Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Sur la politique


Réflexions politiques 1

J’aime opposer l’illibéralisme de Trump, Vance et Musk à l’idéologie Woke du Monde et de leurs homologues démocrates occidentaux.

 

Selon moi, Le Monde avait parfaitement dépeint le débat en cours actuellement entre l'illibéralisme et les valeurs libérales et progressives dans un article du 24 février dernier : 

 
«On peut le résumer ainsi : la souveraineté de l’Etat-nation est primordiale et ne peut être limitée par des lois ou des institutions supranationales ; la société ne peut fonctionner sans autorité morale, et cette autorité peut conduire à des formes d’autoritarisme à l’encontre des institutions démocratiques si celles-ci sont jugées dysfonctionnelles ou capturées par les élites woke ; les lois doivent être faites pour la majorité, non pour les minorités ; les sociétés doivent être culturellement homogènes, les étrangers peuvent s’y intégrer en acceptant l’assimilation, mais non en demandant le multiculturalisme ; les individus ne sont pas des cartes blanches en termes d’identité, mais sont pétris d’histoire et de géographie, des marqueurs identitaires qui doivent être protégés et valorisés ; les normes culturelles en matière de famille, de sexe et de genre ne peuvent évoluer rapidement.»

 
https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/02/24/l-illiberalisme-de-j-d-vance-ne-se-contente-pas-de-critiquer-les-valeurs-liberales-et-progressives-il-avance-un-projet-politique-reel_6561493_3232.html

 
J’y indiquais que Le Monde décrivait parfaitement et tout simplement une Nation telle qu’elle devrait être, normalement nationaliste, une image d’un peuple fier d’être une Nation et d’appartenir à une Nation. Un peuple faisant Nation ne se reconnaissant pas uniquement dans sa diversité mais d’abord dans tout ce qui les rapprochent. 

 

Mais comme Bruno Bourgeon me l’a rappelé, mon analyse est trop partielle comme celle du Monde probablement.

 
https://saucrates.blog4ever.com/trump-zelensky-et-lilliberalisme#message_1936511878
 
Nous n’assistons pas seulement au combat entre deux uniques visions du monde, l’illibéralisme contre les valeurs libérales et progressives, mais à une opposition entre une multitude de visions du monde. Parce que l’illibéralisme de Trump et compagnie et les valeurs libérales et progressives de Macron et consorts sont en fait en accord sur l’essentiel du libéralisme et de l’ultra-libéralisme. Ils ne s’opposent que sur ce qui fait ou représente la Nation, le Peuple, sans qu’aucun des deux côtés n’en fasse partie.
 
Ils sont même d’accord sur les principes et les méthodes, sur l’idée que l’administration ‘coûte un pognon de dingue’, ne sert à rien. Ils ne s’opposent que sur la manière de le dire, sur la manière dont ils l’affichent : un affichage aux yeux de tous pour les illibéraux, comme pour la remise en cause de l’USAID, l’éducation ou la santé, ou de manière masquée et par la manipulation pour Macron et ses sbires, comme pour la remise en cause du CESE, des CESER ou des agences gouvernementales, ou dans les coupes budgétaires. Une même méthode, la même idéologie, mais une façon différente de l’afficher, avec une intervention différente de la presse d’état macroniste : dénonciation vigoureuse lorsque cela vient des illibéraux - aveuglement veule et complice pour les agissements des démocrates libéraux.

 
Comment donc définir les choix et les combats qui s’offrent à nous ? Et comment savoir qui défend ces diverses autres options ? Les libéraux comme les illibéraux ultra-libéraux défendent en effet une seule et même vision du monde, extractiviste, illimitiste, capitaliste ou communiste, puisque ces deux philosophies politiques se rejoignent aussi sur ce plan. La course au profit maximal, illimité, sans fin, dans une planète considérée comme infinie, aux ressources intarissables, avec une population de consommateurs et de producteurs aussi considérés comme une ressource infinie.

 
Quelles sont donc les autres options ou alternatives ? Qui les représente ? Ceux qui comme Greta Thunberg défendent la fin de la course en avant ? N’est-il pas extraordinaire que cette jeune femme ait réussi à personnaliser à elle toute seule cette option, alors qu’elle a commencé en faisant seule la grève de son école les vendredis alors qu’elle avait quinze ans, pour une durée indéterminée jusqu’à ce que la Suède respecte ses engagements pris lors des Accords de Paris ? «Fridays for futures». 
 
Peut-on se retrouver dans une écologie politique qui ne diffère en aucun cas de la posture Woke des socialistes libéraux, qui prônent l’abolition des racines chrétiennes de notre civilisation occidentale pour récupérer les voix de l’électorat de la diversité ? Des partisans d’une écologie punitive cherchant plus à exclure le peuple de France qu’à l’inclure ? S’attaquant aux pauvres des campagnes et aux classes moyennes, aux hommes dès lors qu’ils appartiennent aux classes moyennes blanches ?

