Critiques de notre temps

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Sur la politique


Vivons-nous dans une démocratie

Vivons-nous dans une démocratie ? À cette question très simple, les français apportent des réponses disparates. En premier lieu, qu’est-ce avant tout qu’une démocratie ? Si notre modèle est la cité démocratique athénienne des quatrième et cinquième siècles avant notre ère, la réponse à cette question, concernant la France ou l’Europe, sera évidemment NON. Au mieux, nous serions une de ses oligarchies contre lesquelles le peuple athénien se souleva et dont celui-ci condamna à mort ou condamna à l’exil les dirigeants et leurs familles. Dans cette imagerie, le Général de Gaulle correspondrait au législateur Solon mais ses successeurs auraient réduit sa constitution à un artifice dont se sert l’oligarchie pour contrôler le démos et lui faire croire qu’il vit en démocratie.

Il suffit de regarder le Conseil constitutionnel, cette pierre d’angle de la Constitution de la Cinquième République, censé nous protéger de toute législation contraire à la Constitution et attentatoire aux libertés constitutionnelles. 

Et pourtant, qu’avons-nous observé ces dernières années ? Je fais remonter à l’élection de Macron à la Présidence de la Conquieme République la dérive politicienne du Conseil Constitutionnel. Je n’en vois nulle trace avant Macron, nulle trace avant la nomination de l’ex-socialiste Laurent Fabius à la tête de cette institution. Aucune réaction du Conseil Constitutionnel lors de l’exercice massif de psychologie sociale de restriction de liberté de déplacement du confinement obligatoire généralisé. Le gouvernement Macron rétablit un mécanisme d’interdiction total de se déplacer en dehors de zone geographique limitée, à l’image de ce qu’imposa les forces militaires d’occupation nazie, avec obligation de présenter un certificat d’autorisation de déplacement signé … Seule évolution : ce certificat ne devait pas être établi par la Kommandantur ! Un français serait passé directement des années 1942-1943 aux années 2020 qu’il n’aurait pas vu la moindre différence. Tout juste aurait-il noté la différence de couleur des uniformes des forces de sécurité militaire le coursant et l’arrêtant. Et le Conseil Constitutionnel n’a rien contesté !

Lors de l’épisode de la vaccination obligatoire, même constat. Lors d’une première version de l’obligation vaccinale, le Conseil constitutionnel avait tout de même noté que l’obligation vaccinale ne privait pas totalement les non-titulaires du passeport vaccinal de tout droit de se déplacer ou de travailler. Mais lors de la nouvelle version du passeport vaccinal qui privait de tout droit les non-vaccinés, les non-détenteurs de ce passeport vaccinal, il n’y eut plus la moindre contestation de ce même Conseil constitutionnel qui le valida à nouveau. 

Idem lors de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi de Réforme des retraites, passée au parlement sans même qu’un vote intervienne tellement le gouvernement était pressé de promulguer cette loi. Et là encore, malgré les attentes du peuple attendant devant le siège de cette instance, protégé comme l’enceinte des voleurs par des milliers de militaires, comme si ce n’était point le lieu où des sages siégeaient, mais simplement des récipiendaires des bienfaits et des cadeaux de la Macronie. Et là encore, le Conseil constitutionnel foula au pied les droits et les libertés des citoyens français pour valider l’oukase de l’habitant du château de l’Elysée.

 

Nouvel affront à la volonté populaire lorsque ce même conseil constitutionnel rejeta toutes les dispositions dont le gouvernement ne voulait pas pour la Loi contre l’immigration. Il apparaît ainsi que les droits des étrangers, des sans-papiers, sont plus importants aux yeux des membres du Conseil constitutionnel que les droits et les libertés publiques des citoyens français. Ou bien que ce Conseil constitutionnel obéit servilement aux attentes du gouvernement et de l’habitant du Château de l’Elysée. 

Tout ceci ressemble-t-il à une démocratie ? La liberté d’opinion et d’informer n’est garantie qu’à ceux qui répandent la parole du gouvernement, qui encensent le gouvernement, qui ne combattent que ceux que l’habitant du Château autorise à combattre. Mais pas une chaîne comme C-News qui a l’outrecuidance d’organiser des débats où les points de vue stupides de LFI ou du gouvernement ne sont pas mis en avant, ne sont pas défendus, ne sont pas représentés. La France n’est pas une démocratie mais une dictature de la pensée, où il faut penser droit, penser juste, penser comme les abrutis qui nous dirigent.

 

Pour certains autres abrutis, la loi SRU serait un texte fondateur, structurant de notre démocratie, un texte qui permettrait aux pauvres et aux voleurs de cohabiter avec les classes moyennes et les riches pour qu’ils puissent plus facilement les cambrioler, les voler, les assassiner. Voilà la démocratie française, où on construit des prisons et des camps de rétention passoires à côté de nos maisons, à côté de nos écoles, pour que ces prisonniers, assassins, migrants islamistes puissent trouver de l’activité et un refuge lorsqu’ils s’échappent de leur prison ou de leur centre de rétention. Comme si l’objectif derrière tout cela était de créer la plus grande anarchie possible pour que les classes moyennes et les riches redeviennent une partie des pauvres, des déclassés, dès sans-classes. Évidemment, les membres de l’oligarchie macroniste ne sont pas concernés. Ils vivront à part, au-dessus, ministres de ceci ou de cela. 

