Critiques de notre temps

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Journal de confinement

Saint-Denis de La Réunion, samedi 18 avril 2020

Cinquième semaine - Pourquoi devrais-je respecter les règles quand ces gens-là ne les respectent pas et ne sont probablement pas punis ?

 

Cela fait donc pratiquement plus d'un mois que nous sommes confinés chez nous, claque-murés dans nos maisons ou dans nos appartements, grands ou petits, seuls ou à plusieurs. Dehors, à l'extérieur, le confinement de nos concitoyens se relâchent-ils ? Ceux-ci perdent-ils patience et ont-ils choisi de prendre des risques plus grands en défiant les forces de police. Il y a en tout cas beaucoup plus de passage sur nos routes, même dans un endroit aussi reculé que les hauts de Saint-Denis, à La Montagne notamment. 

 

Et on se retrouve confrontés à l'un des premiers dilemmes que j'avais énoncé il y a quelques semaines, sur le fait que ce confinement, cette remise en cause de l'ordre social, de l'ordre naturel, de l'Etat de droit, pouvait donner naissance aux pires travers de notre humanité, et notamment à notre capacité de délation de ceux qui violent les lois, les règles. Pourquoi lui ou pourquoi eux et pourquoi pas moi ? Pourquoi devrais-je respecter les règles quand ces gens-là ne les respectent pas et ne sont probablement pas punis ? Grande question !

 

J'ai même entendu l'Evêque de La Réunion, Monseigneur Aubry, à la télévision, dénoncer le fait que des jeunes circulaient devant l'évêché impunément et demander à ce que le confinement soit respecté par tous. Et un philosophe quelconque, interviewé au plan national, indiquait que si la dénonciation avait pour objectif de s'assurer de la santé des contrevenants, la dénonciation était morale, tandis que si elle reposait simplement sur la jalousie, la dénonciation n'était pas morale. Mais il est trop simple de s'abriter derrière des arguments autour de la santé des autres, ou de la sienne. Au fond, ce confinement réveille juste nos pires penchants, nos pires démons, nos pires pensées ... Même si tout ceci ne règle pas ma question initiale : pourquoi des gens s'autorisent-ils à déroger aux contraintes du confinement alors que moi/nous, nous astreignons à le respecter scrupuleusement !

 

Cinquième semaine de confinement, et le mari de Brigitte Macron a fait avant-hier un nouveau discours à la Nation. Le chef de guerre, le père de la Nation, s'est à nouveau adressé à nous, pauvres sujets. Nous sommes repartis apparemment pour un nouveau mois de confinement, jusqu'au 11 mai 2020. Apparemment parce qu'au fur et à mesure que nos voisins se déconfineront et relanceront leur économie, il deviendra de plus en plus difficile à la France de continuer à rester confinée. Je doute que l'on puisse rester strictement confiné jusqu'au 11 mai, surtout si le décompte de morts et de personnes atteintes commence à décroître fortement début mai en France ... et si le déconfinement n'entraine pas une forte relance de l'épidémie dans les pays voisins nouvellement déconfinés. La France pourra-t-elle restée confinée jusqu'au 11 mai si tous nos voisins, Allemagne, Autriche, Italie et Espagne déconfinent leur population ? Et on commence déjà à entendre parler de reflux de l'épidémie à Marseille, si on en croit le docteur Raoult. Mais tout ceci est-il fondé ?

 

En regardant les informations il y a quelques jours hier (je pense que cela devait être lundi soir, juste avant l'intervention du mari de Brigitte Macron), j'ai découvert avec plaisir que certains journalistes remettaient enfin totalement en cause le principe du confinement, enfin. Mais je n'ai pas noté le nom du journaliste qui s'exprimait. Et impossible de trouver trace sur internet de son nom et d'un quelconque article le nommant et le concernant. Il y a, j'estime, un monstrueux lock out sur toute opinion divergente de l'opinion majoritaire (ou supposégalement telle) et de la doxa souhaitée par le gouvernement et les médias qui le soutiennent. 