 
Je rejoins effectivement l’analyse de Bruno Bourgeon mais je ne vois rien ni personne susceptible de personnaliser cet espoir, si ce n’est quelques ultra-féministes écologistes haineuses abhorrant les hommes et leurs barbecues, des jeunes militantes chevronnées galvanisées par les discours de leur égérie suédoise prônant la fin du monde. Et je me sens tout autant étranger aux quelques extrémistes écologistes ou associatifs qui croient connaitre la seule vraie réponse à tous nos problèmes. Pourquoi faut-il que tous ces personnes soient des extrémistes exaltés persuadés d’être les seuls à avoir les vraies réponses ? 
 
Au fond, les moins pires, les plus rassurants ne sont-ils pas soit les libéraux progressistes comme Macron et consorts, qui nous promettent la tranquillité, soit les illibéraux qui nous fournissent une réponse simple et un bouc émissaire commode à tous nos problèmes ?

 
Même si je rejoins partiellement Bruno Bourgeon lorsqu’il appelle de ses vœux  :

 

  • une autre démocratie plus participative et plus directe dans laquelle tous les citoyens pourraient participer et se reconnaître

 

  • un système plus juste économiquement où quelques ploutocrates ne détiendraient pas l’essentiel de la richesse et du pouvoir, contrôlant les gouvernements, les médias et les politiques publiques

 

  • un meilleur partage des richesses même si je crains qu’une telle politique prendra d’abord aux classes moyennement riches pour servir encore et toujours plus les parasites du système, ceux cherchant à vivre aux crochets de la société sans travailler, en reproduisant leurs modes de vie extérieurs (même si ceux-ci sont peut-être moins énergivores que les nôtres) …

 
Au fond, les dérives potentielles du système que Bruno Bourgeon appelle de ses vœux, celui d’un fascisme écologiste intégral pour nous protéger de l’abîme qui nous attend dans le futur, résultats de nos dérives actuelles, ne craint-il pas tout autant pour la démocratie que les réponses toutes simples et faciles des illibéraux ou que les promesses anesthésiantes des libéraux progressistes ? 

 

 
Saucratès


03/04/2025
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Trump, Zelensky et l’illibéralisme

Que penser du combat idéologique qui se développe aujourd'hui dans les médias européens et sphères néolibérales européennes, épris de justice, de respect des droits, d'idéologie pro-ukrainienne, anti-dictatures pourvu que ces dictatures ne soient ni africaines, ni féministes, ni écologistes et ni musulmanes ? Que penser de l’illibéralisme versus la démocratie représentative ?

Des principales idées à la mode, je ne contesterai pas l'idée que les Etats-Unis sont effectivement devenus désormais un régime autocratique. Mais une surprenante autocratie : non pas l'autocratie d'un homme mais celle d'une multitude d'hommes, comme le président Trump, le vice-président Vance, le milliardaire Musk parmi des milliers d’autres. Une autocratie également issue du vote populaire, majoritairement masculin, majoritairement blanc, mais pas complètement. Trump et son colistier ont été élus par le peuple américain, avec bien plus de voix en proportion que Macron. Une autocratie enfin qui n'est considérée comme autocratique que parce qu'elle attaque frontalement les fondements mêmes de la pensée néolibérale épris de diversité, de mixité, pro-ukrainienne, anti-russe, dont l'ennemi archétypal est justement l'homme blanc hétérosexuel d'âge mûr représenté par Trump, Vance, Musk, Zuckerberg ou Bezos.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/02/les-debuts-de-la-presidence-trump-ont-suffi-pour-donner-au-cauchemar-de-l-amerique-virant-au-fascisme-un-amer-parfum-d-actualite_6572578_3232.html

 

Dès lors que quelques individus peuvent décider des choix d'un Etat, on peut au fond accepter la définition que nous sommes face à une autocratie.
 
S'agit-il néanmoins d'un régime de type fasciste comme le développe tant de journalistes ? Le problème c'est qu'il n'en existe pas une définition applicable au cas américain. Le problème, c'est que cette appellation est le mot 'rebutoire', repoussoir, pour éliminer toute argumentation qui ne répond pas à quelques principes fondateurs du néolibéralisme bien-pensant. Un mot repoussoir pour rendre illégitime tout argument défendant cet homme et son mouvement MAGA. Un mot repoussoir pour manipuler ses électeurs, pour leur faire changer d’avis, pour espérer pouvoir le vaincre. 

 
Si on reprend la définition qu'en donne Wikipédia :

 

«Le fascisme est un système politique autoritaire qui associe populisme, nationalisme et totalitarisme au nom d'un idéal collectif suprême. Mouvement d'extrême droite révolutionnaire, il s'oppose frontalement à la démocratie parlementaire et au libéralisme traditionnel, et remet en cause l'individualisme codifié par la pensée philosophique des Lumières».