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/19/logement-la-loi-sru-fait-partie-des-grands-textes-qui-structurent-notre-democratie_6217316_3232.html

 
La démocratie française n’existe plus. La dictature de la pensée oui. Une dictature de la pensée où toutes les idéologies déviantes sur le sexe, sur la supériorité de l’homosexualité et de la femme sont idéalisées.

 
La dernière cérémonie des Oscars démontre que nous sommes rentrés dans une guerre des sexes qui doit être désormais sans merci. Les féministes l’ont déjà compris et s’attaquent à tous les hommes qu’elles peuvent. Il faut que les hommes se réveillent, qu’ils se défendent eux-aussi, qu’ils écartent de leurs films toute féministe. Mais comment distinguer une femme d’une féministe potentielle. L’égalité des sexes est une supercherie. 90% des femmes qui ont regardé les résultats de la cérémonie des Oscars américains se sont reconnues en Julie Godrèche. 90% des hommes qui l’ont regardé l’ont maudite et l’ont traité de salope. Cette cérémonie et le film de Godrèche n’est pas uniquement politique ou partisan. C’est une déclaration de guerre des sexes dans laquelle les hommes sont réduits au rôle du criminel déjà condamné par la censure féministe.

 

 

Au fond, il n’y a pas une grande différence entre la chasse aux collabos menée en Ukraine et la guerre lancée par les féministes en France et dans le monde depuis les épisodes #meetoo, #balancetonporc.org et Julie Godrèche. Là où le pouvoir ukrainien donne corps aux haines, aux envies, à la jalousie de la populace à l’encontre des maires, instituteurs, prêtres, soldats supposés avoir été des collaborateurs de la Russie poutinienne, le féminisme donne vie à toutes les rancœurs, toutes les haines instrumentalisées par des féministes qui se croient être les louves alpha de la guerre en sourdine menée contre les hommes. 

 

https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/20/collabos-l-ukraine-en-guerre-face-a-ses-traitres-sur-arte-l-eternelle-cinquieme-colonne-des-ennemis-de-l-interieur_6217560_3246.html

 

 

«Dans un pays en guerre, il y a les atrocités des combats sur le front. Mais il y a aussi des zones d’ombre à l’arrière, des terrains glissants où se mêlent actes de trahison, délations, règlements de comptes. Où apparaît la figure honnie du « collabo », pour reprendre le terme français datant de l’Occupation.

 

Depuis deux ans, de Kiev au Donbass, la hantise du saboteur, du traître, est une réalité palpable au quotidien. Le pays agressé n’échappe pas à cette autre bataille, menée contre les ennemis de l’intérieur. Dès mars 2022, quelques jours seulement après l’invasion russe, une loi contre la collaboration, voulue par le président Zelensky, a été adoptée – dans une certaine précipitation.

 

Certains de ses articles seraient en contradiction avec les conventions internationales ? Tant pis, le temps presse et la justice doit passer. Sont dans le viseur les informateurs, ceux qui ont fourni aux Russes des indications sur des mouvements de troupes ukrainiennes, les femmes qui ont couché avec l’ennemi. Tout comme celles et ceux qui, dans les villes occupées, sont restés en place à l’école, à la mairie, dans les administrations. Ne pas avoir voulu abandonner ses élèves, par exemple, serait un signe de trahison ? A la justice de faire son travail.

 
Entre esprit de vengeance et Etat de droit, l’équilibre est difficile à trouver. Arrestations sommaires, tortures, les exactions existent et la caméra ne le cache pas. Mais face à l’opinion internationale, l’Ukraine se fait un devoir de prouver qu’elle est bien un Etat de droit. Elle veille donc à ce que les droits des accusés soient, la plupart du temps, respectés.»

 
 
Saucratès


24/02/2024
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Sur l’idée d’un débat démocratique apaisé

Un débat démocratique doit-il être apaisé ou doit-il représenter les aspirations du peuple et ses conflits idéologiques ?

Par Saucratès

Saint-Denis de la Reunion, samedi 4 novembre 2023 


L’idée de la nécessité d’un débat démocratique apaisé me semble une totale aberration intellectuelle et surtout politique. Il se pourrait que cet idéal supposé trouve son origine dans le fonctionnement et style policé du parlement anglais, de la chambre des lords britannique et sa transposition au Sénat français. Mais les origines de ce style policé, de ces habitudes vestimentaires surannées, doivent être recherchées dans un passé dépassé où les seuls des hommes, notables ou nobles, pouvaient y accéder et y être représentés.

 

Ce temps est aujourd’hui dépassé. Non pas seulement sur les usages vestimentaires.

