Critiques de notre temps

Critiques de notre temps

Le cas réunionnais (1)

Réflexion neuf (29 janvier 2011)

Embauche à la SHLMR : un débat malsain

 

La nomination d'un notable, Jean François Moser, comme directeur général de la SHLMR (Société d'HLM de la Réunion) a viré ces dernières semaines au débat nauséabond. L'affichage public de son salaire, certes indécent, je n'en disconviens pas, a ouvert la voie à la jalousie des uns et à la haine raciale des autres. La presse locale ne cesse plus de se faire l'écho de tout ceux qui veulent réserver les postes à la Réunion à des Réunionnais, qui rejettent ce qu'ils appellent les 'goyaves de France' ... Mais qu'entendent-ils par Réunionnais ? Qu'entend-on par Réunionnais ? A les écouter, une personne installée dans l'île depuis 20 ans comme Jean François Moser ou tant d'autres ne sont que des étrangers qui doivent rentrer dans leur pays et libérer les places pour les "vrais" Réunionnais ! Charmant ! Bientôt, les Réunionnais trop blancs ne seront plus non plus considérés comme des "vrais" Réunionnais... Et après ?

L'affaire SHLMR fait tache d'huile... D'autres jaloux contestent la nomination à tel ou tel autre poste de responsabilité de tel ou tel autre métropolitain présent pourtant dans le département depuis 20 ans (je pense à la mairie de Saint-Denis...)...

D'un côté, on a un mouvement, le MCPE (mouvement citoyen pour l'emploi et le logement), qui cherche à occuper le terrain médiatique et surfe sur la moindre information fumeuse... De l'autre, un collectif à la sauce guadeloupéenne, le RSKP (Réyoné Soubat Kont Profitèr), ouvertement raciste, qui s'engouffre dans cette affaire SHLMR pour promouvoir leurs copains dont ils ont donné les curriculum vitae, et prôner un discours raciste, fasciste, et anti-métropolitain. En comparaison des idées développées par le RSKP, tout comme leur modèle le LKP, le discours du Front national de Marine Le Pen paraît tellement modéré et tièdasse... Heureusement, ici, aucun politique de gauche ne vient dénoncer ces propos ouvertement racistes... comme si ce discours était partagé...

Et certains osent parler de la Réunion comme une terre d'accueil et de respect des autres cultures... A entendre le RSKP (Réyoné Soubat Kont Profitèr), on donne plutôt l'impression d'une île de racistes (anti-blancs il s'entend) profitant cependant de la solidarité nationale et des avantages des fonds structurels européens !

Je ne garderais de cette affaire de la SHLMR qu'une image : une image nauséabonneuse donnée de la Réunion. Alors qu'au fond, le fond du débat pose véritablement problème : 13.000, 16.000 ou 20.000 euros par mois pour diriger la SHLMR, c'est outrageusement excessif pour un organisme s'occupant de logements sociaux... 4.000 ou 5.000 euros par mois serait largement suffisant ! Le salaire du DG de la SHLMR est cependant tout aussi excessif que celui du président de la Région, que celui d'un sénateur ou d'un député ou que de nombreux élus... Mais cela n'excuse en aucun cas la surenchère raciste du RSKP, de leurs séides et de nombreux autres internautes réunionnais... Est-ce désormais cela la Réunion ? Une île de racistes ?

 


Réflexion huit (28 janvier 2011)

Violation du code électoral et magouille dans le département de la Réunion, dans les cantons de Saint Leu ...

 

Le cas de l'élection cantonale de Saint-Leu, dans le département de la Réunion, constitue un précédent politique invraisemblablement dangereux. Voilà un maire (le réunionnais Thierry Robert) qui s'est présenté en même temps sur deux cantons diffférents dans sa même commune, qui a été élu dans les deux cantons, qui a tenu les deux postes pendant douze mois (même s'il n'avait pas deux voix dans les délibérations du Conseil général de la Réunion), le temps qu'a pris la contestation de ses divers mandats, et qui vient de démisionner d'un de ses deux postes de conseillers généraux parce qu'une loi nouvellement adoptée permet au suppléant de remplacer on titulaire en cas d'empêchement.

 

Le maire d'une grande ville peut donc désormais se présenter sur tous les cantons à pourvoir dans sa commune, pour après l'élection, se démettre de ses nombreux mandats de conseiller général (dans le futur de conseiller territorial) pour laisser ses suppléants les occuper ensuite !

 

C'est une totale aberration et un déni de démocratie. Et les habitants de Piton Saint Leu de la Réunion ne sont même pas dégoûtés par le comportement de leur maire qui les a floué et à cause duquel ils n'ont eu aucun représentant de leur canton au département (ou alors une copie si on considère ces deux mandats).