 

Quant au terme de totalitarisme qui sert à qualifier le fascisme, Wikipédia en donne la définition suivante:

 

«Le totalitarisme est un régime ou système politique où n’existe plus qu’un parti unique, n'admettant aucune opposition organisée, et où l'État tend à exercer une mainmise sur la totalité des activités de la société. Un tel système restreint l'opposition individuelle à l'État. Il exerce ainsi un degré extrêmement élevé de contrôle sur la vie publique et privée.»

 

On ne peut raccourcir le fascisme à sa seule composante de régime d’extrême-droite ! Contrairement aux raccourcis simplistes des médias et des militants de gauche, on ne peut traiter de fasciste tout mouvement ou gouvernement d’extrême-droite sans opérer un hold-up intellectuel et criminel.

 

Pour moi, le Trumpisme n'a aucun des attributs du fascisme, si ce n'est de chercher à utiliser ce terme pour disqualifier ce mouvement et terroriser, faire peur, alerter les électeurs américains afin qu'ils ne votent surtout pas pour lui. Avec le résultat que l'on connait aujourd'hui. Le mouvement de Macron de 2017 était bien plus totalitaire que Trump en 2025, avec la soif de Macron et des siens de faire disparaître l'ancien monde politique, avec le succès que l'on observe aujourd'hui, et de disqualifier toute pensée contestataire au parlement et plus largement dans la société française, avec la réussite éclatante que l'on a connu par la suite avec notamment le mouvement des gilets jaunes.

Au plan international, il faut également remettre en cause le regard manichéen des médias européens (ou français) sur la politique américaine de Trump et Vance. Il n'y a pas d'un côté le camp du BIEN et le camp du MAL. L'Europe ne défend pas le BIEN et Trump le MAL. L'Europe change tout autant les orientations de sa politique étrangère internationale que l'Amérique ! L'administration Trump/Vince a une politique pro-israélienne affichée à l'instant même où l'Europe se détache d'Israël, probablement par opposition à la politique américaine. Et en même temps, Trump a réussi à imposer un cessez le feu à Israël et au Hamas, ce que son prédécesseur avait échoué à obtenir. De qu’elle manière Trump a-t-il pu imposer aux israéliens et au Hamas une trêve dont ils ne voulaient pas tout en appuyant aussi vigoureusement Israël ?
 
Et inversement, l'administration Trump joue un dialogue avec les russes et Poutine sur le conflit ukrainien lorsque l'Europe promeut l'extension du conflit avec la Russie et l’intervention des troupes européennes en soutien de Kiev. Mais l'ex-communion de Poutine et des russes est le mantra de la politique internationale européenne car toute la construction de l'effort financier pour aider l'Ukraine et Zelensky repose sur la confiscation des biens et des avoirs russes. Autant les Etats-Unis veulent se faire payer en minerais ukrainiens, autant les européens et les ukrainiens veulent se faire payer avec les avoirs russes confisqués.


L'un serait-il plus recommandable que l'autre, serait-il plus juste que l'autre ? Question de point de vue selon moi. Le remboursement de la dette coloniale colossale de la France vis-à-vis de Haïti, de ses ex-colonies africaines ou asiatiques pourraient donc être réalisées en confisquant l'ensemble des avoirs des entreprises et des oligarques français et des réserves de change de la France au niveau international, sans que cela ne nous pose problème ? C'est une vision des choses reposant comme d'habitude sur le simple droit du plus fort. Nul n’oserait confisquer les avoirs étrangers de la France et des oligarques français alors que cela semble naturel s’agissant de la Russie ! Simple question de droit du plus fort, avantage d’appartenir au club des pays occidentaux qui ne permettraient jamais que cela se produise.

 

Sauf que l'Europe est-elle vraiment plus forte que la Russie, les Etats-Unis et la Chine associés ? On peut nous parler de risques accrus de guerre en Europe, mais ne sont-ce pas justement nos gouvernements qui nous y précipitent sachant qu'ils n'en paieront jamais l'addition ? Que ce seront nos enfants et nos jeunes qui en paieront le prix fort ! Comme Zelensky, eux continueront gaiement à se pavaner de capitales en capitales et suspendront les élections démocratiques chez eux pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir.

