Critiques de notre temps

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De l’éducation et de l’enseignement


L’affaire Amélie Oudéa-Castera

La guerre contre l’enseignement privé est proche

Par Saucratès

Saint-Denis de la Réunion, samedi 20 janvier 2024

 
Post Scriptum du 18 février 2024

 

Ils ont eu Amélie Oudéa-Castera. Les syndicats enseignants, LFI et les socialistes-traitristes-compatiblo-macronistes. Ils ont eu sa peau. Elle est remplacé à l’Education publique par une ex-socialiste-compatible-avec-le-macronisme. Elle reste à s’occuper du sport et des Jeux Olympiques. Morale de cette histoire : il ne faut pas dire la vérité sur les enseignants du public. Sinon, malgré leurs perpétuelles absences et grèves, ils sont supposément capables de se rappeler très précisément la moindre parole d’une parent d’élève plus de quinze ans après, sans que ce soit une ministre ni rien d’autre qu’une ex grande joueuse de tennis. Ils se rappelleront très précisément qu’il n’y a jamais eu d’absence dans sa classe cette année là (d’abord il n’y en a jamais donc c’est assez facile) et des raisons exactes pour laquelle cette parent d’élève a quitté l’école ! Quelle mémoire de l’éducation nationale ! À croire qu’ils utilisent des fichiers sur les parents d’élève non déclarés à la CNIL. 

 

Cette histoire donne l’impression que le gouvernement a voulu donner un scandale à ronger à la presse pour cacher un autre scandale : le fait qu’un premier ministre donne à son mari un des plus grandes ministères du gouvernement, à savoir les affaires étrangères ! Fillon a été envoyé en prison pour avoir fait de sa femme son assistante parlementaire et on a décortiqué son activité pour la condamner pour détournement d’argent public. Mais là on parle d’un ministère qui lui a été confié ! Et personne ne dit rien, obnubilé par l’affaire Amélie Oudéa-Castera ! Merveilleux non ?

 


En politique, tout est instrumentalisé. C’est le principe. Votre vie est passée au peigne fin, et le moindre des manquements, la moindre des petites phrases qui pourra vous être reprochée est conservée précieusement pour vous nuire ultérieurement. Triste monde que la politique ? C’est en tout cas un monde à fuir pour les gens normaux.

 

Qu’est-ce donc que cette affaire Amélie Oudéa-Castera qui agite le Landerneau politique de cette rentrée du nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron ? Une pluie d’articles du Monde vise Mme Oudéa-Castera, ce qui permet à ce média d’origine socialiste contrôlé par la Macronie de donner un os à ronger à ses journalistes désœuvrés. Derrière la défense de l’école publique, Le Monde peut se donner l’impression d’être irrévérencieux en attaquant un membre du gouvernement de Macron sans prendre de risque ou sans mécontenter le Château et ses maitres. 

 

Qu’y a-t-il donc derrière l’affaire Amélie Oudéa-Castera ? Une ministre de l’éducation nationale qui dit la vérité sur l’enseignement public. Un monde dans lequel une majorité d’enseignants incompétents, absentéistes, régulièrement malades, ne sont pas remplacés. Où de très nombreuses heures d’enseignement y sont perdues. Où des élèves n’apprennent pas les minimums dans les matières d’enseignement puisque les enseignants y sont absents et n’y sont pas remplacés. Car les absences y sont trop nombreuses pour y être remplacés.

 

Derrière cette attaque portée contre Mme Amélie Oudéa-Castera, c’est l’enseignement privé dans son ensemble qui est attaqué. Il ne faut pas s’y tromper. Si elle tombe, c’est le droit pour des ministres de placer leurs enfants dans des établissements privés qui disparaîtra. C’est la survie de l’enseignement privé catholique qui est aujourd’hui en jeu (et non pas de l’enseignement islamique qui aura toujours la bénédiction de LFI et des socialistes qui s’acharnent inversement contre l’enseignement privé catholique). Il ne faut pas lâcher le soldat Amélie Oudéa-Castera.
 

https://www.lemonde.fr/education/article/2024/01/12/amelie-oudea-castera-provoque-une-vive-polemique-sur-la-scolarisation-de-ses-enfants-dans-l-etablissement-prive-stanislas_6210544_1473685.html 

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/15/les-oppositions-appellent-a-la-demission-d-amelie-oudea-castera-accusee-de-mensonge_6210945_823448.html

 

Le problème avec ce que je viens de dire, c’est évidemment que c’est vrai, vécu par de très nombreuses familles, mais que c’est indémontrable. Et c’est même impossible pour moi de le démontrer puisque mes enfants n’ont jamais mis le pied dans l’enseignement public en maternelle, en primaire, au collège ou au lycée. Tout comme certainement pour Mme Amélie Oudéa-Castera. Est-ce pour autant un mensonge ? Non, c’est la rumeur que les parents entendent lorsqu’ils ont initialement à faire le choix entre l’enseignement privé et l’enseignement public.
 

Est-ce pour autant diffamatoire ou faux ? Dans ce cas, pourquoi les parents de l’enseignement public mettaient-ils massivement leurs enfants dans le secteur privé ... pour ceux qui n’étaient pas trop obtus?  Pour pouvoir tranquillement grève sans que cela risque de perturber les chances de leurs propres enfants de rejoindre l’élite sociale, de décrocher le Bac avec mention et de rejoindre de grandes écoles? Difficile à dire. 
 

La réforme du baccalauréat décidée par Macron a mis à mal cet interêt de l’enseignement du privé. Pourquoi faire intégrer à des enfants des ‘boites à Bac’, des ‘boites à bachotage’, si au final tout le monde obtient le Bac, et si la moyenne des notes pendant l’année scolaire est principalement prise en compte. Résultat, les lycées publics ont des résultats tout aussi bons voire meilleurs que les lycées privés. Tout enseignant mettra plus ou moins la même échelle de notes à ces élèves, quelque soit leur niveau. Ce seront les devoirs qui seront plus ou moins durs. Un ami enseignant dans un collège public difficile me racontait qu’avant les devoirs, il préparait les questions qu’il poserait en indiquant que ce serait une question du devoir. Et pourtant les élèves se plantaient malgré tout. Au même moment, son enfant et le mien étaient confrontés à une enseignante qui posait des questions pièges dans la même matière, réponses qui ne se trouvaient ni dans le cours dispensé, ni dans le manuel d’histoire, mais que seul un spécialiste aurait pu connaître. 
 