 

Il y a à peine quelques mois, dans ce même département de la Réunion, un député-maire UMP (Didier Robert) avait osé se présenter aux élections régionales pour y briguer la présidence du conseil régional ... Et il avait été élu. Et ses adversaires de l'Alliance (assemblage d'un parti parti soit-disant d'obédience communiste, de membres de la société civile et de membres soit-disant apparentés au Modem en rupture avec l'UMP local) l'avait accusé publiquement, avant même qu'il ait choisi entre ses trois mandats ceux qu'ils garderait, d'avoir menti à ses électeurs ... Il aurait pu faire traîner les choses comme son homlogue de Saint-Leu, jouait la montre dans l'attente d'un jugement du tribunal administratif ... Il est terrible que les hommes et femmes politiques de l'extrême gauche réunionnaise soient exagérément polémiste, et ceux de la droite soient trop respectueux de la personne humaine ... et tout aussi terrible que les médias réunionnais se repaissent des polémiques alimentées par l'Alliance et ses affidiés ...

 

Aux prochaines élections contanales, verra-t-on tous les maires des communes réunionnaises, et des grandes villes métropolitaines, agir de la même manière que Thierry Robert, et se présenter dans tous les cantons sur leur propre nom, pour tenter de faire gagner leur camp ? Une précision s'impose ici. En France métropolaine, en milieu rural, dans la majorité des communes, chaque canton regroupe de nombreuses communes. De telle sorte que l'aberration, qui est observé dans le département de la Réunion n'est possible qu'en milieu urbain en France métropolitaine, dans les très grandes villes qui contiennent plusieurs circonscriptions cantonales.

 

Au fait, comment cela est-il même possible qu'un individu puisse se présenter dans plusieurs cantons ? Je croyais que la loi était bien faite et que l'on ne pouvait se présenter que dans sa circonscription où l'on disposait de son domicile, où l'on était incrit sur les listes électorales. Je ne comprends pas comment Thierry Robert a pu se présenter dans deux cantons et son élection ne pas être invalidée.

 

Désolé, le comportement de cet édile est intolérable et injustifiable. Et les Saint-Leusiens (faudrait-il dire plus largement les réunionnais voire les français) trop facilement manipulables !


Au fait, pour les prochaines élections législatives pour lesquelles il a annoncé son intention de se présenter, Thierry Robert va-t-il présenter sa candidature dans toutes les circonscriptions réunionnaises (et pourquoi pas nationales tant qu'il y ait) ... Avec un peu de chance, il sera bien élu quelque part !


 

Réflexion sept (9 janvier 2011)
Lorsque les langues régionales servent d'arguments électoralistes ... L'affichage du nom des communes en langue régionale ou l'éclatement de la république par des intérêts populistes et personnels ...

Le tribunal administratif de Montpellier a jugé le 12 octobre dernier l'affichage du nom d'un village en occitan, parallèlement (en-dessous) à son nom français, comme non conforme. Il s'agit du village de Villeneuve lès Maguelone, une commune de 8 650 habitants proche de Montpellier. Ces panneaux avaient été mis en place en août 2009. C'est une association de Villeneuve lès Maguelone, le Mouvement républicain de salut public, qui avait attaqué la commune devant la juridiction administrative. Selon son président, «la commune ne s’est jamais appelée dans le passé Villanova-de-Magalona, insiste-t-il. C’est une ‘occitanisation’ forcée.»

http://www.lagazettedescommunes.com/47755/le-tribunal-administratif-demande-lenlevement-des-panneaux-en-occitan-a-l%E2%80%99entree-de-villeneuve-les-maguelone/


La classe politique locale, les associations de défense de l'occitan (la langue d'oc), des communes environnantes comme du Pays Basque, une partie des habitants de la commune, se mobilisent contre cette décision administrative.

Quelle position peut-on avoir sur cette situation ? Je prendrais pour expliciter ma position l'exemple d'une autre commune française, Saint-Denis de la Réunion, qui s'est lancée également dans l'affichage dans une langue régionale (le créole réunionnais) parallèle du nom français et du nom créole. «Sin Dni» serait le nom créole de Saint-Denis de la Réunion, selon le maire PS de la commune, Gilbert Annette, une commune de pratiquement 200.000 habitants, chef lieu du département de la Réunion, en plein milieu de l'océan indien, à plus de 10.000 kilomètres de la France métropolitaine.


Cette autre situation fait apparaître plusieurs problèmes. Le créole réunionnais, à l'instar vraisemblablement de nombreuses autres langues régionales, n'a aucune existence écrite. Il s'agit avant tout d'une langue orale, toujours communément utilisée par les réunionnais (à la différence de nombreuses autres langues régionales tombées en désuétude). Son usage fréquent encore aujourd'hui par les jeunes et les moins-jeunes s'explique avant tout par son extrême ressemblance avec le français, à la différence du basque, du breton, de l'occitan, du corse, qui ont une existence extrêmement ancienne et antérieure au français. Le créole réunionnais est né après la découverte de l'île, dans les années 1600. Il s'agit ainsi essentiellement d'une langue régionale ayant dérivé du français par l'isolement linguistique et par l'apport de langues proches parlées par les esclaves malgaches ou africains ou les engagés indiens. Le problème, c'est que le créole représente un enjeu politique dans une île dont l'histoire ne remonte qu'à quatre siècles, et s'est trouvé récupéré par les partisans de l'autonomie ou de l'indépendance de l'île. Dans cette île présentée comme un lieu de concorde, les slogans du Front national, véhiculés par les syndicats et les partis de gauche, à la sauce réunionnaise, sont monnaie courante : la préférence régionale à l'instar de la préférence nationale chère aux frontistes.