L'analyse qui nous est donné des échanges entre Trump, Vance et Zelensky me semble également interprétable de différente manière. Ce n'est évidemment pas la lecture que Le Monde ou les dirigeants européens en ont fait. Bien évidemment. Ils parlent de tension inouie, d'agression subie par le courageux dictateur ukrainien. Chacun se fera sa propre opinion. L’affrontement a d’ailleurs plutôt lieu entre Vance et Zelensky plutôt qu’avec Trump, et Zelensky y sous-entend quand même que l‘armée américaine ou les américains pourraient souffrir de problèmes dans le futur. Osé et téméraire lorsque la menace émane d’un nain politique reçu à la Maison Blanche dans le Bureau Ovale.

https://www.lemonde.fr/international/video/2025/02/28/video-une-scene-d-une-tension-inouie-entre-donald-trump-et-volodymyr-zelensky_6570247_3210.html
 
La dernière des interrogations que l'on peut avoir, porte sur ce que l'on appelle l'illibéralisme. Qu'est-ce que l'illibéralisme ? Le Monde, d'une certaine façon, en donne une excellente présentation plutôt qu'une définition :


«On peut le résumer ainsi : la souveraineté de l’Etat-nation est primordiale et ne peut être limitée par des lois ou des institutions supranationales ; la société ne peut fonctionner sans autorité morale, et cette autorité peut conduire à des formes d’autoritarisme à l’encontre des institutions démocratiques si celles-ci sont jugées dysfonctionnelles ou capturées par les élites woke ; les lois doivent être faites pour la majorité, non pour les minorités ; les sociétés doivent être culturellement homogènes, les étrangers peuvent s’y intégrer en acceptant l’assimilation, mais non en demandant le multiculturalisme ; les individus ne sont pas des cartes blanches en termes d’identité, mais sont pétris d’histoire et de géographie, des marqueurs identitaires qui doivent être protégés et valorisés ; les normes culturelles en matière de famille, de sexe et de genre ne peuvent évoluer rapidement.»

 
https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/02/24/l-illiberalisme-de-j-d-vance-ne-se-contente-pas-de-critiquer-les-valeurs-liberales-et-progressives-il-avance-un-projet-politique-reel_6561493_3232.html

 

Au fond, je suis totalement d'accord ; voilà une excellente définition de ce que devrait être une Nation plutôt que l’illibéralisme. C'était d'ailleurs probablement une très bonne définition de la France des années 1960-1970 sous le général de Gaulle, d'une France patriarcale même si en terme d'égalité des sexes, cette France passéiste serait aujourd'hui choquante. Et pourtant, on ne disait pas autrefois de la France qu'elle était illibérale, que le général de Gaulle était un autocrate ou un dictateur. Ou bien si, mais du seul côté d’une minorité de la gauche de cette époque-là, du côté de Miterrand après qu'il est basculé du soutien aux vichyistes au socialisme. Son livre sur le coup d’état permanent qu’il oubliera totalement une fois installé au pouvoir, entre 1981 et 1995. La France était pourtant considérée comme une démocratie.
 
Comme quoi, les interprétations médiatiques autour de l'autocratie, de l'illibéralisme de certains régimes politiques, n'ont rien de dogmatique, de stable, de gravé dans le marbre. Ces interprétations évoluent en fonction des personnes qui font l'opinion publique, de ceux qui écrivent dans les médias, de ceux qui décident de l'orientation idéologique des principaux médias. Soyons bien d'accord, ces interprétations ne varient pas en fonction de l'opinion publique, mais seulement en fonction de ceux qui cherchent à fabriquer cette opinion publique. Aux Etats-Unis, une large fraction de l'opinion publique est du côté de Trump même si les médias chercheront à nouveau à les influencer dans un autre sens. L'opinion publique française est de son côté partagée en trois blocs presque égaux (quatre en comptant les abstentionnistes). Et notre regard sur l'illibéralisme de l’Italie ou la Hongrie nous est donné par des médias occidentaux et libéraux.


Alors effectivement, je me retrouve véritablement dans cette présentation de la politique, de l'idée d'une Nation. Bien plus que dans un régime comme le libéralisme politique actuel, où tout est accessoire, et tout ce qui est nouveau est célébré, présenté comme extraordinaire, phénoménal, novateur, enrichissant. Où les valeurs traditionnelles de la famille, du père et de la mère et du catholicisme, de la France fille aînée de l’Eglise catholique, sont foulées au pied par des barbares sans foi ni loi.

 

Par opposition, en inversant la définition donnée par Le Monde, on peut esquisser ce qu’est sensé être une démocratie libérale, représentative, démocratique :

  • la souveraineté de l’Etat-nation est accessoire et les lois de l'Europe prime sur toute souveraineté
  • la société doit fonctionner sans aucune autorité morale,
  • il est merveilleux que les institutions démocratiques soient capturées par les élites woke,
  • les lois doivent être faites pour les minorités et surtout pas pour les hommes hétérosexuels blancs qui doivent rendre des comptes aux membres des minorités de genre ou de couleur qu’ils ont discriminées,
  • la société ne doit surtout pas être culturellement homogène, et les étrangers doivent y bénéficier de plus de droits que les nationaux,
  • les individus doivent avoir carte blanche en termes d’identité et de genre,
  • les normes culturelles en matière de famille, de sexe et de genre doivent évoluer le plus vite possible, tant qu'elles s'opposent aux valeurs traditionnelles


Au fond, Le Monde permet dans cet article de resituer un combat de civilisation entre deux visions du monde absolument opposées : un monde moral que représente pour eux l'illibéralisme, et un monde où toute atteinte à la célébration des idées progressistes est criminalisée, où l'idéal de la démocratie autorise toutes les compromissions et les renoncements dès lors que ces renoncements visent à permettre au système progressiste de se maintenir au pouvoir, de l'emporter démocratiquement.
 