 

Néanmoins, selon ce journaliste, le confinement n'avait aucun sens, et plus largement, selon lui, si on écoutait les médecins et la profession médicale, on resterait confiné jusqu'à la fin du monde, ad vitam eternam. On ne devrait pas plus selon lui confier la gestion du confinement aux médecins et aux comités scientifiques pas plus que l'on ne confie la gestion de la guerre à des généraux et à des militaires. C'est une expression attribuée à M. Georges Clémenceau : «La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires.» De la même manière, il faudrait rappeler à nos gouvernants que la santé publique est une chose trop grave pour être confiée à des médecins et à des experts médicaux ! 

 

Sauf qu'aujourd'hui, le monde a changé. On ne jure plus que par la parole des experts et des savants, et des comités Théodule. Et là, je cite le général de Gaulle.

 

 

Saint-Denis de La Réunion, jeudi 2 avril 2020

Journal de confinement - Troisième semaine

 

Ce doit déjà être notre troisième semaine de confinement et les jours s'écoulent toujours un à un, doucement, uniformément. Disons-le clairement, il pourrait y avoir pires moments et pires conditions que de vivre tranquillement confiné chez soi. Retrouver le chemin du travail, les embouteillages et retrouver une activité professionnelle normale risque de ne pas être aussi simple qu'il ne nous paraîtra. Mais ceci n'est qu'un aspect de cette période de confinement.

 

La sensation, le sentiment, l'impression d'être enfermé, de ne pas pouvoir sortir de chez soi, crée malgré tout, même chez les plus casaniers d'entre nous, un sentiment de malaise et un manque. Choisir de vivre à l'écart, en ermite, et ne pas être autorisé à se déplacer, ce sont deux choses carrément différentes. Une prison même dorée n'en demeure pas moins une prison !

 

Il y a enfin un autre sentiment que l'on ressent de plus en plus du fait de cette promiscuité nouvelle, permanente, à laquelle nous ne sommes pas habitués avec nos proches ; la montée de tensions un peu plus importantes que d'habitude. Nous n'avons jamais été habitués à vivre de cette manière les uns sur les autres vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même si la notion de vivre les uns sur les autres est toute relative lorsque l'on vit dans une maison relativement grande entourée d'un jardin et d'arbres. Malgré tout, nous devons désormais travailler à la maison et nous croiser du matin au soir, sans discontinuer, sans voir pratiquement personne d'autres, hormis les rares personnes croisées aux courses (lorsque l'on sort de chez soi) ou dans la rue. Mais rassurez-vous, ces quelques tensions ne sont rien de très graves, même si évidemment, ce même confinement va faire naitre dans certaines familles, dans certains ménages, chez certaines personnes, des violences et des tensions extrêmement dommageables. 

 

Mais ce dont je tenais véritablement à parler en ce début de troisième semaine de confinement, c'était d'un sujet un peu plus politique, un peu plus général. En cherchant les coordonnées d'un article récent du Monde signé par la Garde des Sceaux actuellement en poste, Nicole Belloubet, je suis tombé sur deux articles publiés par le journal Libération. La tribune publiée hier par Nicole Belloubet répond peut-être à l'article de Libération qui parle de recul des libertés publiques. C'était un de mes posts précédents, d'il y a quelques jours, même si je doute que Nicole Belloubet ait pu me lire (!!!). Ci-après La Tribune de Nicole Belloubet.

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/01/nicole-belloubet-l-etat-de-droit-n-est-pas-mis-en-quarantaine_6035194_3232.html

 

Je suis pour ma part certain que la méthode actuelle de confinement et les moyens retenus pour l'appliquer constituent une violation flagrante de nos libertés publiques, et notamment de l'une d'entre elles, le droit de se déplacer librement et le droit de manifester. Le Journal Libération traitait pour sa part de l'extension, du doublement, des durées d'emprisonnement et de détention provisoire pendant le confinement. 

 

Mais j'ai déjà longuement traité de ce sujet de la violation, selon moi, de nos libertés publiques. C'est le deuxième article de Libération qui recouvre parfaitement ce que je voulais aujourd'hui vous dire, ce que je pense depuis les premiers jours de cette période de confinement. Il s'agit du récit d'un médecin psychiatre, Mme Sopheara Lum, dans la ville de Rennes. Il faut lire ce récit car il témoigne de cet arbitraire des forces de l'ordre que je pressentais confusément, ou devrais-je dire, de cette possibilité d'arbitraire qui nait de ce confinement et des mesures prises par le gouvernement pour le faire appliquer.