Un deuxième problème vient du nom créole choisi : Sin Dni pour Saint-Denis (la majeure partie des villes réunionnaises portent des noms de Saints catholiques). Jamais cette commune ne s'est appelée Sin Dni ... à moins que ce ne soit en malgache, où le maire actuel de la commune a de lointaines origines (ce qui conduit la commune à aider financièrement les associations aidant Madagascar). Derrière ces arguties juridiques, et la volonté de défendre coûte que coûte ce double affichage, au besoin en recourrant à la pression populaire (pour défendre l'usage du créole dans l'espace public), il y a un enjeu linguistique qu'il ne faut pas négliger : imposer une certaine écriture d'une langue régionale extrêmement proche du français mais dont des extrêmistes veulent imposer une divergence forcée.

Cela conduit ainsi ces linguistes, à l'oeuvre derrière cette affairette, à imposer systématiquement pour chaque mot une écriture différente du français, comme si le fait de reconnaître une filiation entre le créole et le français était inconcevable et devait systématiquement être niée. Roy pour roi, Sin pour saint ... etc ... L'un des journaux les plus en pointe dans ce combat de l'usage écrit du créole est un journal communiste, Témoignage, dont le créole ne peut même pas être compris par pratiquement aucun créole.

 

On en arrive ainsi à un troisième problème : le fait qu'il ne s'agisse pas dans ce cas du mot créole utilisé autrefois par les natifs créoles, avant sa francisation, mais simplement d'une écriture phonétique du nom de la ville de Saint-Denis. Et sous prétexte de créolisation de la société réunionnaise, le fait que certains hommes politiques, dans une optique purement électoraliste, essaie d'acheter une partie de l'électorat, la frange la plus facilement influençable ...

Au fond, s'il ne s'agissait pas d'une débile écriture phonétique d'un nom français, mais qu'il y avait un véritable autre nom créole utilisé par les créoles autrefois pour nommer cette commune, je n'aurais rien contre l'affichage bilingue aux entrées et sorties de cette agglomération. Mais ce n'est pas le cas pour Sin Dni, pas plus vraisemblablement que pour Villeneuve lès Maguelone. Par contre, pour Paris, l'usage du nom de Lutèce ne me semblerait pas contestable ... Mais gageons que cela ne plairait pas à tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans nos ancêtres les gaulois ...

A noter qu'un groupuscule breton a démonté les panneaux de la commune de Solesme, dans la Sarthe, parce que le premier ministre Français Fillon en est élu municipal, pour contester le traitement 'discriminatoires' des langues régionales en France. Après le mouvement de libération des nains de jardins, le mouvement de libération des panneaux communaux ...

 

  

Réflexion six (6 septembre 2010)
Réponse à une Dyonisienne ... un peu extrêmiste ...


Le week-end dernier, la présidente ... de religion musulmane ... du Département de la Réunion, Mme Nassimah Dindar, encartée UMP ralliée au parti communiste réunionnais (parti frère de son homologue nord-coréen), a prononcé quelques mots lors d'un rassemblement organisé par des associations réunionnaises et par la ligue des droits de l'homme, pour faire pression sur l'Iran pour défendre de la peine de la lapidation une jeune veuve iranienne (Sakineh Mohammadie Ashtiani) condamnée à mort pour avoir trompé son mari et avoir aidé son amant à l'assassiner.

Dans l'assistance, on observait une foule variée, des européens mélangés à des créoles et de nombreux musulmans venus témoigner leur opposition à une coûtume que l'on pourrait considérer comme barbare (j'y reviendrais). Peut-être y avait-il dans cette foule la blogueuse La Dyonisienne, ce qui me conduirait à ne plus devoir la considérer comme une extrêmiste ? Dieu seul le sait ; le mien ou le sien ...

Mme Nassimah Dindar en tout cas fit un discours assez pervers, car elle n'utilisa cette tribune publique que pour mieux se comparer à la jeune veuve iranienne condamnée à mort et dénoncer l'acharnement dans elle-même et son fils font l'objet de la part de la justice et de la police française. Sakineh-Nassimah même combat ! Un mélange des genres assez moche, que de ne s'associer à une telle démarche totalement désintéressée, que pour traiter de son propre sort. Je ne sais si les musulmans rassemblés ce jour-là sur le parvis des droits de l'homme à Champ Fleuri étaient présents pour Sakineh Mohammadie Ashtiani ou pour Nassimah Dindar ?

