Intolérance religieuse
11 septembre, jour anniversaire
Saint-Denis de La Réunion, samedi 11 septembre 2021
Il y a donc vingt ans, le 11 septembre 2001, avait lieu le pire attentat terroriste de l’histoire occidentale.
Des attentats terroristes, il y en un de très nombreux au cours de l’histoire, pour certains graves par leurs conséquences, comme par exemple l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand (et de son épouse Sophie Chotek) à Sarajevo, le 28 juin 1914, que l’on peut estimer être à l’origine de la première guerre mondiale et de ses dizaines de millions de morts, voire également de la seconde guerre mondiale.
Il y a aussi eu les attentats contre Charlie Hebdo en date du 7 janvier 2015, la prise d’otage de l’HyperCasher du 9 janvier 2015 ou ceux contre le Bataclan (13 novembre 2015), qui ont tous eu également un impact très important, avec des centaines de victimes.
Mais le 11 septembre 2001 est bien plus marquant, brûlant. Personne en Occident, je pense, n’a oublié cette date du 11 septembre. Personne en Occident non plus n’a pu, non plus, oublier ce qu’il faisait à ce moment-là, ce jour-là, lorsqu’il a appris les attaques en cours contre les tours jumelles du World Trade Center. Pour ma part, moi aussi, je me rappelle parfaitement ce que je faisais à cet instant-là, en voiture, avec ma femme, aux alentours du Port, ma surprise en entendant parler de ces attaques aux informations radios qui passèrent en boucle en cette fin de journée, avec cette impression que c’était moins l’Occident qui était attaqué que le capitalisme dans son ensemble, frappé en plein cœur. Que le terrorisme puisse frapper la bourse de Wall Street en plein cœur semblait irréel, mais l’effondrement par la suite de ces deux tours, la mort de milliers d’américains coincés dans ces étages, l’absence d’un hero comme Bruce Willis permettant de sauver toutes ces vies, a peu à peu fait apparaitre l’horreur de la situation et de cette attaque terroriste.
Vingt ans plus tard, les américains ont quitté l’Afghanistan et les Talibans afghans sont de retour à Kaboul, marquant l’échec complet de l’intervention de la communauté internationale. Les talibans sont toujours là, Al Qaida a été remplacée dans le summum de l’horreur par l’Etat Islamique et ses multiples franchises. Et l’islam représente toujours le creuset où se forgent les terrorismes islamiques qui viennent se fracasser, tuer et assassiner en Europe ou ailleurs.
Et c’est aujourd’hui que l’économiste Thomas Piketty, dont j’apprécie normalement les écrits, ou les livres, a choisi de sortir un point de vue dans lequel il écrit qu’il est temps d’abandonner la notion de guerre des civilisations de Samuel Huntington, entre chrétienté et islam. Selon lui, tous ces attentats et cette haine viennent, sont nées de la réaction américaine aux attentats du World Trade Center et c’est cette réaction militaire qui est la cause de la naissance de l’Etat Islamique et des divers attentats survenus depuis 2001.
Non, autant j’apprécie normalement Piketty et ses écrits, autant je ne peux adhérer à l’angélisme, à l’aveuglement dont il fait preuve à l’égard du danger islamique. Si c’est la réaction américaine qui a fourni son carburant à l’islamisme depuis ces attentats, et la répression américaine qui a suivi, qu’est-ce qui a conduit aux attentats eux-mêmes du World Trade Center, à la naissance d’Al Qaida et à ces attaques contre l’Occident. L’islam est une religion de haine, qui prône l’assassinat et l’éradication de tous ceux qui ne croient pas en Allah, et c’est cela la première cause de tous les attentats qui nous frappent en Occident, mais aussi ailleurs, tout particulièrement en Afrique également frappée par le fléau de l’islamisme.
Cette date anniversaire du 11 septembre nous rappelle que nous pouvons tous potentiellement être frappés par le terrorisme islamique, que ce soit sur une promenade à Nice, dans une église, sur une terrasse de restaurant, dans une salle spectacle ou dans un bureau à Paris, ou dans un gratte-ciel géant à Manhattan. La paix est-elle envisageable dans notre monde ?
Évidemment que non. Aussi insignifiant que soit le plus petit des hommes parmi les hommes, nous sommes tous préoccupés avant tout à réfléchir aux moyens de l’emporter dans nos petits combats, à notre petite échelle, à notre petite mesure. Petite personne, petit combat. Je n’ose imaginer les plans sordides et machiavéliques qu’ourdissent les plus puissants d’entre nous, les seigneurs des hommes, les présidents des grandes puissances nucléaires, les chefs religieux capables d’appeler au martyr leurs fidèles endoctrinés. Si nous étions capables d’utiliser des armées dans nos petits combats minables pour être sûrs de gagner et d’écraser notre adversaire, ne le ferions-nous pas ?
