalité. Il est probable que parfois, les gouvernements et les médias ne communiquent pas toutes les explications, que les analyses officielles des faits oublient ou masquent certains faits ou actions. Le complotisme a forcément parfois raison et à d’autres non, en analysant tout ce qui se passe dans le monde sous le prisme des complots. 

 
Par conclure, je reprendrais les mots de Christophe Dettinger, le boxeur gilet jaune : il n’y a pas de justice en France, il n’y a pas de séparation des pouvoirs. 
 

 

Saucratès


07/07/2025
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Trumpisme, Tyrannie et Démocratie

L’Europe représente-t-elle la quintessence de la Démocratie ? Le scrutin présidentiel entre Kamala Harris et Donald Trump représentait-il le combat de la Démocratie contre la Tyrannie ? J’ai un problème avec ces notions de démocratie. Evidemment, vu de l’extérieur, vu de l’étranger, vu des pays les moins démocratiques, je peux comprendre que les citoyens des pays étrangers considèrent que l’Europe est une aire de démocratie. Ça, je peux le comprendre. Mais j’ai de la peine à accepter que la Démocratie que l’on nous vante se limite simplement à cette mascarade, le droit de ne pas être tué à tout moment par l’Etat pour une idée, le droit à avoir une simili liberté d’expression. Et encore en France, si on ne risque pas d’être abattu par les forces de l’ordre sur ordre du gouvernement, on risque néanmoins d’être abattu à tout moment par tel ou tel particulier qui n’aura pas aimé ta couleur de peau, ta religion ou l’idée qu’il se fait de ta religion, ou un geste que tu auras eu ou que tu n’auras pas eu.
 
Ce serait donc cela la démocratie ? Nous avons pourtant nous-aussi vécu sous la tyrannie de la majorité macroniste, qui encensait leur héros pourfendeur de l’extrême-droite, fossoyeur des socialistes et de la Gauche plurielle. Certes, le Macron de 2017 ne licencia pas à tour de bras des fonctionnaires, se contentant de réécrire le droit du travail pour soit-disant le moderniser. Il ne ferma pas à tour de bras des administrations et des agences de l’Etat, mais se contentant de poursuivre les fusions et les rationalisations des administrations et des entreprises publiques. Mais ceux qui le servent aujourd’hui s’engouffrent dans cette direction, trop enthousiastes à l’idée de copier le supposé tyran d’outre-Atlantique.
 

Pour ma part, je trouve que Donald Trump représente la quintessence de la défense de la liberté d’opinion tout en correspondant aux pires dangers de l’autocratie. Au fond, les États-Unis d’Amérique sont d’abord touchés par un affrontement violent entre deux idéologies opposées et antagonistes. Donald Trump n’est qu’un épiphénomène qui s’est matérialisé sur cet affrontement, un simple élément déclencheur, une simple conséquence, l’agent d’une contre-révolution. La violence de la contre-révolution, des réactionnaires, s’explique avant tout par la violence invraisemblable de la révolution conduite par les féministes, les mouvements LGBTQIA+ et les luttes dites autour de l’intersectionnalité.

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/27/la-cour-supreme-americaine-donne-raison-a-des-parents-refusant-d-exposer-leurs-enfants-a-des-livres-lgbtqia-a-l-ecole_6616209_3210.html

 

On observe ainsi un combat entre deux idéologies, d’un côté l‘intersection et la concordance de toutes les luttes de ceux qui disent et pensent combattre le méchant Patriarcat, dont justement Donald Trump est le représentant ultime, et de l’autre l’intersection de tous ceux qui abhorrent cette idéologie et ses dérives, les masculinistes, les conservateurs, les religieux et les extrémistes de droite, regroupés autour justement de Donald Trump. 
 

Selon eux, une méchante Cour Suprême dans laquelle siègent une majorité de juges conservateurs nommés par le méchant Donald Trump met donc gravement en danger la démocratie américaine, rompant l’équilibre des forces démocratiques. Mais la Democratie américaine est avant tout mise en danger par une organisation judi qui se mêle de politique. Ce sont des juges qui combattent la politique de Donald Trump au lieu de simplement rendre la justice. Ce sont des adversaires de Donald Trump et des républicains qui se servent de la justice pour l’atteindre et le combattre.

