Guerre culturelle vs guerre des religions
L’article suivant du média Le Monde me pose intimement problème puisque ce média pratique le deux poids deux mesures et que je ne supporte plus la duplicité du Monde et de ses journalistes. Le Monde parle donc de guerre culturelle lorsque des organisations ultra catholiques espagnoles utilisent des articles du droit pénal espagnol pour porter plainte contre ceux que ces organisations accusent de blasphèmes ou d’offenses aux sentiments religieux. Lorsque ce sont des ultra catholiques, forcement proche de la droite espagnole ou de l’ultra-droite qui portent plainte, c’est forcément Mal.
Et pourtant, je n’ai jamais vu ce même média du Monde s’offusquer lorsque des organisations culturelles musulmanes, des ayatollahs et des intégristes islamistes, portent plainte contre des communes françaises, contre des mairies françaises ou des maires français parce qu’ils organisent des crèches ou des arbres de Noël. Bizarrement, l’intégrisme religieux ne pose problème au journal Le Monde que lorsque ces plaintes émanent de catholiques, mais jamais de musulmans ou d’islamistes. Comme se fait-il que pour Le Monde, le problème soit la religion catholique mais jamais la religion musulmane ?
Cela me paraît très simple. La lecture du Monde ne se base que sur un plan politique, sur ce qu’ils considèrent être comme le Mal, le christianisme et par association la Droite, et non pas ce qu’ils considèrent comme le Bien, l’islam et par association la Gauche et l’ultra-gauche. Comme quoi une lecture politique du combat culturel peut conduire un journal probablement intelligent du côté du soutien au terrorisme islamique.
L’islam est-il un problème ? Comment une magnifique religion porteuse de messages d’amour et d’émancipation a-t-elle pu se transformer en un message sclérosé de haine et de mort ? Là où la vision politique problématique du Monde pose souci, c’est bien quand cette vision déformée de la réalité leur interdit de s’élever contre les dérives nées de l’islam. Le Monde parlera ainsi de guerre culturelle et de dévoiement de la démocratie en parlant des institutions espagnoles, qui osent s’offusquer et s’élever contre les moqueries et les insultes à l’égard du christianisme. Mais cela leur interdit toute critique vis-à-vis de ce que Le Monde érige en tant que symbole du Bien : cet islam et les États qui appliquent les préceptes de l’islam. Comment critiquer les uns tout en adorant les autres ?
L’article ci-dessus doit ainsi combiner le respect dû à un État étranger musulman forcément admiré par Le Monde, des principes religieux également admirés, et des faits qui devraient conduire Le Monde à ne pas adhérer à ce résultat. Comment contester si ce n’est en rendant compte des décomptes réalisés par une association comme Human Rights. La difficile quadrature du cercle pour un média tiers-mondiste et gauchiste comme Le Monde !
Cet article et ces faits soulignent pourtant parfaitement l’incompatibilité de l’islam, des principes islamiques, avec tout l’imaginaire juridique européen et français. L’Iran a ainsi exécuté 31 femmes au cours de l’année 2024. Et 241 femmes ont été exécutées par ce même état entre 2010 et 2024. Le Monde parle ainsi d’une guerre menée contre les femmes par l’Iran, mais je ne vois aucune trace du nombre d’exécutions visant des hommes pour pouvoir parler d’une guerre menée contre les femmes.
Et au fond, le problème n’est pas tant un problème visant l’Iran plutôt qu’un problème visant l’application des princeps islamiques, comme «la loi du talion, connue sous le nom de qisas, qui établit qu’un meurtre doit être payé par la perte d’une autre vie, sauf si la famille de la victime pardonne ou accepte un paiement compensatoire».
Le principe du qisas est évidemment en complète contradiction avec l’idéologie extrémiste opposée qui sévit en France, selon laquelle des peines de prison minuscules sont appliquées extrêmement tardivement et très rarement à l’encontre des pires meurtriers et des pires assassins dans notre société. En France, des juges laxistes appliquent des peines minuscules et des juges des libertés laxistes libèrent des détenus condamnés après quelques années de prison, sauf exception, et la famille ont l’interdiction de s’offusquer de ce laxisme, doivent simplement pleurer leurs morts et leur chagrin, sans pouvoir rien attendre de la justice.
Et en face de cela, il y a la position iranienne et islamique du qisas qui permet à la famille de la victime de faire appliquer la peine de mort quelque puisse être les circonstances du meurtre de leur proche. Le Monde trouve ainsi la possibilité au nom des principes féministes de critiquer l’application de principes musulmans que Le Monde applaudit en règle général, qu’il apprécie et se réjouit de voir se répandre en France.
Dans un système où la femme est rendue responsable de l’appétit sexuel de l’homme parce qu’elle ne se couvre pas suffisamment, parce qu’elle ne s’habille pas convenablement, parce qu’elle n’est pas accompagnée par un chaperon ou par un membre de sexe masculin dans ses démarches, parce qu’elle ose travailler hors du domicile marital, quels que puissent être les faits reprochés à l’homme qui l’agresserait ou la violerait, comment voulez-vous que la justice coranique puisse accepter à cette femme des circonstances atténuantes, comment voulez-vous que le système judiciaire iranien lui reconnaisse une autre peine que la mort si la famille de la victime la demande ?