 

https://www.liberation.fr/debats/2020/03/30/la-policiere-l-attestation-et-les-gens-comme-ca_1783580

 

J'aime particulièrement le dernier paragraphe puisque je l'ai repris dejà à plusieurs reprises dans ce post :

 

«Je comprends, au fil de la conversation, que ce n’est pas d’une verbalisation insensée et abusive dont il s’agit, mais de mon attitude incivique car j’aurais utilisé ma fonction comme d’un Graal pour circuler ! Devant l’insistance, la discussion impossible, je me sens dans l’obligation de m’excuser puisque je me suis mal comportée. Je finis par raccrocher, épuisée, triste et en colère. Je savais bien ce mépris de l’autre, autoritaire et jouissif, exercé par la police, mais son effet délétère est encore amplifié par le confinement, la façon dont il a été imposé, le langage employé pour le justifier, les moyens mis en œuvre pour le faire respecter.»

 

Une attestation mal remplie, le fait de mentionner deux motifs dans son attestation, peut ainsi conduire à une verbalisation. C'est notamment l'objet d'un cauchemar que j'ai fait cette nuit, me réveillant en sursaut et m'empêchant de me rendormir. Un déplacement sans attestation, un appel au secours de mon fils confronté à un contrôle de police, et les réactions des forces de l'ordre pour empêcher sa fuite. Et ma réaction après sa mort, abattu d'une balle dans le dos parce qu'il s'enfuyait, face à ces abrutis de forces de l'ordre. 

 

Cette épidémie de Coronavirus, le Covid 19, fait ressortir les pires comportements, les pires moments de l'histoire de l'humanité ... et parfois aussi les meilleurs ... Hier aux informations nationales, on pouvait voir mis en exergue la générosité des italiens et des italiennes, avec le rétablissement d'habitudes et de gestes de solidarité envers les plus pauvres.

 

Mais comme l'illustre l'article de Libération et le récit de la psychiatre rennaise, cette épidémie ressuscite les pires comportement humain. Nous n'avons pas évolué par rapport aux années de l'esclavage ou par rapport à la dernière guerre mondiale. Le fait qu'une majeure partie des reunionnais soient satisfaits que les nouveaux entrants dans le département soient désormais confinés dans un lieu à part, de quarantaine. C'est le retour des lazarets où les esclaves nouvellement arrivés (et parfois les arrivants blancs) étaient parqués pour éviter qu'ils ne contaminent le reste de la colonie. Mais ce ne sont plus les colons blancs, les maîtres d'esclaves, qui mettent en place et qui défendent ces lazarets. Ce sont les réunionnais eux-mêmes, parfois descendants eux-mêmes d'esclaves, ce sont les représentants du peuple communistes, qui demandent qui imposent ce retour des lazarets ! Quelle tristesse, quelle honte !

 

C'est aussi le retour des petits délateurs, des petits détenteurs d'une parcelle de pouvoir, comme l'agent des forces de l'ordre décrit par cette psychiatre rennaise, comme ce gardien (ce digne descendant des concierges délateurs des années 1941-1945) d'une résidence universitaire qui se croit autoriser à contrôler, à fliquer et à dénoncer des étudiants qui ne respecteraient pas scrupuleusement les règles de confinement dans cette même belle ville de Rennes. Délation, surveillance, dénonciation et application arbitraire de la loi par les forces de l'ordre ... Et lois appliquées différemment selon que vous etes puissants ou pauvres. Nous savons tous que le parquage des nouveaux arrivants ne s'appliquent pas de la même manière selon que vous appartenez au peuple ou aux puissants, que le confinement ne s'appliquent pas aux puissants, ministres, préfets ou à ses représentants, de la même manière qu'il s'applique aux pauvres et aux gens normaux. Il ne reste plus que quelques massacres pour que les pires heures sombres de l'humanité aient totalement ressurgi !

 

 

Saint-Denis de La Réunion, jeudi 26 mars 2020

Journal de confinement - Deuxième semaine

 

C'est donc notre deuxième semaine de confinement ! Cela fait déjà plus d'une semaine que nous sommes donc confinés chacun chez nous, isolés loin les uns des autres. Nous nous sommes déjà habitués à ne plus pratiquement plus avoir de contact avec les autres, à nous tenir à l'écart les uns des autres. 