Je suis bien sûr un défenseur de l’enseignement privé catholique, même si je suis passé autrefois par les établissements publics. Mais c’etait dans les années 1970-1980. Et pourtant aujourd’hui, je ne pense pas que des bons ou excellents élèves aient encore intérêt à passer leur Bac dans un lycée privé. C’était vrai il y a quatre ans. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Hormis les plus grands lycées métropolitains comme Sainte Geneviève, les autres lycées privés deviennent des lycées de second rang ou de plus, la présence de très nombreux excellents élèves leur enlève à tous la possibilité d’intégrer de grandes écoles ou de grandes prépa. Il vaut bien mieux être le premier d’une classe dans un lycée public minable que dans les premiers d’un lycée privé elististe. Aujourd’hui, en l’absence de toute épreuve nationale comme l’ancien baccalauréat, dès lors que la moyenne annuelle des notes est prise en compte, il n’y a plus de différence entre les bons et les mauvais lycées. 

 

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/01/19/affaire-amelie-oudea-castera-quelles-regles-et-quelles-specificites-pour-l-enseignement-prive-en-france_6211854_4355770.html

 

Évidemment, il y en aura une, une différence. En classe préparatoire, les élèves des lycées publics ne sont pas absolument pas préparés au niveau demandé en prépa. À la différence des élèves provenant des lycées privés qui eux ont été habitués toute leur scolarité à ce rythme de travail. Mais encore faut-il pouvoir accéder à ces classes préparatoires lorsque l’on sort d’un lycée privé et que l’on ne fait pas partie des meilleurs de sa classe. 

 

Autre aberration, j’ai indiqué que les enseignants de l’enseignement public n’étaient pas compétents. Pourtant on y trouve des enseignants extraordinaires. Les enseignants des classes prépa des établissements publics y sont extraordinaires (selon mes enfants). On y trouve une proportion invraisemblable de normaliens, d’enseignants d’une telle qualité qu’ils font passer les enseignants des lycées privés pour des besogneux. Mais il s’agit d’une infime minorité d’enseignants du public.

 

Alors peut-on condamner une personne pour avoir exprimé une vérité? La vérité? Non. Nous sommes des millions de familles à avoir la même opinion du système de l’enseignement public, même si je pense que la réforme du Baccalauréat va conduire de nombreux parents d’élèves à abandonner le privé pour rejoindre le public, au moins à partir de la classe de la première. Tant pis pour les absences. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Ou pas. À moins que le ministère de l’éducation nationale ne fasse marche arriere dans cette réforme du baccalauréat et recrée un Baccalauréat composé des mêmes épreuves nationales pour tous, avec une correction harmonisée et décentrée, sur la base d’un véritable anonymat (comme ce devait plus ou moins être le cas par le passé).

 

Après, je ne parle pas ici d’excellence. Des élèves excellents et extraordinaires auront des résultats extraordinaires quelque soit le lycée par lequel ils passent, privé ou public. À la Réunion, par le passé, du temps des épreuves nationales, les meilleurs lycéens et lycéennes avec des moyennes dépassant les 20/20 ne sortaient pas des lycées privés mais bien des lycées publics. Ces élèves extraordinaires n’avaient pas besoin de boites à bac pour préparer le baccalauréat. Ces élèves sont peut-être même écrasés dans l’enseignement privé, qui privilégie peut-être la conformité à l’excellence.

 

Ce débat autour de Mme Amélie Oudéa-Castera permet néanmoins de rappeler l’ampleur de l’opposition existant autour de la question de la place de l’enseignement privé. L’existence d’un enseignement privé pratiquement autonome et défendant les valeurs catholiques ne va plus aujourd’hui de soi. Nous en sommes revenus aux années 1984 et les attaques contre l’enseignement catholique et l’enseignement privé sont désormais réguliers. Les pires de tous sont au-delà de LFI et des socialistes (à croire que dans ces partis, choisir de placer ses enfants dans un établissement privé doit être une cause d’exclusion immédiate), dans le camp des macronistes eux-mêmes, comme s’ils voulaient faire disparaître la voie d’excellence qui les avaient eux-mêmes formés (et peut-être marqués indélébilement).

 

 
Saucratès 

 

 

Nota : Pour ceux qui ne me connaissent pas, même si je défends ici Mme Amélie Oudéa-Castera, je ne suis pourtant absolument pas un défenseur de Macron, de sa politique ni même de son gouvernement. Bien au contraire. Simplement un défenseur des opprimés, des victimes de lynchage médiatique. Seulement un défenseur de l’enseignement privé. Essentiellement pour la sécurité des conditions d’enseignement qu’il permet de donner aux élèves qui y sont scolarisés. Ainsi que pour le principe de la liberté d’enseignement (mais je suis contre l’existence d’écoles ou de lycées islamiques en France), et les valeurs morales et civiques véhiculées par l’enseignement catholique. 

 

Post scriptum

Mercredi et jeudi 25 janvier, la traque se poursuit dans les médias, qu’ils se nomment Le Monde ou Mediapart. A croire que l’odeur de la traque et du sang excite ces vautours ! Où l’on parle désormais du choix des enfants ou de la ministre de l’Education nationale d’intégrer des classes non mixtes au lycée Stanislas, ou bien du fait que ses enfants (ou la ministre) auraient choisi de contourner la procédure ParcoursSup en n’inscrivant qu’un seul et unique choix sur ParcoursSup, alors que cela est fortement déconseillé par la plate-forme. 

«En 2023, sur plus de 600 000 lycéens ayant formulé des vœux dans Parcoursup, il y a seulement 41 candidats qui n’ont fait qu’un seul vœu pour une CPGE dans l’établissement où ils sont en terminale, dont 38 sont des élèves de Stanislas. Le fils aîné de la ministre de l’éducation nationale figure parmi ces 38 élèves, révèle Mediapart.»