On touche là à l’essence même du problème issu de la charia, de la religion musulmane, qui pense que l’enseignement récité et écrit avant l’an 1000 peut encore s’appliquer de nos jours !
Mais au fond, est-ce vraiment l’Iran qui a un problème judiciaire ou bien n’est-ce pas justement la France et l’idéologie libérale mortifère défendue par les socialistes et les gauchistes de tout crin ? Des sociétés où des assassins pourvu qu’ils soient des femmes (battues … mais toute femme n’est-elle pas supposée être potentiellement une femme battue ?), des pauvres, des sans-papiers ou des fous, seront immédiatement libérés. Des sociétés où les assassins mêmes condamnés écoperont au pire de 10 ou 12 ans de prison et seront libérés pour bonne conduite après la moitié de leur peine. Au moins, les Etats-Unis appliquent eux-aussi soit la peine de mort pour les crimes les plus graves, soit des peines de prison véritablement punitives et protectrices pour la société, dans des prisons de haute sécurité où les assassins et les monstres sont enfermés et éliminés à vie. En France, ils passeront quelques mois ou quelques années en prison, seront libérés par des avocats spécialistes de la recherche de la faute de procedure, ou par des juges laxistes, et recommenceront tout aussitôt à tuer, à violer, à voler, à assassiner et à se faire plaindre et à se faire excuser.
Comment voulez-vous qu’il en aille autrement dans un monde où certains, de par leur origine, leur sexe (féminin), leur orientation sexuelle, leur milieu social, sont considérés comme des victimes de l’ordre patriarcal et systématiquement excusés pour leurs pires actions, meurtres, assassinats, viols, et d’autres inversement, de sexe masculin, blancs, sont considérés comme les véritables méchants de ce monde, et sur lesquels la justice, le politique, rejette systématiquement la faute et la responsabilité ?
Et Le Monde se trouve ainsi obligé de faire le grand écart entre ses différentes loyautés, au gauchisme, à l’islamisme, au tiers-mondisme, au libéralisme abolitionniste ou au féminisme. Au prix de trop nombreuses contorsions.
Saucratès
Compléments sur questions sur l’histoire des premières sociétés humaines
Pourquoi toute remise en cause de l’histoire officielle, c’est-à-dire de l’histoire officiellement acceptée par les principaux archéologues reconnus, est-elle systématiquement attaquée sans répit par ceux-là mêmes que sont sensés comprendre le passé des sociétés humaines ? Parce qu’ils veulent protéger la science de tout complotisme, de toute forme d’affabulation, des fables et des théories fumeuses ?
Lorsque le site de Gobekli Tepe fut découvert et fouillé dans les années 1990, les datations découvertes furent d’abord violemment rejetées et contestées, puisqu’une telle construction mégalithique ne pouvait pas avoir été réalisée plus de 5.000 ans avant les premières constructions mégalithiques connues, à une époque où on pensait que seules des bandes de chasseurs-cueilleurs de quelques dizaines de membres pouvaient vivre misérablement.
Pour quelles raisons donc certaines découvertes archéologiques sont-elles niées ou ignorées ? Comme je l’ai indiqué précédemment, les autorités académiques reconnaissent donc désormais qu’il existe des traces d’une ancienne civilisation amérindienne remontant à avant notre ère dans le bassin amazonien de l’Equateur, dans la vallée de l’Upano. Plusieurs publications officielles rendent compte de cette découverte.
Et pourtant, à mille ou mille cinq cent kilomètres de là, toujours dans le bassin amazonien, mais au Brésil, dans la région de l’Acre, de semblables traces d’une ancienne civilisation amazonienne datant environ de la même époque ont également été trouvées par d’autres archéologues comme Alceu Ranzi, sans qu’aucun lien ne soit rappelé par la publication sur la vallée de l’Upano. Et pourtant, en 2008, cette même découverte avait également fait l’objet d’une publication dans Sciences.
https://www.loisellelab.org/wp-content/uploads/2015/08/MannAncientEarthmoversAmazon2008-1.pdf
J’en viens ainsi aux critiques virulentes adressées à une série Netflix comme «A l’aube de notre histoire» de Graham Hancock. Pseudo-science, charlatanisme, grand n’importe quoi, les violentes critiques contre cette série documentaire me semblent sans concession. Pourquoi Netflix diffuse-t-elle un grand n’importe quoi ?… alors qu’il y a certainement tant de magnifiques documentaires scientifiques sérieux officiels que Netflix devrait plutôt diffuser !