Il n’y a donc pas de paix possible tant que l’homme restera homme, tant que chacun d’entre nous nourrira en son for antérieur des rêves de vengeance et des plans pour battre ses ennemis, et tant que des hommes pourront se battre au nom d’un islam qui leur permettra de croire en la justesse et en l’excellence de leur cause, en la sainteté de leurs raisons. Le problème d’ailleurs n’est pas tant l’islam, que l’homme lui-même est sa soif de puissance et de victoire. La richesse n’est qu’un moyen. Cette soif de puissance et de victoire s’est nourrie du catholicisme pour le forcer à envahir et détruire des empires, et aujourd’hui, c’est l’islam dont il se nourrit, l’islam qui lui offre caution morale et soldats prêts à mourir.
L’attentat du 11 septembre 2001 est avant tout le symbole de la capacité du terrorisme à pouvoir frapper n’importe qui n’importe où, mais aussi un symbole de haine entre islam et occident. L’islamisme ne s’éteindra pas avec la réduction des inégalités de développement dans le monde et dans nos sociétés, tant que des déséquilibrés s’estimeront encouragés à prôner la haine et la mort au nom de l’islam, au nom de leur prophète, au nom de leur Dieu.
Saucratès
Laïcité - Une lecture de la Revue des Deux Mondes
Saint-Denis de La Réunion, dimanche 9 mai 2021
Je vais traiter ici d’un autre sujet qu’il m’interpelle. Ce sujet concerne le principe de laïcité. Qu’est-ce que la laïcité ? Ne la met-on pas à toutes les sauces dès lors que des terroristes islamistes commettent un attentat sur notre sol, comme si ce principe de laïcité était un étendard, un bouclier derrière lequel l’ensemble des français étaient sensés se placer, se protéger ? Ne faut-il pas remettre en cause ce principe de laicité au sein des valeurs de notre république ? La laïcité a-t-elle même encore un sens dans notre monde moderne ?
Ce sont quelques unes des nombreuses questions qui viennent à l’esprit lorsque l’on pense à cette notion de la laïcité. Mais pour rassurer mes lecteurs, ce n’est absolument pas parce que j’ai un problème avec cette notion, ou une quelconque sympathie avec les terroristes qui cherchent à faire parler d’eux, à mourir en martyr pour obtenir leur quota de vierges, ou cherchent à terroriser. Absolument pas. Non, j’ai juste cette impression que la laicité ne nous parle plus beaucoup.
Donc, en premier lieu, qu’est-ce donc que la laicité ? Selon le site gouvernement.fr,
«La laïcité garantit la liberté de conscience. De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.
La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir. Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.»
Selon Wikipédia en revanche, «en droit, la laïcité est le principe de séparation dans l’Etat de la société civile et de la société religieuse et d’impartialité ou de neutralité de l’Etat à l’égard des confessions religieuses.»
C’est la «Revue des Deux Mondes» de février 2021 qui titre sur cette laïcité qui m’a donné envie d’écrire sur ce sujet. On y trouve d’abord un interview de Régis Debray qui traite de l’enseignement de la laïcité en se référant aux courriels de Samuel Paty (enseignant assassiné sauvagement par un jeune islamiste tchétchène à Conflans-Sainte-Honorine).
«Montrer de but en blanc des caricatures de Charlie Hebdo à des enfants qui n’ont pas nos codes, mais ceux de leur famille sous influence étrangère, mérite réflexion. Les montrer au terme d’un parcours qui commencerait par les caricatures antichrétiennes sous l’Antiquité, en passant par les caricatures de Louis-Philippe, puis celles de Plantu sur le Pape ou les évêques, ce n’est pas une dérobade, c’est une précaution et du réalisme, à tous les sens du mot.»
On peut être en désaccord avec cette analyse. Non pas avec le terme «famille sous influence étrangère», car je crois que c’est souvent le cas, même si toutes ces familles ne sont pas forcément aussi violentes et islamistes. Mais on peut être en désaccord avec cette idée de présentation des caricatures. Ce n’est pas d’histoire de la caricature dont il est ici question, mais de laicité ! Et je ne suis pas sûr que Louis-Philippe, ou Louis XVI, signifie quelque chose pour les gamins qui se révoltent lorsqu’on leur montre des caricatures de Mahomet. C’est un peu comme si l’auteur avait honte de la publication de ces caricatures, pour chercher à les excuser en se référant à une habitude, à un usage millénaire de la caricature.