 

https://www.lemonde.fr/education/article/2024/01/21/le-systeme-de-contournement-de-parcoursup-mis-en-place-par-le-lycee-stanislas-a-beneficie-au-fils-d-amelie-oudea-castera-revele-mediapart_6212098_1473685.html

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/polemique-stanislas-y-a-t-il-encore-beaucoup-de-classes-non-mixtes-en-france_6323481.html

 

Cela signifie toutefois que trois autres candidats de ParcoursSup n’appartenant pas à Stanislas ont aussi fait ce choix, et qu’ils ont sûrement aussi rejoint la seule CGPE qu’ils visaient. Personnellement, concernant ParcoursSup, ce sont mes enfants qui ont fait tous leurs choix, classé tous leurs vœux, décidé de ce qu’ils voulaient faire et de comment ils voulaient le faire. Les parents payent tout simplement pour les choix de leurs enfants. Il faut être un vautour du Monde ou de Mediapart pour y chercher malice, pour y voir un crime ou pour chercher à obtenir le départ de cette personne, dans un crescendo diabolique et assassin. Car c’est la mort de leur cible que ces vautours cherchent, ainsi que les monstres qui les alimentent en informations. Pour cacher quoi ? Pour masquer quoi ? Le fait que dans un même gouvernement, deux des plus importants ministères aient été confiés à deux anciens supposés conjoints, Séjourné et Atal ? Comment est-ce possible ? Quand est-ce déjà arrivé par le passé ? Sans que personne ne dise rien. L’affaire Stanislas et Oudéa-Castera n’existe-t-elle que pour occuper les vautours, les étourdir de sang sacrificiel répandu, jusqu’à une bonne mise à mort médiatique ou un bon suicide ?

 

Quant aux interventions des députés LFI, ou des socialistes ou ex-socialistes comme l’ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem de François Hollande, elles me font vomir. Vallaud-Belkacem, cette ministre socialiste qui cassa les classes bi-langues dès la sixième parce que cela favorisait un tri des familles, qui a interdit l’enseignement du latin et du grec ancien au collège et au lycée pour la même raison, et dont j’ai eu l’impression qu’elle cherchait à développer l’islamisation de l’enseignement et des collèges et lycées (j’ai ainsi découvert que mes enfants catholiques avaient l’obligation en histoire d’apprendre des sourates du Coran ou de connaitre le nombre !).

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/24/najat-vallaud-belkacem-rien-ne-justifie-que-l-ecole-privee-tolere-voire-organise-le-tri-silencieux-des-eleves-selon-leurs-origines-sociales_6212766_3232.html

 

Je crois que cette socialiste confond deux choses. Tous les parents cherchent à fuir les collèges et lycées où leurs enfants seront mélangés à des cas sociaux, à des délinquants, à des voyous et à des dealeurs. Tout le système administratif des rectorats et du ministère (carte scolaire, etc) vise à empêcher les parents d’y arriver pour les forcer à rejoindre des collèges ou lycées pourris où ces enfants seront battus, violentés, harcelés, mais ces socialistes-là s’en foutent. Et toutes les décisions des parents ne visent qu’à trouver la faille dans le système. Et les établissements privés sont certes l’une de ces possibilités offertes. Et effectivement, les parents d’enfants délinquants, dealeurs, cas sociaux, violents, agressifs, sans papier, n’envisagent pas de payer pour mettre leurs enfants dans un établissement privé. Seuls les parents, même pauvres, qui ont reçu une éducation catholique et qui veulent donner les mêmes chances à leurs propres enfants, font ce choix de payer pour mettre leurs enfants dans des établissements privés. Quand d’autres parents confisquent même le montant de l’allocation de rentrée scolaire à leur propre usage. 

 

Face à LFI et aux socialistes comme Vallaud-Belkacem, il va falloir se battre pour défendre le droit à l’enseignement privé ! Comme en 1984 contre le projet de loi Savary !


25/01/2024
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Du grand débat sur l’enseignement privé

Du grand débat sur l’enseignement privé 

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, lundi 24 juillet 2023

 

Un ministre ayant été éduqué et formé dans des établissements de l’enseignement privé sous contrat, comme à l’Ecole Alsacienne, a-t-il le droit d’être nommé au Ministère de l’Education nationale ? C’est une question selon moi stupide et oiseuse, témoignage accablant de l’aveuglement des enseignants du public sur la perdition des établissements scolaires du public et d’une forme de sectarisme et de dogmatisme de ces enseignants et de ces syndicalistes.

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/22/gabriel-attal-et-l-ecole-alsacienne-l-eruptif-debat-autour-du-parcours-scolaire-des-ministres-de-l-education_6182980_3224.html

 

Demain ce sera quoi ? Des enfants étant passés par l’enseignement privé sous contrat n’auront plus le droit de travailler à l’Education nationale, ou au ministère, et après demain, ils n’auront plus le droit d’être fonctionnaires ?

 

Dogmatisme et sectarisme crade de petits ayatollahs d’une sorte de religion rance, alors que nombre de ces ayatollahs devaient être les premiers à inscrire leurs propres rejetons dans le privé pour que ceux-ci échappent aux absences à répétition des enseignants spécialistes de la grève dans le public ! Même si aujourd’hui, grâce à la réforme du baccalauréat, ces absences deviennent beaucoup graves puisque les enfants n’ont plus besoin d’être préparés à des examens qui n’ont plus lieu, à des examens dont les notes seront nivelées vers la moyenne, afin de supprimer de prétendus biais entre les établissements, ne faisant que refléter des différences de niveaux qui doivent désormais être bannies des réflexions publiques. 

 

Avant 2004, il était donc rare que des ministres de l’Education nationale étant passés par le privé soient nommés à ce poste ! Mais 2004, c’était une autre époque. C’était avant la destruction de l’école, du collège et du lycée par les socialistes, c’était avant le nivellement par le bas de l’enseignement public à l’œuvre depuis des décennies aujourd’hui, avant qu’on pousse 80% de générations d’illettrés à obtenir le baccalauréat. Dans d’autres pays, ce genre de politiques permettent de fabriquer une main d’œuvre formée et hautement qualifiée. En France, cette politique a généralisé les ZEP où il faut amener des classes surchargées d’une majorité de cancres, d’enfants qui n’ont rien à foutre du système, de jeunes que l’on retrouvera à brûler des bus ou à participer à des émeutes urbaines … et pourtant, il faut les amener au minimum au Bac puis à l’Université.