Et tant pis si pour cela, l'Europe viole ses idéaux démocratiques puisque la démocratie n'existe à leurs yeux que pour permettre l'élection de dirigeants néolibéraux qui appliqueront les mêmes politiques partout en Europe. Peu importe que les gouvernements soient de droite, du centre ou de gauche pourvu qu'ils appliquent tous et partout le même programme politique.

 
Mis à part une minorité de jeunes ou moins jeunes barbares, de féministes et d’extrémistes, nous sommes tous au fond des illibéraux!

 

 

Saucratès


04/03/2025
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De la nécessaire lutte contre l’écologie

Pourquoi me faudrait-il combattre les principes, les oukases des écologistes ? Personnellement, je n’arrive pas à me sentir consterner par la victoire de Donald Trump ou par les inflexions de la politique climatique américaine.

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/01/11/le-climat-dans-l-inquietante-spirale-trump_6492697_3232.html

 

Je ne me sens pas plus consterné par le virage anti-écologique des partis conservateurs en Europe et par leur volonté de remettre en cause la politique climatique de l’Union européenne. J’écoutais aussi les podcasts de l’émission du Monde intitulée ‘Chaleurs humaines’ et je me suis senti agacé par l’idéologie écologique véhiculée par cette émission et par ses différents intervenants. Ces gens-là s’estiment légitimes pour décider ce qui est légitime et ce qui est 
 
L’un de ces podcasts traitait des métiers de la finance et des banques. Le grand truc de tous ces extrémistes de l’écologie n’est plus seulement d’agir â leur niveau, de se priver personnellement pour sauver la planète, ce que je trouverais tout à fait légitime et louable. Non, leur truc s’est comment forcer les gens à agir collectivement pour sauver la planète. Parce qu’ils se sont évidemment rendu compte que leurs actions individuelles ne changera pas grand chose et que la seule manière d’y arriver, c’est de contraindre les gens et les entreprises. Imposer les changements. Interdire. Et cette chaîne de podcasts est l’un des maillons de cette internationale extrémiste. 

https://podcasts.lemonde.fr/chaleur-humaine/202501020600-dix-idees-pour-le-climat-inverser-la-logique-des-banques-210

 

Il y a quelques décennies, les militants gauchistes combattaient pour interdire les interdictions. Et aujourd’hui, leurs successeurs visent à rendre les lois et les règlements les plus contraignants possibles. N’y a-t-il pas là quelque chose d’aberrant ? Que les soixantuards de l’écologie soient aujourd’hui les plus extrémistes des partisans de la contrainte et de la violence, dès lors qu’elle permet leur extrémisme écologique ? 

Sur les banques et la finance, il faut selon ces extrémistes, comme Lucie Pinson de l’ONG Reclaim Finances, citée dans ce podcast, imposer des contraintes aux banques en leur interdisant de financer les énergies fossiles, en leur imposant des multiplicateurs de 1 pour 10 pour financer les énergies renouvelables, ou en leur imposant de financer le démantèlement des installations fossiles. Ces gens-là en appellent à la réglementation pour contraindre les banques parce qu’ils jugent insuffisant l’auto-régulation dans les banques peuvent faire preuve.

 
Ces gens-là s’estiment suffisamment légitimes pour décider de ce qu’il est légitime ou illégitime de financer. Nous avons donc une petite extrémiste ayant monté son ONG et qui sait ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas. Une sorte de déesse qui sait tout, qui connaît tout, qui voit tout. Dans sa grande intelligence et dans sa grande clairvoyance. Elle a ainsi développé un site pour inciter à changer de banques, et j’espère que des personnes la poursuivront un jour en justice en la rendant responsable de ses conseils financiers si l’une des banques qu’elle conseille coule ou fait faillite. 
 
Ce qui se profile à l’horizon correspond à un cauchemar que j’anticipe ; le jour où les banques refuseront de vous financer dans l’achat de votre véhicule ou de votre maison parce que votre banque estimera que ce n’est pas nécessaire, que l’énergie retenue est polluante, ou que vous pouvez utiliser le bus après tout plutôt qu’un véhicule électrique. Ce cauchemar est contenu dans l’idéologie developpée par ses extrémistes du contrôle et de la contrainte, mot qui revient si souvent dans ces podcasts ‘Chaleurs humaines’.

 
On retrouve la même idéologie, les mêmes idées dans un autre podcast traitant des véhicules légers. Généraliser sur tout le réseau routier français les interdictions de se déplacer que les écologistes mettent en œuvre en ville pour protéger les vélos du reste de la circulation. 
 