On n'appelle cela une instrumentalisation. Nassimah Dindar s'est peut-être tellement été imprégnée de la culture de l'Alliance qu'elle risque de vouloir copier l'habitude des Vergès de prendre le maquis et de se cacher pour échapper aux forces de l'ordre, comme autrefois Paul Vergès ou plus récemment Pierre Vergès, après les marchés truqués du Port !

La Dyonisienne, une blogueuse réunionnaise elle-aussi de religion musulmane, entend donc me démontrer que la religion catholique est également archaïque, dans les Saintes Ecritures de laquelle on retrouve les mêmes horreurs que dans la religion musulmane. Pour simplifier le débat, il semble ainsi important de rappeler notre accord avec sa position.
-> Effectivement, l'ancien et le nouveau testament contiennent toute une série de dispositions plus archaïques les unes que les autres, comme par exemple la Loi du Talion.
-> Effectivement, il y a quelques siècles, voire même moins d'un demi-siècle, la condition de la femme n'était guère différente dans un pays chrétien comme la France de celle qu'elle est aujourd'hui dans les pays respectant et appliquant la religion musulmane (l'Islam).
-> Effectivement, à l'époque de l'apparition de l'islam au Moyen-Orient, la condition des femmes étaient pires en Terres chrétiennes qu'en Terres d'Islam, comme la condition de nombreux serfs paysans.  

Ceci étant posé, ce n'est pas l'objet du débat. Le débat n'est pas de comparer les strates historiques contenus dans des religions ou de faire preuve d'une certaine érudition historique polémiste. Depuis un demi-siècle, la condition des femmes a évolué positivement en Occident chrétien, où elles approchent d'une égalité totale avec l'homme. Des dispositions archaïques, il en demeure évidemment. Ainsi, en France, une femme qui voudrait porter un pantalon (c'est-à-dire s'habiller en homme) devrait, selon les textes, demander l'autorisation de la préfecture, selon un texte des années 1800 jamais abrogé depuis lors mais tombé en totale désuétude. Evidemment, cette disposition existe peut-être encore mais n'est plus appliquée. De même la loi du Talion ou toute une série d'autres dispositions bibliques archaïques.
 
Voilà la différence. D'un côté des sociétés totalement laïques, dans laquelle la religion chrétienne n'est plus qu'une croyance individuelle, librement décidée ... De l'autre, des sociétés sclérosées qui s'enferment dans le respect de dispositions coraniques, en essayant de mettre en oeuvre dans la réalité sociale les enseignements d'une religion sensée décrire et permettre le fonctionnement d'une société parfaite ... il y a une dizaine de siècles. Et au milieu de cela, des croyants intégristes qui veulent appliquer l'esprit de leurs textes religieux en Occident et qui ne tolèrent pas que les sociétés laïques dans lesquelles ils se sont implantés ne les laissent pas vivre comme s'ils étaient dans une société islamique. D'où les aberrations de La Dyonisienne qui compare son droit de pouvoir se voiler à celui qu'avait Marie il y a deux mille ans !

Le fanatisme religieux qui nous oppose repose ainsi sur cette aberration. Cinquante années d'évolution en faveur des femmes, qui en fait l'égale des hommes en Occident (sauf en période de guerre) et leur objet, leur possession, en Terres d'Islam (bien que la femme objet existe toujours en publicité en Occident ; un homme demeure un homme, quelque soit le vernis de civilisation) ... Auxquels il faut rajouter deux siècles de colonisation, et dix siècles d'affrontement religieux et de guerres pour la possession de la ville sainte de Jérusalem, berceau de nos religions monothéistes.

Fanatisme religieux mais également incompréhension. Il y a plus un fanatisme laïc en France, par différence avec de nombreux autres états occidentaux où il y a une beaucoup plus grande tolérance envers les religions, comme aux Etats-Unis ... France où toute nouvelle religion se voit plutôt considérer comme une secte dès lors qu'elle ne repose pas sur l'absolue liberté de croyance de ses fidèles ... un peu comme dans l'empire chrétien où la religion chrétienne fut considérée comme une secte à ses débuts et fit l'objet de persécution. Le message de la religion chrétienne d'aujourd'hui n'a plus rien d'intolérante. Un message d'amour et de paix ; c'est comme cela que je ressens le catholicisme, mais évidemment c'est un message bien difficile à entendre dans le monde d'aujourd'hui, où l'absence de messages intégrateurs dans la société conduit la jeunesse à se réfugier dans les premiers discours englobant qu'ils entendent, où des gens s'entendent à réfléchir pour eux et à leur donner une pensée pré-machée à digérer, pour s'y reconnaître : le fanatisme islamique.

(Nota bene : Accessoirement, peut-on dire que la mort par lapidation soit barbare ? J'ai beaucoup aimé un éditorial d'un journaliste qui s'interrogeait pour savoir si la lapidation était plus barbare que la pendaison, le poison ou la chaise électrique. En vertu de quelle raison pouvait-on accepter, trouver normal, une exécution par pendaison ou par électrocution dans certains pays et pousser des cris d'orfraie lorsqu'il s'agit d'une exécution par lapidation ? Cela vaut au moins que l'on y réfléchisse, pourquoi manifeste-t-on ?)
 