La «Revue des Deux Mondes» donnait aussi la parole à Sébastien Lapaque, dans un article nommé «Le drame de l’humanisme athée : la nature a horreur du vide». Il cite d’abord Charles Peguy pour l’analyser de la manière suivante :
«... Car le monde dont parle Charles Peguy (les sept premières années de sa vie à la fin du XIXe siecle) était un monde chrétien. Il l’était pour l’ouvrier et pour le syndicaliste, il l’était pour ceux qui allaient à la messe et ceux qui n’y allaient pas. Les libres penseurs de ce temps là étaient infiniment plus chrétiens que nos dévots d’aujourd’hui.»
Et un peu plus loin, il continue de la manière suivante (le passage est un peu long mais il est nécessaire de l’indiquer dans son ensemble pour en comprendre le sens et la logique)
«Ce n’est d’ailleurs pas exactement le problème de Dieu - de son existence ou de son inexistence - que pose aujourd’hui l’islam à la République française. Car le Dieu des musulmans, en France et partout dans le monde, est un dieu très éloigné de la terre, ce n’est pas un dieu qui s’est fait chair, comme celui des chrétiens. Allah est bien au-dessus de tout cela. Le problème que pose aujourd’hui l’islam à la République, c’est celui des normes et des règles, de la morale et de la loi : la charia. La morale chrétienne et la morale républicaine, nous explique Charles Péguy dans «L’argent», étaient rivales et même parfois ennemies, elles n’en marchaient pas moins côte à côte. La morale républicaine et la morale islamiste ne marchent pas côte à côte, comme l’a prouvé non pas tant le bain de sang qu’a entrainé l’affaire des caricatures de Charlie Hebdo que le puissant courant de refus de la liberté de caricaturer une religion au sein des français musulmans - et l’on ne peut pas s’en sortir en parlant de morale islamiste à la place de la morale islamique. C’est bien une morale islamique fondamentalement iconoclaste, qui refuse de distinguer la représentation d’un objet de l’objet lui-même, qui pousse 69% des français musulmans à considérer que publier des caricatures religieuses est un tord. Sur le statut de la femme, la consistance de la famille, la vie économique, l’autorité à accorder à l’enseignement profané, l’impossibilité de l’apostasie, on pourrait multiplier les exemples de disjonction. Présentement, les trois points principaux sont en France l’égalité entre les hommes et les femmes, le droit au mariage et la liberté religieuse.»
En suivant ces auteurs, on peut en conclure que l’islam pose un problème à une société française presque totalement déchristianisée et qui s’est érigée en modèle laïque il y a plus d’un siècle, à une autre époque, dans une autre France.
Et la question que je me pose est là. La laicité n’est-elle pas dépassée ? À partir du moment où l’on doit combattre une idéologie, pire une religion, dont les valeurs sont contraires aux nôtres, diamétralement opposées, aux antipodes des nôtres, est-il au fond normal de les laisser proliférer parmi nous, de leur reconnaître le bénéfice de la liberté religieuse, de les laisser se développer, se répandre ?
La laicité n’a été qu’un moment dans notre histoire, à une époque où la religion catholique occupait une place prépondérante dans notre société, et où deux groupes s’opposaient : les catholiques pratiquants contre les anti-cléricaux, les libres penseurs, les hussards noirs de la République et les syndicalistes communistes, en une période de troubles civils, qui voyait s’opposer deux fractions de la population française, entre des partis politiques différents, opposés.
Les mots placés aux frontispices de nos bâtiments républicains sont «Liberté, Egalité, Fraternité», et en aucun cas on y trouve le mot de «Laïcité». Ce dernier terme n’est donc vraisemblablement pas un principe républicain intangible mais simplement une loi, un principe légal, adopté il y a désormais plus de cent ans.
Aujourd’hui, ces dernières décennies, le principe de laicité a été utilisée par les mêmes personnes qui s’en plaignent aujourd’hui, islamistes et islamo-gauchistes, pour faire interdire tout ce qui de près ou de loin leur rappelaient la religion catholique, chrétienne, honnie. Ils ont fait interdire les crèches de la nativité et les arbres de Noël dans les bâtiments publics français sous prétexte que c’était contraire aux principes laïques, ils ont cherché à faire interdire les marchés des Noël, tout ceci en s’aidant de nos principes de la laïcité. La laïcité a été une arme que ces personnes ont utilisé contre les croyances chrétiennes, afin de les évincer du sein même de nos institutions, avant de chercher ensuite à imposer, avec les aides de tous les bien-pensants islamo-compatibles, les repas charia-compatibles dans les cantines avec éviction du porc puis l’utilisation de viandes et de produits halal, la reconnaissance des fêtes musulmanes au sein des jours fériés reconnus par la loi ...