Heureusement, la polarisation du débat politique entraîne la progression des idées réactionnaires qui voit dans l’écologie uniquement des contraintes et une entreprise punitive. Que ce soit les mouvements des agriculteurs contestant les excès des normes europeennes et françaises, les mouvement des bonnets rouges ou des gilets jaunes … ou bien le mouvement qui croit contre l’exclusion des français ruraux des ZFE … Tous combattent en fait l’idéologie exterminatrice écologiste.

 

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/alexandre-jardin-avec-les-zfe-l-écologie-entre-en-guerre-contre-les-milieux-populaires/

 

Cette polarisation permet l’élection de Donald Trump, la sortie des banques américaines des normes écologiques fr le financement des énergies fossiles, la montée des conservateurs en Allemagne qui contestent la politique européenne punitive de sortie des moteurs essence, alors que cette législation fait péricliter l’ensemble de l’industrie allemande.

 

https://www.lopinion.fr/economie/pourquoi-le-marche-des-voitures-electriques-seffondre-en-allemagne

 

Tout le combat des écologistes n’a plus aucun sens. On ne peut pas mener un combat en imposant toujours plus de contraintes, toujours plus de normes imposées, contre la liberté des gens normaux, des gens simples, de la majorité. C’est une autre guerre de religion qui se profile dans notre société, entre deux religions, à rebours de toute l’éthique écologiste qui a toujours été défendue par ses adeptes dans le passé. Et aujourd’hui, ils prônent l’instauration d’une dictature écologiste ? C’est l’ensemble de la Gauche qui risque de s’effondrer dans ce conflit, comme aux Etats-Unis où les démocrates ne représentent plus le peuple mais juste les élites largement éduquées. La même évolution se profilera aussi en Europe même si un parti comme LFI joue uniquement la carte ethnique pour quelques temps encore, jusqu’à ce qu’un parti islamique prenne sa place. En Europe, ils s’appuient sur une organisation non démocratiquement élue pour imposer leur ideologie. Mais jusqu’à quand le peuple supportera une organisation qui les assassine. Et c’est tout le projet européen qui s’effondrera ce jour-là.

 
Je trouve enfin un grand soulagement à voir l’évolution de Meta à la fois sur le fact-cheking ou sur son retour en arrière sur la mise en avant de la diversité. Le monde change et les hommes cessent de se positionner en victimes expiatoires. Loin de la bien-pensance qui m’ulcère.

 

https://www.lopinion.fr/international/le-revirement-de-meta-sur-le-fact-checking-continue-de-provoquer-linquietude

 

https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/meta-revient-sur-ses-engagements-pour-la-diversite-pour-se-mettre-au-diapason-de-lere-trump-2141923

 

 

Saucratès


13/01/2025
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La France, Israël, la CPI, le Bien, le Mal

Il y a quelques jours, j’écrivais sur le mandat d’arrêt délivré par la CPI à l’encontre du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le malaise des chancelleries occidentales sur ce sujet.

 
https://saucrates.blog4ever.com/mandat-darret-de-la-cpi-a-lencontre-de-benyamin-netanayhou-le-silence-embarrasse-de-loccident

 

Et aujourd’hui, la nouvelle honteuse est tombée : le premier ministre israélien disposera d’une immunité s’il vient en France, en violation de toutes les règles internationales et des engagements pris à l’encontre de la Cour Pénale Internationale par la France. 
 
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/11/30/le-droit-international-et-l-opportunisme-de-la-france_6422105_3232.html

 

On savait que le réalisme dans les affaires internationales (ou Real Politik) pouvait conduire notre pays à faire des compromis abominables. Mais je n’imaginais quand même pas qu’il pousserait la France à enterrer ses propres obligations vis-à-vis de la Cour Pénale Internationale. Comme l’écrit Le Monde, «en se prêtant à ce troc peu glorieux, qui relativise la sincérité de déclarations passées en faveur de la justice internationale, la France paie un prix élevé en matière d’image pour un résultat incertain».

 
«Troc peu glorieux» ou honte … Cette décision du Gouvernement français acte surtout le fait que la France applique un double langage, selon qu’il s’agisse d’un État ami occidental comme Israël, ou tout autre État dont les dirigeants seraient alors arrêtés et présentés à la justice internationale, qu’il s’agisse de la Russie ou de tout autre État comme l’ex Yougoslavie, des pays africains ou d’ailleurs. Deux poids, deux mesures. Et toute honte bue, la France en la personne d’Emmanuel Macron peut continuer à recevoir le premier ministre israélien comme si de rien n’était, comme si la Cour pénale internationale n’avait pas émis des mandats d’arrêt pour crimes de guerre et génocide à son encontre. Aujourd’hui, c’est la position de la France. Demain, celle de l’ensemble des pays occidentaux.

