Critiques de notre temps

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Sur la politique


Pourquoi hait-on tant les écologistes

Réflexions d’un dimanche soir.

Pourquoi hait-on tant les écologistes ?

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, dimanche 1er octobre 2023

 
Je n’ai pas écrit depuis plusieurs semaines dans ce blog, et je ne vois pas trop de quel sujet je pourrais traiter.

 

L’écologie est un mouvement politique relativement ancien, popularisé dans les années 1960 et 1970, mais qui a été pendant très longtemps moqué et ignoré par les autres mouvances du champ politique, de droite ou de gauche. Dont les combats ont été moqués et ignorés par tout le monde. Il est né aux frontières des mouvements contestataires des années 1960 et des mouvements beatnik. Et très tôt, des courants de ce mouvement politique se sont orientés sur le thème de la décroissance et de la critique du capitalisme. 
 

Aujourd’hui encore, l’écologie politique n’est pas prise au sérieux, même si des écologistes gèrent de grandes communes en France, et si ces derniers réussissent à faire élire de nombreux députés au parlement français. Mais l’exagération des positions politiques des écologistes est dans l’ADN du mouvement écologiste et dans son histoire. 
 

Et plus que tout autre parti politique, exactement comme les mouvements marxistes léninistes,  l’écologie politique a des ennemis qu’elle poursuit de sa haine de tout temps, depuis toujours. Et les exagérations de Sandrine Rousseau en France sur les hommes et les barbecues, syndrome de virilité déplacée selon elle, sur les rapports entre les hommes et les femmes, la proximité avec les positions de tolérance vis-à-vis de l’islamisme des mairies écologistes, que ce soit sur le port du burkini, de la non-mixité des piscines municipales, ou sur les repas halal dans les cantines scolaires, ne peut se comprendre hors de ce contexte. Les combats des louves alpha du parti écologiste contre les hommes dans leur ensemble, et contre quelques uns en particulier, doivent être rattachés à cette histoire d’un parti politique incompris et isolé. 
 

Les mouvements marxistes-léninistes ont un ennemi : le capitalisme et les riches. Quant à savoir où démarre la richesse, c’est une autre question. Francois Hollande la faisait commencer à partir de 3.000 euros par mois, ce qui, vu ses salaires et son train de vie, faisait de lui un individu qui se detestait lui-même ! 
 

Les mouvements écologistes ont de nombreux ennemis : surtout et avant tout les quatre-quatre (4X4) et désormais les SUV dans leur nouvel acronyme, et les possesseurs de 4X4 et de SUV. Désormais, il leur faut leur adjoindre les salauds qui roulent dans de bons gros diesels. Par bonheur, les possesseurs de SUV, de gros diesel et de grosses voitures puissantes sont bien souvent des hommes, ce qui permet aux écologistes de combattre tout ce qu’ils détestent : les hommes, de plus de quarante ans, de type européen, qui ont toutes les raisons du coup d’être détestés par les écologistes et leurs comparses. 
 
Les autres ennemis actuels des mouvements écologistes sont évidemment les industries tournant autour des énergies fossiles, du pétrole, beaucoup moins du charbon bizarrement, mais également du nucléaire. Au fond, tout tourne autour d’une seule chose : le pétrole et les véhicules automobiles. D’où la proposition de législation des écologistes au niveau européen visant à pénaliser toujours plus les lourds SUV, mais aussi désormais les jeunes conducteurs et les vieux conducteurs, que les écologistes veulent interdire de se déplacer en véhicules automobiles passé un certain âge, sous prétexte de principe de précaution.

 

https://www.automobile-propre.com/breves/limiter-les-suv-a-90-km-h-sur-autoroute-letrange-proposition-des-verts/ 

 

Dans l’attente d’imposer un couvre feu général aux jeunes entre minuit et six heures du matin, et d’imposer aux vieux (aux personnes âgées de plus de 70 ans) de finir leur vie en maisons de retraite pour qu’ils meurent rapidement et servent de nourriture aux vivants comme dans SOLEIL VERT. 
 
Il n’y a pas très longtemps, le même mouvement écologiste cherchait à limiter la vitesse des SUV à un maximum de 90 kilomètres heure là aussi une nouvelle fois pour les désavantager par rapport aux autres véhicules, pour pénaliser et agresser leurs conducteurs et leurs possesseurs. Les SUV et les écologistes : une vieille histoire de pneus crevés et de haine recuite. 

 

https://www.automobile-propre.com/breves/limiter-les-suv-a-90-km-h-sur-autoroute-letrange-proposition-des-verts/

 

Mais allez crever les pneumatiques d’un maire ou d’une maire écolo, et l’Etat et la police se jetteront sur vous et vous finirez en prison. 
 