Alors effectivement, pour y échapper, pour que leurs enfants reçoivent une éducation, des valeurs, des parents riches ou pauvres font le choix de mettre leurs enfants dans l’enseignement privé. Le résultat de 40 ans de politiques socialistes stupides et d’une idéologie mortifère et uniquement quantitative. Une erreur intellectuelle du socialisme, à contre-courant notamment de ce qui marche si bien en Allemagne avec l’importance accordée à l’enseignement professionnel et à l’apprentissage. De ce qui marche ailleurs.

 

Mais en France, les enseignants syndicalistes de l’Education nationale du public ne veulent pas que leur Ministre soit passé par l’enseignement privé, ou mette ses enfants dans des établissements privés. 

 

L’enseignement privé ne forme pas, ne fabrique pas les élites, comme Le Monde peut l’écrire stupidement. Il protège juste des millions de cancres, d’enfants d’assistés qui peuplent les établissements publics.

 

Mais il n’en a pas été toujours comme ça ! Dans les années 1980, le choix entre les établissements publics et les établissements privés était encore un choix de philosophie et de religion. Un peu comme dans la guerre des boutons. On pouvait apprendre dans les établissements publics avec des enseignants qui y croyaient encore et une immigration qui n’avait pas encore envahi la France.

 

Et même aujourd’hui, une majorité des meilleures classes d’enseignement comme les classes préparatoires sont encore dans les établissements publics, avec les meilleurs enseignants agrégés. Mais cette élitisme est abhorré à la fois par les socialistes bornés et par les libéraux qui ne cherchent qu’à détruire ce qui fonctionne encore. Mais tout ceci est un crime pour les ayatollahs de la dépense publique et du socialisme. Chaque enfant doit recevoir le même effort de l’Etat. On aurait laissé les socialistes au pouvoir, on aurait conservé Najat Belkacem à l’Education Nationale après 2017, qu’elle aurait également réussi à détruire les classes préparatoires. Autant de moyens donnés à un si petit nombre d’enfants de l’élite ou d’enfants intelligents ! Quelle horreur ! Quelle abomination !

 

La préoccupation des socialistes, de même que l’époque, est à la mise en avant des compétences multidisciplinaires ! Pensez-vous ! Ce jeune est tellement doué pour brûler des voitures, des bus ou des biens municipaux ! S’il existait un baccalauréat des incendiaires et des émeutiers, certaines racailles auraient des superbes notes ! Et cet enseignement privé qui ne participe pas à l’occupation de ces jeunes, en ne leur fournissant pas de lycées et d’écoles à brûler !

 

 

Saucratès

 

 

Post scriptum : Quand je parle d’enseignants ou d’enseignantes sectaires et obtus de l’enseignement public, je pense à une enseignante obtuse, bornée et aigrie d’une école publique de Saint-Denis, dont le mari était chirurgien, plutôt d’un milieu très aisé, dirigeante d’une association sportive, financée par des fonds publics, qui m’avait sortie extrêmement sérieusement que, tant qu’elle vivrait, les éducateurs de son association n’interviendraient jamais dans une école privée.


24/07/2023
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Retour sur l’éducation

Retour sur l’éducation

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, samedi 13 mai 2023

 

S’il est un sujet sur lequel j’aime écrire, c’est bien sur le domaine de l’éducation et de l’école, au sens global. 
 

On peut se demander pourquoi le sujet de l’école occupe une telle place dans les programmes politiques de nos gouvernants. Pourquoi ces dernières décennies, chaque présidentiable, chaque président, a-t-il eu un projet de réforme de l’enseignement. Mais ce qui est vrai de l’école est également vrai du code du travail ou des instances représentatives du personnel. Et cette question pourrait utilement se poser pour tous les sujets : pourquoi chaque président nouvellement élu a-t-il besoin de tout réformer, de tout modifier, de tout changer ? Pourquoi cette croyance que le changement est indispensable ? Peut-être parce que les programmes des gouvernements que nous avons eu ces derniers années sont constitués de bric et de broc, des petites idées mesquines de milliers de petits hauts fonctionnaires haineux et envieux qui s’agrègent autour d’un candidat pour faire passer leurs petits projets minables et tristes. 

 

Pour reprendre l’énumération, on a eu en 2012 la réforme des rythmes scolaires et la réforme des enseignements du primaire des socialistes autour d’Hollande (étaient-ils socialistes, bonne question ?), qui fut un grand bide. Les années Hollande, c’est aussi une réforme du collège avec la disparition et l’interdiction des classes bilangues au niveau de la sixième, ainsi que l’appauvrissement et l’islamisation des programmes, sous la houlette de Najat Vallaud-Belkacem. En 2017, on a la réforme du lycée et du baccalauréat de Macron, et la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur via la réforme du logiciel et de l’algorithme de Parcours Sup. Avant 2012, c’est un peu le désert, mais un désert positif, de grands ministres de l’Education nationale, de grandes idées mais sans idéologie malsaine. Bien sûr, en 1981, on avait eu le programme de Mitterrand de faire disparaître l’enseignement privé, qui avait conduit aux plus grandes manifestations de mémoire politique. Et malgré le fait qu’il avait dû être élu sur ce programme, Mitterrand avait abandonné son projet et cette idée. Lui. Et évidemment, après les années 1974, on avait le collège unique, vraisemblablement faisant partie du programme de Valérie Giscard d’Estaing de 1974.

 

Les projets que l’on observe depuis 2012 au minimum selon moi ont un seul et unique objet : uniformiser le monde de l’enseignement sur le fondement de l’idée de l’égalisation des chances. Si on ne peut pas amener tous les enfants au niveau de l’excellence des meilleurs, des plus doués, des mieux nés, alors il faut ramener tout le monde vers le bas, au même niveau. Que nul ne bénéficie d’un centime de plus que les autres enfants. D’où la disparition du latin ou du grec ancien des enseignements au collège voulue par les socialistes. 

 

Pourquoi chercher à uniformiser ? C’est aussi le principe de la réforme du baccalauréat et du lycée de Macron et de Blanquer. Chaque enseignant dans chaque classe, dans chaque lycée note différemment de ces collègues, voire de lui-même. Prendre en compte les moyennes générales des élèves pour leur donner le baccalauréat n’a ainsi aucun sens en terme d’égalité de valeur. Le baccalauréat de Louis Le Grand ou d’Henri IV n’a forcément rien à voir avec un baccalauréat obtenu dans un lycée de Trifouilli-les-Oies. Et pourtant, ils sont aujourd’hui comparables même si, au fond, on sait très bien que même les mentions Bien ou Très bien des lycées de Trifouilli-les-Oies n’auraient jamais eu leur baccalauréat à Henri IV ou à Louis Le Grand.