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/28/aux-etats-unis-la-cour-supreme-offre-une-victoire-retentissante-a-donald-trump-en-affaiblissant-le-pouvoir-des-juges-federaux_6616231_3210.html 

 
Au fond, ce n’est pas tant la décision de la Cour Suprême américaine qui pose problème, que le fait que le seul contre-pouvoir au gouvernement de Donald Trump ne pouvait passer que par des juges fédéraux qui étaient amenés à se poser en arbitre face aux décisions du gouvernement, en violation de l’équilibre central d’une Démocratie qui implique l’indépendance des trois pouvoirs les uns des autres. Au fond, cette décision était normale même si le combat idéologique dans lequel s’enferment les médias d’opposition à Donald Trump affirment le contraire. 

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/28/donald-trump-conforte-face-aux-juges-federaux-par-la-cour-supreme-une-presidence-americaine-sans-contrepoids_6616272_3232.html

 

Ce sont des médias qui le combattent quotidiennement, qui le critiquent, le ridiculisent perpétuellement, et ils accentuent de la sorte la polarisation de l’opinion publique. D’un côté ceux qui se trouvent conforter dans le rejet de Donald Trump, et de l’autre, ceux qui rejettent les médias et l’information journalistique parce qu’ils estiment que ceux-ci déforment tout, exagèrent perpétuellement. Derrière une information journalistique devoyee et partisane, on trouve le risque de la montée du complotisme et du conspirationnisme. Lorsqu’on ne fait plus confiance en la presse qui se targue pourtant d’etre les principaux défenseurs d’une information de qualité, vers qui peut-on se tourner ? Vers des réseaux sociaux et des comptes qui peuvent relayer des informations complotistes ? 
 
Mais qu’est-ce qu’une information de qualité, sûre ? Peut-on vraiment dire que les journaux comme Le Monde, comme Libération, comme les journaux télévisés des chaînes du Service Public, nous fournissent une information de qualité, non biaisée, non idéologiquement orientée ? Je ne le pense pas. Elles serinent à longueur de temps une idéologie instrumentalisée et orientée correspondant aux valeurs défendues par un gouvernement et des élites qui défendent une idéologie. Dans l’article du Monde suivant, le Conseil d’Etat ne s’est pas prononcé pour gêner l’ARCOM. Bien au contraire, le Conseil d’Etat tout comme l’ARCOM ne souhaitent pas que les idées conservatrices et populistes soient représentées dans l’espace médiatique. Ils ne veulent pas d’une information pluraliste. Ils ne cherchent qu’à interdire l’expression des idées conservatrices et populistes, afin que ces idées ne soient surtout pas défendues et argumentées dans l’espace public, et que les médias comme CNews qui le font soient perpétuellement sous le risque de la censure. 

 

https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/07/04/pluralisme-a-la-tele-et-la-radio-l-arcom-n-a-pas-a-classer-les-intervenants-juge-le-conseil-d-etat_6618169_3246.html

 

Il n’y a pas de liberté d’expression en France. Il n’y a que la liberté d’exprimer l’opinion qui a l’aval et qui plait au pouvoir en place qui est autorisée. Et en démocratie, ces opinions qui plaisent sont très nombreuses et très larges. On ne criminalise pas encore ceux qui expriment des opinions opposées mais ceux-ci sont en sursis, à la merci également de tous ceux qui scrutent le Net pour ficher, cataloguer et dénoncer ceux qui s’écartent des opinions autorisées. 

 
Au fond, le débat entre Tyrannie et Démocratie ne peut pas être tranché par moi, parce que la Démocratie française ou.européenne a été gravement abîmée et denaturée par l’irruption d‘un personnage comme Emmanuel Macron, qui en abolissant l’opposition entre la droite et la gauche, nous a démontré que les alternances à la française étaient factices, que tous les hommes politiques de tous les bords étaient capables de se retrouver sur une même liste centriste pour être sûr de se faire réélire, tout ceci en faisant croire aux français qu’ils pourraient être choisis pour représenter le parti du président. Gigantesque mensonge qui a si bien marché, que les médias se sont bien gardés d’évoquer pour plaire au locataire du Château de l’Élysée. Abîmée et dénaturée par la gestion de l’épidémie de coronavirus et la mise en œuvre d’un confinement généralisé de tous et de toutes, sous une surveillance policière implacable. Par l’imposition d’une obligation de vaccination de tous et toutes pour des motifs fallacieux et arbitraires, par des moyens de coercition stupides et gravissimes (interdiction de sortir au restaurant ou de se déplacer, interdiction de travailler pour les soignants non vaccinés devenus les pires ennemis de la société). Macron et tous ses sbires devraient être jugés et condamnés pour cela, mais ils ne le seront jamais !
 
C’est donc cela une démocratie ? 

 

 

Saucratès


05/07/2025
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