 
En refusant d’arrêter et de livrer Benyamin Nétanyahou à la CPI, l’Occident se rend désormais complice de l’Etat Hébreu dans son entreprise de génocide. En ont-ils conscience ? Quel peut être la conséquence de ce choix sur les populations Arabes ou musulmanes, qui se reconnaissent dans le martyr subi par le peuple palestinien ? Le risque est selon moi maximal d’un divorce définitif entre les populations arabes et des pays Occident.
 
Pour autant, soyons clair, je ne rejoins La France Insoumise dans ses hurlements à l’encontre de François Ruffin. On peut penser que les peuples palestinien ou libanais vivent un martyr sans forcément être certain que ces faits ressortent forcément d’un génocide. Si le procès de la CPI sur Gaza était terminé et que les dirigeants israéliens étaient condamnés, on ne pourrait plus nier l’existence de crimes de guerre et d’un génocide. Mais ce n’est pas le cas.
 
On ne peut pas déjà condamner Benyamin Nétanyahou avant même la tenue d’un procès et les plaidoiries des avocats et des procureurs. Mais il en va également de même des attaques et assassinats palestiniens d’octobre de l’année passée, que l’on était obligé de considérer comme des actes terroristes. Toute personne est supposée être innocente jusqu’à sa condamnation, que ce soit en droit pénal national ou international.

 

https://www.lejdd.fr/politique/ruffin-refuse-de-parler-de-genocide-gaza-et-provoque-une-tempete-gauche-152319

 
J’aurais évidemment un dernier point à souligner sur le double langage de la France et de l’Europe, dans le cas de l’exemple géorgien. Voilà un pays dans l’orbite russe qui cesse de se rapprocher d’une adhésion à l’Europe et voilà cette Europe qui condamne violemment la politique intérieure géorgienne. Voilà donc une Europe qui prend fait et cause pour ceux qui veulent se rapprocher d’elle. Peu importe qu’une présidente de la République refuse la fin de son mandat présidentiel ! Elle fait partie du camp du Bien ! Peu importe que les gilets jaunes français et les manifestants contre la réforme des retraites aient pu être chargés, dispersés, arrêtés par les forces de maintien de l’ordre macronistes, l’Europe ne s’est jamais exprimée à ce sujet. Mais si le gouvernement géorgien ose faire de même, l’Europe condamne bien évidemment. Charger une foule pacifiste, comme l’étaient pourtant les gilets jaunes français ou les opposants à la réforme des retraites, serait apparemment criminel ! Quand il s’agit de manifestants géorgiens aspirant à rejoindre l’Europe. Bizarrement beaucoup moins lorsqu’il s’agit de manifestants français critiquant cette même Europe.

 

«La nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a jugé dimanche inacceptable la dispersion par la force par la police des manifestations pro-Union européenne. Il est clair que le recours à la violence contre des manifestants pacifiques n’est pas acceptable et que le gouvernement géorgien doit respecter la volonté du peuple géorgien, a-t-elle affirmé lors d’une visite à Kiev, en Ukraine.»

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/30/en-georgie-107-manifestants-interpelles-lors-d-un-nouveau-rassemblement-pro-europeen_6422171_3210.html
 
Même la France n’a pas honte de s’exprimer à ce sujet, alors que Macron et ses séides ont gazé, nassé et chargé les manifestants lors des épisodes des gilets jaunes et de la réforme des retraites. La France a ainsi «appelé vendredi au respect du droit de manifester pacifiquement». Évidemment ! Partout sauf en France !

 

Une nouvelle fois, des prises de position partisanes et différentes selon le pays qui est en face, selon que ce pays ou ces personnes appartiennent au camp du Bien ou qu’il ose chercher à se détacher du camp du Bien pour forcément se rapprocher du camp du Mal. 

 

 

Saucratès


01/12/2024
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La démocratie et l’élection de Donald Trump

Paradoxalement, l’élection de Donald Trump est une fantastique victoire de la démocratie. Le peuple américain l’a réellement élu face à l’ensemble des groupes de pression, face à la majeure partie des médias, face à l’ensemble de l’establishment américain mais également occidental. Donald Trump était la tête de turc de l’ensemble de cet establishment et il a été élu démocratiquement envers et contre tous. Et c’est une magnifique symbole de résistance démocratique. 

On ne peut pas se déclarer un démocrate et se réjouir de la victoire du peuple quand celui-ci élit le bon candidat, et rejeter ce même peuple, ces mêmes règles démocratiques, lorsqu’elles ne font pas élire la bonne candidate ou le bon candidat. Un partisan de la démocratie qui ne se réjouit pas de la libre désignation d’un des candidats en lisse, sans triche, sans manipulation des votes, est au mieux un faux cul et un menteur, au pire un dictateur de la pire espèce. 
 