 

Mais l’uniformisation est en marche. Je peux encore penser que Louis Le Grand ou Henri IV sont les meilleurs lycées de France, avec Sainte-Geneviève. Ou les lycées privés de Levavasseur ou de Saint-Charles à La Reunion. Mais dans quelques années, qui s’en rappellera ? Qui saura que les enseignants de ces lycées sont plus exigeants, sont moins absentéistes, ou notent plus durs qu’ailleurs, qu’ils cherchent à préparer plus efficacement les élèves pour les études supérieures ? De toute façon, les enseignants des classes préparatoires le savent déjà. La prochaine étape de Macron et des pédagogues qui leur succéderont, sera de faire disparaître les classes préparatoires et leur accès privilégié aux écoles d’ingénieurs. Les classes préparatoires vivent leurs derniers jours, ces classes préparatoires qui disposent des meilleurs enseignants, de conditions d’enseignement privilégiées, toutes choses insupportables aux partisans, aux laudateurs de l’égalitarisme à tout crin.

 

Pourquoi vouloir tout uniformiser, et pour cela, tout ramener vers le bas ? Les enfants ne sont pas tous égaux en intelligence, comme le prouvent les tests de QI. Alors évidemment, certains vous parleront des différents types d’intelligence. Mais c’est bien pour cela qu’il y a des conservatoires de musique, des écoles des beaux-arts, des écoles d’architectures, des cours de musique ou de peinture, des équipes de foot, dès sélections de handball, de tennis de table et autres ! Si tout le monde devait pouvoir rejoindre les Beaux-Arts, les conservatoires de musiques, les équipes de foot de la Ligue 1, que n’entendrait-on pas ! Il y a plusieurs types d’intelligence, plusieurs formes d’intelligence et plusieurs formes d’école. Et l’école ne doit pas forcément récompenser, reconnaître chaque forme d’intelligence. 

 

Quelque soit nos efforts, des enfants réussissent et d’autres plus ou moins nombreux échouent. Il suffit parfois d’un déclic, des bonnes matières ou des bons enseignants. L’intelligence est une loterie. La bonne compréhension des règles du jeu, de ce que l’école attend de chacun, est une loterie … même dans une même famille, même chez des familles comparables. Vous pouvez avoir deux enfants et l’un fera toujours le pitre, et l’autre sera studieux. Certains finiront docteurs, d’autres ouvriers chez Renault. Et ne cherchons pas à savoir lesquels seront les plus heureux. C’est encore une autre question.

 

La question des bons enseignants est majeure. On ne fera pas de tous les enseignants de bons enseignants. Et un bon enseignant ne sera pas vu comme tel par tous ses élèves. Cela dépendra de chaque élève. Et cela dépendra du moment. L’élève qui aura une révélation avec tel enseignant aurait pu ne pas avoir cette révélation un an ou deux ans auparavant. C’est une loterie. La chance. Le hasard.

 

Vouloir uniformiser à tout prix notre systeme d’enseignement t est selon moi une monstrueuse aberration. Le baccalauréat tel qu’il a été modifié est une monstrueuse aberration. Comme l’echec d’un de des principaux objectifs affichés : reconquérir le mois de juin pour l’enseignement au lycée, le démontre merveilleusement bien. Avec les épreuves du baccalauréat, le ministère se plaignait de la fin des cours dès le debut du mois de juin. En plaçant les dernières épreuves communes au mois de mars, le ministère (et Blanquer) pensaient que les cours pourraient désormais se poursuivre jusqu’à début juillet. Sauf que le baccaulereat étant déjà acquis (ou hors de portée) pour la plupart, les dossiers déjà constitués dans Parcours Sup, et les notes du dernier trimestre sans intérêt, il n’y a plus de lycéens en cours dès le mois d’avril. Magnifique échec à la mesure de l’échec de cette réforme du Baccalauréat.

 

Sauf que l’objectif de cette réforme n’est pas celui-là. Son objectif est simplement de détruire l’enseignement privé, détruire l’élitisme, même si l’élitisme n’est pas l’élitisme de l’argent, mais l’élitisme des meilleurs. Il est hors de question pour Hollande, pour Macron et les sbires qui les entourent, de laisser survivre des établissements privés ou publics qui dispensent un enseignement privilégié. Chacun doit recevoir son lot de migrants ne sachant pas parler un mot de francais, chacun doit recevoir ses dealeurs de coke et ses casseurs de banlieues, non pas pour qu’ils puissent les remettre dans le droit chemin, mais qu’ils soient comme les autres gagnés par la violence, enfoncés vers le bas, ramenés vers le niveau moyen de l’enseignement en France. 
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/11/pap-ndiaye-un-ministre-isole-dans-la-bataille-pour-la-mixite-sociale-et-scolaire_6172877_823448.html
 

Détruire le privé ou l’élitisme dans le public est leur seul objectif. Et détruire tous les thermomètres, tous les instruments de mesure, afin que l’on ne puisse plus savoir qui est bon et qui est mauvais, qui est nul, sous prétexte d’offrir à tous les mêmes chances.

 
Ne pas oublier que la prochaine réforme touchera à l’excellence des classes préparatoires, ces classes qui représentent l’enfer pour certains, le paradis de la connaissance pour d’autres, des années où des enseignants vous apportent les connaissances de trois ou de quatre années de faculté. Mais quelle présomption d’offrir un tel niveau d’excellence à certains jeunes, alors que tant d’autres en sont exclus. Égalisation vers le bas, c’est le principe de nos gouvernants, qu’il s’agisse d’Hollande, de Vallaud-Belkacem ou de Macron, Blanquer ou du macroniste-indigéniste qui lui a succédé. 
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/07/pap-ndiaye-justifie-la-suspension-de-deux-professeurs-de-philosophie-pour-des-propos-d-une-tres-grande-violence_6172434_3224.html

 

 

Saucratès

 

 

Post scriptum : Note pour Pap Ndiaye. Comparer les députés ayant voté le pass sanitaire à ceux ayant voté le statut des juifs pendant la seconde guerre mondiale n’est pas violent. Ce n’est que l’entière vérité. Nous sommes des millions de français à l’avoir pensé, à l’avoir dit. Nous sommes des millions à devoir être suspendu si c’est le cas, si c’est une faute. Mais ce n’est pas une faute. C’est l’entière horreur de l’action de nos hommes politiques, de ces centaines d’élus, de droite et macronistes, qui se sont acoquinés avec des dirigeants ayant mis en œuvre un programme mondial de manipulation des peuples. Seuls les nazis avaient fait cela ; interdire aux citoyens français de se déplacer de chez eux sans un permis autorisé par la Kommandantur. Macron avait innové ; point de Kommandatur, mais des auto-autorisations … et la Wafen-SS autorisée à vérifier les attestations de déplacement et à choisir librement de sanctionner. Horrible disparition des libertés publiques validées par un Conseil constitutionnel gagné aux idéaux macronistes et des cabinets américains Mackinsey. Macron Hitler même combat !