Même Jean-Loic Le Quellec, auteur dont j’apprécie pourtant les ouvrages sur l’histoire des mythes de l’humanité, considère que cette série est de la rêverie et non pas de la science. Mais Jean-Loic Le Quellec applique des méthodes scientifiques basées sur des outils de la science linguistique pour étudier l’évolution des mythes en découpant chaque mythe en mythèmes (ou éléments ou variations d’un mythe). La science est tout pour lui.
Certes, nulle science réellement dans cette série documentaire sur Netflix, dans cette présentation mise bout à bout de mystères tous plus passionnant que les autres. Mais ce documentaire ne mérite pas tant de haines et de critiques acharnées puisqu’il popularise certaines découvertes archéologiques. On peut être en désaccord sur l’interprétation retenue sans un tel acharnement. Qu’est-ce que cela cache ?L’archéologie est par essence une matière de conflits et de désaccords. On a beau avoir fouillé les neuf couches de Troie depuis la fin du dix-neuvième siècle, tout le monde n’est toujours pas persuadé qu’il s’agit bien de la Troie dont parlait Homère dans l’Illiade et l’Odyssée. Ni que Troie a bien existé et que la guerre de Troie a bien eu lieu. L’existence de désaccords est donc normal en archéologie. Pourquoi donc une telle peur de ce documentaire de Graham Hancock ?
https://www.courrierinternational.com/article/netflix-a-l-aube-de-notre-histoire-faut-il-croire-ce-que-raconte-graham-hancock
Soyons clair, les théories présentées par Graham Hancock dans ce documentaire «ne sont pas toutes le fait de charlatans dont les pseudo-découvertes sont le plus souvent remises en cause et contestées». Dans la deuxième saison, il nous parle ainsi de cette civilisation antique amazonienne dans l’état brésilien de l’Acre qui a déjà été publiée en 2008 dans Sciences et à laquelle le CNRS s’intéresse également dans l’état de l’Equateur, dans la vallée de l’Upano.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/des-cites-antiques-en-amazonie
Une telle civilisation a bien existé alors qu’aujourd’hui, l’Amazonie ne compte plus que des peuples de chasseurs-cueilleurs isolés. Et elle s’étendait vraisemblablement sur plusieurs milliers de kilomètres ou bien ces cités étaient probablement en relation les unes avec les autres, comme le prouve les routes qui s’enfoncent dans la forêt vierge citées par le CNRS.
De la même manière, toujours dans cette deuxième saison, Graham Hancock nous parle des empreintes d’humains à White Sands.
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/09/24/des-empreintes-humaines-vieilles-de-23-000-ans-reecrivent-l-histoire-du-peuplement-de-l-amerique_6095815_1650684.html
Et dans la première saison de «À l’aube de notre histoire», il nous parle aussi du site de Gunung Padang en Indonésie, dans la province de Java occidental. Même si dans cette saison une, ils ne parlent pas d’une date aussi ancienne que 25.000 ans. Ce qu’il décrit dans cet épisode me semble en tout cas aujourd’hui avoir mérité une publication, même si ce n’est pas dans une publication archéologique officielle et prestigieuse.
Au fond, l’archéologie n’accepte pas d’être médiatisée ; il est ainsi tellement plus simple de ne se parler qu’entre sachants. Ainsi le CNRS peut ignorer doctement les travaux d’Alceu Ranzi et le reste de la profession des archéologues le traiter de charlatan. Ce qui déplaît probablement dans le documentaire de Graham Hancock, ce qui le rend passible d’un acharnement de toute la profession et des médias affidés, c’est potentiellement qu’il donne la parole à des gens que la profession officielle et reconnue ignore et exclut. Comment ose-t-il leur donner la parole, donner un écho à des personnes rejetées par l’honorable profession et leurs doctes représentants ?
Conclusion : un documentaire à voir de toute urgence : «A l’aube de notre histoire».
Saucratès
Questions sur l’histoire des premières sociétés humaines
Je vais revenir ici sur ce que j’appelle l’histoire des premières sociétés humaines. Quelles sont-elles ? De quoi et de qui parle-t-on ? Par ces mots, on veut souvent entendre l’interrogation suivante : Quelles sont les premières sociétés humaines organisées à avoir laissé des traces visibles dans l’histoire ? Historiquement, on parle ainsi souvent des sociétés égyptiennes et mésopotamiennes parmi les plus anciennes civilisations apparues sur Terre. Mais celles-ci étaient-elles réellement les premières et plus anciennes civilisations humaines organisées ?