 

https://usbeketrica.com/fr/article/conditions-debat-dmocratique

 

Cet article du site Usbek et Rica sur comment «Gouverner autrement - Quelles seraient les conditions d’un débat démocratique apaisé ?» ne correspond pas à mon idée des enjeux politiques nécessaires au combat contre les idées d’un gouvernement avec lequel je ne me sens pas en adéquation, qu’il s’agisse hier de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, et aujourd’hui d’Emmanuel Macron.

Quelques mois avant les élections législatives de 2022, on nous avait promis un raz-de-marée électoral en faveur des partis de la majorité d’Emmanuel Macron. C’était avant le lancement de la NUPES et de l’alliance des Gauches. Et comme lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, tout comme lors de celui de Nicolas Sarkozy, entre 2007 et 2012, cette idée d’une chambre parlementaire des députés d’une couleur uniformément macroniste me semblait devoir être une catastrophe. Une Assemblée Nationale de godillots, répétant derrière chacune de leurs interventions publiques ou médiatiques  «comme le Président l’a dit» me paraissait être d’un ennui mortel.

 

Les conditions d’un débat démocratique apaisé correspondent selon moi à une absence de débats, à une absence de représentation des oppositions au parlement. C’est ce que l’on a vécu sous Sarkozy entre 2007 et 2012 et sous Macron entre 2017 et 2022. Et c’est la mort de la démocratie. C’est l’opposition qui ne peut se retrouver que dans la rue comme l’illustre le mouvement des Gilets Jaunes qui a explosé sous l’ère de l’hyper-président jupitérien Macron premier.

 

La démocratie bien au contraire, c’est ce que l’on observe depuis 2022, avec un parlement sans majorité présidentielle. C’était ce que l’on observait lors de la victoire de la gauche plurielle de Lionel Jospin, de 1997 à 2002, pendant ce que l’on a appelé la cohabitation. Là, à ces différentes époques, la démocratie a fonctionné, il y a un véritable débat démocratique. Celui-ci est-il aujourd’hui apaisé ? Probablement pas. Mais entre 2002 et 2022, il n’y a inversement pas eu de debat démocratique parce qu’il n’y avait pas d’opposition représentée au parlement. Oui, le débat était apaisée parce que les oppositions politiques étaient muselées, et l’unanimité des parlementaires n’était qu’une façade. L’opinion était fragmentée mais elle n’était pas représentée au Parlement.

 

Les exagérations des élus de la NUPES, ou de leur chef, s’expliquent-elles par le comportement des élus de la NUPES ou du Rassemblement National, des autres partis politiques ou du gouvernement, ou bien s’expliquent-elles par le fonctionnement des institutions politiques françaises ? L’exagération que j’ai pu observer, vient, s’explique, par la surdité du pouvoir politique, du gouvernement à l’égard des oppositions et de la rue. Lorsque le dialogue entre le gouvernement et le peuple n’est pas possible, n’est pas accepté, le seul échappatoire reste la violence, verbale au Parlement, et physique dans les manifestations dans la rue.

 

Le problème vient de la possibilité laissée au gouvernement de Macron de continuer à gouverner et à légiférer sans majorité parlementaire par le biais des articles 49-3 de la Constitution. C’est l’usage de ces expédients constitutionnels qui crée la violence au Parlement et dans la rue. C’est le refus du dialogue et des compromis politiques qui crée la violence.

 

Un débat démocratique apaisé passe non pas par «les pistes d’action fournies par le mouvement dit convivialiste» comme l’explore cet article du site Usbek et Rica, mais par l’arrêt de l’utilisation de ces expédients constitutionnels par un gouvernement minoritaire et la recherche comme en Allemagne et dans les Pays Nordiques de coalitions gouvernementales entre égaux. 

Selon Usbek et Rica, «le convivialisme est persuadé que la recherche de formes conviviales est le chemin pour une civilisation courtoise».

 

«(…) C’est probablement à Albert Camus, dans L’Homme révolté, que l’on doit le plus beau rappel de l’ancrage moral de la notion d’hubris – ou « démesure » – dans toute la philosophie politique européenne – des mythes de la Grèce antique, dont elle jaillit, jusqu’à la pensée politique du XXe siècle. Dans L’Homme Révolté, l’écrivain nous rappelle ainsi que l’histoire de l’Occident est aussi celle de « la longue confrontation entre la mesure et la démesure », soit cette éternelle dialectique entre les forces obscures qui animent l’homme et la cité, et sa capacité à les contenir lorsqu’elles menacent de faire vaciller son équilibre politique pour la faire basculer dans le conflit généralisé de tous contre tous. Il n’est donc guère étonnant que le contexte politique actuel ait redonné toute sa puissance de signification à ce concept chez nombre d’intellectuels. 

 

Encore peu connu du grand public, le convivialisme, initié par le sociologue français Alain Caillé, se conçoit précisément comme un antidote à l’hubris, un système conceptuel suffisamment solide pour éliminer toutes les formes de débordements auxquelles les grandes idéologies politiques de la modernité (libéralisme, socialisme, anarchisme, communisme) n’ont pu échapper.

À l’inverse des civilisations brutales construites sur la force et l’humiliation, le convivialisme est persuadé que la recherche de formes conviviales est le chemin pour une civilisation courtoise (Alain Caillé, sociologue à l'origine du mouvement convivialiste).