13/05/2023
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De la réécriture des programmes scolaires en histoire

De la réécriture des programmes scolaires en histoire

 

Par Saucratès 

 

Istanbul, samedi 20 août 2022


Je vais en revenir à un thème que certains estimeront peut-être Zemmourien. Mais ce n’est pas grave. Je vais donc en revenir aux programmes scolaires de l’école, et à la constitution, ou à la détérioration de ce qui fait, de ce qui constitue l’identité nationale à travers les programmes scolaires enseignés aux jeunes générations.

 

Certains parleront donc peut-être d’une reprise des idées de Zemmour, mais chaque candidat, ou plutôt, chaque candidat élu a réécrit les programmes scolaires. En tout cas, les socialistes sous Hollande l’ont fait, en réécrivant d’abord les programmes du primaire puis du collège, et ensuite Macron l’a fait en reecrivant les programmes du lycée et les enseignements. Si Zemmour n’a aucune légitimité selon certains pour décider de réécrire des programmes d’histoire, alors ni Hollande ni Macron n’avaient pas plus de légitimité à mettre en œuvre les réformes scolaires qu’ils ont mené.

 

Deuxième critique potentielle de mes contradicteurs, pourquoi l’histoire ? Il se trouve que le principal outil pour forger une identité nationale est l’histoire, ou plutôt l’histoire et l’imposition d’une langue commune et unique. On le voit bien dans le microcosme académico-politico-independiste réunionnais, l’identité des créoles ne pourra s’exprimer qu’à l’aide de la langue créole et d’une histoire de la Réunion enseignée aux marmailles. 

Donc pour la France, toucher à l’identité nationale, fragiliser l’identité nationale des jeunes générations passe par la remise en cause, la réécriture des programmes d’histoire telle qu’elle est enseignée à nos jeunes. Et c’est une politique de réécriture de notre histoire, l’histoire de la France, l’histoire de la Nation française, qui est menée, qui est à l’oeuvre depuis des décennies. Quelle est le nom de l’idéologie qui est ici mise en œuvre ? Il faudrait être un grand spécialiste de l’histoire des programmes scolaires, en matière d’histoire pour le savoir. Ce que je ne suis pas.

 

Ce que je sais, c’est que l’histoire que j’ai apprise dans mes années d’école, de collège et de lycée, n’est plus du tout celle que mes enfants ont apprise. Ecidemment, depuis les années 1970-1980, l’histoire a continué à s’écrire et les années 1970 qui représentaient le présent à l’époque de ma jeunesse, en constitue désormais un passé déjà ancien. Le mur de Berlin n’était pas encore tombé et le communisme régnait en maitre de l’autre côté du rideau de fer. Mao Tse Toung était encore vivant et la Chine n’était pas encore l’usine du monde. Les socialistes n’avaient pas encore pris le pouvoir en France et on ne pouvait l’imaginer ! 

Mais quand même, que mes enfants n’aient jamais entendu parler d’un héros de la Guerre de cent ans comme Bertrand du Guesclin, cela me semble incommensurable. Que l’histoire, que dis-je l’épopée de Jeanne d’Arc ne fasse plus partie des faits enseignés me semble tout autant incompréhensible, impardonnable. La réécriture des programmes scolaires et des manuels scolaires avaient évidemment commencé bien avant ma jeunesse. Je n’ai ainsi jamais entendu parler du Grand Ferré, ce paysan qui défendit une place-forte en Picardie face aux anglais et en tuant avec sa hache des dizaines d’anglais, et qui, même mourrant, alité, réussit encore à en estourbir un ou deux de plus et à mettre en fuite le reste de ses assaillants anglais, avant de mourir.

 

Par contre, nos enfants se trouvent obliger d’avoir des leçons complètes sur l’islam et sur le coran, connaître le nombre de sourates dont est composé ce livre, livre qui ne concerne en aucun l’histoire de la France, dans ce livre importé dans notre culture. Pourquoi l’histoire est-elle réécrite, pourquoi des pans entiers de notre histoire, de l’histoire de la France, disparaît-elle des programmes d’histoire de nos enfants ? Au nom de l’histoire globale, au nom de préceptes de spécialistes de l’histoire et de l’écriture des programmes, de théoriciens de l’enseignement ?

 

Ou bien plus bassement, plus pernicieusement, de manière plus rampante, à la manière d’une cinquième colonne ennemie, l’objectif de cette réécriture n’est-elle pas de détruire la France et le sentiment patriotique, le sentiment d’appartenance à une Nation. Détruire la France pour tenter d’y intégrer l’histoire de l’ensemble des nouveaux immigrants, puisque les spécialistes pensent que ces nouveaux immigrants ne pourront jamais accepter de s’intéresser à une histoire qui ne les concerne pas, comme nous le prouve les commentaires de cette ex-candidate à l’élection présidentielle de 2007, qui disait s’être sentie humiliée lorsqu’on lui parlait de «nos ancêtres les gaulois». Et les socialistes ont pourtant fait d’elle une ministre, une garde des sceaux, dans un pays qu’elle ne reconnaissait pas comme le sien, dans elle ne reconnaissait pas l’histoire !

 

Evidemment, lorsqu’on apprend l’histoire telle qu’elle s’est déroulée tout au long des millénaires du royaume de France puis de l’Empire, puis de la République française, on apprend la haine. La haine des anglais surtout. Ceux qui ont brûlé vive Jeanne d’Arc. Ceux qui ont assassiné Napoléon. Mais aussi la haine des allemands et de leur atrocité pendant les trois guerres qui nous opposaient les uns contre les autres. Les défaites et les armistices infamants qu’ils nous ont imposés en 1871 et en 1940.