- La civilisation chinoise : -5.000 ans avant le présent (BP)
- La civilisation égyptienne : -5.100 ans BP
- La civilisation sumérienne : -5.500 ans BP
- La civilisation de la Vallée de l’Indus (ou civilisation harappéenne) : entre -4.600 ans BP et -7.500 ans BP
- Les plus anciennes civilisations amérindiennes connues (Valvidia et Caral) : entre -5.000 ans et -6.000 ans BP
- Çatal Höyük (Turquie) : -9.500 ans BP
- Gobekli Tepe (Turquie) : -11.600 ans BP
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/le-plus-ancien-temple-du-monde-va-etre-restaure
J’avais notamment déjà abordé certains de ces sujets et de ces questions dans un de mes articles de novembre 2023.
https://saucrates.blog4ever.com/questions-sur-la-protohistoire
Ce que l’on sait moins, c’est que cette histoire évolue très rapidement bien que difficilement. Avant la découverte de Göbekli Tepe dans les années 1990, personne n’imaginait que l’humanité avait pu être capable de construire un temple aussi gigantesque 11.600 ans dans le passé, en plein milieu de ce que l’on estimait être l’époque des chasseurs cueilleurs du paléolithique. Chaque nouvelle découverte est d’abord combattue et contestée par les archéologues renommés et les datations des découvertes systématiquement remises en cause. La reconnaissance de l’ancienneté de la civilisation harappéenne est également récente.
En même temps, on fait souvent remonter l’origine de la découverte des mathématiques aux grecs anciens. Les premiers, ils auraient découverts et su calculer les ères de surfaces géométriques et nombre de nos théorèmes remontent à des mathématiciens grecs. J’ignore si cette légende est vraie pour la philosophie puisque l’on dit aussi que les grecs ont inventé la philosophie aux alentours du sixieme et cinquième siècle avant notre ère, mais pour les mathématiques, tout ceci semble faux.
Des tablettes cunéiformes datant du début du deuxième millénaire avant notre ère présentent de nombreuses figures géométriques comme des hexagones, des heptagones, des triangles, des trapèzes, des rectangles, des cercles et des arcs de cercle, éventuellement pourvus de lignes intérieures particulières comme des diagonales, des transversales ou des diamètres (tablettes Sb13088, MS3052, YBC7290).
Certaines comportent des problèmes résolus de géométrie ou d’algèbre comme la détermination du côté d’un carré dont on connaît la somme de l’aire et du côté, ou bien la longueur et la largeur d’un rectangle dont on connaît l’aire et la diagonale. Elles reposent sur un système dit en numérotation sexagésimale positionnelle flottante (base 60). «Le système est comparable à notre décompte du temps, où 60 minutes égalent une heure. La mesure du temps est d’ailleurs l’un des héritages que nous a légué la civilisation Mésopotamienne.»
https://archeologie.culture.gouv.fr/orient-cuneiforme/fr/les-mathematiques-des-mesopotamiens
L’élaboration de théorèmes mathématiques comme celui de Pithagore remonte ainsi peut-être à la Grèce antique (entre le troisième et le sixième siècle avant notre ère), mais plus de 1.500 ans plus tôt, Babylone et Elam connaissaient déjà les mathématiques et le résultat de ce théorème.
(voir le magazine La Recherche d’octobre-décembre 2024).
Faire ainsi remonter l’invention et la découverte des formes géométriques à la Grèce antique représente ainsi une erreur. Les mathématiques furent ainsi inventées bien longtemps auparavant.
C’est pour cela que la découverte d’une construction humaine remontant à 25.000 ans m’intéresse au plus haut point, tout comme celle de la découverte de traces d’empreintes humaines datées de 23.000 ans, qui viennent remettre en cause ce que l’on croit de l’histoire de l’humanité.
L’histoire du site de Gunung Padang en Indonésie, dans la province de Java occidental, constitue ainsi un mystère absolu. Ce que la plupart des archéologues occidentaux prenaient pour une montagne naturelle pourrait-elle être une ancienne pyramide fabriquée par l’homme dont l’origine remonterait potentiellement à 25.000 ans, à une époque où, en Europe, les hommes de Cro-Magnon habitaient encore des grottes dans lesquels ils peignaient des scènes de chasse ou des scènes mythiques ?
Juste à titre de comparaison, il y a 25.000 ans, on se trouve juste après le moustérien, entre l’aurignacien et le gravetien sur le vieux continent (Europe), à l’époque des grottes ornées.
- Aurignacien : de 50.000 ans à -30.000 ans avant notre ère
- Gravetien : de -30.000 ans à -22.000 ans
- Solutréen : de -22.000 ans à -17.000 ans
- Magdalénien : de -17.000 ans à -14.000 ans
Les grandes maisons communes construites et retrouvées en Europe ainsi que les premières constructions mégalithiques datent de la culture du Rubané, entre -5.000 ans et -4.000 ans avant notre ère, soit à des dates beaucoup plus tardives.
Quelle civilisation, dont il ne reste plus rien, a-t-elle pu construire une telle pyramide il y a 25.000 ans à cet endroit, et dans quel objectif, pour quelle utilité ? Question pour laquelle pour l’instant nous n’avons aucun commencement de réponse.
Il en va de même de la réécriture de l’histoire du peuplement des Amériques. C’est également une histoire en perpétuelle réécriture puisqu’il y a peu de temps, la plupart des préhistoriens estimaient que l’arrivée des premiers hommes en Amérique remontait à la fin de la dernière période glaciaire, soit aux alentours de 15 000 ans avant notre ère. Dorénavant, on estime que cette arrivée est bien antérieure remontant à au moins -30.000 ans avant notre ère, toujours via le détroit de Béring accessible tout au long du Pléistocène. Mais que va-t-on encore découvrir lors des prochaines fouilles ou des prochains prélèvements.