 
Réflexion cinq (21 avril 2010)
Remous suite aux dernières élections régionales ... ou de l'art de certains vieux renards de ne jamais s'avouer vaincus ...


Cela fait deux ans que je n'ai rien écrit sur ce (gros) confetti d'empire que constitue le département de la Réunion dans ce blog. La Réunion fait partie des (très) rares régions françaises à avoir basculé à droite lors des dernières élections régionales, mettant fin au règne du vieux président Paul Vergès, leader pour l'instant incontesté du Parti communiste réunionnais, fondé par son père (Raymond Vergès) au milieu du vingtième siècle. L'un des derniers Pol Pot de la planète, avec le cher leader du parti communiste nord-coréen. Avec un tel dirigeant, la Réunion eut-elle été indépendante, qu'elle n'aurait rien eu à envier à la Corée du Nord ou au Cambodge de Pol Pot !

Il y a quelques semaines, c'est une liste UMP, conduite par Didier Robert, un parlementaire réunionnais (député-maire), qui a remporté la victoire, faisant de Didier Robert le nouveau président de la région Réunion. L'élection régionale a notamment vu une triangulaire inédite avec la présence de deux listes de gauche (une liste PCR et une liste PS) au second tour. Le PCR a payé lors de cette élection les coups bas portés à son ancien allié à l'occasion des précédentes élections régionales. Cette triangulaire est désormais une pomme de discorde majeure entre les deux partis politiques.

L'entre deux tours avait vu un ballet de camions vider les locaux de la pyramide inversée (nom de l'hôtel de région de Saint-Denis de la Réunion), vraisemblablement de toute une série d'affaires compromettantes, de très nombreux meubles et oeuvres d'art appartenant au Conseil régional, ainsi vraisemblablement que de dossiers importants qui pourraient faire défaut le moment venu à la nouvelle équipe régionale (on pense notamment à tous les dossiers sur les appels d'offre passés par l'ancienne équipe, qui pourraient permettre aux entreprises désignées dans les appels d'offre ou contestant leur élimination d'attaquer la Région sans que celle-ci puisse se défendre).

L'élection avait notamment été transformée par l'équipe sortante en une sorte de référendum sur deux sujets principaux : la construction d'un tram-train reliant les principales villes cotières réunionnaises - et la construction de la MCUR (maison des civilisations et de l'unité réunionnaise), dont la direction générale et scientifique était confié à des proches de la famille de Paul Vergès (sa fille Françoise Vergès et son gendre notamment parmi d'autres).

Et tous les débats actuels portent sur la volonté de l'équipe UMP de Didier Robert d'abandonner ces deux projets pharaoniques, actuellement discutés en assemblée pléniaire du conseil régional de la Réunion. On a assisté ces derniers jours à des offensives apparemment concertées de plusieurs intervenants de ces dossiers :
- l'ancien président PCR Paul Vergès sur la tentative de poursuivre le projet MCUR en dehors de la houlette du Conseil régional (il faut bien sauvegarder l'emploi de sa fille chérie et de son gendre et de quelques affidés),
- les patrons des entreprises retenues dans le projet tram-train qui menacent le Conseil régional d'un dépôt de plainte pour l'abandon du projet et réclame 200 millions d'€ pour les études engagées (ça en fait des études à ce tarif-là ... on apprend aujourd'hui qu'ils souhaitent proposer un nouveau projet modifié moins onéreux de tram-train)
- la fédération régionale du BTP ainsi que du journal communiste Témoignages, qui s'alarment de concert de la disparition des deux milliards d'€ de dépenses que représentaient ce même projet tram-train et des craintes que pourront ultérieurement nourrir les grands groupes étrangers du fait de ces alternances politiques (ils oublient tous de rappeler que le projet tram-train était fragilisé par des problèmes de tracés et de financements insuffisants et qu'il est peu probable qu'une signature des contrats engageant les différentes parties ait pu avoir lieu comme évoqué) ...

Ces personnes oublient aussi évidemment complètement de rappeler que ce sont les impôts des réunionnais qui allaient devoir rembourser au cours des prochaines décennies une bonne partie de ces deux milliards d'€ d'investissements du tram-train (hors les subventions de l'Europe et de l'Etat) qui devaient être financés par l'emprunt par la Région Réunion ...

Partant du principe que seuls les intérêts personnels des uns et des autres expliquent l'acharnement des uns (à maintenir le pied de riz de fifille) et des autres (à récupérer des sommes engagées dans le projet Tram Train) à voir se poursuivre ces projets, ne faut-il pas envisager que les deux milliards d'€ du projet Tram train ne nourrissaient pas quelques appétîts parmi les anciens dirigeants de la Région, et ne faut-il pas imaginer que les deux cents millions d'€ de dépenses soit-disant déjà engagées par les entreprises attributaires du marché du Tram train ne concernent pas uniquement des études de faisabilité du projet Tram train mais concernent aussi quelques commissions occultes versées ?...