Vive les visées écocidaires et génocidaires des écologistes européens. Au fait, avez-vous déjà entendu parler d’écologistes aux Etats-Unis, au royaume des 4X4 et des pick-ups ? Pas pour ma part. L’écologie en Europe ? Un mouvement de fanatiques dont la haine des ceux qui pensent différemment d’eux est le seul carburant. Un parti d’intolérance qui devrait être interdit politiquement.

 

 
Saucratès


01/10/2023
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Réforme des retraites, encore et toujours

Réforme des retraites, encore et toujours

Par Saucratès 

Saint-Denis de La Réunion, dimanche 21 mai 2023

 

Il y a eu des réformes des retraites avant celle-là. Il y a eu des réformes difficilement votées, qui ne sont pas passées et n’ont pas été acceptées par le peuple des travailleurs. La réforme de la Loi Travail, déjà décidée par Emmanuel Macron, alors simple ministre de l’économie de François Hollande. La fin des socialistes date vraisemblablement de ce combat électoral au parlement, et du divorce entre les frondeurs et les socialo-libéraux. Comment le peuple pourrait-il avoir encore confiance entre ces faiseurs de lois scélérates, que ce soit la Loi Travail ou la Loi sur le mariage pour tous, entre autres, ces ministres polémiques, et les multiples défections des parlementaires socialistes, qui ont préféré par la suite basculer dans le camp de Macron, dans le camp En Marche ! 

 

Les réformes des retraites précédentes sont passées, mais apparemment, celle-là ne semble pas vouloir être digérée, les travailleurs ne veulent pas arrêter de la combattre. Passage à tabac d’un membre de la famille de Macron en la personne de son petit neveu par alliance, casserolades pour les membres du gouvernement qui se déplacent pour faire croire que le gouvernement continue à agir, rage qui continue d’étreindre le cœur de tous les travailleurs qui n’acceptent toujours pas la parodie de démocratie parlementaire qu’ils ont vu à l’œuvre pour ce vote. Parlement piétiné par le gouvernement et la majorité parlementaire relative de Macron, conseil constitutionnel rendant une parodie de justice constitutionnelle …

 

Je crois que ce terme de parodie de démocratie est le juste terme pour décrire ce à quoi nous faisons désormais face en France, face au gouvernement de Macron. Et maintenant, nous avons le refus de mettre au vote une proposition de loi du groupe parlementaire LIOT sous prétexte de son inconstitutionnalité, parce qu’elle créerait une charge fiscale supplémentaire pour le budget de l’Etat, ou ferait disparaître des recettes fiscales ?

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/16/reforme-des-retraites-le-camp-presidentiel-demande-que-le-texte-de-liot-ne-soit-pas-examine-a-l-assemblee-nationale-l-opposition-denonce-une-tentative-d-empecher-le-debat_6173579_823448.html

 

Le plus invraisemblable, le plus intolérable, c’est le fait qu’une actualité chasse l’autre dans les médias. Ne parlons pas de ce débat parlementaire qui se profile, et du déni de démocratie qui se prépare. Non ! Nulle actualité à ce sujet dans les médias ! Si on ne parle pas d’un problème, il n’y a pas de problème, n’est-ce pas ? Si on les ignore, tous ces contestataires, tous ces grévistes, tous ces manifestants, tous ces aigris, ils vont bien se calmer et accepter de travailler toujours plus, encore, en silence. Et crever au travail, pour permettre de faire faire plus d’économie à la Sécurité Sociale, pour que Macron puisse faire plus de cadeaux fiscaux à ses amis milliardaires ! Donc on va parler de conneries comme celui de la présence de Zelenski au G7 de Tokyo (fini le G8, fini le G20, retour aux fondamentaux du seul G7 … à se demander qui est l’agresseur avec Zelenski qui pavoise dans le monde entier et Poutine qui doit se terrer de crainte d’être abattu et éliminé par ceux-là même qui se disent agressés). On va parler d’un peu de tout sauf de ce qui fâche.

 

Revenons donc à l’inconstitutionnalité de la proposition de loi du groupe parlementaire LIOT ! Première chose, on n’a même plus besoin du Conseil constitutionnel pour déclarer inconstitutionnelle une proposition de loi. Ce sont les députés de Macron qui en décident. Evidemment, cela ne change rien puisque le Conseil constitutionnel obéit au doigt, à l’œil et à la baguette à Macron. Mais le procédé me surprend quand même. Et c’est inconstitutionnel parce que cette proposition de loi va augmenter les charges de l’Etat. On est d’accord, la réforme des retraites n’est pas encore entrée en application, il y a à peine un mois, l’âge légal de départ à la retraite était encore à 62 ans. Seules des projections du COR permettent de déterminer quelles seront les économies attendues de cette réforme des retraites. Et quelques semaines suffisent pour faire état que rétablir l’âge de départ à la retraite à 62 ans créeront des charges fiscales supplémentaires ou des recettes fiscales en moins ?