Il est peut-être temps aujourd’hui de mettre fin à ce principe de laicité et de rappeler que la France est avant tout une terre de Chrétienté et en aucun cas une terre d’Islam. Il est temps de rechristianiser l’Occident pour qu’il puisse combattre la montée du terrorisme islamiste. Et je crains que ceux qui croient que défendre la laïcité est la meilleure façon de leur permettre de défendre leur droit à l’athéisme ne se trompent douloureusement.
Saucratès
Islamisme, terrorisme et liberté d’expression
Saint-Denis de La Réunion, Dimanche 1er novembre 2020
Les attentats islamistes se succèdent en France, ainsi que la litanie des meurtres racistes et des décapitations : Conflans-Sainte-Honorine, Nice, ... À chaque fois, un musulman étranger radicalisé, mais dont peu de choses permettaient d’anticiper son passage à l’acte. Cette impression terrible d’imaginer que n’importe quel musulman que vous croisez dans la rue peut vouloir vous assassiner, peut basculer dans le terrorisme.
Ces faits atroces nous conduisent à devoir nous interroger sur certaines choses : Charlie Hebdo avait-il raison de publier les caricatures de Mahomet par solidarité déjà avec d’autres journaux étrangers injustement attaqués ? Samuel Paty avait-il raison d’utiliser ces mêmes caricatures de Mahomet comme exemple de la liberté d’expression ? Emmanuel Macron avait-il raison de soutenir le professeur assassiné et de défendre la liberté de caricaturer le prophète Mahomet ? Entre autres choses ...
La réponse est bien évidemment oui. Oui à toutes ces questions. Mais la liberté d’expression implique aussi évidemment que l’on puisse poser ces questions, et que l’on puisse y répondre NON. Ou partiellement non. Comme le représentant du Culte musulman qui pense avec raison que ce droit à la liberté d’expression doit être encadré. Raison selon son point de vue ...
Sinon, il n’y a plus de liberté d’expression si elle n’est pas valable pour tout le monde. Comme donc l’archevêque de Toulouse qui estime que l’«on ne se moque pas impunément des religions», jugeant dangereuses la diffusion de ces représentations, ou bien pour l’évêque de Nice, qu’il n’est pas «Charlie».
Il n’est d’ailleurs pas stupéfiant que les partis islamo-gauchistes français, LFI comme le PS, réagissent immédiatement sur les interventions de ses dignitaires catholiques, qui leur offrent l’occasion à moindre frais, et sans risque, de se présenter comme les grands défenseurs de la liberté d’expression, sans attaquer leur «cher» islam.
«Pour le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, les digues sautent. L’archevêque Robert Le Gall excuse les crimes, a déploré l’ancien candidat à l’élection présidentielle sur Twitter. Toujours sur ce réseau social, la présidente (PS) de la région Occitanie, Carole Delga, a répondu que la laïcité, la liberté d’expression et le droit de critiquer toute institution religieuse sont indissociables de notre pacte démocratique et républicain. Ce n’est pas négociable.»
D’une certaine façon, on peut penser comme l’évêque de Nice qu’il y a une forme d’ostracisme dans l’obligation qui est faite à tous de se dire «Charlie». Est-il possible de ne pas se dire solidaire du drame de l’attentat de Charlie. Et je dis cela tout en m’affichant toujours comme «je suis Charlie». Mais je peux aussi comprendre que les caricatures publiées par «Charlie Hebdo» sur le pape ou sur des pretres aient pu les choquer durablement. Jusqu’où va la liberté d’expression, et qui peut en bénéficier, je pense que ce sont là des questions légitimes.
Et pourtant, je reviendrais sur les accusations portées sur l’islamo-gauchisme (et sur l’indigénisme) de certains partis politiques. J’ai très rapidement noté que les islamo-gauchistes se remettaient très vite en ordre de marche pour combattre la dérive droitière du gouvernement, pour pouvoir revenir à leur camaraderie naturelle avec les islamistes et les théoriciens de l’islam politique, à l’islamisation rampante de la société française qui leur est si chère. Ainsi LFI à travers Clémentine Autain qui publie une tribune libre dans le journal Le Monde. «Pour la députée de La France insoumise, le débat public est dominé par les idées d’extrême droite et la France ressemble chaque jour un peu plus à une société préfasciste.» Elle y parle de «concours Lépine des idées d’extrême-droite».