 

Ultime déclinaison de ces civilisations brutales, le néolibéralisme aurait, selon les partisans du convivialisme, abouti au délitement du vivre-ensemble en assurant le primat de l’intérêt individuel sur l’intérêt général, des passions individuelles sur la recherche du bien commun, bref, au règne de l’hubris. Mais que serait, à l’inverse, une civilisation courtoise ?»

 

https://usbeketrica.com/fr/article/conditions-debat-dmocratique

 

Le problème français n’est pas une absence de convivialité ou de courtoisie dans les fondements du débat politique et dans les échanges politiques, mais au delà de l’aspect constitutionnel de l’affaire, le fait que les vainqueurs des combats électoraux ne cherchent pas à se donner la peine de construire des coalitions politiques. À propos de l’Allemagne, les médias expliquaient que la discussion d’une alliance, d’une coalition entre partis politiques différents demandaient de nombreux mois pour qu’ils arrivent à se mettre d’accord autour d’un programme de gouvernement.

 

Ceci n’est pas dans les habitudes françaises, construites autour des scrutins majoritaires qui donnent très souvent une majorité claire, avec des primes aux vainqueurs. En France, il n’y a pas de négociations, même au sein des partis politiques vainqueurs, mais il y a un homme qui construit autour de lui parmi ses affidés un gouvernement qui lui obéira. Le système politique français fonctionne sous le signe de la soumission au vainqueur et à ses affidés, ou de l’opposition. Il n’existe pas de négociations menés entre partis politiques, mais juste des appels à se ranger dans le camp de la majorité, à se soumettre. On l’a vu lorsque Macron appelle des partis à rejoindre une alliance de gouvernement. On l’a vu lorsque Macron cherche à afficher des captures politiques de personnalités politiques de premier plan chez leurs adversaires, qu’il s’agisse de Philippe, de Darmanin ou autres. Mais pas parmi la Gauche puisque les socialistes l’avaient majoritairement tous déjà rejoint dès 2017. 

Et au fond, la construction de la NUPES n’a guère été différente de la méthode de Macron. Non pas une négociation mais un rapport de force, et Mélenchon au centre. Le même Mélenchon qui voulait que le peuple l’élise aux législatives en temps que premier ministre. Pari raté même si la NUPES a permis de mettre Macron en ballotage. 

 
On ne peut pas avoir un dialogue politique apaisé face à quelqu’un, une personne ou un groupe, qui vous ignore, qui vous méprise, qui nie votre droit à exister distinctement de vous, de ses idées ! Effectivement, aujourd’hui en France, face à l’extrême  personnalisation des débats politiques, il ne peut y avoir ni convivialité, ni courtoisie, ni union nationale. Pas lorsque des mesures impopulaires comme celles sur les retraites ou les budgets sont prises contre la rue, contre l’opinion de tous les syndicats unanimes, et en l’absence de discussion sereine et de vote de la loi à l’Assemblée Nationale, au mépris de la représentation nationale du peuple. 

Non effectivement, dans ce cas-là, il est vain de vouloir parler, d’attendre une union nationale même face à des événements gravissimes. La supposée union nationale décidée face à l’épidémie de coronavirus n’était que de façade, dans une Assemblée nationale uniforme, où les macronistes étaient ultra majoritaires. Et on n’en a vu le résultat : les pires mesures liberticides prises possiblement depuis la guerre d’Algérie et la création de la Cinquième République, et plus probablement depuis l’invasion nazie de la France et la mise en œuvre du même type de confinement et d’enfermement des français. Voilà le résultat d’un supposé dialogue convivial entre représentants du peuple issus du même monde ?

 

Que dire d’autres de la Cinquième République pensée et voulue par le Général de Gaulle et les juristes qui l’entouraient ? Que ce régime a été pensé en réaction à une guerre et à des événements survenus il y a près de quatre-vingt ans, à une autre époque, dans un autre monde, celui des années 1930 et 1950, avec un autre peuple. Aujourd’hui, en cas de guerre, il n’est pas plus sûr que la concorde nationale puisse permettre au peuple de France et au gouvernement de défendre la patrie, si celle-ci est comme aujourd’hui déchirée par un petit despote minuscule.

 

 

Saucratès 


04/11/2023
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Pourquoi hait-on tant les écologistes

Réflexions d’un dimanche soir.

Pourquoi hait-on tant les écologistes ?

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, dimanche 1er octobre 2023

 
Je n’ai pas écrit depuis plusieurs semaines dans ce blog, et je ne vois pas trop de quel sujet je pourrais traiter.

 

L’écologie est un mouvement politique relativement ancien, popularisé dans les années 1960 et 1970, mais qui a été pendant très longtemps moqué et ignoré par les autres mouvances du champ politique, de droite ou de gauche. Dont les combats ont été moqués et ignorés par tout le monde. Il est né aux frontières des mouvements contestataires des années 1960 et des mouvements beatnik. Et très tôt, des courants de ce mouvement politique se sont orientés sur le thème de la décroissance et de la critique du capitalisme. 
 