 

Le gouvernement peut donc décider d’abolir l’ISF sur les plus riches (enfin plus ou moins, juste sur ceux dont la richesse dépassait 750.000 euros, minimum jamais relevé depuis 1981, dont un maximum de petites vieilles veuves retraitées habitant les beaux quartiers parisiens) sans aucune difficulté, sans aucune contestation possible, mais le fait de rétablir un âge de départ à la retraite à 62 ans constituerait une charge fiscale incommensurable pour les Finances de la France sans commune mesure.

 

Techniquement, je crois qu’on nous prend pour des cons. Je crois que Macron nous prend pour des cons. Nous, on le casserolade. Mais lui et ses potes parlementaires, ils nous couillonnissent. On peut parler de parodie de démocratie, on peut parler de déni de démocratie. Mais on peut surtout parler de honte, mais si cela n’empêche pas Macron de parader à l’étranger au G7 ou ailleurs. Quand on ne peut plus se déplacer dans son propre pays sans échapper aux contestations sociales, il ne vous reste plus que cela. Parader à l’étranger pendant que les CRS et les médias musellent vos contestataires à domicile. Et proposer des pseudos réformes fiscales pour les classes moyennes auxquelles vous accorderez royalement 1 ou 2 milliard d’euros lorsque vous en avez donné des dizaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux à vos amis milliardaires.

 

Une seule solution solution : renverser le dictateur ! Le terme dictateur vous semble trop fort ? Mais comment appeler autrement qui fait condamner ses opposants politiques à des peines de prison ou les fait interner d’office ? Ce qui m’amuserait : que Poutine fasse confisquer les réserves de change de la France et les transfère à un de ses opposants politiques. Pas sûr que la France serait aussi tolérante que le Venezuela de Maduro à l’encontre de cet opposant politique à Macron !

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/19/a-avignon-une-campagne-d-affichage-sauvage-reprend-la-fresque-d-un-graffeur-antisysteme-caricaturant-macron-en-hitler_6174039_3224.html

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/09/28/l-auteur-presume-d-un-jet-d-uf-sur-emmanuel-macron-hospitalise-en-etablissement-psychiatrique_6096302_3224.html

 

 

Saucratès

 

 

 

Post scriptum

 

Dans cette affaire de parodie et de déni de démocratie, il y a quelque chose de pire que le vote de cette loi sur la réforme des retraites. Il y a la confiscation de notre démocratie par un groupe de hors-la-loi. Lorsque le journal Le Monde relate cet épisode de casserolades visant deux ministres du gouvernement, personne ne trouve bizarre que ce que ce gouvernement appelle «consultation nationale des contribuables français pour donner leur avis sur l’utilisation de l’argent public, la qualité des services publics, les gisements d’économies possibles ou les postes de dépenses à privilégier», puisse prendre dans les faits la forme d’une trentaine de français triés sur le volet invités par un député Renaissance. Démocratie confisquée en plus de parodie de démocratie et de déni de démocratie ?
 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/26/le-message-de-gabriel-attal-aupres-des-classes-moyennes-qui-travaillent-contre-ceux-qui-peuvent-se-permettre-d-accueillir-les-ministres_6170993_823448.html


21/05/2023
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Il y a quinze jours, la décision du Conseil constitutionnel

Il y a quinze jours, la décision du Conseil constitutionnel

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, samedi 29 avril 2023


Il y a quinze jours, le Conseil constitutionnel validait la loi de réforme des retraites du gouvernement Borné/Macron, faisant un grand bras d’honneur à tous les centaines de milliers de manifestants et d’opposants à ce projet de réforme. Certains ont parlé de lecture rigoriste de la Constitution française de la part du Conseil constitutionnel, validant la primauté du gouvernement sur le parlement. Mais c’est faire trop d’honneur à cette institution, à ce conseil constitutionnel censé protéger la République et la Constitution de la France.

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/15/pour-comprendre-le-caractere-precieux-du-conseil-constitutionnel-il-suffit-de-tourner-le-regard-vers-les-pays-ou-les-institutions-de-controle-sont-de-pures-facades_6169659_3232.html

 

Dans les faits, il n’y a rien à espérer de cette clique, des dix membres de cette institution, pensée et voulue par le général de Gaulle. Le peuple n’a rien à attendre d’eux. Ce conseil ne le défendra jamais car il est aux ordres des puissants, leurs intérêts sont aux côtés des puissants. Untel, ancien premier ministre socialiste, a été nommé là par Macron et son fils conseille ce même gouvernement dans un grand groupe américain. La République entière est pourrie, et les rares endroits qui ne sont pas totalement controlés par Macron et sa clique, à savoir l’Assemblée nationale, sont présentés comme des refuges de gauchistes ou de fascistes.