 

Réflexion quatre (10 avril 2008)
Un parfum d'exclusion pour les traitres ?


Jeudi 11 avril 2008 ... Nouvelle visite du secrétaire d'état à l'outre-mer, Yves Jégo, à la Réunion, quinze jours après sa dernière visite ... Quelques possibilités d'explication ...

1) Soit il adore voyager en avion avec tout le protocole qui accompagne un ministre (salons VIP ... absence de contrôles ... sièges confortables confisqués aux autres passagers) ... et profite de ses nouvelles fonctions ...

2) Soit il est tombé amoureux et j'espère que ce n'est pas de Mme Nassimah Mangrolia-Dindar, qui avait lancé son dévolu plutôt sur son patron ... si je ne me trompe pas ... Ce doit être dur d'être un second choix ...

3) Soit il a réellement changé de parti politique et a adhéré au parti socialiste réunionnais ou au parti communiste réunionnais comme on pouvait le penser après son lobbying pour que la gauche prenne le contrôle du Conseil Général de la Réunion (où il serait accessoirement un des rares métropolitains à être toléré ...).

Sinon, sur un autre sujet, il semble qu'il y ait une justice à la Réunion ... Patrick Devedjian, le secrétaire général de l’Union pour un mouvement populaire, a décidé de “suspendre” Gino Ponin-Ballom et Ibrahim Dindar, les deux élus dionysiens, considérés comme “candidats dissidents” lors des dernières municipales dans le chef-lieu, pour avoir fait route commune, au deuxième tour du scrutin, avec le socialiste Gilbert Annette. Par contre, aucune décision d'exclusion n'a été prise à l'encontre de Nassimah Mangrolia-Dindar, la présidente UMP du conseil général de la Réunion, élue par les élus socialistes et communistes au département ... et ayant permis l'attribution de tous les postes de vice-président à ces mêmes élus ... Les deux élus s'interrogent sur la logique de tout cela ...

Il faut quand même voir les tracts distribués par le candidat socialiste à Saint-Denis, tirant à boulets rouges sur la politique du gouvernement à laquelle était associé le maire sortant UMP, que ces trois personnes ont aidé à battre ... pour conserver leur poste de conseiller général ou leur présidence du Conseil Général ... Et ce sont les mêmes personnes de gauche qui accueillaient ensuite avec les oriflammes et les flonflons un ministre de ce gouvernement accusé de tous les maux quelques semaines plus tôt ... Où est donc la logique dans tout cela ?


Réflexion trois (28 mars 2008)
La visite d'Yves Jégo à la Réunion


Un ministre UMP de Nicolas Sarkozy qui joue l'ouverture auprès de la gauche et des communistes réunionnais, n'est-ce pas admirable et surprenant ?

Un ministre UMP du gouvernement Sarkozy, il y a quelques jours encore accusé de tous les maux par les candidats de gauche à la Réunion lors des dernières municipales, accueilli et fêté par des adhérents du parti socialiste et du parti communiste réunionnais, n'est-ce pas amusant ?

Entre parenthèses, je n'aimerais pas être adhérent d'un de ces deux partis de gauche de la Réunion, d'avoir été abreuvé de critiques envers un gouvernement de droite ultra-libéral, et de me voir être encouragé à accueillir avec banderolles et kayambs un ministre de ce même gouvernement, pour pallier l'absence des anciens adhérents de son parti (l'UMP). A quand un changement de nom du parti socialiste réunionnais et du parti communiste réunionnais en ... UMP ?

Un ministre UMP qui ne peut rencontrer parmi les représentants de l'UMP, que des foies jaunes ayant trahi leur famille politique pour s'allier à la gauche (Gino Ponin Ballom, Ibrahim Dindar ou Nassimah Mangrolia-Dindar) ... n'est-ce pas ennuyeux ?

Un ministre UMP qui est intervenu la semaine dernière pour faire élire au Conseil Général de la Réunion une liste constituée presque uniquement d'élus de gauche, et qui se 'prostitue' aujourd'hui avec ses amis élus de gauche, plaidant pour l'ouverture ... mais qui demeure ministre sous l'ère Sarkozy ... voilà qui est cocasse. Si ce genre d'épisode se renouvellait en France, on risque de se découvrir demain gouvernés par un gouvernement de gauchistes et un président gauchiste ... qui auront tourné casaque ... Au fond, serait-ce si grave ?

Il faut dire que la Réunion est très proche géographiquement (quelques milliers de kilomètres) et culturellement de Mayotte, cette jolie île comorienne où les habitants ont découvert la charmante occupation de la chasse au blanc (appelé poétiquement les mzungus ...) ... Mayotte, cette jolie île charmante où les blancs et les blanches (c'est-à-dire des français de la métropole) ont été tabassés, caillassés, coupés à coup de machettes dans la journée d'hier (jeudi 27 mars 2008) par des jeunes mahorais originaire de l'île d'Anjouan ... où l'on dénombre plusieurs dizaines de français blancs blessés, dont un dans un état sérieux, un mort et quelques victimes de viols collectifs ... La Réunion où vit également une importante communauté comorienne, anjouanaise et mahoraise, qui aura peut-être à coeur d'importer cette charmante activité raciste, visant à tabasser et à tuer du blanc ...