C’est aussi le cas selon moi du maire socialiste de la ville de Pantin, Bertrand Kern, qui considère que les auteurs de tags sur la mosquée de Pantin, fermée administrativement pour avoir diffusé les vidéos appelant à s’attaquer à Samuel Paty, «déshonorent la mémoire de Samuel Paty et de toutes les victimes de l’islamisme en considérant que tous les musulmans sont coupables».
Il ne s’agit pourtant que de quelques tags sur une mosquée ... Il n’y a rien de plus affreux que de ne rien avoir droit de faire, cette impossibilité de réagir, si ce n’est de manifester dans des marches blanches, et de devoir se laisser assassiner un à un par des extrémistes fanatisés, sans pouvoir se défendre. Tendre l’autre joue en pardonnant ? Très peu pour moi.
Il me semble utile de rappeler les chiffres effarants observés par une équipe de sociologues du CNRS auprès d’un échantillon de 7.000 jeunes lycéens âgés de 14 à 16 ans. «Un quart des lycéens interrogés ne condamnent pas totalement les attentats contre Charlie Hebdo et le Bataclan, 80 % considèrent qu’on ne peut pas se moquer des religions, 68 % pensent que les médias n’ont pas dit toute la vérité sur les attentats de 2015, un tiers pense qu’il est acceptable dans certains cas de participer à une action violente pour défendre ses idées ...».
26% seulement de ces 7.000 jeunes lycéens étaient de religion musulmane ; sont-ce ces mêmes 25% de jeunes qui ne condamnent pas totalement les attentats islamistes contre Charlie Hebdo et contre le Bataclan ? Inquiétante radicalité des jeunes musulmans français ...
Enfin, pour conclure sur l’islamo-gauchisme, soyons assuré que les indigénistes de LFI, du PS, et des syndicats étudiants, vont bientôt ressortir du bois, lorsque l’émotion sera retombée. Ne pas oublier qu’une indigéniste et une ex-indépendantiste comme Christiane Taubira, comme tant d’autres, ne craignait pas d’indiquer sa rage et son indignation lorsque, enfant, on lui enseignait que «les ancêtres des français étaient des gaulois». Et cela ne l’a pas empêché d‘être nommée en tant que Garde des sceaux de la République française sous un gouvernement socialiste (nota : il m’est impossible de retrouver toute trace de cette affirmation les moteurs de recherche sur internet, affirmation qui est donc à prendre sans aucune certitude, ne reposant que sur un souvenir personnel).
Saucratès
Le lâche assassinat de Samuel Paty - Enchères et surenchères
Saint-Denis de La Réunion, samedi 24 octobre 2020
Quels enseignements tirés de l’assassinat de Samuel Paty devant son collège où il enseignait, où il a été désigné par quelques jeunes collégiens au monstre qui l’a decapité sauvagement ? Que faut-il en tirer comme conséquences, comme pistes de réflexions, comme sources de haine et de rage ?
Je reste persuadé que la réponse idoine serait d’afficher devant chaque école, devant chaque collège, devant chaque lycée, devant chaque université, ces putains de caricatures de Mahomet telles que Charlie Hebdo les avaient publiées, de la même manière que quelques courageux journaux les ont aussi publiées. Mais je ne serais vraiment pas rassuré de travailler dans un tel établissement, ou que mes enfants y étudient.
Les effets bénéfiques du lâche attentat perpétré contre Samuel Paty ...
D’une certaine façon, le lâche assassinat dont a été victime l’enseignant Samuel Paty, devant son collège de Conflans-Sainte-Honoriné, aura eu un effet bénéfique : réveiller les consciences d’une partie des citoyens français non musulmans qu’un certain nombre d’associations de bien-pensants, qu’un certain nombre de partis politiques et d‘organisations syndicales gauchistes (ou islamo-gauchistes pour reprendre les mots du ministre de l’Education Nationale) avaient pratiquement réussi à anesthésier, à les faire s’éteindre devant l’obligation de tout accepter.
Cet ignoble attentat, cet horrible assassinat, perpétré contre un homme qui a dû se sentir certainement parfois très seul face à la stupidité d’une frange des élèves, des enseignants et des parents d’élèves, sera le révélateur que nous ne sommes pas forcément impuissants contre les dérives sectaires de certains communautarismes.
D’une certaine façon, son combat lui survivra, lui aura survécu. Ainsi, cette élève mise en examen à Toulouse pour avoir insulté une enseignante qui s'était exprimé sur la liberté d’expression. L’eleve n’avait pas été présente dans ce cours et elle avait pris à partie l’enseignante pendant la pause.
Ou encore cette jeune musulmane qui a eut la mauvaise idée d’écrire sur la page Facebook du journal L’Est Républicain que Samuel Paty «ne méritait pas d’être décapité, mais de mourir, oui».