 

Le conseil constitutionnel a repoussé au 3 mai son avis sur le deuxième RIP des parlementaires de gauche. Mais il n’y a rien à en espérer ! Les membres de ce conseil constitutionnel vont évidemment le rejeter, sur ordre de Macron et de ses sbires. Même pas besoin de leur donner des ordres formels en plus : ils savent ce qu’ils doivent faire ; on ne les aurait pas mis à cet endroit-là sinon. Les syndicats d’ailleurs ne se font d’ailleurs aucune illusion. 

Lorsque l’on voit le fonctionnement de la Cour Suprême américaine, qui n’hésite pas à prendre partie dans les combats de valeurs de l’Amérique, même en opposition au gouvernement de Biden, on se dit qu’il y a de l’espoir. Espoir qu’un de ses organes représentants la plus haute instance juridique d’un pays puisse prendre partie dans des débats fondamentaux, puissent protéger des citoyens et des valeurs, même si on peut être en désaccord sur ces valeurs, sur la remise en cause du droit à l’avortement aux Etats-Unis. Mais en France, le Conseil constitutionnel n’a ni cette audace, ni ce courage ! Ou alors l’ensemble de ses membres sont juste des vendus au grand capital.

 

J’ai compris qu’il n’y avait rien à en espérer il y longtemps, en 2021, lors des débats autour de l’obligation vaccinale et du pass vaccinal. Le conseil constitutionnel a d’abord validé les premières versions de ce pass vaccinal parce qu’il ne s’appliquait presque nulle part, ou juste pour des endroits extrêmement limités. Why not ! On espérait mieux du Conseil constitutionnel mais il fixait des limites dans ses avis, des limites que l’on imaginait qu’il les maintiendrait si le gouvernement passait outre, allait plus loin. Et le gouvernement est allé plus loin. Le pass sanitaire régentait toutes nos vies, toute notre vie sociale. Les soignants ont été interdits de travailler s’ils ne se vaccinaient pas. Et le conseil constitutionnel a validé cette nouvelle loi, ne faisant aucun cas des précédentes limites qu’il avait posé. 

Rien à espérer de ce Conseil constitutionnel, aux ordres de Macron et de ses sbires. Remplis de ses mêmes sbires. Quelle honte ! Cette même honte de ce même gouvernement et de ce même Président  qui cherchent à venir narguer les français et les manifestants en faisant croire qu’ils affrontent leurs contestataires. Mais ils n’affrontent rien. Les manifestants sont interdits d’approcher à coup d’arrêtés illégaux systématiquement supprimés par les juridictions administratives pour trouble illicite à la liberté de manifester et de se rassembler.

 

https://www.bfmtv.com/politique/en-direct-coupe-de-france-macron-attendu-pour-une-finale-sous-tension-le-rassemblement-syndical-interdit_LN-202304290192.html

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/27/l-etat-renonce-a-interdire-les-manifestations-contre-la-venue-d-emmanuel-macron-dans-le-doubs-ce-jeudi_6171204_823448.html

 

On veut nous faire croire que l’on vit en démocratie ? Mais on n’y vit pas, on vit dans une dictature de clones où la haute fonction publique, au premier rang les ministres et les préfets, où les politiques, où les journalistes de la majeure partie des grands journaux et des grands médias, sont tous issus des mêmes écoles et des mêmes sérails, défendent les mêmes intérêts, ceux du grand capital, ceux de leur caste. Et vivent de la peur de déplaire à Jupiter, de faire une erreur, de permettre une liberté aux contestataires qui leur sera demain reproché … Une dictature qui a l’apparence d’une démocratie tant que l’on ne s’attaque pas aux puissants … et de toute façon, seule la caste est autorisée à s’exprimer pour dénoncer les violences qui les visent et pour parler de l’admirable démocratie que la France représente. 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/23/reforme-des-retraites-peut-etre-que-j-aurais-du-plus-me-mouiller-estime-emmanuel-macron-dans-un-entretien-au-parisien_6170716_823448.html

 

Nulle contestation dans les médias lorsque Macron et ses sbires abominables parlent des patients qui n’honorent pas leurs rendez-vous chez les médecins, et de la nécessité de les mettre à l’amende. Et les journalistes d’obéir aveuglement aux injonctions du pouvoir et de chercher à interviewer des passants enthousiasmés par les annonces du président. Et d’éliminer les interviews de tous ceux qui doivent bien voir que cette idée n’est qu’une tentative de dévier du sujet qui importe aux français : la réforme des retraites. Lol, mais en quoi cela peut-il résoudre l’encombrement des urgences hospitalières, si ce n’est à la marge. Et tout ceci n’est rien d’autre qu’un putain de contre-feu allumé par Macron et ses sbires incendiaires pour tenter de faire oublier la réforme des retraites.