Aujourd’hui encore, l’écologie politique n’est pas prise au sérieux, même si des écologistes gèrent de grandes communes en France, et si ces derniers réussissent à faire élire de nombreux députés au parlement français. Mais l’exagération des positions politiques des écologistes est dans l’ADN du mouvement écologiste et dans son histoire. 
 

Et plus que tout autre parti politique, exactement comme les mouvements marxistes léninistes,  l’écologie politique a des ennemis qu’elle poursuit de sa haine de tout temps, depuis toujours. Et les exagérations de Sandrine Rousseau en France sur les hommes et les barbecues, syndrome de virilité déplacée selon elle, sur les rapports entre les hommes et les femmes, la proximité avec les positions de tolérance vis-à-vis de l’islamisme des mairies écologistes, que ce soit sur le port du burkini, de la non-mixité des piscines municipales, ou sur les repas halal dans les cantines scolaires, ne peut se comprendre hors de ce contexte. Les combats des louves alpha du parti écologiste contre les hommes dans leur ensemble, et contre quelques uns en particulier, doivent être rattachés à cette histoire d’un parti politique incompris et isolé. 
 

Les mouvements marxistes-léninistes ont un ennemi : le capitalisme et les riches. Quant à savoir où démarre la richesse, c’est une autre question. Francois Hollande la faisait commencer à partir de 3.000 euros par mois, ce qui, vu ses salaires et son train de vie, faisait de lui un individu qui se detestait lui-même ! 
 

Les mouvements écologistes ont de nombreux ennemis : surtout et avant tout les quatre-quatre (4X4) et désormais les SUV dans leur nouvel acronyme, et les possesseurs de 4X4 et de SUV. Désormais, il leur faut leur adjoindre les salauds qui roulent dans de bons gros diesels. Par bonheur, les possesseurs de SUV, de gros diesel et de grosses voitures puissantes sont bien souvent des hommes, ce qui permet aux écologistes de combattre tout ce qu’ils détestent : les hommes, de plus de quarante ans, de type européen, qui ont toutes les raisons du coup d’être détestés par les écologistes et leurs comparses. 
 
Les autres ennemis actuels des mouvements écologistes sont évidemment les industries tournant autour des énergies fossiles, du pétrole, beaucoup moins du charbon bizarrement, mais également du nucléaire. Au fond, tout tourne autour d’une seule chose : le pétrole et les véhicules automobiles. D’où la proposition de législation des écologistes au niveau européen visant à pénaliser toujours plus les lourds SUV, mais aussi désormais les jeunes conducteurs et les vieux conducteurs, que les écologistes veulent interdire de se déplacer en véhicules automobiles passé un certain âge, sous prétexte de principe de précaution.

 

https://www.automobile-propre.com/breves/limiter-les-suv-a-90-km-h-sur-autoroute-letrange-proposition-des-verts/ 

 

Dans l’attente d’imposer un couvre feu général aux jeunes entre minuit et six heures du matin, et d’imposer aux vieux (aux personnes âgées de plus de 70 ans) de finir leur vie en maisons de retraite pour qu’ils meurent rapidement et servent de nourriture aux vivants comme dans SOLEIL VERT. 
 
Il n’y a pas très longtemps, le même mouvement écologiste cherchait à limiter la vitesse des SUV à un maximum de 90 kilomètres heure là aussi une nouvelle fois pour les désavantager par rapport aux autres véhicules, pour pénaliser et agresser leurs conducteurs et leurs possesseurs. Les SUV et les écologistes : une vieille histoire de pneus crevés et de haine recuite. 

 

https://www.automobile-propre.com/breves/limiter-les-suv-a-90-km-h-sur-autoroute-letrange-proposition-des-verts/

 

Mais allez crever les pneumatiques d’un maire ou d’une maire écolo, et l’Etat et la police se jetteront sur vous et vous finirez en prison. 
 

Vive les visées écocidaires et génocidaires des écologistes européens. Au fait, avez-vous déjà entendu parler d’écologistes aux Etats-Unis, au royaume des 4X4 et des pick-ups ? Pas pour ma part. L’écologie en Europe ? Un mouvement de fanatiques dont la haine des ceux qui pensent différemment d’eux est le seul carburant. Un parti d’intolérance qui devrait être interdit politiquement.

 

 
Saucratès


01/10/2023
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Réforme des retraites, encore et toujours

Réforme des retraites, encore et toujours

Par Saucratès 

Saint-Denis de La Réunion, dimanche 21 mai 2023

 

Il y a eu des réformes des retraites avant celle-là. Il y a eu des réformes difficilement votées, qui ne sont pas passées et n’ont pas été acceptées par le peuple des travailleurs. La réforme de la Loi Travail, déjà décidée par Emmanuel Macron, alors simple ministre de l’économie de François Hollande. La fin des socialistes date vraisemblablement de ce combat électoral au parlement, et du divorce entre les frondeurs et les socialo-libéraux. Comment le peuple pourrait-il avoir encore confiance entre ces faiseurs de lois scélérates, que ce soit la Loi Travail ou la Loi sur le mariage pour tous, entre autres, ces ministres polémiques, et les multiples défections des parlementaires socialistes, qui ont préféré par la suite basculer dans le camp de Macron, dans le camp En Marche ! 