Cette jeune algérienne, ayant supposément fui les violences en Algérie, a été condamnée vendredi 23 octobre, par le tribunal correctionnel de Besançon à quatre mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme, et à effectuer un stage de citoyenneté dans les six mois à venir. Mais j’y reviendrais plus loin, dans ma conclusion.
De la même manière, on peut enfin s’exprimer sur des sujets jugés trop sensibles précédemment, comme la tentation Islamo-gauchiste de partis politiques comme La France Insoumise ou des syndicats étudiants comme l’Unef.
Le respect des croyances musulmanes d’une petite partie de nos concitoyens obligeait tous les citoyens français à trouver naturel le port du voile et le fait de manger de halal. Pour un peu, on nous expliquerait que c’était meilleur pour la santé de nos enfants de manger halal dans les cantines. Contester la bien-pensance de nos élites, des médias, c'était la certitude d‘être immédiatement traité d’islamophobie et de racisme.
Mais la contre-offensive des milieux islamo-gauchistes est déjà commencée ...
Le jour même de l’assassinat de Samuel Paty, les médias s’étalent sur une agression dans Paris que les jeunes femmes victimes d’une agression au couteau lient au port du voile et au fait qu’elles sont musulmanes.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/10/20/enquete-ouverte-apres-une-agression-contre-deux-femmes-au-champ-de-mars-a-paris_6056731_4355770.html
Cela conduit ainsi un site (qui se veut) journalistique comme www.arabnews.fr à titrer que cette agression est «un crime du racisme ordinaire aussi hideux que l’assassinat de Samuel Paty» !
Languet ta momon !
Il n’y a rien de comparable entre une agression raciste (s’il s’agit bien de cela, sachant que les agresseurs nient avoir proféré des insultes racistes, potentiellement inventées par des victimes soucieuses de se victimiser en tant que musulmanes) et un attentat terroriste perpétré contre un enseignant de la République française, assassiné pour avoir montré des caricatures de Mahomet telles que publiées dans un journal satirique français, qui avait été lui-même victime d’un attentat islamiste pour avoir publié de telles caricatures, dont le procès se déroulait au même moment à Paris ! www.arabnews.fr est une caricature de ses sites islamo-gauchistes dont je parlais à l’instant.
De la même manière, les journaux télévisés semblent persuadés que la nécessité d’être objectivement neutre sur les questions des religions doit les conduire à faire longuement état des dégradations et des menaces commises à l’encontre de lieux de prière musulmans à la suite de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Comme si ces mêmes journaux s’appesantissaient autant sur les dégradations commises contre des églises, des temples et des synagogues ou sur les menaces reçues par des quidams moyens ?
Mais au fond, Le Monde et les journaux télévisés sont-ils islamo-gauchistes, ou bien sont-ils juste victimes d’une éthique journalistique qui leur interdit, qui leur donne l’impression, qu’ils doivent accorder la même couverture journalistique aux deux positions opposées ? Du coup, la couverture médiatique d’un attentat islamiste ne leur impose-y-il pas de faire état des difficultés des membres de la religion musulmanes ?
Et ceci n’est rien. L’offensive des islamo-gauchistes ne tardera pas, et nous retomberont à nouveau dans l’impossibilité de nous exprimer, d’exprimer la moindre position critique sur l’islam et sur son exposition dans l’espace public.
Même si je pense néanmoins que la réponse judiciaire et institutionnelle va peut-être actuellement trop loin ...
Malgré tout, même si je ne suis aucunement islamo-gauchiste, je ne peux m’empêcher de penser que la réponse judiciaire à cette jeune musulmane qui poste un commentaire validant la mort de Samuel Paty est exagérée. Quatre mois de prison avec sursis pour un commentaire, c’est excessif ! Inapproprié ! Il a été puni sévèrement pour tous les djihadistes qui répandent sur la toile leurs commentaires abjectes et leurs appels au meurtre. Mais cette réponse judiciaire semble excessive.
Il en va de même pour cette élève mise en examen à Toulouse pour avoir insulté une enseignante. Au fond, celle-ci, en comparant la liberté en France et en Arabie Saoudite, a exprimé non pas une position doctorale, mais une simple opinion subjective. Et alors que cette enseignante veut parler de liberté d’expression, comment peut-on faire entendre à des jeunes qu'un débat en cours est autorisé mais qu’un tel débat n’est plus autorisé à la fin du cours, entre cette même enseignante et d’autres élèves. Où se trouve la limite de la liberté d’expression ? Et où se trouve la limite entre les endroits où elle peut s’exprimer et ceux où elle n’est plus autorisée ?