 

Que dire pour conclure ? Que contester Macron peut être dangereux, parce qu’il existe des lois, des armées pour le défendre. Des clones pour ressasser ses arguments et ses plus belles saillies. Et parce que nous vivons en France d’une manière trop confortable pour tenter de le faire tomber, pour le braver, pour le combattre véritablement, les armes à la main. Insulter ce petit personnage peut conduire en prison. Faire un jugement fictif de sa politique et de sa personne, et pendre un mannequin à son effigie vous conduira aussi en prison (ou plutôt au suivi d’un stage de citoyenneté).

 

https://www.bfmtv.com/politique/elysee/trois-personnes-jugees-pour-avoir-insulte-emmanuel-macron-ce-que-dit-la-loi_AN-202304230179.html

 

https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/nantes-deux-manifestants-condamnes-avoir-pendu-frappe-mannequin-demmanuel-macron_25090133.html

 

Vous vous rendez compte? S’il venait à l’esprit de certains de choper le Président lors d’un de ses déplacements et de le pendre haut et court? Comme au Far-West en Amérique ! Avant de le brûler? Ou bien de le plonger dans un tonneau de goudron puis de le couvrir de plumes. Comme l’avait parodié ces deux gilets jaunes ! On peut néanmoins se demander si beaucoup de gens condamneraient une telle action ou bien s’ils s’en réjouiraient secrètement.

 

Après tout, les faits à l’origine de la constitution de notre République sont basés sur la mise à mort de notre Roi et de sa famille, lors de la Révolution française. Sorte de victime expiatoire qui permis de construire l’œuvre que nous connaissons aujourd’hui. Imparfaite certes et dénaturée. Peut-être notre République a-t-elle besoin d’un nouvel acte fondateur, de la mise à mort d’une nouvelle victime expiatoire …

 

 

Saucratès


29/04/2023
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Une question de légitimité

Une question de légitimité

Par Saucratès 

Saint-Denis de La Réunion, mercredi 12 avril 2023

 

Que le Président Macron décide et gouverne en France, il est impossible de le nier. Mais qu’il ait le droit légitime et indiscutable de décider de ce qui est légitime et de ce qui est illégitime parce qu’il a remporté les dernières élections présidentielles ou les législatives, en avril-mai-juin 2022, cela, c’est une autre question !

 

Extrêmement amusant de noter qu’au même moment où Macron répondait à des jeunes manifestants à La Haye, en expliquant que « ceci est une démocratie et une démocratie est exactement un endroit où l’on peut manifester » et avoir « ce type d’interventions », à ce même moment, des jeunes militants contestataires étaient évacués manu militari de l’enceinte du bâtiment de l’auditorium du ‘Nexus Instituut’. Et le lendemain, deux pauvres manifestants entonnant la chanson des Gilets jaunes sont eux aussi arrêtés manu militari. Parfaite mise en application de la démocratie européenne tellement vantée par le Président Macron ; une démocratie dans laquelle le peuple est bâillonné, dans lequel contester le chef de l’Etat ou le gouvernement est qualifié comme un acte de violence, passible de poursuite judiciaire.

 

https://www.lemonde.fr/international/live/2023/04/11/emmanuel-macron-aux-pays-bas-suivez-son-discours-sur-la-souverainete-europeenne-en-direct_6169081_3210.html

 

Emanuel Macron peut même rajouter : « Le jour où vous vous dites “quand je suis en désaccord avec la loi qui a été adoptée ou les personnes qui ont été élues, je peux faire ce que je veux car je décide moi-même de la légitimité de ce que je fais”, vous mettez la démocratie en danger. » Tout ceci, toute cette argumentation de sophiste, toute cette sophistique, n’est rien d’autre qu’une monstrueuse farce, une blague de très mauvais goût.

 

La démocratie à la française n’existe pas. Seule existe la violence. La violence de l’Etat d’un côté, avec une idéologie fluctuante du maintien de l’ordre, de plus en plus violente à mesure que le pouvoir central a peur, qu’il est terrorisé, et les gilets jaunes en ont fait violemment les frais, à la mesure de la peur qu’ils ont causé à Macron et à son gouvernement, aux journalistes qui les supportent, qui les défendent, qui aspirent à les rejoindre. Car la France des campagnes, car la France des ronds-points, n’avait rien à voir, ni avec le gouvernement et ses sbires, ni avec les journalistes qui exècrent le peuple, qui le jugent bête, stupide, populaire, réactionnaire. La violence d’Etat d’un côté, entre les mains du président Macron. Et en face, la violence du peuple dont l’histoire nous apprend qu’elle n’a aucune limite. Cette violence qui par le passé s’est dévorée elle-même après avoir dévoré les puissants qui gouvernaient le peuple. 

 

Quelle est la violence la plus légitime entre les deux. La violence du pouvoir, de l’ordre, ou la violence du chaos, du peuple ? Du côté de l’ordre, la légitimité de cette violence, c’est une élection gagnée il y a aujourd’hui à peine un an, pour laquelle une majorité des électeurs de Macron regrettent leur propre choix.  Du côté du désordre, du côté du peuple, c’est la légitimité du nombre, de la foule, de la colère face à des politiques injustes. C’est aussi la légitimité d’un ensemble de corps constitués, d’organisations légitimes pour porter la voix de leurs adhérents, unanimes pour contester les choix des gouvernements.