Dernier élément de cette série de questionnement : l’existence de cités antiques datant d’avant notre ère en pleine Amazonie. L’article ci-dessous traite de cités antiques présentes dans la partie équatorienne de l’Amazonie mais il existe d’autres traces de telles cités dans la partie brésilienne de l’Amazonie, traces retrouvées également à l’aide de Lidar à travers la canopée infranchissable.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/des-cites-antiques-en-amazonie
Là aussi, cette présence interpelle. Cette même zone amazonienne occupée uniquement désormais par quelques tribus isolées, par quelques peuples de chasseurs-cueilleurs se croyant pour certains les derniers et les seuls humains sur Terre, pourraient-ils avoir été précédés par une véritable civilisation qui aurait été capable de construire des routes et des cités il y a tout juste un peu plus d’un millier d’années ? Une civilisation comme Rome ou la Grèce qui aurait totalement disparue alors qu’elle s’étendait sur une zone de plusieurs milliers ou millions de kilomètres carrés ?
Graham Hankook a également découvert des traces d’autres installations urbaines comparables dans l’Etat brésilien de l’Acre, malgré tout à plusieurs milliers de kilomètres dans la forêt vierge. Nouveau mystère incompréhensible sur l’évolution de l’humnité
Le Vendée Globe
Êtes-vous déjà tombés ces derniers jours sur des articles racontant les exploits hors du commun de ces navigateurs et navigatrices sans peur qui font le tour du monde en voiliers ? Pour ceux que cela intéresse, autant que moi, je vous propose un petit article à mille lieux de mes habituels sujets de prédilection, sur le Vendée Globe Challenge.
Pour ma part, breton et réunionnais de cœur, j’adore regarder la mer lorsqu’elle est déchaînée, même si j’en ai malgré tout une peur bleue. Lorsque je devais monter sur une coque de voilier (coquille de noix devrais-je dire), mon cœur se serrait, se tordait d’appréhension si la mer était légèrement formée, si quelques panaches d’écume se former au-dessus des vagues. J’adore la mer lorsque je n’ai pas à naviguer dessus.
Donc voici quelques informations sur le Vendée Globe Challenge. C’est une course mythique autour du monde qui part des Sables d’Olonne en Vendée. Cette course de voile se coure en solitaire, sans assistance et sans escale, à bord de monocoques de 60 pieds IMOCA (soit mesurant environ 18 mètres de long). La dixième édition de cette course mythique se déroulait cette année et le départ en avait été donné le 10 novembre 2024 de la baie des Sables d’Olonne. Elle vient de voir hier mardi 14 janvier 2025 la victoire du monocoque de Charlie Dalin.
Le principe de cette course est simple : faure le tour du monde en gardant les caps de Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn à bâbord. La distance théorique parcourue par cette route la plus courte possible (dite orthodromie) est de 24 394 milles, soit environ 44 500 à 45 000 kilomètres. Les navigateurs doivent ainsi parcourir les océans Indien et Pacifique à hauteur des quarantièmes rugissants et des cinquantièmes hurlants.
Pour vous faire une idée de cette course mythique, voilà une photographie du voyage qui attend chaque année les concurrents :
Je vous expliquerais plus loin ci-dessous ce que représente cette zone d’exclusion antarctique, qui est relativement récente puisqu’elle n’existait pas lors des premières éditions du Vendée Globe Challenge. Vous verrez aussi ici que des noms mythiques de marins navigateurs se sont alignés sur cette course invraisemblable, même si d’autres noms de vainqueurs vous sont probablement, comme à moi, totalement inconnus.
Au total, il y aura donc eu pour l’instant dix éditions successives de cette course mythique.
A lire le très intéressant article de Libération sur le Vendée Globe.
https://www.liberation.fr/apps/2016/11/vendee-globe/
- La première édition a lieu en 1989-1990. Le départ est donnée le 26 novembre 1989 et treize bateaux s’élancent. Sept bateaux rallieront l’arrivée. C’est Titouan Lamazou qui remporte cette première édition en 109 jours, 8 heures, 48 minutes et 50 secondes. De célèbres navigateurs participaient à cette course comme Loïck Peyron (second), Philippe Poupon ou Philippe Jeantot.
- La deuxième édition a lieu en 1992-1993. Le départ est donné le 22 novembre 1992 et quinze bateaux s’élancent. Une nouvelle fois, seuls sept d’entre eux rallieront l’arrivée. C’est Alain Gautier qui l’emporte le 12 mars 1993 après un parcours de 110 jours, 2 heures, 22 minutes et 35 secondes. Deuxième Jean-Luc Van Den Heede (dit VDH) et troisième Philippe Poupon.