Il y a d’une certaine façon un durcissement de la réponse pénale à l’encontre des opinions dissidentes. Il ne faut pas se réjouir, selon moi, qu’elle vise aujourd’hui les musulmans et les islamo-gauchistes, parce que demain, elle risque de viser chacun d’entre nous, nous tous, sans distinction.
Mais je ne condamne néanmoins aucunement la réponse pénale donnée à l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, à l’encontre du père de la collégienne à l’origine de ce scandale, M. Brahim Chnina, ou à la volonté de dissoudre un certain nombre d’associations prônant le séparatisme musulman.
J’espère également que cette collégienne, Mlle Chnina, à l’origine de cet abject attentat, sera exclue et renvoyée, et que nul n’oubliera jamais sa responsabilité dans l’abject assassinat de son enseignant dans son collège de Conflans-Sainte-Honorine.
Saucratès
Réaction au lâche attentat islamiste ayant frappé un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine
Saint-Denis de la Réunion, samedi 17 octobre 2020
Le lâche attentat terroriste islamiste ayant visé un enseignant d’histoire-géographie et d’éducation civique dans la banlieue parisienne, à Conflans-Sainte-Honorine, me révolte profondément parce qu’il démontre par l’absurde ma conviction que n’importe quel musulman que vous croisez dans la rue ou que vous connaissez peut potentiellement se transformer en monstre terroriste et tueur sanguinaire au nom de l’islam et de son prophète de sang et de haine.
Un homme, un enseignant de l’Education nationale, a donc été sauvagement égorgé, décapité au nom d’Allah et de Mahomet, dans la rue, devant son lycée, au sortir de son lycée, sous prétexte qu’il avait montré/exhibé des caricatures de Mahomet à ses élèves dans sa classe, dans le cadre d’un enseignement portant sur la tolérance et la liberté d’expression. Et il en est mort, sauvagement décapité sous les coups d’un monstre, d’un tueur qui était jusqu’à ce jour totalement inconnu des forces anti-terroristes.
Ces faits sont très bien présentés par les médias traditionnels. Je voudrais réagir sur deux ou trois autres idées. La première vise l’instrumentalisation de notre justice par des parents d’élèves sectaires et islamisés afin de harceler les enseignants qui tentent de donner un enseignement aux enfants. La seconde visera l’indispensable réponse que la France se doit de donner à ceux qui prêchent la peur et la haine. La dernière sera extrêmement pessimiste en sachant que 25% des jeunes musulmans de France ne condamnent pas les attentats contre Charlie Hebdo et les cautionnent.
Premièrement, on apprend donc qu’une caballe était donc menée contre cet enseignant par des parents d’élève islamistes qui avaient utilisé l’excuse de la plainte pour diffusion d’image pédopornographique, sous prétexte que l’enseignant aurait exhibé une photographie d’homme nu qu’il aurait présenté comme étant le prophète.
«Un des éléments qui a contribué à la polémique est une vidéo diffusée sur Facebook, le 8 octobre, par un homme se présentant comme le père d’une élève du professeur assassiné. Dans ce témoignage, ce père dont la fille est âgée de 13 ans qualifie l’enseignant de voyou, puis il décrit comment, selon lui, Samuel P. aurait demandé à ses élèves de confession musulmane de quitter la salle de classe après leur avoir demandé de lever la main pour se signaler. L’enseignant aurait ensuite montré un homme nu en le présentant comme le Prophète. Le père ne précise pas qu’il s’agit d’une caricature. Plusieurs personnes liées à la polémique sur les caricatures au sein du collège du Bois-d’Aulne étaient entendues samedi matin. Parmi elles, le parent d’élève ayant diffusé cette vidéo sur les réseaux sociaux.
Dans celle-ci, le père de famille s’emporte ensuite : Si vous voulez qu’on soit ensemble et qu’on dise stop, touchez pas à nos enfants, envoyez-moi un message [il donne alors son numéro de portable…]. Sa fille ayant refusé de sortir de la classe, elle aurait été renvoyée. Puis il appelle à s’unir pour que Samuel P. ne reste plus dans l’éducation nationale. Sa fille a aussi diffusé une vidéo dans laquelle elle déclare : On a tous été choqués, même ceux qui n’étaient pas musulmans. Le nom et l’adresse professionnelle du professeur ont par la suite été diffusés sur les réseaux sociaux.
D’après des témoignages recueillis à chaud auprès de la communauté enseignante du collège, et rapporté par de nombreux médias dont Le Monde, Samuel Paty enseignait notamment en classe de 4e, et il donnait depuis plusieurs années des cours sur la liberté d’expression. Son invitation à sortir de la classe pour les élèves musulmans aurait, aux yeux de ces témoins, été considérée comme un élément de respect des croyances de ses élèves. Samuel Paty était par ailleurs un professeur apprécié. Une médiation avait été organisée avec parents et élèves afin de calmer les esprits à la suite du cours controversé.»