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/12/la-republique-francaise-s-est-construite-avec-et-non-contre-les-corps-intermediaires_6169160_3232.html

 

Il n’y a donc pas de conflit de légitimité ! La légitimité de Macron est la même que celle de Poutine en Russie, d’Erdogan en Turquie, de Jinping en Chine ou celle de Zelensky en Ukraine. Une légitimité électorale qui vaut à peine mieux, une légitimité assise sur la peur, sur la violence et par la répression policière ou militaire. Une répression policière cachée par des médias gouvernementaux à la solde de l’Etat, à la solde du Camp Macron, Poutine, Erdogan ou Zelensky. Lorsque c’était les socialistes qui imposaient des lois scélérates comme la Loi Travail de ‘El Konnerie’, au moins, ceux-ci avaient la décence de ne pas se représenter pour l’élection présidentielle suivante. Macron et son gouvernement n’ont même pas eu cette décence minimale !

 

Le peuple, les syndicats, la foule, la rue, ne disent pas qu’ils sont « en désaccord avec la loi qui a été adoptée ou les personnes qui ont été élues, je peux faire ce que je veux car je décide moi-même de la légitimité de ce que je fais ». Ils ne mettent pas « la démocratie en danger ». Ceux qui mettent la démocratie en danger, ce sont ceux qui se réfugient derrière une légitimité bidon, dépassée, qui attaquent des manifestations légitimes d’un peuple en colère pour s’accrocher toujours plus longtemps au pouvoir, aux dorures de la République, au luxe et à la mise en œuvre d’un projet de mise à  sac de la France dans l’intérêt de quelques milliardaires qui les ont fait élire pour mettre en œuvre un programme ultra-libéral de mise à l’encan de la France. Ce sont ces gens-là, Macron, les sbires qui lui tournent autour, ses conseillers politiques qui s’égayeront comme une nuée de perdreaux ou d’étourneaux au premier coup de canon qui retentira dans ce pays, ce sont eux qui mettent la démocratie en danger, qui en violent ses principes, dont le premier est quand même le pouvoir du peuple au nom du peuple.

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/11/macron-veut-etouffer-l-idee-selon-laquelle-sa-legitimite-se-serait-heurtee-a-celles-du-parlement-des-syndicats-et-du-peuple_6169085_3232.html

 

La première source de légitimité du pouvoir en démocratie est quand même en premier lieu « le peuple ». Et lorsque le peuple entier est dans la rue, comme aujourd’hui, le gouvernement devrait en tenir compte, devraint la respecter, respecter cette légitimité et retirer le texte de réforme des retraites qui cristallisent la colère de ce peuple, de ces manifestants, des corps constitués. S’accrocher au pouvoir ou à sa réforme comme le fait Macron est une erreur colossale. Car aujourd’hui, la contestation touche sa réforme. Mais demain, ce sera quoi ?

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/11/crise-des-retraites-emmanuel-macron-empetre-dans-le-debat-sur-sa-legitimite-politique_6169013_823448.html

 

Après-demain, il est prévu que le Conseil constitutionnel rende sa décision sur le projet de loi de réforme des retraites. On peut comme l’économiste Thomas Piketty se préparait à son rejet des pourvois des parlementaires contre ce texte parce qu’il ne faut pas trop attendre d’une Cour de justice. On peut aussi juste se préparer à ce rejet parce que le Conseil constitutionnel n’est composé que de membres inféodés à Macron et à sa clique. Lorsque ce même Conseil constitutionnel a validé les uns après les autres des textes de lois de plus en plus attentatoires aux libertés publiques au sujet de la vaccination obligatoire contre le Covid-19, j’ai compris qu’il n’y avait désormais rien à attendre de cette institution voulue et pensée par le General de Gaulle et les constitutionnalistes qui l’entouraient, mais que l’irruption de Macron dans le champ politique a totalement délégitimisé. Il n’y a plus ni droite ni gauche, juste des libéraux contre le peuple, et les extrêmes autour.


12/04/2023
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Existe-t-il des gouvernements qu’il est normal de combattre, et d’autres qu’il est intolérable de vouloir renverser?

Existe-t-il des gouvernements qu’il est normal de combattre, et d’autres qu’il est intolérable de vouloir renverser?