 

Mais il suffit parfois simplement d’un match de foot, comme le France-Allemagne de 1982 et l’agression de Battiston par Schumacher, l’archétype de l’Allemand nazi, pour faire basculer des personnes dans la haine de tout un peuple. Il suffit du meurtre barbare de Samuel Paty par un musulman fanatique pour en arriver à haïr tous les musulmans, ou bien la publication de quelques caricatures dans un obscur journal français pour conduire des peuples aussi lointains que les indonésiens ou les pakistanais à haïr la France. Nul besoin de l’histoire enseignée à l’école primaire, au collège ou au lycée pour cela. 

 

L’histoire de la France ne devrait pas être un outil de propagande ou d’intégration de minorité ethnique. L’histoire du royaume de France, l’histoire de la Gaulle, l’histoire de la République française, appartiennent à notre histoire, et les grands hommes, ou les femmes illustres en font également partie. Si certains veulent apprendre l’histoire des mahométans, l’histoire des peuples d’Afrique ou d’Amerique du Sud, qu’ils ou elles aillent dans ces pays au loin là-bas, qu’ils y vivent, mais qu’ils laissent la France à ceux qui l’aime, à ceux qui se sentent ou qui sont français. La construction européenne fait suite à des siècles et à des millénaires de guerres intestines, de conflits et de morts atroces et inutiles.

 

Et on nous dit aujourd’hui que la Guerre est à nos portes, aux portes de l’Europe. Tout ceci n’est qu’une vaste fumisterie. La guerre était aussi à nos portes à l’époque du Printemps de Prague, en 1968, ou à Budapest en 1956, tout comme pour matter des révoltes en Pologne. Ou bien dans les Balkans, à Sarajevo. Ou bien au Pays basque espagnol lorsque des résistants basques courageux d’Iparretarrak et de l’ETA militaire combattaient des fascistes et un État totalitaire. Ou bien quand les CRS et leurs blindés français attaquaient les résistants du FLB ou du FLNC. Les terroristes des uns sont les résistants des autres. La mémoire de nos politiques et de nos leaders d’opinion est bizarrement flexible, à l’indignation variable. Tout comme les spécialistes de l’enseignement qui réécrivent l’histoire et les programmes scolaires en fonction de leurs lubies personnelles ou du pied selon lequel ils se sont levés le matin.

 

Y a-t-il quelque chose à espérer du nouveau ministre de l’éducation nationale ? Un approfondissement de l’entreprise de démolition de la Nation française pour l’ouvrir sur l’histoire globale, c’est-à-dire de l’histoire des autres et non de l’histoire de France ?

 

 

Saucratès


20/08/2022
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Le racialisme, le wokisme, l’indigénisme et le ministère de l’Education nationale

Le racialisme, le wokisme, l’indigénisme et le ministère de l’Education nationale

 

Par Saucratès 

 

Saint-Denis de la Reunion, dimanche 22 mai 2022


Le journal Le Monde est-il en train de défendre la culture «woke» ou de favoriser l’implantation du «wokisme» au sein de la république française, par trahison de l’idéal républicain et français, ou bien cherche-t-il à interroger et à relativiser une peur d’une partie de la population française face à un débat qui n’a peut-être aucun sens pour eux ?

 

Il s’agit en tout cas des deux manières de voir et d’analyser l’accumulation d’articles publiés par Le Monde sur la question du «wokisme» ces derniers temps, et dans les faits, la nomination de Pap N’Daye comme ministre de l’éducation nationale semble être du pain béni pour le journal Le Monde et tous ceux qui prônent l’ouverture aux minorités.

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/21/gouvernement-borne-l-extreme-droite-prend-pour-cible-pap-ndiaye-le-nouveau-ministre-de-l-education-nationale-la-premiere-ministre-le-defend_6127133_823448.html

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/05/09/la-panique-woke-des-craintes-identitaires-deraisonnees_6125382_3232.html

 

https://www.bfmtv.com/politique/la-verif-sur-quoi-se-basent-les-attaques-dont-pap-ndiaye-est-la-cible-depuis-sa-nomination_AV-202205210269.html

 

Que fait au ministère de l’éducation nationale un professeur des universités, spécialiste de la culture américaine et pionnier de la recherche sur les discriminations dont sont victimes les noirs (et j’imagine également des minorités ethniques ou sexuelles), de mère française et de père sénégalais (dixit Le Monde) ? Quel rapport cela peut-il donc avoir avec le monde de l’éducation nationale, avec l’enseignement dans les écoles, dans les collèges et les lycées. Il se dit un pur produit de la méritocratie républicaine. Mais nous le sommes tous, sans exception, quelque soit notre parcours éducatif et universitaire. C’est effectivement déjà cela le wokisme, le fait d’imaginer que, parce qu'une personne est noire, qu’une personne porte un nom manifestement sénégalais, étranger, le simple fait qu’elle s’en sorte dans ses études est une exception, quelque chose d’extraordinaire ! Alors que la vraie explication réside en la profession de sa mère ; il est également reconnu que les enfants d’enseignants s’en sortent mieux que les autres. 

 

Qu’est-ce qui peut sortir de cette nomination ? En tout cas, Pap N’Daye voit cette nomination comme un signe envoyé aux jeunes des cités (pour lui, apparemment, tous les jeunes des côtés sont noirs ou d’origine étrangère) pour leur dire qu’eux-aussi peuvent réussir grâce aux études, en suivant son exemple. La nomination sous François Hollande de Najat Belkacem avait déjà eu comme résultats la mise en œuvre d’une philosophie ultra-gauchiste d’alignement et de suppression de toutes les matières d’enseignement supposément élitistes (classes bilangues anglais-espagnol, anglais-allemand ou anglais-chinois ou enseignement du grec et du latin ancien).

 

Celle-ci avait beau être très fière de son bilan au ministère de l’éducation nationale, on ne pouvait que noter la mise en œuvre d’une politique stupide d’allocation et de ré-allocation des ressources pour une égalité des chances fantasmée et idéologique, selon laquelle l’excellence doit être éradiquée (dans la suite de la politique de François Mitterrand qui avait aussi cherché à faire disparaître le droit à l’enseignement privé) et les programmes véhiculant l’usage de l’arable ou de l’islam favorisés (mon fils a quand même dû apprendre des versets du Coran pour une leçon d’histoire en cinquième ou en quatrième au collège, alors que le programme ne comprenait pas d’interrogations sur la Bible !).