- La troisième édition a lieu en 1996-1997, avec un départ donné le 3 novembre 1996. Quinze bateaux tentent l’aventure et six la termineront. Le vainqueur en est Christophe Auguin qui rejoint les Sables d’Olonne le 17 février 1997 après un parcours de 105 jours, 20 heures et 31 minutes (nouveau record de l'épreuve). L'édition 1996-1997 du Vendée Globe est la dernière dont le parcours consiste simplement à laisser les 3 caps à bâbord sans points de passage. Cette édition verra la disparition en mer d’un des concurrents, Gerry Roufs, lors d’une terrible tempête dans le Pacifique Sud, à quelques miles au Sud du point Némo et le naufrage de plusieurs navires finalement secourus (Raphaël Dinelli, Tony Dubois et Tony Bullimore). La célèbre navigatrice Isabelle Autissier participa à cette édition mais fut contrainte de réparer et fut éliminée.
- La quatrième édition à lieu en 2000-2001, avec un départ donné le jeudi 9 novembre 2000. Vingt-quatre bateaux partent pour cette aventure et quinze rejoindront l’arrivée. Cette quatrième édition est remporté par Michel Desjoyeaux le 10 février 2001 après un parcours de 93 jours, 3 heures et 57 minutes (nouveau record de l'épreuve). Autre célèbre navigatrice, Ellen MacArthur terminera à la seconde place.
- La cinquième édition a lieu en 2004-2005, avec un départ donné le 7 novembre 2004 avec vingt bateaux. Treize bateaux finiront l’épreuve. Cette édition a été remportée par Vincent Riou le 2 février 2005 à 22 h 49 après un parcours de 87 jours, 10 heures, 47 minutes et 55 secondes (nouveau record de l'épreuve) devant le navigateur Jean Le Cam.
- La sixième édition du Vendée Globe a lieu en 2008-2009 avec un départ donné le 9 novembre 2008. Trente marins partent des Sables d’Olonne et onze seulement finiront la course. L’édition est remportée une nouvelle fois par Michel Desjoyeaux le 1er février 2009 en 84 jours, 3 heures et 9 minutes (nouveau record de l'épreuve) devant Armel Le Cléac'h.
- La septième édition se tient en 2012-2013, avec un départ donné le 10 novembre 2012. Onze navigateurs sur vingt au départ finiront la course. Elle est remportée le 27 janvier 2013 à 15 h 19 par François Gabart, après 78 jours, 2 heures, 16 minutes et 40 secondes de course, premier navigateur à descendre sous la barre des 80 jours sur le parcours du Vendée Globe, devançant Armel Le Cléac'h de seulement 3 heures, 17 minutes et 12 secondes.
- La huitième édition du Vendée Globe se déroule en 2016-2017. Vingt-sept concurrents s’élancent des Sables d’Olonne le 6 novembre 2016 et dix-huit d’entre eux le termineront. Jamais autant de concurrents n'avaient franchi la ligne d'arrivée dans un Vendée Globe. Pour sa troisième tentative, Armel Le Cléac'h remporte la course le 19 janvier à 16 h 37, établissant un nouveau record de la circumnavigation dans cette épreuve en 74 jours 3 heures 35 minutes et 46 secondes, avec 15 heures 59 minutes et 29 secondes d’avance sur le Britannique Alex Thomson. Jean Le Cam (qui termine 6è) et Vincent Riou (abandon) participaient également à cette édition.
- La neuvième édition se déroule en 2020-2021, avec un départ donné le 8 novembre 2020 pour les trente-trois concurrents engagés. Vingt-cinq d’entre eux termineront la course (nouveau record). C’est Yannick Bestaven qui remporte ce Vendée Globe en 80 jours, 3 heures 44 minutes, 46 secondes de temps compensé, devant Charlie Dalin, qui a pourtant été le premier à atteindre les Sables-d'Olonne le 27 janvier à 20 h 35, en 80 jours, 6 heures, 15 minutes et 47 secondes. Mais Yannick Bestaven bénéficiait d’une compensation de temps (10 heures 15) pour s’être dérouté pour participer au sauvetage de Kevin Escoffier. Jean Le Cam participait également une nouvelle fois à cette édition qu’il termine à la quatrième place pour avoir sauvé Kevin Escoffier.
- Et donc la dixième édition se déroulait en 2024-2025 avec un départ donné le 10 novembre 2024, avec quarante concurrents sur la ligne de départ, dont une nouvelle fois Jean Le Cam pour sa sixième participation. Elle vient d’être remportée par Charlie Dalin, second malheureux de la neuvième édition, qui est arrivé le 14 janvier 2025 à 8 heures 24 minutes et 49 secondes, après 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes de course. Il bat de presque dix jours le précédent record de la circumnavigation en solitaire qui était détenu depuis l'édition 2016-2017 par Armel le Cléac'h. Yoann Richomme termine deuxième, 22 heures et 47 minutes après Charlie Dalin. Il avait le premier doublé le mythique Cap Horn. Parmi les concurrentes encore en course, on trouve la benjamine de l’épreuve, Violette Dorange, âgée de 23 ans, dont j’ai également suivi quelques unes des aventures sur ce Vendée Globe.