 

Les journées se suivent les unes derrière les autres, se ressemblant toutes plus ou moins. Réveil, petit déjeuner, sortie éventuelle pour aller chercher du pain dans les rares boulangeries ouvertes, télé-travail, pause déjeuner, télé-travail, repas du soir, films, dormir ...

 

Hier mercredi soir, les cloches de toutes les églises ont carillonné en référence à une coutume italienne il me semble. Des milliers de bougies devaient éclairer les fenêtres de millions de croyants, et ma femme et moi, nous avons écouté un des évangiles de Luc racontant la nativité et la jeunesse de Luc et de Saint Jean Baptiste. 

 

https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/luc/1.26-56/

 

Et pourtant, malgré cette lecture, malgré les interdictions que l'on s'impose et les lignes morales qui réglementent nos vies, il est difficile de ne pas souhaiter le mal des autres. Il est des épreuves, qui apparaissent pourtant si anecdotiques pour les gens qui nous entourent, qui mettent nos lignes morales et nos valeurs morales à très rudes épreuves. Et le pire est de savoir que l'on n'en sortira pas grandi de ces épreuves. La tentation de la vengeance sera toujours là ! Toute proche. Si tentatrice.

 

Le filet de la répression et du confinement continue par ailleurs de s'étendre sur la société francaise. Au bout d'une dizaine de jours de confinement, l'armée commence à se déployer sur le territoire français, et dominé, pour la protection de la population ! Les forces de l'ordre agissent également pour la protection de la population francaise d'ailleurs, même s'ils mettent de manière totalement arbitraire des amendes de 175 euros aux contrevenants qu'ils croisent et qu'ils contrôlent. Cette période de confinement, aussi nécessaire qu'elle puisse paraître lorsque l'on voit l'évolution du nombre de morts en Italie ou en Espagne, ou bien en France métropolitaine, qui se comptent en plusieurs centaines voire milliers de décès chaque vingt-quatre heures, est une période de privation de libertés publiques, et de reniement des valeurs républicaines ! Parce que ce confinement et ces règles attentatoires à nos libertés ne concernent que le seul petit peuple, que les simples citoyens que nous sommes. Elles ne s'appliquent pas aux puissants à la tête de l'Etat, qui continuent de circuler, de brasser de l'air, de se pavaner en réunions ou en émissions télévisées pour supposément sauver des vies, supporter les soignants qui nous soignent, qui sont débordés, pour inventer de nouvelles règles, de nouvelles attestations à remplir. Ces puissants ou ceux qui pensent en faire partie ne respectent même pas les règles de confinement pour les personnes provenant de Clusters à risque ! 

 

Mais ces règles ne s'appliquent pas aux puissants. L'important, c'est que le petit peuple que nous sommes respecte ces règles de confinement, et les forces de l'ordre et l'armée ne sont là que pour cela. Ce ne sont pas deux ou trois personnes infectées ou mortes en plus qui ont de l'importance, mais simplement que le peuple soit enfermé à double tour et interdit de se rassembler ou de se déplacer. C'est cela la priorité de ce gouvernement et des forces de l'ordre qui le servent, à leurs risques et périls !

 

Si les médias français ne se sont toujours pas réveillés de leur aveuglement mâtiné d'obéissance et de transmission mécanique des ordres du gouvernement, les oppositions parlementaires et les opposants au gouvernement recommencent à donner de la voix. Evidemment, Mélenchon et les députés de la France Insoumise (LFI) continuent de jouer aux suppots du gouvernement, à relayer les bonnes et saines pratiques. Mais le reste de l'opposition commence à parler de demander des comptes au gouvernement et aux décideurs sur la gestion calamiteuse de l'épidémie par l'exécutif. Et il semblerait que les puissants qui nous gouvernent commencent à en avoir peur. Mais ils ne vont pas tarder à en appeler à nouveau à l'unité nationale, ou à prendre la population à témoin du fait que eux agissent tandis que leurs détracteurs conspirent contre eux ! Le gouvernement ne serait pas à ce point impopulaire qu'ils auraient une chance de se faire entendre.