 

https://www.bfmtv.com/societe/education/l-arabe-a-l-ecole-une-idee-soutenue-par-des-ministres-de-gauche-comme-de-droite_AV-201809100108.html

 

La nomination de Jean-Michel Blanquer à sa suite a permis de revenir sur la suppression de l’enseignement des langues anciennes, à bon escient, ou d’acteur la fin des expérimentations sur l’enseignement les mercredis ou samedis à l’école primaire, autre stupidité socialiste, que ce même fils avait raccourci en 2012 à sa manière de jeune écolier de 8 ou 9 ans : «Francois Hollande veut nous faire travailler un jour de plus en semaine et il veut nous piquer deux semaines de vacances scolaires ! Il ne faut pas voter pour Hollande.».

 

Mais la nomination de Blanquer a conduit à la disparition des filières scientifiques et littéraires au Lycée et la réforme du baccalauréat, qui est maintenant obtenu par 95% des candidats. Et les parents des 5% de recalés ne comprennent pas pourquoi leurs rejetons ne l’ont pas  obtenus alors qu’on l’a donné à tous les autres ! Normal au fond. 

Quel pouvait donc bien être l’objet de cette réforme du baccalauréat ? Permettre de passer les années Covid en trouvant une solution pour donner le baccalauréat à des gamins qui sans cela n’auraient pas pu le passer ? Ou bien permettre l’irruption dans les systèmes de l’enseignement supérieur de gamins complètement inadaptés et incompétents. Mais n’était-ce pas déjà le cas ? Confronté à des jeunes étudiants diplômés ayant décrochés des concours de la fonction publique, j’étais complètement désarçonné par leur absolue inculture économique il y a déjà de nombreuses années. 

Pap N’Daye me fait peur ? Non. Je crois que c’est déjà trop tard pour la France. La culture Woke y est déjà à l’œuvre. L’assimilation étrangère également. Lorsque certains peuvent prendre Adama Traoré ou sa sœur comme des exemples à suivre, des modèles, alors que ce n’était qu’un délinquant multi-récidiviste et elle une sécessionniste, c’est déjà le signe que le Malin est profondément implanté. 

Ainsi Pap N’Daye, directeur du musée de l’histoire de l’immigration en 2020 au sujet des affaires Traoré et Floyd :

 

«L'attitude de déni en ce qui concerne les violences policières en France est classique depuis longtemps. Quelque chose est en train de se passer en France, avait-il déclaré au micro de France Inter le 4 juin 2020, quelques jours après la mort de Georges Floyd, victime d'un policier aux États-Unis.

 

Invité à analyser les réactions de la société civile américaine à ce meurtre, l’ancien directeur du musée de l’histoire de l’immigration a regretté que les autorités françaises se raidissent dans un refus de comparer les affaires George Floyd et Adama Traoré.»

 

https://www.bfmtv.com/politique/la-verif-sur-quoi-se-basent-les-attaques-dont-pap-ndiaye-est-la-cible-depuis-sa-nomination_AV-202205210269.html

 

Il n’y a aujourd’hui plus rien à défendre. La Réunion va devenir sous très peu une nouvelle Mayotte, et la France une nouvelle Afrique. La seule solution ? Que la France des campagnes fasse sécession de Paris et de sa région. Cette sécession arrivera. L’éclatement de la France. Au fond, c’est bien ce que cherche à faire l’Europe. Une Europe des régions et non plus une Europe des nations. C’était justement l’une des conclusions possibles de «Soumission», livre prophétique de Michel Houellebecq (ou satyrique si l’on suit l’article suivant de Télérama). Mais il est des satyres qui deviennent avec le temps des prophéties. 

 

https://www.telerama.fr/livre/la-france-n-a-pas-bien-compris-le-soumission-de-houellebecq-estime-la-presse-americaine,133142.php

 

Il reste quoi à détruire, ou à réparer ? La réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer semblait vouloir permettre à la France d’obtenir de bonnes notes aux enquêtes internationales PISA ou autres au niveau de la classe de première. Si les seuls lycéens à pouvoir être interrogés suivaient des cours intensifs de mathématiques et n’étaient plus qu’une minorité de bons élèves, la France aurait pu remonter dans les classements internationaux. Mais c’était imaginer que les enquêtes PISA occupent une grande importance pour nos politiques, ce qui ne doit pas être le cas. Si c’était le cas, il existerait des enseignements pour apprendre à répondre à des enquêtes comme PISA. La France changerait ces systèmes d’évaluations des connaissances si elle cherchait vraiment à améliorer ses résultats aux tests PISA. Le système scolaire français s’efforcerait d’habituer les jeunes écoliers, collegiens et lycéens français à répondre correctement à des tests du type PISA si seulement c’était une priorité, si seulement de bons résultats à ces tests internationaux avaient une quelconque importance. Mais ce n’est pas le cas. Au fond, les tests PISA ne font que tendre à niveler toutes les méthodes d’enseignement, comme si ces mécanismes d’évaluation à la PISA étaient une référence en soi ! 

Le retour de l’enseignement des mathématiques dans le tronc commun des enseignements en première et terminale sera peut-être une autre priorité de ce ministre et de ce gouvernement. Mais ce qui est beaucoup plus évident, ce sera le retour de la priorité de l’égalité des chances entre les écoliers, collégiens, lycéens ou étudiants. Et on sait très bien que pour parler d’égalité des chances, on ne donne pas plus à ceux qui ont moins, mais on prend à ceux qui ont en plus. Nivellement vers le bas est le maitre mot de nos gouvernants, de Macron à Hollande. Il faut s’attaquer à ceux qui ont plus de chance que les autres, non pas les enfants de milliardaires ou les enfants des puissants (ceux-là sont protégés), mais juste aux enfants des classes moyennes ou hautes. Il faut ramener leurs enfants vers le bas, vers les autres, pour que tous disposent de la même absence de chances que leurs camarades. Putain d’idéologie Woke, socialiste, arabisante ou extrémiste !

 

 

Saucratès 


22/05/2022
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