Et Yves Jégo qui vente le multiculturalisme de la Réunion ... et pourquoi de Mayotte tant qu'il y est ... en s'accoquinant au parti socialiste et au parti communiste réunionnais ... dont le mot d'ordre était encore il y a pas très longtemps (je crains même que ce soit encore le leit-motiv de nombre de leurs adhérents et de leurs dirigeants) ... zoreil déor ... (zoreil ... autre charmant petit nom gâté donné à La Réunion (et aux Antilles) aux blancs et aux blanches originaires de France métropolitaine ... déor voulant dire ... dehors) ... Parenthèses ... la présidente du Conseil Général a offert hier à Jégo un charmant couvre-chef comorien ... tout à fait d'actualité ... mais pas de machette ...

Vraiment, Nicolas Sarkozy ne devrait pas s'absenter hors de France ... Ces ministres 'déconnent' dès qu'il n'est pas là pour les surveiller ... Nicolas ... Renvoie Jégo dans sa commune, s'il te plaît ! Il sera moins dangereux !


Réflexion deux (25 mars 2008)
Les trois dernières années de présidence de Mme Nassimah Mangrolia-Dindar


Le fait qu'une femme, musulmane par ailleurs et de type z'arabe, devienne présidente du Conseil Général de la Réunion, avait été considéré comme un geste politique fort, que ce soit à la Réunion ou en France métropolitaine. L'islam pouvait ainsi ne pas être obligatoirement cette religion archaïque et intégriste, en tout cas à la Réunion. Et une femme dans cette religion pouvait avoir la possibilité d'accéder aux plus hauts postes de représentation politique. Belle image donnée au reste du monde.

Mais derrière l'image, la réalité n'a pas été à la hauteur des espérances. Que l'île de la Réunion soit un creuset multiculturel ou non, cela n'a pas empêché cette présidente nouvellement élue, en 2005, de s'entourer essentiellement de personnes d'origine z'arabe comme elle (les z'arabes à la Réunion sont en fait des indiens de religion musulmane ... par différence avec les indiens de religion tamoule ou hindi) ... à son cabinet, à la direction générale des services ... En vue de sa réélection, elle a également embauché massivement des habitants du premier canton de Saint-Denis, où elle avait été élue et où elle se représentait en mars 2008.

Son principal espoir, heureusement déçu, fut longtemps d'être nommée au gouvernement comme secrétaire d'état ... Il paraît qu'elle attendit désespérément toute une nuit devant son téléphone (muet) lorsque Nicolas Sarkozy constitua son premier gouvernement. Il faut dire qu'elle s'était affichée comme une supporter hallucinée lors d'un voyage de Nicolas Sarkozy dans le département. Il y a des gens qui n'ont ni tenue ni fierté. Pour la petite histoire, une réunionnaise, présidente du Conseil Régional de la Réunion, Margie Sudre, fut à une époque, secrétaire d'état dans un des gouvernements de Jacques Chirac. Que Nassimah Mangrolia-Dindar eut aimé l'égaler ! Mais au moins Margie Sudre eut-elle plus de retenue, plus de compétence, plus de qualité humaine qu'elle, et surtout elle ne s'accrocha pas désespérément au pouvoir au Conseil Régional même si elle aurait pu légitimement le tenter (elle demeure aujourd'hui encore députée européenne UMP).

Il restera d'elle dans l'histoire quelques grandes festivités payées par le Conseil Général, mais dont peu de réunionnais ont pu profiter, malgré les sommes folles dépensées.

Adhérente de l'UMP, même si elle a été réélu à la présidence du Conseil Général de la Réunion avec les seules voix de la gauche et du Modem en mars 2008, bénéficiant d'un mandat auprès de l'UMP national, conseillère générale et conseillère municipale (UMP) à Saint-Denis de la Réunion, elle fut en guerre permanente entre 2005 et 2008 avec le maire UMP de cette ville (René-Paul Victoria) dont elle quitta la majorité municipale pour se déclarer dans l'opposition avec quelques autres tristes sires (son ex-mari Ibrahim Dindar, depuis passé à la gauche, oubliant d'un seul coup son idéologie de pure libéral et son opposition à l'immigration comorienne et mahoraise à la Réunion ... Jean-Jacques Morel, perpétuel opposant qui ne s'allia cependant pas à son adversaire socialiste comme les ex-époux Dindar). Aux dernières législatives, elle ne réussit pas à obtenir l'investiture de l'UMP, au profit du président de l'UMP local (René Paul Victoria), qui fut élu. Mais la vengeance allait être pour plus tard, elle qui rêvait de devenir ministre ou secrétaire d'état. Et elle vient de réussir, en ce mois de mars 2008, avec l'aide de son ex-mari Ibrahim Dindar, du sieur Ponin-Ballom, a faire battre son propre parti dans sa propre ville, gagnée par ses nouveaux camarades du Parti Socialiste Réunionnais et du Parti Communiste Réunionnais (qui l'ont réélue à la Présidence du Conseil Général de la Réunion) ...