Les médias occidentaux mainstream ne vont plus arrêter de véhiculer des messages de désolation et d’hystérie autour de sa future présidence, comme au cours de son premier mandat, comme au cours de toute cette élection. Ces médias mainstream titraient sur ce que Trump prévoyait de faire s’il n’était pas élu, s’il était battu lors de cette présidentielle, sur ce qu’il prévoyait de faire pour mettre l’Amérique à feu et à sang. Mais ces mêmes médias mainstream n’ont jamais rien titré sur ce que eux prévoyaient de faire si Trump était élu démocratiquement, si leur candidate fétiche démocrate était finalement battue, à l’encontre de tous leurs pronostics. Parce que ce que les médias mainstream prévoient de faire n’est pas anti-démocratique, évidemment. Il s’agit du camp du Bien. Le camp du Bien ne fait jamais rien de Mal. Le camp du Bien agit toujours dans l’intérêt du Bien, de la démocratie. Ils imaginent même que c’est l’essence même de la démocratie, qu’ils servent de contre-pouvoir au gouvernement lorsque celui-ci est corrompu ou occupé par les forces du Mal. Mais en fait, il s’agit de manipulation de l’opinion publique. Et les médias mainstream, l’establishment, ont perdu le combat de l’opinion publique.
 
Il ne sert à rien de s’acharner médiatiquement à mort contre Trump et son équipe, de le présenter comme un homme seul que son entourage cherche à contourner pour l’empêcher d’agir, comme ces mêmes médias ont présenté sa première présidence. Parfois, rarement, la vérité ressort malgré les manipulations médiatiques, malgré l’histoire écrite par ces médias mainstream. Un peuple entier, un parti entier, l’ensemble des gens qui l’entourent, ont voté pour lui et se reconnaissent dans ses idées. C’est un peuple qui combat une autre fraction du peuple américain. Bien plus qu’en France, l’Amérique est partagée en deux, coupée entre deux groupes irréductibles. Et au milieu coulent des médias mainstream qui cherchent à manipuler leurs lecteurs ainsi que l’opinion publique internationale.

 
On lit donc au gré des commentaires que les négociations sur le climat risquent d’être durablement affectées par la sortie de l’accord de Paris sur la réduction des gaz à effet de serre, par la fin des subventions à l’achat de véhicules électriques. Mais, outre que cela risquera d’impacter Tesla et son patron Musk, grand ami de Trump, cela est-il si important de favoriser outrageusement l’achat de véhicules électriques et de criminaliser l’achat de véhicules à moteur thermique ? Il faut vraiment être un bobo stupide pour imaginer que le subventionnement de véhicules électriques ne soit pas une idée stupide, et que ces aides feraient bien mieux d’aider tous les ménages en difficulté à s’acheter un véhicule quelle que soit sa motorisation ?

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/election-de-donald-trump-quelles-consequences-pour-la-cop29-et-les-negociations-sur-le-climat_6887405.html

 

De la même manière, tous ces gens qui indiquent avoir peur, que ce soit des militantes féministes, des militants LGBTQIA+, ou des militants écologistes, me font mourir de rire. Nous avons peur ! Que le balancier de l’histoire cesse de criminaliser les hommes hétérosexuels, coupables de tous les crimes, de toutes les accusations, et que ce balancier s’inverse ? Le problème est évidemment que l’Histoire n’est écrite que par un seul groupe de personnes, de journalistes écrivant dans des journaux mainstream, relayés par d’autres journalistes dans une multitude de pays appartenant à d’autres journaux mainstream, véhiculés par des médias appartenant à d’autres groupes mainstream. Malheureusement, un parti de ces médias échappent à l’emprise mainstream et on nous les présente comme des dictatures extrêmement dangereuses, des groupes relayant des théories complotistes.

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/reportage-on-a-tres-peur-a-washington-des-centaines-de-femmes-manifestent-pour-defendre-le-droit-a-l-ivg-apres-l-election-de-donald-trump_6888023.html#xtor=RSS-3-%5Blestitres%5D  

 
Qu’est-ce que le complotisme ? Une théorie ou des idées opposées à celles du groupe dominant. À d’autres époques, sous d’autres régimes, les complotistes étaient considérés comme des résistants, comme des opposants politiques. Mais en démocratie, les médias dominants les privent de toute légitimité en les traitant de complotistes !
 
En démocratie, il n’y a pas d’opposants politiques, ni de résistants, ni même de prisonniers d’opinions. Il n’y a que les Bons et quelques Méchants, et des délinquants que la justice bonne et indépendante poursuit et condamne justement. Et les bons médias mainstream ne s’intéressent qu’aux méchantes dictatures qui font condamner injustement de gentils opposants politiques défendant la démocratie au péril de leur vie et de leur liberté. CQFD.

 

Magnifique Victoire donc que celle de Donald Trump. Marre de tous ces discours d’affrontement entre les forces du Mal et celle du Bien. Le Mal a donc gagné. Et c’est la démocratie qui l’emporte !

 
 
Saucratès


10/11/2024
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