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Reunion, lundi 16 janvier 2023


En quoi le fait que des supporters de Bolsonaro aient envahi les principaux lieux de pouvoir brésilien, le bâtiment du congrès à Brasilia, représente-t-il une si grave menace pour la démocratie, que l’ensemble des dirigeants des États démocratiques occidentaux se sentent obliger de le dénoncer de manière aussi virulente ? De la même manière, en quoi l’irruption du peuple américain, cette fraction du peuple américain qui supportait inconditionnellement Donald Trump, dans le temple de la démocratie américaine, à savoir le congrès, était-il à ce point-là choquant qu’il devait être contesté par tous les médias occidentaux défendant la démocratie, par tous les gouvernements des États démocratiques occidentaux ?

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/09/tentative-d-insurrection-au-bresil-joe-biden-juge-scandaleuses-les-violences-des-pro-bolsonaro-emmanuel-macron-assure-lula-du-soutien-indefectible-de-la-france_6157098_3210.html

  

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/08/au-bresil-des-centaines-de-partisans-de-bolsonaro-envahissent-l-exterieur-du-congres_6157090_3210.html

 

Soyons clair, je ne cherche pas à me prononcer sur l’invasion du Capitole américain ou du Congrès brésilien. Je ne suis pas vraiment ni pro-Trump, ni pro-Bolsonaro. Je cherche plutôt à comprendre pour quelles raisons les dirigeants, les médias et les élites politiques de pays supposément démocratiques, nés de violentes révolutions menées non pas par le peuple, mais en fait par des fractions de ce peuple, peuvent réagir aussi violemment, de manière aussi virulente, peuvent dénoncer de manière aussi intransigeante, des mouvements sociaux qui ne sont en fait pas très différents des mouvements sociaux qui sont à l’origine de leurs propres régimes démocratiques.

 

Au fond, le problème n’est pas tant ces foules acclamant Trump ou Bolsonaro et tentant d’occuper des lieux de pouvoir, que la peur que l’on ressent chez tous ceux qui s’en offusquent, tout ceux qui les condamnent. Le mouvement des gilets jaunes n’aurait pas saccagé l’Arc de Triomphe le 1er décembre 2018, mais aurait marché sur l’Elysee et l’aurait occupé, renversant le pouvoir autoproclamé de notre Jupitérien président, que l’on aurait vu fleurir également dans tous les pays se disant démocratique une formidable condamnation. Les armées de l’UE auraient peut-être même marché sur Paris pour libérer le monarque jupitérien injustement emprisonné par le peuple.

 

On en saura évidemment rien. Le mouvement des gilets jaunes a avorté et a raté sa révolution ce jour-là. Le pouvoir policier lui a ensuite fait payer sa peur et sa terreur. Le macronisme est passé ce jour-là tout près de sa chute. Les énucléations des gilets jaunes ne sont que le prix à payer pour cette peur des puissants, pour cette vengeance des puissants envers les sans-dents.

 

Au fond, les dirigeants du monde entier n’ont jamais agi différemment après une révolte du peuple. Chercher des coupables, de préférence parmi leurs opposants politiques, parmi leurs adversaires, et punir des victimes expiatoires, afin de terroriser leurs adversaires, leurs contestataires.

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/14/anderson-torres-ancien-ministre-de-jair-bolsonaro-arrete-dans-le-cadre-de-l-enquete-sur-le-saccage-a-brasilia_6157886_3210.html

 
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/14/bresil-une-enquete-pourrait-etre-ouverte-contre-jair-bolsonaro-apres-la-tentative-d-insurrection-de-l-extreme-droite-a-brasilia_6157821_3210.html

 

La peine doit être la plus afflictive possible afin que le prix à payer pour une prochaine révolte fasse reculer les prochains qui seraient tentés de se révolter. C’est la raison pour laquelle les jacqueries du moyen-âge furent réprimer le plus sauvagement possible, le plus violemment possible, de la même manière que Macron a fait charger sans arrêt, à condamner sans arrêt le mouvement des gilets jaunes.

 

Les dirigeants, les médias de la France, du Royaume-Uni, des États-Unis d’Amérique sont donc les plus virulents pour condamner l’occupation du congrès brésilien par les partisans de Bolsonaro, ou précédemment l’occupation du congrès américain par les partisans de Trump. Ont-ils oublié que la France célèbre un mouvement social comparable : le renversement de la royauté et de son pouvoir, par le peuple de Paris, ou plutôt par des membres du peuple de Paris. Ils ont occupé puis rasé la prison de la Bastille, occupé le palais des Tuileries et Versailles, puis emprisonné et guillotiné le roi légitime de la France. 

Le régime parlementaire anglais est né d’un régicide. Et quant aux États-Unis d’Amérique, aux glorieux États-Unis d’Amérique, ils se sont révoltés et libérés du carcan d’un merveilleux régime démocratique et parlementaire. Tous les états démocratiques sont nés dans le sang et dans la fureur. En quoi le combat d’une partie du peuple d’autres pays merite-t-il d’être condamné et lynché aussi violemment, si ce n’est parce que ces régimes meurent de peur ? Leur violence et leur virulence, et celle des médias qui les défendent et qui se nourrissent d’eux, se nourrissent de leur peur, de leur terreur d’être les prochains sur la liste.