 

Les réformes des retraites précédentes sont passées, mais apparemment, celle-là ne semble pas vouloir être digérée, les travailleurs ne veulent pas arrêter de la combattre. Passage à tabac d’un membre de la famille de Macron en la personne de son petit neveu par alliance, casserolades pour les membres du gouvernement qui se déplacent pour faire croire que le gouvernement continue à agir, rage qui continue d’étreindre le cœur de tous les travailleurs qui n’acceptent toujours pas la parodie de démocratie parlementaire qu’ils ont vu à l’œuvre pour ce vote. Parlement piétiné par le gouvernement et la majorité parlementaire relative de Macron, conseil constitutionnel rendant une parodie de justice constitutionnelle …

 

Je crois que ce terme de parodie de démocratie est le juste terme pour décrire ce à quoi nous faisons désormais face en France, face au gouvernement de Macron. Et maintenant, nous avons le refus de mettre au vote une proposition de loi du groupe parlementaire LIOT sous prétexte de son inconstitutionnalité, parce qu’elle créerait une charge fiscale supplémentaire pour le budget de l’Etat, ou ferait disparaître des recettes fiscales ?

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/16/reforme-des-retraites-le-camp-presidentiel-demande-que-le-texte-de-liot-ne-soit-pas-examine-a-l-assemblee-nationale-l-opposition-denonce-une-tentative-d-empecher-le-debat_6173579_823448.html

 

Le plus invraisemblable, le plus intolérable, c’est le fait qu’une actualité chasse l’autre dans les médias. Ne parlons pas de ce débat parlementaire qui se profile, et du déni de démocratie qui se prépare. Non ! Nulle actualité à ce sujet dans les médias ! Si on ne parle pas d’un problème, il n’y a pas de problème, n’est-ce pas ? Si on les ignore, tous ces contestataires, tous ces grévistes, tous ces manifestants, tous ces aigris, ils vont bien se calmer et accepter de travailler toujours plus, encore, en silence. Et crever au travail, pour permettre de faire faire plus d’économie à la Sécurité Sociale, pour que Macron puisse faire plus de cadeaux fiscaux à ses amis milliardaires ! Donc on va parler de conneries comme celui de la présence de Zelenski au G7 de Tokyo (fini le G8, fini le G20, retour aux fondamentaux du seul G7 … à se demander qui est l’agresseur avec Zelenski qui pavoise dans le monde entier et Poutine qui doit se terrer de crainte d’être abattu et éliminé par ceux-là même qui se disent agressés). On va parler d’un peu de tout sauf de ce qui fâche.

 

Revenons donc à l’inconstitutionnalité de la proposition de loi du groupe parlementaire LIOT ! Première chose, on n’a même plus besoin du Conseil constitutionnel pour déclarer inconstitutionnelle une proposition de loi. Ce sont les députés de Macron qui en décident. Evidemment, cela ne change rien puisque le Conseil constitutionnel obéit au doigt, à l’œil et à la baguette à Macron. Mais le procédé me surprend quand même. Et c’est inconstitutionnel parce que cette proposition de loi va augmenter les charges de l’Etat. On est d’accord, la réforme des retraites n’est pas encore entrée en application, il y a à peine un mois, l’âge légal de départ à la retraite était encore à 62 ans. Seules des projections du COR permettent de déterminer quelles seront les économies attendues de cette réforme des retraites. Et quelques semaines suffisent pour faire état que rétablir l’âge de départ à la retraite à 62 ans créeront des charges fiscales supplémentaires ou des recettes fiscales en moins ?

 

Le gouvernement peut donc décider d’abolir l’ISF sur les plus riches (enfin plus ou moins, juste sur ceux dont la richesse dépassait 750.000 euros, minimum jamais relevé depuis 1981, dont un maximum de petites vieilles veuves retraitées habitant les beaux quartiers parisiens) sans aucune difficulté, sans aucune contestation possible, mais le fait de rétablir un âge de départ à la retraite à 62 ans constituerait une charge fiscale incommensurable pour les Finances de la France sans commune mesure.

 

Techniquement, je crois qu’on nous prend pour des cons. Je crois que Macron nous prend pour des cons. Nous, on le casserolade. Mais lui et ses potes parlementaires, ils nous couillonnissent. On peut parler de parodie de démocratie, on peut parler de déni de démocratie. Mais on peut surtout parler de honte, mais si cela n’empêche pas Macron de parader à l’étranger au G7 ou ailleurs. Quand on ne peut plus se déplacer dans son propre pays sans échapper aux contestations sociales, il ne vous reste plus que cela. Parader à l’étranger pendant que les CRS et les médias musellent vos contestataires à domicile. Et proposer des pseudos réformes fiscales pour les classes moyennes auxquelles vous accorderez royalement 1 ou 2 milliard d’euros lorsque vous en avez donné des dizaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux à vos amis milliardaires.