Voilà au moins un taré de parent d’élève islamiste et une gamine islamisée de 13 ans qui doivent être aujourd’hui satisfaits par l’assassinat de cet enseignant. Je ne vois pas ce que ces tarés font en France ; ils seraient tellement plus heureux en Tchétchénie, en Afghanistan ou dans quelques pays d’Afrique où sévissent les mouvements djihadistes. Ils pourraient donner libre cours à leur haine et à leur connerie ! Le pire est certainement que cette supposée gamine de 13 ans (mais a-t-elle vraiment treize ans ?) ne doit même pas imaginer que cette horreur est de sa responsabilité. Je l’imagine raconter autour d’elle que son enseignant n’avait pas à exhiber ces caricatures. Et elle croit représenter une majorité d’élèves de sa classe, musulmans ou non musulmans.
Cet enseignant croyait en son métier pour enseigner à des jeunes musulmans la tolérance et la liberté d’expression ! Et il en est mort, tué par la stupidité de quelques uns et de quelques unes, et par la barbarie de certains autres.
Deuxièmement, on peut se demander quelle réponse devrait donner la France à cet acte de barbarie infâme et lâche ? Heureusement, ce barbare a été abattu par les forces de l’ordre. En l’absence de possibilité de condamner ces monstres à mort, de même que les instigateurs, élèves et parents d’élèves à l’origine de cette attaque, il est heureux que ce criminel ait été abattu. Il faut arrêter avec l’angélisme occidental, qui prône la possibilité de redemption, face à des barbares et à des monstres pour lesquels nous ne sommes même pas des humains, juste des impies et des chiens d’infidèles.
Les caricatures de Mahomet devraient être affichées dans tous les établissements scolaires et tous les établissements publics, pour montrer que la peur et la violence ne nous feront pas trembler de peur devant leurs menaces de mort ! Mais il faut pourtant imaginer que si la France agissait de la sorte, les musulmans de tous les pays s’attaqueraient aux français, et projetteraient des attentats sur notre sol ou bien contre nos ressortissants à l’étranger. Cela en est arrivé à ce point !
La France n’affichera donc pas publiquement ces caricatures de Mahomet parce que nous aurons peur des attentats et des réactions des musulmans du monde entier. Et pourtant, pour permettre à ces enseignants de continuer à faire leur cours et à tenter d’éduquer notre jeunesse, nous le devrions. Quitte à choquer une partie des français musulmans si ceux-ci s’estiment offensés par un tel affichage. Mais la survie de notre liberté d’expression est à ce prix.
Evidemment, on parle d‘organisation de marches de soutien. Mais cela a-t-il un sens de défiler, de manifester avec des représentants du culte musulman, et avec des musulmans qui profiteront peut-être de ce genre de manifestation pour frapper à nouveau ? Mais ne suis-je pas en train de dire que j’ai justement peur du risque d’attentat au cours de tels événements ? Au fond, cela fait des années que les terroristes ont gagné ! Nous avons peur d’eux.
Je conclurais en rappelant ce sondage qui indiquait que 25% des jeunes musulmans français, parmi ceux interrogés, ne condamnaient pas les attentats menés contre Charlie Hebdo et qu’ils considéraient que ces attentats étaient justifiés. 25% des jeunes musulmans de France sont de potentiels terroristes en puissance. Un jeune musulman sur quatre que nous croisons dans la rue, qui nous servent dans les fast-foods ou que nous croisons au travail, sont potentiellement des tueurs sanguinaires !
Le risque d’une guerre civile entre islam et chrétienté ne me semble plus très loin. La prochaine guerre mondiale n’est peut-être plus très lointaine et l’ennemi risque de s’être infiltré au cœur même de nos cités, de nos forces de police et de nos forces armées, comme divers attentats, au cœur même des services de la préfecture de Paris, nous l’avait déjà rappelé.
Pour ma part, si je trouve qu’une caricature, un dessin ou un film heurte mes convictions religieuses ou culturelles, je me contenterais de ne pas l’acheter ou de ne pas le regarder. Des dessins de Charlie Hebdo ont déjà caricaturé mon Dieu, le pape, ou des petites vieilles, mais je n’ai pas projeté d’attentats contre leurs locaux, ni ne me suis sentis offensé. Pourquoi ces fous, ces malades et ces tarés réagissent-ils de cette manière ? Et pourquoi tant de musulmans réagissent-ils ainsi ?
Saucratès