 

Car ils n’ont aucun peuple qui se lèvera pour les protéger. Ils n’ont qu’un État policier pour les protéger, ils n’ont que l’armée, la police et la gendarmerie pour les garantir de la colère et de la haine du peuple qu’ils méprisent si ouvertement. «Il suffit de traverser la rue pour trouver du travail».

Rien n’empêche donc des personnes qui glorifient la Révolution française, anglaise ou américaine, de condamner le plus vigoureusement possible des mouvements populaires tout à fait respectables.

 

Il existe donc des gouvernements qu’il est normal de renverser, et d’autres qu’il est intolérable de vouloir renverser.

Lorsque les partisans de Trump ou de Bolsonaro cherchent à renverser leurs adversaires gauchistes ou démocrates, c’est ignoble, abject, insupportable. Lorsque les partisans de Gaino cherchent à renverser Maduro ou lorsque celui-ci s’autoproclame président, les démocraties occidentales applaudissent et chantent ses louanges, et lui confie la gestion des avoirs de réserves du Venezuela en Occident. Demain, le peuple russe renverserait Poutine qu’il serait acclamé par tous les dirigeants et médias occidentaux.

 

Pourquoi donc ces différences ? Sur quoi se fondent-elles ? Qu’est-ce qui sépare l’élection qui a porté Macron, Biden, ou Lula des élections qui ont porté Poutine ou Maduro au pouvoir ? La forme démocratique ou non démocratique de ces élections ? Lorsque tous les pouvoirs constitués, pratiquement tous les partis politiques de la droite à l’extrême gauche, tous les syndicats, toutes les associations, ont appelé à voter Macron et à faire barrage à l’extrême droite ? Ceci serait différent des élections russes ou vénézuéliennes ? Parce qu’on appelle cela une démocratie ? Et malgré le fait qu’elle se batte pratiquement seule contre une multitude, Marine Le Pen fait pratiquement 45% des suffrages !

 

Il y a des gouvernements qu’on a le droit ou le devoir moral de combattre, parce qu’ils sont le MAL par nature, et ceux qu’il serait anti-démocratique de combattre, contre lesquels il ne faut pas résister, parce qu’ils seraient BONS par nature.

 

Voilà la raison de ces réactions internationales outragées. En raison d’une vision manichéenne des gouvernements, selon qu’ils sont catalogués comme BONS, conformes aux valeurs, aux principes occidentaux, au règne de l’argent et au respect des puissants et des élites, ou alors catalogués comme MAUVAIS, comme LE MAL, contraires aux valeurs ou aux principes occidentaux. Et puis au-delà du manichéisme, il y a la Chine, trop puissante, trop riche, trop dangereuse pour être classée dans les forces du MAL. 

 

Si la Révolution française se rejouait aujourd’hui, que se passerait-il ?

La Révolution française est supposée être un symbole mondial de l’histoire de la démocratie et des droits de l’homme. Mais elle se rejouerait, ou se jouerait sous nos yeux, quelles seraient les réactions internationales ou médiatiques ? Dithyrambiques ? Ou condamnation unanime des médias et de nos partenaires occidentaux ? Vous le savez évidemment.

 

La fin des privilèges de naissance ? Il en existe encore tout autant, liés notamment à l’héritage financier, et personne n’a utilisé cet argument pour excuser ou défendre le mouvement des gilets jaunes. Et aucun média français. Et les privilèges des lords anglais ou la richesse des Windsor ne gênent personne en Occident ! En fait, la Revolution française se jouerait aujourd’hui sous nos yeux que le monde entier condamnerait le peuple français, ou la fraction du peuple français qui aurait osé raser et brûler la Bastille ou fait décapiter le Roi, seul gouvernement légitime reconnu.

 

On célèbre ainsi un événement qui serait condamné s’il était effectué à notre époque. Nos dirigeants le célèbrent en grande pompe, des dirigeants étrangers y sont invités, mais ces célébrations n’ont pour seul objectif que de boucher les yeux du peuple. La plus grande crainte de nos dirigeants est que le peuple français se révolte à nouveau contre ses nouveaux maîtres.

 

Ce qui sépare la Révolution française de l’assaut du congrès américain par les supporters de Trump ou de l’assaut du congres brésilien par les défenseurs de Bolsonaro n’est pas une différence de valeur, n’est pas la différence entre le BIEN et le MAL, mais simplement une question de réussite. Ils eussent réussi que dans deux siècles, le peuple américain ou brésilien chanteraient encore les louanges des émeutiers, ainsi que leurs dirigeants ‘démocratiquement’ élus. Mais ils ont échoué, et les condamnations pénales ou internationales vont leur tomber dessus comme la grêle, comme la vérole.

 


Saucratès


15/01/2023
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