 

Une seule solution solution : renverser le dictateur ! Le terme dictateur vous semble trop fort ? Mais comment appeler autrement qui fait condamner ses opposants politiques à des peines de prison ou les fait interner d’office ? Ce qui m’amuserait : que Poutine fasse confisquer les réserves de change de la France et les transfère à un de ses opposants politiques. Pas sûr que la France serait aussi tolérante que le Venezuela de Maduro à l’encontre de cet opposant politique à Macron !

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/19/a-avignon-une-campagne-d-affichage-sauvage-reprend-la-fresque-d-un-graffeur-antisysteme-caricaturant-macron-en-hitler_6174039_3224.html

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/09/28/l-auteur-presume-d-un-jet-d-uf-sur-emmanuel-macron-hospitalise-en-etablissement-psychiatrique_6096302_3224.html

 

 

Saucratès

 

 

 

Post scriptum

 

Dans cette affaire de parodie et de déni de démocratie, il y a quelque chose de pire que le vote de cette loi sur la réforme des retraites. Il y a la confiscation de notre démocratie par un groupe de hors-la-loi. Lorsque le journal Le Monde relate cet épisode de casserolades visant deux ministres du gouvernement, personne ne trouve bizarre que ce que ce gouvernement appelle «consultation nationale des contribuables français pour donner leur avis sur l’utilisation de l’argent public, la qualité des services publics, les gisements d’économies possibles ou les postes de dépenses à privilégier», puisse prendre dans les faits la forme d’une trentaine de français triés sur le volet invités par un député Renaissance. Démocratie confisquée en plus de parodie de démocratie et de déni de démocratie ?
 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/26/le-message-de-gabriel-attal-aupres-des-classes-moyennes-qui-travaillent-contre-ceux-qui-peuvent-se-permettre-d-accueillir-les-ministres_6170993_823448.html


21/05/2023
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Il y a quinze jours, la décision du Conseil constitutionnel

Il y a quinze jours, la décision du Conseil constitutionnel

Par Saucratès 

Saint-Denis de la Réunion, samedi 29 avril 2023


Il y a quinze jours, le Conseil constitutionnel validait la loi de réforme des retraites du gouvernement Borné/Macron, faisant un grand bras d’honneur à tous les centaines de milliers de manifestants et d’opposants à ce projet de réforme. Certains ont parlé de lecture rigoriste de la Constitution française de la part du Conseil constitutionnel, validant la primauté du gouvernement sur le parlement. Mais c’est faire trop d’honneur à cette institution, à ce conseil constitutionnel censé protéger la République et la Constitution de la France.

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/15/pour-comprendre-le-caractere-precieux-du-conseil-constitutionnel-il-suffit-de-tourner-le-regard-vers-les-pays-ou-les-institutions-de-controle-sont-de-pures-facades_6169659_3232.html

 

Dans les faits, il n’y a rien à espérer de cette clique, des dix membres de cette institution, pensée et voulue par le général de Gaulle. Le peuple n’a rien à attendre d’eux. Ce conseil ne le défendra jamais car il est aux ordres des puissants, leurs intérêts sont aux côtés des puissants. Untel, ancien premier ministre socialiste, a été nommé là par Macron et son fils conseille ce même gouvernement dans un grand groupe américain. La République entière est pourrie, et les rares endroits qui ne sont pas totalement controlés par Macron et sa clique, à savoir l’Assemblée nationale, sont présentés comme des refuges de gauchistes ou de fascistes.

 

Le conseil constitutionnel a repoussé au 3 mai son avis sur le deuxième RIP des parlementaires de gauche. Mais il n’y a rien à en espérer ! Les membres de ce conseil constitutionnel vont évidemment le rejeter, sur ordre de Macron et de ses sbires. Même pas besoin de leur donner des ordres formels en plus : ils savent ce qu’ils doivent faire ; on ne les aurait pas mis à cet endroit-là sinon. Les syndicats d’ailleurs ne se font d’ailleurs aucune illusion. 

Lorsque l’on voit le fonctionnement de la Cour Suprême américaine, qui n’hésite pas à prendre partie dans les combats de valeurs de l’Amérique, même en opposition au gouvernement de Biden, on se dit qu’il y a de l’espoir. Espoir qu’un de ses organes représentants la plus haute instance juridique d’un pays puisse prendre partie dans des débats fondamentaux, puissent protéger des citoyens et des valeurs, même si on peut être en désaccord sur ces valeurs, sur la remise en cause du droit à l’avortement aux Etats-Unis. Mais en France, le Conseil constitutionnel n’a ni cette audace, ni ce courage ! Ou alors l’ensemble de ses membres sont juste des vendus au grand capital.