Vous trouverez ainsi dans les trois articles suivants du Monde quelques unes des péripéties vécues par la jeune navigatrice Violette Dorange, dans l’une des pires et des plus éprouvantes courses de voile que l’on puisse imaginer. Mais ces navigateurs-là ne sont pas fait comme nous, puisqu’à quinze ans, en mai 2016, Violette Dorange avait traversé la Manche, entre l'île de Wight et Cherbourg, sur un optimist. Pour avoir fait quelques régates de voile autrefois sur une telle petite coque de noix, il faut être fou (ou inconsciente) pour traverser la Manche dans une coquille de noix.
Je devais aussi vous parler de la zone d’exclusion antarctique (ZEA).
Cette zone vise à prendre en compte la position des icebergs et leur dérive liée aux courants profonds. Elle est délimitée par 72 points reliés entre eux, distants d'environ 5° de longitude afin de limiter les risques d'éventuelles rencontres avec des icebergs. Les points peuvent presque tous être déplacés avant et pendant la course en fonction de « montée » ou de « retrait » des glaces. La ZEA est utilisée par le Vendée Globe Challenge et par l’Arkéa Ultim Challenge. Le réchauffement climatique provoque inéluctablement une multiplication des glaces dérivantes, il est probable que la zone d'exclusion Antarctique deviendra de plus en plus étendue, rallongeant le parcours, et limitant les options de routage. Lors de l'Arkéa Ultim Challenge 2024, il s'en est fallu de peu pour que le passage au cap Horn soit rendu trop dangereux par les glaces dérivantes
Il existe ainsi d’autres courses autour du monde, en solitaire ou en équipages. Ainsi, le trophée Jules-Verne est un défi nautique qui récompense le tour du monde à la voile le plus rapide réalisé en équipage, sans escale et sans assistance sur une distance orthodromique de 21.760 milles marins (40 300 km).
Seuls quatre marins pionniers sont parvenus à boucler un tour du monde en multicoque solitaire sans escale et sans assistance : Francis Joyon, Ellen MacArthur (seconde du Vendée Globe 2000-2001), Thomas Coville et François Gabart (vainqueur de la septième édition du Vendée Globe 2012-2013). Ils chevauchent des multicoques de plus en plus grands : 23 m pour Francis Joyon en 2004 et pour Ellen MacArthur en 2005, 27 m pour Francis Joyon en 2008, 27 m, 31 m pour Thomas Coville en 2016 puis 31 m pour François Gabart en 2017
Ainsi en 1968, Éric Tabarly avait également participé à une course autour du monde.
Autre course nouvellement créée, l’Arkéa Ultim Challenge, dont la première édition s’est tenue en janvier 2024. L'Arkéa Ultim Challenge-Brest est un tour du monde en solitaire pour les trimarans géants de la classe Ultim 32/23 organisé par la société OC Sport Pen Duick, filiale du groupe français Télégramme, dont le principal sponsor est donc la banque mutualiste Arkéa. Le parcours est identique à celui du Vendée Globe, à la différence près que le départ est donné de Brest. Le parcours commence à Brest puis passe par le cap de Bonne-Espérance, le cap Leeuwin et le cap Horn, et finit par une remontée vers Brest, pour une distance d'environ 40 000 km. Le vainqueur a été Charles Caudrelier arrivé le 27 février 2024 au bout d’un parcours de 50 jours 19 heures 7 minutes et 42 secondes, devant Thomas Coville et Armel Le Cléac’h. Ils étaient cinq à terminer la course.
https://arkeaultimchallengebrest.com/fr
J’espère vous avoir donné envie de vous intéresser à ces courses mythiques et que vous allez prendre autant de plaisir que moi à écrire et à découvrir toutes ces aventures inénarrables.
Saucratès
De la nécessaire lutte contre l’écologie
Pourquoi me faudrait-il combattre les principes, les oukases des écologistes ? Personnellement, je n’arrive pas à me sentir consterner par la victoire de Donald Trump ou par les inflexions de la politique climatique américaine.
Je ne me sens pas plus consterné par le virage anti-écologique des partis conservateurs en Europe et par leur volonté de remettre en cause la politique climatique de l’Union européenne. J’écoutais aussi les podcasts de l’émission du Monde intitulée ‘Chaleurs humaines’ et je me suis senti agacé par l’idéologie écologique véhiculée par cette émission et par ses différents intervenants. Ces gens-là s’estiment légitimes pour décider ce qui est légitime et ce qui est
L’un de ces podcasts traitait des métiers de la finance et des banques. Le grand truc de tous ces extrémistes de l’écologie n’est plus seulement d’agir â leur niveau, de se priver personnellement pour sauver la planète, ce que je trouverais tout à fait légitime et louable. Non, leur truc s’est comment forcer les gens à agir collectivement pour sauver la planète. Parce qu’ils se sont évidemment rendu compte que leurs actions individuelles ne changera pas grand chose et que la seule manière d’y arriver, c’est de contraindre les gens et les entreprises. Imposer les changements. Interdire. Et cette chaîne de podcasts est l’un des maillons de cette internationale extrémiste.