 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/25/coronavirus-le-sommet-de-l-etat-redoute-de-devoir-rendre-des-comptes_6034430_823448.html

 

LaREM n'étant qu'une agglutination d'ambitions personnelles et d'intérêts particuliers, il n'est absolument pas sûr que ce parti politique puisse résister à une traversée du désert ou à la disparition des ambitieux qui l'animent ou ont participé à sa création ! 

 

Et on en arrive, en cette deuxième semaine de confinement, à cette question qui nous taraude tous plus ou moins vivement, à cette interrogation de ce qui nous est imposé ; et si tout ceci était réfléchi, volontaire, programmé, virtuel. Evidemment, les plus complotistes d'entre nous, dont je fais partie, peuvent imaginer les pires choses sur cette pandémie dont les seules preuves à notre disposition sont la médiatisation à outrance dont cette maladie fait l'objet depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois. Mon endant ne se serait pas rendu aux Etats-Unis au début de cette épidémie et n'aurait pas pu observer que cette épidémie est également relayée par des médias étrangers, que je pourrais m'interroger sur la réalité de cette pandemie mondiale ! Qu'est-ce qui nous prouve reellement que cette pandemie existe, que le coronavirus existe réellement, que ces morts sont bien exceptionnels et bien dus à cette maladie ... après tout, combien de personnes meurent chaque jour de causes diverses dans le Monde, ou en France. Et comment nous est-il possible de différencier les causes de ces morts ? 

 

Mais en dehors de moi, en dehors des pires complotistes dont je fais partie, énormément de gens se posent des questions sur cette épidémie et sur les règles de confinement qui nous sont imposées ! Et si tout ceci etait exagéré, grossi, servait un dessein plus grand que notre gouvernement. Ces attestations qui sont sorties du chapeau en quelques heures, ces mesures de confinement qui n'ont jamais été mises en œuvre qui se généralisent de pays en pays. Ce sont les mêmes en Italie, en Espagne, en France ou en Belgique. Seule la langue diffère ! Dans leur grande sagesse, ceux qui nous contrôlent ont pensé à traduire ces ordres, ces réglementations et ces attestations. Pour que l'on ne se méfie peut-être pas ! Mais qui pourrait avoir intérêt au confinement de toute la population mondiale et à notre enfermement ? Et au fait que l'armée et les forces de l'ordre ne s'occupent plus que du respect du confinement et du contrôle des populations enfermées ? Qui donc ? Quel groupe ? Cela a-t-il le moindre sens ?

 

C'était mon journal de confinement en ce milieu de deuxième semaine. Nous serons confiné très vraisemblablement pendant encore un mois ou un mois et demi. Encore quatre à six semaines, à moins que cette manipulation mondiale ne s'éclaire avant cela. 

 

 

Saucratès

 

 

Nota :

 

Cette épidémie et la peur qu'elle inspire fait apparaître les pires aspects de l'humanité ... et parfois aussi les meilleurs. Des médecins et des soignants se battent pour soigner les malades, au péril bien souvent de leur vie et de leur sécurité. Certains d'entre eux meurent emporter par le coronavirus. Mais les pires aspects ressortent aussi. Des politiques n'hésitent pas à réclamer l'enfermement de tous ceux qui rentrent dans leur pays ou dans leur île (dans le cas de La Réunion). Et cette idée sourit à nombre d'entre nous ; elle paraît si sécuritaire, si rassurante. Il suffirait d'enfermer tous les nouveaux arrivants dans des hôpitaux ou dans des lieux à l'écart du reste de la population, pour ne pas inquiéter et ne pas contaminer le reste de la population ! Mais comment de telles propositions liberticides peuvent être proposées par des députés apparentés communistes. On dirait les pires heures de l'esclavage, lorsque les esclaves nouvellement débarqués à l'île de la Réunion étaient parqués dans les lazarets. On dirait aussi les pires heures de la seconde guerre mondiale, lorsque les réfugiés républicains espagnols étaient parqués dans des camps d'enfermement, pour se protéger de leurs idées submersives communistes, dans ces camps où le choléra et la disentherie frappaient indistinctement femmes, hommes et enfants, pauvres ou très pauvres, combattants et civils. 

 

C'est cela qui est en train de se répandre dans nos sociétés humaines avec ce coronavirus. Le pire et le meilleur des comportements humains, de la peur et des haines ! Pauvres de nous ! 



26/03/2020
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