 

J’ai compris qu’il n’y avait rien à en espérer il y longtemps, en 2021, lors des débats autour de l’obligation vaccinale et du pass vaccinal. Le conseil constitutionnel a d’abord validé les premières versions de ce pass vaccinal parce qu’il ne s’appliquait presque nulle part, ou juste pour des endroits extrêmement limités. Why not ! On espérait mieux du Conseil constitutionnel mais il fixait des limites dans ses avis, des limites que l’on imaginait qu’il les maintiendrait si le gouvernement passait outre, allait plus loin. Et le gouvernement est allé plus loin. Le pass sanitaire régentait toutes nos vies, toute notre vie sociale. Les soignants ont été interdits de travailler s’ils ne se vaccinaient pas. Et le conseil constitutionnel a validé cette nouvelle loi, ne faisant aucun cas des précédentes limites qu’il avait posé. 

Rien à espérer de ce Conseil constitutionnel, aux ordres de Macron et de ses sbires. Remplis de ses mêmes sbires. Quelle honte ! Cette même honte de ce même gouvernement et de ce même Président  qui cherchent à venir narguer les français et les manifestants en faisant croire qu’ils affrontent leurs contestataires. Mais ils n’affrontent rien. Les manifestants sont interdits d’approcher à coup d’arrêtés illégaux systématiquement supprimés par les juridictions administratives pour trouble illicite à la liberté de manifester et de se rassembler.

 

https://www.bfmtv.com/politique/en-direct-coupe-de-france-macron-attendu-pour-une-finale-sous-tension-le-rassemblement-syndical-interdit_LN-202304290192.html

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/27/l-etat-renonce-a-interdire-les-manifestations-contre-la-venue-d-emmanuel-macron-dans-le-doubs-ce-jeudi_6171204_823448.html

 

On veut nous faire croire que l’on vit en démocratie ? Mais on n’y vit pas, on vit dans une dictature de clones où la haute fonction publique, au premier rang les ministres et les préfets, où les politiques, où les journalistes de la majeure partie des grands journaux et des grands médias, sont tous issus des mêmes écoles et des mêmes sérails, défendent les mêmes intérêts, ceux du grand capital, ceux de leur caste. Et vivent de la peur de déplaire à Jupiter, de faire une erreur, de permettre une liberté aux contestataires qui leur sera demain reproché … Une dictature qui a l’apparence d’une démocratie tant que l’on ne s’attaque pas aux puissants … et de toute façon, seule la caste est autorisée à s’exprimer pour dénoncer les violences qui les visent et pour parler de l’admirable démocratie que la France représente. 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/23/reforme-des-retraites-peut-etre-que-j-aurais-du-plus-me-mouiller-estime-emmanuel-macron-dans-un-entretien-au-parisien_6170716_823448.html

 

Nulle contestation dans les médias lorsque Macron et ses sbires abominables parlent des patients qui n’honorent pas leurs rendez-vous chez les médecins, et de la nécessité de les mettre à l’amende. Et les journalistes d’obéir aveuglement aux injonctions du pouvoir et de chercher à interviewer des passants enthousiasmés par les annonces du président. Et d’éliminer les interviews de tous ceux qui doivent bien voir que cette idée n’est qu’une tentative de dévier du sujet qui importe aux français : la réforme des retraites. Lol, mais en quoi cela peut-il résoudre l’encombrement des urgences hospitalières, si ce n’est à la marge. Et tout ceci n’est rien d’autre qu’un putain de contre-feu allumé par Macron et ses sbires incendiaires pour tenter de faire oublier la réforme des retraites.

 

Que dire pour conclure ? Que contester Macron peut être dangereux, parce qu’il existe des lois, des armées pour le défendre. Des clones pour ressasser ses arguments et ses plus belles saillies. Et parce que nous vivons en France d’une manière trop confortable pour tenter de le faire tomber, pour le braver, pour le combattre véritablement, les armes à la main. Insulter ce petit personnage peut conduire en prison. Faire un jugement fictif de sa politique et de sa personne, et pendre un mannequin à son effigie vous conduira aussi en prison (ou plutôt au suivi d’un stage de citoyenneté).

 

https://www.bfmtv.com/politique/elysee/trois-personnes-jugees-pour-avoir-insulte-emmanuel-macron-ce-que-dit-la-loi_AN-202304230179.html

 

https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/nantes-deux-manifestants-condamnes-avoir-pendu-frappe-mannequin-demmanuel-macron_25090133.html

 

Vous vous rendez compte? S’il venait à l’esprit de certains de choper le Président lors d’un de ses déplacements et de le pendre haut et court? Comme au Far-West en Amérique ! Avant de le brûler? Ou bien de le plonger dans un tonneau de goudron puis de le couvrir de plumes. Comme l’avait parodié ces deux gilets jaunes ! On peut néanmoins se demander si beaucoup de gens condamneraient une telle action ou bien s’ils s’en réjouiraient secrètement.

 

Après tout, les faits à l’origine de la constitution de notre République sont basés sur la mise à mort de notre Roi et de sa famille, lors de la Révolution française. Sorte de victime expiatoire qui permis de construire l’œuvre que nous connaissons aujourd’hui. Imparfaite certes et dénaturée. Peut-être notre République a-t-elle besoin d’un nouvel acte fondateur, de la mise à mort d’une nouvelle victime expiatoire …

 

 

Saucratès


29/04/2023
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