Il y a quelques décennies, les militants gauchistes combattaient pour interdire les interdictions. Et aujourd’hui, leurs successeurs visent à rendre les lois et les règlements les plus contraignants possibles. N’y a-t-il pas là quelque chose d’aberrant ? Que les soixantuards de l’écologie soient aujourd’hui les plus extrémistes des partisans de la contrainte et de la violence, dès lors qu’elle permet leur extrémisme écologique ?
Sur les banques et la finance, il faut selon ces extrémistes, comme Lucie Pinson de l’ONG Reclaim Finances, citée dans ce podcast, imposer des contraintes aux banques en leur interdisant de financer les énergies fossiles, en leur imposant des multiplicateurs de 1 pour 10 pour financer les énergies renouvelables, ou en leur imposant de financer le démantèlement des installations fossiles. Ces gens-là en appellent à la réglementation pour contraindre les banques parce qu’ils jugent insuffisant l’auto-régulation dans les banques peuvent faire preuve.
Ces gens-là s’estiment suffisamment légitimes pour décider de ce qu’il est légitime ou illégitime de financer. Nous avons donc une petite extrémiste ayant monté son ONG et qui sait ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas. Une sorte de déesse qui sait tout, qui connaît tout, qui voit tout. Dans sa grande intelligence et dans sa grande clairvoyance. Elle a ainsi développé un site pour inciter à changer de banques, et j’espère que des personnes la poursuivront un jour en justice en la rendant responsable de ses conseils financiers si l’une des banques qu’elle conseille coule ou fait faillite.
Ce qui se profile à l’horizon correspond à un cauchemar que j’anticipe ; le jour où les banques refuseront de vous financer dans l’achat de votre véhicule ou de votre maison parce que votre banque estimera que ce n’est pas nécessaire, que l’énergie retenue est polluante, ou que vous pouvez utiliser le bus après tout plutôt qu’un véhicule électrique. Ce cauchemar est contenu dans l’idéologie developpée par ses extrémistes du contrôle et de la contrainte, mot qui revient si souvent dans ces podcasts ‘Chaleurs humaines’.
On retrouve la même idéologie, les mêmes idées dans un autre podcast traitant des véhicules légers. Généraliser sur tout le réseau routier français les interdictions de se déplacer que les écologistes mettent en œuvre en ville pour protéger les vélos du reste de la circulation.
Heureusement, la polarisation du débat politique entraîne la progression des idées réactionnaires qui voit dans l’écologie uniquement des contraintes et une entreprise punitive. Que ce soit les mouvements des agriculteurs contestant les excès des normes europeennes et françaises, les mouvement des bonnets rouges ou des gilets jaunes … ou bien le mouvement qui croit contre l’exclusion des français ruraux des ZFE … Tous combattent en fait l’idéologie exterminatrice écologiste.
Cette polarisation permet l’élection de Donald Trump, la sortie des banques américaines des normes écologiques fr le financement des énergies fossiles, la montée des conservateurs en Allemagne qui contestent la politique européenne punitive de sortie des moteurs essence, alors que cette législation fait péricliter l’ensemble de l’industrie allemande.
https://www.lopinion.fr/economie/pourquoi-le-marche-des-voitures-electriques-seffondre-en-allemagne
Tout le combat des écologistes n’a plus aucun sens. On ne peut pas mener un combat en imposant toujours plus de contraintes, toujours plus de normes imposées, contre la liberté des gens normaux, des gens simples, de la majorité. C’est une autre guerre de religion qui se profile dans notre société, entre deux religions, à rebours de toute l’éthique écologiste qui a toujours été défendue par ses adeptes dans le passé. Et aujourd’hui, ils prônent l’instauration d’une dictature écologiste ? C’est l’ensemble de la Gauche qui risque de s’effondrer dans ce conflit, comme aux Etats-Unis où les démocrates ne représentent plus le peuple mais juste les élites largement éduquées. La même évolution se profilera aussi en Europe même si un parti comme LFI joue uniquement la carte ethnique pour quelques temps encore, jusqu’à ce qu’un parti islamique prenne sa place. En Europe, ils s’appuient sur une organisation non démocratiquement élue pour imposer leur ideologie. Mais jusqu’à quand le peuple supportera une organisation qui les assassine. Et c’est tout le projet européen qui s’effondrera ce jour-là.
Je trouve enfin un grand soulagement à voir l’évolution de Meta à la fois sur le fact-cheking ou sur son retour en arrière sur la mise en avant de la diversité. Le monde change et les hommes cessent de se positionner en victimes expiatoires. Loin de la bien-pensance qui m’ulcère.
Saucratès