La soif du pouvoir ... Détruire son propre parti ... pour ... pour faire quoi au fait ? Adhérer au Parti Socialiste, pour mettre ses actions en cohérence avec ses engagements ? Ou bien reconstruire la section UMP en en prenant la présidence locale ... pour devenir enfin députée uniquement pour entrer au gouvernement ?


Réflexion une (23 mars 2008)
Elections locales de mars 2008 ...
La soif de pouvoir des uns, hommes ou femmes, se nourrit souvent de l'incompétence des autres ...

Département de l'Ile de la Réunion, au milieu de l'Océan Indien, sous le tropique du Capricorne. 23 mars 2008, avec l'appui du gouvernement, et notamment du nouveau Secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Yves Jégo, le Conseil Général de la Réunion réélit à la présidence une femme, Mme Nassimah Mangrolia-Dindar, soi-disant encartée à l'UMP, portée par une coalition de bric et de broc, composée de transfuges de l'UMP (qui ont rejoint lors des dernières municipales les listes du Parti Socialiste Réunionnais - son ex-mari Ibrahim Dindar et un ex-UMP Gino Ponin-Ballom), de conseillers du Parti Socialiste et du Parti Communiste Réunionnais, et de conseillers du Modem.

Ainsi, grâce au nouveau Secrétaire d'Etat Yves Jégo, 'jeune' (ou vieux selon les vues de chacun) imbécile né en 1961, qui ferait mieux de s'occuper de ses propres affaires plutôt que de s'occuper d'affaires gouvernementales, la droite réunionnaise et l'UMP viennent de perdre dans les faits le contrôle du Conseil Général de la Réunion. L'ensemble des vice-présidences de la collectivité territoriale sont ainsi désormais occupées par des conseillers généraux du Parti Socialiste et du Parti Communiste Réunionnais, et la présidente soi-disant UMP ne s'est même pas cachée de son changement d'étiquette (en parlant de sa liste PSR-PCR-Modem).

Le pire est que sa candidature a été appuyée par Yves Jégo, qui ne souhaitait pas que la présidence de ce Conseil Général de la Réunion échappe à l'UMP, alors que la majorité de droite de cette assemblée avait choisi de présenter la candidature d'un élu divers-droite à ce poste, pour mettre fin à la politique amateuriste de l'ancienne présidente Nassimah Mangrolia-Dindar (embauche identitaire pour favoriser sa réélection comme conseillère générale dans son canton).

Attristant et choquant d'observer que la soif de pouvoir de Nassimah Mangrolia-Dindar ait pu la pousser à s'allier avec un groupe d'élus de tout horizon, transfuges de l'UMP ayant appelé à voter à gauche, élus du PSR et du PCR (parmi lesquels quelques ex-condamnés ou soupçonnés de détournement de fonds publics ...), élus du Modem autrefois encartés à l'UMP.

Attristant et choquant d'observer que l'incompétence de certains politiques nationaux, tel Yves Jégo, les fasse interférer dans les affaires politiques locales. Celui-ci sera ainsi fier d'annoncer l'élection d'une présidente UMP au Conseil Général de la Réunion, même si aucun élu UMP ne lui a accordé son vote, et si c'est une majorité de gauche qui s'y est emparée du pouvoir. Tout est dans l'apparence. Il semble suffire à Yves Jégo de fermer les yeux.

Attristant et choquant d'observer l'absence de toute capacité d'analyse et d'investigation de la presse réunionnaise, uniquement capable de relayer les positions de quelques politiques obtus et séniles, appelant à l'élection d'une personnalité d'union (entre la droite et la gauche) ... Comme si cela avait gêné précédemment le Parti Communiste Réunionnais de faire élire un de siens à la présidence du Conseil Régional de la Réunion (et non pas une personnalité d'union) ... Il y a des bétises humaines qui sont insupportables, surtout quand elles se conjuguent à l'intérêt, à l'appétît de certains pour le pouvoir, et à l'imbécilité des autres. Nicolas, s'il te plaît ... Vire Jégo ... Il est trop con.

Evidemment, cette impression d'incompréhension propre à la Réunion peut être ressentie dans toute la France, où les changements d'étiquettes politiques ont été légion. Transfuges du Parti Socialiste ayant reçu l'investiture de l'UMP national comme à Pau pour abattre François Bayrou, transfuges de tous partis investis par le Modem de ce même François Bayrou, appel à voter du Modem à droite ou à gauche selon les géographies, sans que cela n'ait plus ni queue ni sens ... Aujourd'hui, le sens de la politique n'a plus aucune valeur ni légitimité. Le pire est que les électeurs continuent de voter sans sourciller, sans se poser de questions.

Attrait maladif du pouvoir ...


Saucratès



09/01/2011
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